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sonia

Chapitre 1

SM / Fétichisme
soniaUne rencontre aura suffi pour que la vie de Sonia ne bascule. Un conte de fée ? À voir … Lisez ce récit polémique écrit par une esclave d’une rare docilité. Découvrez comment elle entrainera sa nièce dans ses jeux … Appréciez quelle surprise incroyable lui réserva son maître pour que sa famille sache qui est réellement Sonia : “une chienne, un jouet”Je suis à un tournant de ma vie. Ma rencontre avec Nieil était pourtant très classique. Depuis plusieurs mois, cet homme à l’apparence sévère mais juste nous saluait lorsque nous le croisions dans les couloirs de la firme. Jamais, sans cette panne d’ascenseur, nous n’aurions discuter plus longuement et sympathiser. Tout est allé si vite ensuite que j’ai du mal à réaliser que cela remonte à trois mois déjà. Personne ne m’a courtisée comme il l’a fait, rendant mes collègues secrétaires jalouses au point que les railleries sont devenues quotidiennes. Il m’appelait souvent de son bureau pour m’inviter à déjeuner mais lorsque je dûs monter au dernier étage afin de passer de l’autre côté des vitres fumées, ce fut pour l’entendre m’inviter à diner. Dans mon esprit, il ne faisait aucun doute que cet homme aux cheveux grisonnants, à l’allure virile et à la voix puissante partagerait une de mes nuits. Je me trompais : il fréquenta mon lit plusieurs soirs et même quelques fins de semaine. Mon comportement a changé, j’arrivais plus tard au travail, je me sentais fatiguée de ces après-midi à faire l’amour. Puis, progressivement, Nieil s’est éloigné. Après une semaine de silence, j’ai fait irruption dans son bureau, enragée, prête à pleurer. Et là, il s’est exprimé. Il attendait plus de moi. Beaucoup plus que je n’avais jamais donné. Ce n’est pas une maîtresse qu’il souhaite, ni une femme ou une épouse. Mais les trois à la fois sous une apparence qui seule peut le retenir : il aime être le maître de la relation. Au fil de ces mois, je n’étais pas devenu amoureuse de son sexe, de sa situation ou de son état d’être mais éprise de l’ensemble et décidée à ne rien perdre. Mais l’équation était simple et stipulée dans ses paroles : “ou tu m’appartiens et te déshabille ici, ou tu n’es plus rien”. J’ai arrêté de parcourir l’espace de long en large pour finir par me stabiliser au milieu de la pièce, devant lui, de l’autre côté du meuble qui nous séparait, la vision panoramique des employés par delà le verre sans tain m’obnubilait. Il insista, rechaussant ses lunettes, s’apprêtant à se replonger dans un dossier, je passa mes mains dans le dos, ma jupe glissa sur mon collant et finit sur mes chevilles. Il releva la tête, m’encouragea du regard, sans esquisser un sourire qui aurait accompagné le mien plein de gêne. Je déboutonnai le gilet dissimulant le soutien-gorge que j’avais acheté pour lui au début de notre relation. J’entendis le cliquetis du verrouillage électrique de la porte quand mes seins apparurent lourds et marqués par la pression du bonnet de mauvaise qualité. Des deux mains, je baissai la culotte aussi transparente que le haut et le voile qui la protégeait. J’enlevai l’ensemble de dentelle et de nylon en déchaussant mes souliers plats. Il m’avertit qu’à cet instant, j’avais pris mon service d’esclave et que je découvrirai progressivement ce que représentait cette tâche. Il me parla de devoirs et de sacrifices sans que je sois certaine d’avoir tout écouté L’air me semblait froid, ses paroles sèches et son regard pesant. Je m’attendais à ce qu’il me demande si j’avais des questions. Il ne le fit pas. Je restai plusieurs minutes dans un silence total, debout, nue, au milieu d’un monde qui vivait en ignorant ma position : esclave ou disposée à le devenir.“ — Habille-toi et réfléchis à ma proposition. Si tu as envie de vivre avec moi et pour moi, reviens ici demain matin.” Alors que je réajustai ma culotte, j’entendis le dévérouillage de la porte qui me pressait et la suite de ses ordres. “Tu reprendras la même posture, sans que j’ai besoin de faire un geste ou une parole. Ce sera le commencement.” J’y ai repensé toute la journée, mes collègues me trouvaient moins triste mais étrange. J’étais secouée et troublée pour le reste de la soirée.
Dès que j’ai passé le pas de la porte, j’ai reconnu le mécanisme de fermeture. Je me suis avancée et ai commencé à éxécuter l’ordre de la veille : la veste, le chemisier, la jupe longue, les dessous. J’attendis les bras croisés.“ — Quand tu ne sais pas quoi faire de tes mains ou de tes bras, tu les joins dans le dos.” Ma position devint plus étrange. Il sortit une feuille de son sous-main et ajouta “Je n’ai pas besoin d’un contrat détaillé. Tu vivras tout ce qui doit être vécu et je n’allais pas l’énumérer. Tu acceptes, tu signes.” Et j’apposai ma signature en bas de page. Comme une idiote, sans réfléchir. Aveuglée… je le fus lorsqu’il me bascula sur le bureau, poitrine en avant et visage sous l’halogène, bouche contre ma signature. Je sentis ses mains se poser sur mes fesses, un claquement renforça l’impudeur du moment encore plus intense lorsqu’il précisa oralement que c’était son pouce qui forçait mon anus. “ — Demain, tu reviendras, te déloqueras et prendras cette position sur le bureau de ton maître. En attendant, je te confisque ton slip et ton soutif. Je vais m’occuper de ta garde-robe au plus vite. Tu ne déambuleras pas longtemps dans nos locaux le collant à même la chatte et les seins en liberté. Nieil me maintenait d’une main sur la nuque pour m’empêcher de me redresser et quand ce fut le moment, remonta dans ma chevelure mi-longue et empoigna une mèche pour soulever ma tête vers la sienne. Il m’embrassa tendrement, comme avant.Ma première matinée complète à son service fut des plus perturbantes. Selon sa demande, je m’étais présentée offerte dans les meilleures conditions. Pourtant, il me semblait être à peine regardée ; je n’existais pas. À cet instant, j’ignorais qu’il avait donné l’ordre de n’être dérangé sous aucun prétexte et frissonnais qu’un intrus me surprenne à moitié allongée sur le plan de travail. Rapidement, mon dos me fit souffrir et je fus tentée de gémir pour le faire sortir de ses conversations téléphoniques. Il était assis sur le canapé, là, derrière moi. Sans un mot, ni un geste, juste le regard que j’espérais. Il posa le téléphone près de ma bouche, enclencha un bouton et composa un numéro. La tonalité achevée, je reconnus la voix de ma soeur, prise au dépourvu, j’inventai un prétexte pour justifier mon appel. Nieil me murmura à l’oreille de ne pas cesser la conversation avant son signal et ajouta “la fonction mains-libres est très indiscrète”. En un clin d’oeil, sa main passa de mon oreille à mes reins, j’embrayai sur mes douleurs de dos, Flore plaisanta sur les folies à ne pas faire ; le rire à peine lancé fut étouffé de retenue, la voix de mon ainée altéra la surprise et me ramena à la réalité : ne pas réagir à la pénétration magiquement infligée par mon maître. Sa queue me limait si rapidement que je ne parvins plus à trouver mes mots, Flore se sentant obligée de combler mes silences par de ridicules considérations sur les cadeaux de fin d’année. Elle attendait une réponse de ma part lorsque la main puissante de Nieil enserra ma machoire tandis que l’autre aidait son sexe à violer mon cul. J’aurais dû crier. Loin de là, je retombai sur mes pattes alors que les coups violents soulevaient mes pieds du sol moquetté. Il me tardait d’avoir le signal pour soupirer enfin de satisfaction mais rien, pas un signe de main. Seule sa respiration se faisait plus bruyante, tant que je pris peur que Flore ne s’en aperçoive. Plus j’haussais le timbre de ma voix au point de me trahir de ces trémolos qui débordaient, plus Nieil accentuait sa pression physique et sonore.Je sentis une chaleur moite m’envahir, son mouvement ralentit mais ne cessa pas. Alors que je n’en pouvais plus, que du plaisir naissait la honte, je parlais encore, ne trouvais plus d’idée pour tenir ma cadette en ligne qui m’annonça pour la troisième et dernière fois qu’elle devait raccrocher.“ — Tu as appris que tout le monde peut découvrir que tu es une chienne. Ami(e)s, famille, voisin, collègues. Tu devras aimer l’être, le cacher et l’affirmer à la fois. Mais tu m’as désobéi. Je dois te punir.” Mes explications puis mes excuses ne changèrent rien. Supervisée, je me rhabillai, jupe, chemisier, veste et talons. L’accompagner ainsi au restaurant de la firme m’a génée. J’avais délicieusement mal et appréhendait la moindre défaillance de mon cul tout récemment martyrisé. Ce que j’aime chez Nieil, c’est sa manière de faire ressurgir l’originalité de notre relation au moment opportun, et de préférence inattendu. “ — Ce que j’aime chez une chienne, c’est qu’on peut la suivre à la trace.” Cette image crue m’accompagna tout au long du repas et de la conversation “normale” qu’il alimentait. Je visualisais mes cuisses — largement désertées par une jupe mini-taille, maxi effet — se frotter au plastique de mon siège, mais aussi mes orifices coupables de sécrétions variées. Mes jambes tremblaient encore du traitement précédemment infligé lorsque Nieil me surprit une nouvelle fois. Il devait s’absenter en clientèle durant deux jours et m’avait prévu un planning de tâches à effectuer. Il ne voulut pas m’en dire plus mais je fus prévenue : chaque ordre me parviendrait à un moment impromptu. Plus tard, il m’expliqua que l’éloignement physique ne changeait rien à l’affaire : je lui appartiens à tout moment.Le lendemain matin, je fus réveillée par la sonnette de mon appartement. Nieil m’avait destiné un télégramme concis : “pense à ton maître”. Je ne pouvais agir autrement. Chez moi, au travail, seule, avec lui. Tout me ramenait à un état d’excitation permanent inconnu jusqu’alors. Au courrier du service, une enveloppe matelassée m’était adressé. Je reconnus l’écriture de Nieil. À l’intérieur se trouvait un mot “mets-la”. Le satin brillait à l’intérieur et je tombai amoureuse de sa couleur émeraude sous la lumière industrielle et fluorescente des toilettes. Je redécouvris le plaisir de porter une culotte, haute de surcrois, moulante à souhait, indiscrète à loisirs. Je remarquerai bien plus tard qu’aucune marque n’existait sous ma robe avant cet intermède et que je pouvais ne pas être la seule à m’en apercevoir. Alors que je m’apprêtais à partir — en fin d’après-midi —, un coursier s’est présenté à mon bureau, j’ai signé machinalement le bon de livraison avant de m’apercevoir que le pli m’était destiné. “ — J’attends une réponse”. En effet, Nieil formulait une requête particulière. Je priai l’homme d’attendre un instant et m’absenta durant cette période qui me sembla interminable. C’était la première fois qu’on disposait sexuellement de moi de la sorte. Alternant différentes postures, je me suis escrimée à jouir aux toilettes sans que mes doigts ne touchent ma chair… La sensation d’être téléguidée et attendue me chavirait mais le lieu et la sensation d’un rempart inviolable me bloquait. J’ai essayé de transgresser l’ordre mais ai compris en le trahissant que l’intérêt de ce qui me liait à lui, c’était l’obéissance aveugle. Inconsciente et soumise, je suis ressortie de la cabine convoitée la culotte maladroitement recroquevillée au creux de la main droite collée à la robe. Son chemin de la robe vers une enveloppe kraft fut fait en un éclair tant la peur honteuse me hatait. Le papier gonflé avouait une forme moelleuse inhabituelle tandis que mes doigts exhalait un parfum de jouissance incontrôlée. J’agraffai le pli et m’apprêtait à déposer une adresse mais le coursier m’en dissuada. Pour lui, sa mission consistait à ramener à l’expéditeur du précédent pli. Quand il fut parti, je repris mes esprits au fond de ma chaise, excitée par son regard indiscret et l’éventualité qu’il ouvre l’enveloppe quitte à la changer. À mon retour, mon maître avait laissé un message de félicitations sur mon répondeur “ — Tu t’es comportée et a joui comme une chienne. Je le sais, le vois et le sens”. Je me souviens avoir esquissé un sourire flattée à ce moment. “ — Au fait, je te veux libre et disponible à ton domicile. En ôtant ton manteau, enlève le reste, tout ce que tu portes. Et que tout le monde en profite !” Je demeurais peu souvent entièrement nue, aussi cette première soirée fut un apprentissage. Je n’eus pas de nouvelles de Nieil jusqu’au lendemain soir. Déçue d’avoir du travailler normalement, je trépignais de joie de le voir débarquer chez moi à peine la nuit tombée. En m’embrassant comme un amour, il glissa sa main entre mes cuisses froides comme un amant puis insinua un doigt dans ma fente comme un maître. Comme si de rien n’était, il m’exprima son désir d’avoir les clefs de mon appartement puis précisa que je devais ouvrir la porte sans rien changer à ma tenue, non sans avoir vérifié si celui derrière la porte n’était pas un inconnu. Après avoir vérifié mon degré de moiteur et en me faisant déguster ses doigts, il me signifia de m’exhiber à tous et toutes sauf parents et ami(e)s. “ — Dans un premier temps” ajouta-t-il d’un ton glaçant. Il haussa le thermostat de chaque pièce pour que je ne prenne pas mal, avouant qu’il avait besoin de mes services et m’ordonnant de le suivre au salon. Là, il s’énerva de constater la fermeture des double rideaux. Son ton changea rapidement, conscient du brusque changement qu’il m’imposait, mais précisa son ordre aussi fermement qu’aimablement. “ — Monte sur une chaise et décroche-les”. Décliper chaque taquet de plastique me prit un temps certain qui permit à d’éventuels voisins de rue de décortiquer ma nudité. À peine l’acte achevé, il m’ordonna de procéder identiquement dans ma chambre où il vint me rejoindre. Sans me faire descendre de mon perchoir, ses mains entamèrent de pétrir mes fesses, mes seins, mon ventre. Lorsqu’il me souleva, les rideaux jonchaient le sol et les draps se frippèrent. Il ne me baisa pas comme une chienne mais me fit l’amour comme la première fois. En mieux. J’en garde un souvenir mémorable où mon corps se déchainait comme si je m’étais donnée en spectacle à toute la cour qui constitue le panorama au-delà d’une vitre givrée.Alors que je partais faire du thé, il me demanda de ramener le sac que j’avais remarqué dès son arrivée. Il en sortit un paquet qu’il me tendit et me demanda d’ouvrir. Mes yeux s’écarquillèrent, ma libido s’enflamma tandis que mon âme s’effaroucha.“ — C’est le complément de ta tenue.” Sentant que j’en avais besoin, il marqua un temps d’arrêt. “ — La semelle est également en cuir. Ce sont des choses précieuses et d’un rare raffinement.” Son doigt illustrait son propos désignant le vertigineux talon verni sur sa longueur. “ — Lorsque tu les chausseras, tu seras vraiment à moi. On ne remarquera que ça et tes superbes jambes en deviendront le prolongement naturel.” Il s’assit à mes côtés et me regarda enfiler mes pieds, dubitative de ma partie du lit. “ — Tu t’habitueras et apprécieras.” Il m’apprit avec patience à supporter la tension des jambes fébriles et la contorsion des pieds. Je ne découvris rien de nouveau tant que je ne sus marcher dignement avec ces instruments humiliants par moments, magnifiants par instant. Lorsque je parvins à le servir sans vaciller, il m’emmena hors de l’appartement, au bout du couloir, dans l’escalier. La doublure de l’imperméable se frottait à mes jambes nues au rythme des marches. Il m’accompagna dans les premiers trajets puis me regarda du palier inférieur. Il aimait regarder mon corps en action lorsque sa voix commandait de laisser libre le manteau. Mes mains en délaissait la fermeture au profit de ma chatte soumise et exhibitionniste. Pour me réchauffer, il entreprit de me baiser entre deux étages mais l’intrusion dans le hall d’une personne nous fit détaler comme des voleurs. Durant ces semaines d’apprentissage, j’eus l’occasion de démontrer mes progrès aux heures de bureau. Nieil me sonnait plusieurs fois par jour et j’accourais devant son plan de travail, les escarpins enfouis dans mon sac à main. Ce matin, il m’a quasiment violée — il a juré de le faire vraiment lorsque je serai prête — le visage plaqué contre le cuir de son canapé. Comme souvent actuellement, dès sa jouissance acquise, je me suis agenouillée puis allongée face et épaule contre terre, mains écartant mes fesses. Mais aujourd’hui, après la chaleur de son sexe, mon cul a accueilli sur sa longueur le talon de mon escarpin droit. Il me fit garder la pause jusqu’à épuisement mais je dus pour me libérer accepter d’embrasser l’autre chaussure. En me relevant, l’escarpin glissa. Il me fit le remettre entre mes globes fessiers puis l’enlever pour le porter à ma bouche. J’ai nettoyé le talon avec ma langue exhibée tout en regardant Nieil dans les yeux. J’ai aimé ça et j’en ai honte.Nieil complète ma garde-robe. J’ai de nouveau la permission de couvrir mon corps des dessous sélectionnés par mon maître. Tous ont une particularité : soit indiscret ou contraignant, soit humiliant ou séduisant. Mes anciens effets ont été confisqués ou reconvertis telle cette culotte en satin que j’aimais tant et que je retrouve en pochette avec une veste de tailleur ou les slips en coton dont je me sers pour cirer les chaussures de mon propriétaire. Nieil affirme que la tenue conditionne le corps et je constate un degré certain d’énervement de ma part depuis ce matin, quand à chaque instant où mes jambes se croisent, je redoute que l’on apercoive le cuir d’un slip anormalement fendu en son épicentre. Je me sens “femme” enfermée dans cette matière fraîche et rigide. Je me sens esclave arnachée de ce porte-jarretelles et de ce soutien-gorge balconnet à la discrétion douteuse. Je suis troublée par la sagesse du tailleur gris dont Nieil a fait raccourcir la jupe et ressérer la taille. Je porte les bas dont il s’est servi pour m’attacher une partie de la soirée et qui arborent un signe de filage prononcé à l’intérieur de la cuisse. Déchirures provoquées par le frottement du nylon le long des pieds de table alors que je servais “d’étui à bite” et qu’il tenait d’une main ferme le téléphone près de ma bouche. Il m’a fait nous inviter chez ma soeur ce week-end et entend bien me faire tenir pleinement mon rôle, “peut-être même devant elle”. Et comme à chaque fois qu’il en exige plus, il me fait magistralement l’amour et me comble de ce mélange entre tendresse et passion qui me rend dépendante.Nous sommes partis vendredi soir, après que je l’ai servi à dîner. J’ai partagé son repas puis suis allée m’habiller à sa convenance. Je suis comme une poupée Barbie qui obéit à un gamin sadique. Bas et serre-taille à jarretelles en dentelle noir et satin plissé, brésilien et balconnet assortis sous chemisier sans manches en soie de couleur blanche, parée d’un tailleur en cuir sombre et souple et de souliers vernis sans talons puisque “c’est dix centimètres ou rien”. Flore nous attendait le lendemain matin mais nous sommes pourtant partis tôt. Sur l’autoroute, Nieil s’est arrêté sur une aire de stationnement dès l’arrivée du manteau protecteur de la nuit. Là, il a guidé mes mains jusqu’à l’appui-tête et m’a initié au véritable emprisonnement. Je n’oublierai jamais la morsure du métal se renfermant sur le poignet, ni son cliquetis caractéristique à chaque mouvement du bras engourdi par la position inconfortablement élevée. Il m’a embrassée en tenant tendrement mon menton d’une main alors que l’autre entreprit de déboutonner le chemisier. Nieil finit l’ouvrage de ses deux membres décidés et précis puis défit l’agraffe qui donnait à ma lourde poitrine sa cohérence. Les bonnets cindés en leur milieu glissèrent sur mon ventre qui, de sa hâte respiratoire, exprimait l’excitation. La route a défilé devant mon torse arrogant durant un moment. De longues périodes d’angoisse et de lassitude se succédèrent. Mais des pointes de jouissance me séduisaient de nouveau. Créées de toutes pièces par l’application de Nieil à dépasser au ralenti les poids-lourds, à s’engager dans chaque allée d’aire de stationnement ou de station-service en passant au pas devant d’éventuels et réels témoins ; ces péripéties firent passer le moment à vitesse vertigineuse. Avant le péage de sortie, il me rhabilla avec douceur et habileté avant de me détacher. Je pûs de nouveau allonger les bras de long de mon corps et me délecter de leur engourdissement. “ — Tu n’auras pas les marques de menottes longtemps. Quelques minutes tout au plus. Je ne les ai que peu serrées. ” Un silence respectueux se déroula puis il ajouta “Mais ta soeur aura d’autres occasions de comprendre que tu es ma chienne”.C’est à deux heures du matin que nous sommes arrivés. Flore dormait et nous avons attendu un moment avant que la sonnette ne l’extirpe de sa torpeur. Calme, Nieil prétexta un problème de planning pour s’excuser et se présenta de lui-même comme étant mon ami. Ma soeur me dit que je faisais bien des manières vestimentaires pour venir chez elle et Nieil conclut fermement que c’était normal, que j’avais changé à son contact. La maison de nos grands-parents n’a pas changé et Flore l’a correctement rénové. Elle nous a logés dans le grenier où je jouais enfant. Nieil y monta seul sa lourde valise et remercia ma soeur pour son accueil. Après nous avoir souhaité bonne nuit, elle m’a laissée à mon sort. “ — Rappelle-moi ce que vous avez prévu de faire demain matin ?” lança Nieil doucement. “ — D’aller à la piscine pourquoi ?” lui répondis-je sans prendre la peine de le regarder. Il me répondit en me retournant et en plaquant sur mes lèvres rouges un large ruban adhésif. Je fus pétrifiée, Nieil ne m’avait pas habituée à deux nouveautés consécutives et rapprochées. Il me fit ôter veste, jupe et chemisier sans dire mot supplémentaire. Comme toujours, je dus plier mes effets avec soin et me présenter devant lui à ses ordres. À partir de ce moment, je ne contrôlai plus rien, mon rythme cardiaque s’accéléra en même temps que celui des événements. Il me saisit par le coude et m’emmena sous une des quatre poutres qui constituent la charpente principale de la maison. Il menotta mon poignet gauche et monta sur un tabouret. J’ai cru qu’il allait m’arracher le bras gauche puis le droit mais le résultat fut là : les menottes contournaient le bois et de leur fermeture mordante et douloureuse contraignaient mes pieds à ne toucher le sol que de l’extrémité du gros orteil. J’entamai de gémir mais Nieil me rappela justement que Flore n’était pas loin et qu’elle possédait le double de la clef qu’il arborait sous mon nez. “ — Tu dois apprendre ce qu’est la douleur”. Trop nouveau, trop dure, j’aurais craqué si Nieil ne me tenait pas aussi bien entre ses griffes de prédateur. Il sortit de sa valise ce que je redoute maintenant et ce dont je serai à jamais effrayée : manche en cuir rigide surplombé d’une interminable badine flexible. Sa longueur justifiait le choix de cette gigantesque valise et le visage de Nieil trahissait la préméditation. Il me fit détailler du regard l’objet, me faisant oublier la douleur de l’étirement de mes membres. Le bout rond s’insinua le long de ma bouche, près des yeux larmoyants, entama de pénétrer mon nez et mes oreilles puis descendit vers mon nombril. Il le fit tourner quelques secondes me tordant de peur et de rage. J’attendais de savoir si elle me mordrait. Le cuir longea mes hanches, ma taille et s’arrêta au milieu du dos. Je sentis une pression, il appuyait sur la badine pour me faire vaciller. Mes orteils ne parvenaient pas à stopper le mouvement consécutif. Il baissa mon slip et glissa la badine entre mes cuisses que je ne parvenais pas à maintenir closes. Le cuir me caressait, je ne pouvais qu’agréer à ce délice et pourtant ne cesser de redouter le pire. En laissant le slip à mi-cuisses, Nieil réapparut dans mon champ visuel et dégrafa une nouvelle fois mon soutien-gorge. La badine vint se loger entre mes globes puis l’extrémité arrondie titilla les mamelons puis les tétons. L’image que reflétait la grande armoire à miroir de l’autre côté de la pièce me donnait l’impression d’être une esclave du moyen-âge. Nieil glissa la cravache entre mes bras et ma gorge puis alla chercher mes “chausses de chienne” avant de les disposer à mes pieds. Il reprit sa badine, s’assit sur le tabouret et me dicta de les enfiler. “ — Si tu réussis, la nuit te sera moins dure”. L’éventualité de passer la nuit ainsi me fit paniquer et les talons tombaient sans cesse sur leur flan. Mon maître les relevait de sa badine et m’encourageait, me regardant soulever mes jambes qui me semblaient peser une tonne. Lorsque je réussis pour la première, il vint me fixer la lanière autour de la cheville et se rassit attendant la suite du spectacle. En prenant appui sur le talon, je parvins plus facilement et arriva à me ferrer de mes sabots que Nieil acheva d’atteler. La traction sur les bras étaient moindre mais existait et le frottement des mains sur le bois m’irritait. Nieil se moquait gentiment de moi puis alla chercher dans mon sac mon maillot de bain. J’ai dû me dandiner, me trémousser, me remuer pour que mon slip tombe seul à terre. Le spectacle l’avait amusé alors qu’il m’avait essoufflée. Nieil fis glisser le maillot du bas vers le haut, je sentis mon sexe enserré dans cette matière particulière et sous-estimée en taille — j’ai grossi en deux ans — ; ma poitrine fut protégée puis maintenue dès que les deux parties furent réunies derrière ma nuque. Nieil ajusta le maillot qui n’en avait pas vraiment besoin et me fit remarquer que l’on voyait bien mon sexe se dessiner à travers, et que si de mes fesses et de mes seins rien n’était dévoilé, mon dos demeurait désespérément nu. Sa main caressa sur la longueur ma colonne vertébrale, je le vis reculer de quelques pas dans le miroir puis brandir la badine. J’ai fermé les yeux, prié, bloqué ma respiration mais rien ne pouvait me préparer à ce que je reçus. C’est comme une décharge électrique, une morsure, une coupure, une griffure. Tout à la fois. J’ai crié mais le ruban filtra plus de la moitié du volume sonore. “ — Ce n’est pas une punition mais un honneur. Je te mets à l’épreuve. J’ai frappé là où ça se voit le plus. Demain, tu seras interrogée pour cette marque. Et tu devras être inventive. Ne pleurniche pas ou tu en auras d’autres. Relève la tête et regarde-moi fièrement. Maintenant, je vais te détacher.” Sans la traction des menottes, je chutai à terre, comme annihilée. Je me remis à genoux sur ses ordres, sous la caresse de sa main sur mon chignon. Il m’aida à ôter le soutien-gorge et je sentis la douleur des muscles en bougeant mes bras, je fus prise d’effroi en voyant le contour de mes poignets marqués d’une empreinte rouge et profonde. Il m’enleva doucement l’adhésif et répéta “ — Ces marques là aussi étaient prévues mon amour. C’est un nouveau défi pour ma chienne obéissante.” J’ignore encore pourquoi ces paroles provoquent chez moi une telle excitation et un tel sentiment de bien-être. Mais ce soir là, je marchais toujours à la baguette et, quand il me demanda d’ôter le maillot et de me mettre à quatre pattes, j’obéis sans broncher. “ — Tu es une chienne radiocommandée” dit-il en me plantant dans le cul le manche de sa cravache. Le reflet ne trompait pas. J’étais comme un jouet, comme une voiture électrique avec l’antenne sur le toit sauf que la mienne était en cuir et sortait de mes fesses. Il s’assit sur le lit et me guida de sa voix. À gauche, à droite, en avant, en arrière. Si la cravache était tombée, j’aurais pris un coup. Elle ne chuta pas et lorsque mon maître me fit avancer jusqu’entre ses cuisses, j’accueillis son sexe la bouche grande ouverte, comblée d’être une chienne à quatre pattes.Nieil me fit l’amour pendant que Flore attendait que je me change pour me rendre à la piscine. Sauvagement, il fit de mon entrejambe un espace visqueux et provoqua sur mon maillot quelques tâches bien disposées. Un oeil rapide me renseigna sur l’essentiel : mon dos arborait sur sa largeur une ligne droite boursouflée tandis que mes poignets intriguaient. Les premiers regards lourds de ma soeur naquirent sous la douche précédent l’entrée dans le bassin. Je parvenais à lui masquer mon dos mais difficilement mes mains. Le chlore de l’eau brûla mon emblème dorsale durant les premiers instants mais j’oubliai rapidement grâce au plaisir de la nage… même si de voir sous l’onde mes poignets me procurait d’étranges sensations. À la grande déception de Nieil, Flore ne manifesta qu’une curiosité non-verbale. Après un déjeuner où il se mit encore en valeur vis-à-vis d’elle, il exigea mon rapport et s’en ombragea. “ — Je veux que ton humiliation soit totale et sans doute possible. Si tu n’es pas soumise à ses yeux, tu ne pourras supporter de l’être aux yeux d’autres personnes.” Il ne dit rien de plus mais je compris en fin d’après-midi son changement de tactique. Nous étions chez une amie commune à ma soeur et moi-même lorsqu’il me déstabilisa réellement. Virginie parlait de son régime post-maternité quand il s’immisça dans la conversation : “ — Sonia va se mettre au régime également. Elle est trop grasse.” Ce terme animal, chacune d’entre nous le releva d’autant plus que j’avais eu la maladresse d’entamer une phrase d’étonnement. “ — Prétendrais-tu le contraire ?” Je répondis négativement. Flore me sécurisait, me rassurait, je n’avais rien en trop. Nieil me piégea à cet instant précis, en lançant sur l’interrogative une invitation à montrer mon ventre. Je ne voulus pas mais il précisa que je n’avais rien à cacher. Son ton rieur dissimulait à peine sa décision irrévocable. Assise, je déboutonnai donc le chemisier et esquissa mon nombril un court instant. “ — Mieux que ça.” Il ne plaisantait plus. Je me suis levée et ai dévoilé aux deux témoins ma taille creusée par le noir du porte-jarretelles montant. Nieil fit une moue dubitative et devant les commentaires réconfortants de Flore et Virginie m’assassina. “ — Elle devrait porter une gaine… ou un corset.” Long silence, en particulier du Flore qui mit un moment à se remettre de ce qu’elle avait entendue. Un ton autoritaire, un corset, des marques… Nieil m’avoua à la fin du week-end que le doute ne pouvait plus qu’exister délicieusement dans son esprit. Je ne subis plus de misères jusqu’au lendemain matin. Transportée par l’amour qu’il m’avait distillé la veille au soir, je remarquai malgré tout que Nieil n’avait emporté aucune tenue de rechange m’étant destinée. À son réveil, après lui avoir servi le petit-déjeuner au lit comme il me l’exigea malgré la présence — comme par hasard — de Flore dans la cuisine, il me dit que je n’avais nul besoin de modifier ma tenue, parfaite pour ma condition : chemisier défraîchi, bas filé, slip souillé et tâché. Une odeur de sueur et de sexe me suivait comme mon ombre et flattait les narines de mon maître. Nieil vint m’espionner dans la salle de bain et vérifia que le seul objet utilisée fut ma brosse à dents. J’étais interdite de toilette, abandonnant progressivement un peu plus de dignité. Nieil embrassa la pointe de mes seins sur lesquels mon maître avait répandu son foutre savamment étalé par mes soins sous son oeil zélé.“ — Il est gonflé ton mec de ne pas déjeuner avec nous…” Je ne savais quoi répondre à la deuxième remarque “J’ai l’impression que ça te plaît d’être sa bonniche !”. Flore ne me reconnait plus et c’est normal. Elle ne peut comprendre qu’il m’est plaisant et indispensable de lui obéir. Comme lorsqu’elle se lavait et que Nieil par cruauté m’a contrainte à me branler sur son lit alors qu’elle n’avait même pas fermé la porte de la salle-de-bains attenante. Que d’un doigt, il me demandait de prendre le slip sale qui trainait sur la moquette pour la porter à ma langue. J’ai léché son fond de culotte pour lui. Et aujourd’hui lundi, je ne regrette rien.Nieil s’amuse avec mon corps et mon esprit alors que mon coeur est haletant de désir. Je brûle de connaître de nouvelles choses. Depuis quelques semaines, il semble moins attentif même si ma fonction professionnelle m’a rapprochée de son bureau. Ma penderie déborde de tenues sensuelles, vulgaires ou contraignantes que mon propriétaire m’a interdit d’essayer au prix d’une cuisante séance de badine. Je suis allée chez le coiffeur et attend son retour. Mon chignon s’entend rouge vif dorénavant et je me plais assez ainsi.Alors que l’été approche, Nieil m’a décoiffée : est décrété que pour accompagner ma chevelure, mon maître a teint mon pubis d’une couleur sanguine à l’effet remarquable. Je n’ai rien vu puisqu’un bas couvrait mes yeux ; Nieil m’a assurée que la sensation de me sentir manipulée me ravirait. Il me connaît parfaitement. Nieil m’a également prévenue que je tomberai “amoureuse” de la sensation produite par le rasoir lorsque l’on n’en voit pas le tracé. Puisque menottée bras vers le ciel à la tringle du rideau de douche, mon propriétaire a éradiqué les poils disgracieux qu’il m’avait commandé de laisser pousser sur mes aisselles lors de ma période “négligée”. Le retour au niveau de mon sexe fut plus long, plus angoissant, j’ai senti sa main pousser une cuisse, puis l’autre et enfin les maintenir. Le rasoir m’a redonné un aspect de jeune fille que j’ai découvert avec émotion dans la grande glace en pied du salon. Vision pré-pubère qui tranche avec la touffe rouge qui trône au dessus de ma fente impudique. “ — Une vraie chatte d’esclave : lisse et vulgaire”.
Depuis avant-hier, Nieil s’excite en me faisant exhiber ma chatte. Toutes les occasions sont bonnes et pour la peine, je suis interdite du port de culotte. Il soulève ma jupe dans les ascenseurs lorsque nous sommes seuls et arrivons à l’étage pour ne la relâcher qu’à l’ouverture des portes, il me fait relever ma robe au restaurant, au cinéma, partout. Partout, je dois décroiser les jambes sur son ordre et guider ses mains qui m’indiquent le degré d’ouverture. Cet après-midi, j’ai stationné pendant dix minutes en haut d’un escalier en colimaçon dans le centre commercial près du bureau. Il est revenu avec un maillot de bain une pièce de couleur blanche, d’une matière tellement fine que l’on devine la peau à travers. Et dans mon cas, Nieil m’a promis qu’après la baignade, sa chienne exhiberait sans rien pouvoir y faire ses poils rouges… En attendant, mon propriétaire m’expédie chez ma gynécologue pour une visite de contrôle et d’exhibition.Le docteur me suit depuis des années. Elle m’a demandée amusée si c’était une mode de se “bichonner” ainsi. J’ai répondu comme Nieil l’aurait voulu : que je l’avais fait parce que mon ami aimait ça. Il m’a félicité mais a regretté l’absence du terme approprié : maître. “ — Bientôt, tu n’auras plus à le dire. Les personnes concernées le sauront.” Enigmatique.La fin de semaine est le moment des expérimentations : j’essaie de taper ces lignes en accueillant entre mes fesses un gode que je porte depuis une heure. Je devrais dire ce soir à Nieil parti pour affaire si j’apprécie et souhaite poursuivre. “ — Tu es au seuil d’une étape que tu devras franchir si tu veux accomplir nos rêves…” Deux heures plus tard, je me sens mal et n’ose plus bouger tant chaque pas est douloureux.J’ai demandé des précisions et Nieil s’est offusqué. Je suis punie. Ma punition est définitive tant que je ne lui referai pas confiance : je suis rentrée dans mon appartement qui me parait vide, sans jouet, sans tenue de chienne, sans ma vie. Je ressens comme un vide au sein de mon trou béant de soumission. Je n’avais jamais connu une telle sensation. J’ai déjà envie de retourner le voir. Mais je suis prévenue, si j’y retourne, c’est corps et âme.Dès que je l’ai croisé à la cantine, j’ai craqué et l’ai abordé en m’excusant. “ — Dans mon bureau à 14 heures” et il alla rejoindre ses compagnons dirigeants. L’atmosphère de la pièce était étouffante, Nieil me faisait patienter depuis un court instant lorsqu’il raccrocha son téléphone. “ — Tu veux encore être ma descente de lit ?” Ma tête accusa la réponse affirmative d’un air sévère. “ — Parfait.” Je reçus l’ordre de me déshabiller. J’avais perdu l’habitude de pratiquer cet exercice en ce lieu où l’impression est donnée d’être plongés au milieu d’un univers professionnel. Mais personne ne me vit attendre le visage droit, décidé, presque fier. “ — Mets ça” lança-t-il en me présentant l’objet jusqu’alors dissimulé. J’enfilai le body sans attendre, découvrant la sensation d’être enveloppée par une pellicule agile de latex se moulant à chaque côte du torse, au moindre pli de chair ; emprisonnant, écrasant, comprimant mes seins. Niel me bascula sur l’accoudoir en cuir du canapé et m’introduisit un objet. “ — Avec ça dans le cul, tu seras ouverte en permanence.” L’anus picket ne me produisit aucune douleur puisqu’épargnant mes parois les plus intimes mais augmenta mon trouble de ne plus pouvoir contrôler mon orifice anal. Le maître embrassa la chatte de son esclave avant de refermer le body “comme une couche-culotte” de l’avant vers l’arrière ; la lanière à la forme étudiée épousa mon entrejambe puis s’infiltra entre mes fesses, condamnant l’accès à leur trésor. Nieil étira le morceau de latex et provoqua une nouvelle pression sur l’anus picket ainsi qu’un écartement plus prononcé des globes fessiers, sa main se posa alors sur mes reins, un “clic” retentit. Je portai mes mains à cet endroit moins accessible et devina au toucher une sorte de mécanisme semblable au fermoir de certains sacs à mains : pièce métallique fendue qui s’empale sur une autre droite… percée pour recevoir un cadenas dont Nieil me tendait désormais la clef. “ — Tu m’appartiens un peu plus chaque jour. Tu vas apprendre à vivre avec les contraintes que je t’imposerai jour et nuit. Je contrôlais ton corps, tes désirs, des parcelles d’existence. Je prends en main ton organisme, ta jouissance, ta vie. Fini les branlettes dans le dos de ta frangine, terminé ta semi-liberté, perdu la possibilité de te rendre aux toilettes sans m’en informer. Désormais, tu devras demander la clef et me la ramener. Comprends-tu tout ce que cela implique ?”Je l’appris petit à petit. Les premières demandes furent injustes envers le cadeau que m’avait donné mon maître. Mon ton n’était plus celui d’une servante mais d’une femme à l’orgueil blessé. Mes premières heures dans ce carcan ressemblèrent à l’enfer. La sensation tout d’abord : j’avais chaud et me sentais oppressée puis l’apparition de la sueur qui augmenta ma gêne et le discret bruissement provoqué par le latex en mouvement. Son odeur forte m’accommodait puis ce fut la mienne qui risquait d’intriguer les autres n’ayant pas remarqué mon changement d’allure. Je me tenais mal, courbée, mon profil mammaire se trouvait chamboulé et mon pull dissimulait à peine la naissance du col de ce body si inconfortable. Puis je m’habituai, l’appréciait presque sauf lorsque de m’asseoir sur une chaise me rappelait la présence d’un carré métallique au creux de mon dos. Mes sphincters se contractaient sans cesse sous le travail — délicat — de l’anus picket. Le moment redouté ne put pas être plus reculé. En rentrant dans son bureau, je vis la clef trôner sur son bureau, à la portée de tous, d’une main pilleuse, de chaque regard intrigué. Il me fit recommencer cinq fois ma phrase pour me laisser partir avec ce morceau de fer. La situation de la fermeture m’obligea à me contorsionner dans la petite cabine d’une propreté irréprochable. J’eus pour réflexe de toucher le sexe dont il m’interdisait l’accès. Je caressai ma fente avec douceur, mes derniers poils avec amour et ôta avec soulagement l’objet de mon cul. Le relâchement fut total avant de prendre conscience que remettre le body était une sinécure : je ne parvins pas à tendre la lanière souple, la maintenir et la verrouiller. J’eus beau me frotter contre le mur qui ne m’aida guère, je parcourus la distance des toilettes à son bureau, le body dégrafé sous une jupe à peine trop longue, le cadenas dans la main droite, l’anus picket dans la gauche. Quand il me vit revenir, il sourit, certain de son larcin. “ — Tu n’as pas trouvé comment le mettre seule. Je te laisserai chercher les prochaines fois. Approche.” Avant de clore ma couche de chasteté, son doigt examina la propreté des lieux et sa voix m’encouragea à mieux m’essuyer. Lors de son passage rapide, son index pénétra immédiatement en longeant le sillon conduisant à l’orifice de nouveau affublé de son ami élargissant. “ — Tu t’ouvres comme une chienne” conclut-t-il sournoisement.Après une semaine de ce régime humiliant, mon intégrité physique et morale en a pris un sacré coup : je vais chercher ma clef, la ramène et me soumet à l’examen pré-carcéral sans un mot, un bruit. Pourtant chaque matin est une nouvelle découverte, je ne me lasse ni de ces jeux, ni des contraintes qu’il m’alloue. Sept jours paraissent une éternité lorsqu’une partie de votre anatomie ne vous appartient plus. Depuis sept nuits, cette prison latexée ne me quitte pas et emprisonne une odeur forte jusqu’à jamais atteinte. Nieil me lave chaque début de soirée sans me défaire le body et me laisse sécher en le servant, en me baisant ou en dormant. L’effluve se remarque et je baisse les yeux lorsque ma voisine ou mon interlocuteur semble s’en apercevoir. Le marché pour regagner le droit de ne pas puer est simple : Nieil attend que j’accepte d’effectuer mes besoins devant lui, sur le trône de camping qu’il m’a réservé au fond du placard de sa salle de bains personnelle. “ — Tu ne vas quand même pas utiliser les mêmes toilettes que ton maître ? Ici, je suis dans mon bureau, voici ma cuvette, voilà la tienne.”
Je ne peux m’empêcher de sourire au ridicule de ma situation. Maitrisée comme une forcenée, je me laisse dirigée et baisée par plaisir et désir. Telle une gamine inconsciente, je pose mes fesses au dessus d’un gogue de seconde zone sous le regard maintenant blasé de mon propriétaire qui me contraint à vider le contenu du siège lorsque tout le monde est parti et que cela s’avère nécessaire.Nieil s’est mis à me photographier tout récemment. Il immortalise tout ce que je fais à la perfection maintenant : exhibition, masturbation, humiliation, punition, déjection. Je suis seule ce week-end et mon maître a prévu de ne pas me laisser sans devoirs. Je n’ai pas envie de tricher puisque j’aime tant ce que je pratique. Pour recouvrir le plug de petite taille qui a remplacé le dépassé anus picket, Nieil m’a offert un body en vinyl qui s’enfile par le cul. Les larges bretelles arrondies renforcent l’aspect pigeonnant de la corbeille qui dissimule de mes seins le strict minimum. Je ne dois l’enlever que pour pisser, chier et me laver et non me caresser. Ce samedi m’aurait paru interminable sans la visite de Karine, une copine que je n’appelle plus beaucoup… et pour cause puisque Nieil sélectionne mes relations : lui et lui, rien que lui. Conforme à sa volonté, j’ai ouvert la porte à cette visite inopinée perchée sur mes aiguilles aussi brillantes que la matière résolument sexe de ma combinaison. Puisque je ne m’habillais pas malgré sa présence depuis plusieurs minutes, Karine me proposa de le faire pour “sortir un peu”. Elle me trouva changée mais n’osa me questionner sur la raison de cette tenue et en particulier de ces chaussures qui marquaient le pavé du rythme de nos pas. Depuis que Niel a pris en main mon look, les mecs me sifflent en me croisant : talons, jambes nues mais luisantes d’huile du matin, jupe et manteau courts sur body apparent font mauvaise impression dans la rue. Car si pour me rendre au siège social, Nieil m’impose encore malgré moi une tenue stricte, ma tenue de chienne d’intérieure est dorénavant d’extérieure également. Avant que le film ne commence, Karine lança un laconique “tu as bien changé” puis ne dit mot de la soirée, regrettant sans doute mon sens du spectacle.Fière et amusée, j’ai raconté l’anecdote à Nieil qui m’a félicité d’une caresse vaginale avant de me renfermer dans un body dont il garde la clef et dont la matière me change. “ — Le cuir te va bien chienne.” ponctua-t-il en déposant à la base de ma nuque le cadenas qui m’empêche de lui échapper. “ — Il est caché mais visible, méfie-toi”. Body de cuir noir, mini-jupe et veste courte blanches, escarpins plats assortis, j’ai eu l’autorisation de défaire mon chignon afin que ma chevelure désormais assez longue puisse dissimuler le cadenas lorsque j’aurais pour mission de défaire ma veste superflue en cette saison et montrer la grâce de mes bras nus. Ma poitrine moulée par le cuir attire les regards et la fermeture éclair qui parcoure ma moelle épinière retient l’attention de tous et toutes qui se perdent parmi les mèches rouges. À l’heure du déjeuner, Nieil m’a entrainée à la piscine du club dont il est membre. Au milieu de la cabine exiguë, il m’a regardé troquer mon body en cuir pour le maillot de bain dont il me réservait l’usage pour ce jour. C’est une deuxième peau, si bien que j’étais gênée de croiser quiconque qui puisse me jauger d’un oeil rapide : gros seins, fesses à moitié nues et pubis net beaucoup trop dévoilé à mon goût. J’ai nagé pour la première fois avec un plug en moi : le mouvement des jambes entraine des sensations intéressantes. En émergeant puis en longeant le bassin, j’ai senti son regard se poser sur mon sexe, je l’ai regardé timide avant de joindre mes yeux aux siens : l’eau avait percé l’opacité de l’étoffe au point de tout révéler. La teinte rosée de mes mamelons explosait sur la blancheur du linge alors que le spectacle d’une zone rouge au dessus de ma fente bombée devint obscène ; je voulus rejoindre les vestiaires mais Nieil m’ordonna de m’allonger à ses côtés. Lorsque le côté mammaire fut bien exhibée, il me demanda de me placer sur le ventre et attendit la fin de ce que je croyais repos pour m’annoncer qu’un quinquagénaire admirait la silhouette que dessinait la base du plug. “ — Ne te raidis pas, allonge bien les jambes, écarte les un peu (…) C’est bien (…) Tire sur ton maillot, enfonce le mieux entre tes fesses (…) Ne bouge plus !”Le verdict de la première année se dessine : Nieil a métamorphosé la secrétaire volage en une expérience scientifique. Mêmes causes, mêmes effets. Mêmes ordres, même obéissance : en neuf mois, j’ai abandonné mon style vestimentaire pour une allure plus sensuelle et provocante, mes relations avec l’extérieur se sont résumées à mon maître et mon corps ne m’appartient plus qu’à moitié depuis trois mois. Comble, pour avoir délaissé ce carnet pendant quelques semaines, Nieil m’en a privé un mois me faisant subir tout ce qu’il m’avait déjà infligé. Ligne par ligne, le programme fut respecté et corsé : pour m’enlever l’envie de recommencer, mon maître me prive de ce qu’il a jugé trop important, l’apport du sexe. La surveillance qu’il exerce s’est resserrée au point de me suivre aux toilettes, de me laver plutôt que de me laisser faire et de m’empêcher tout rapport sexuel et masturbatoire. Je suis sevrée jusqu’à Noël. 28 jours de supplice pour une chienne qui avait l’habitude de se faire défoncer chaque jour. La seule dilatation qui m’est permise est celle du plug anal. Son port permanent entraîne régulièrement un changement de taille au point de devenir réellement plus humiliant qu’excitant lorsqu’il s’agit de palper l’objet de mes doigts fébriles. Encore cinq jour de ce régime …24 décembre chez mes parents… La soeur était là ainsi que mon frère. Ma tenue a choqué, intrigué, excité selon les personnes. Nieil m’a imposée le port d’un body en vinyl au décolleté vertigineux que le gilet en angora (assorti à la jupe rouge) dissimulait en partie. Durant la soirée, j’ai subi le regard de mes parents en sentant mon anus subir les assauts d’un plug dont je connais l’effet pervers : rester assise en souriant relève de l’exploit. Pendant plusieurs heures, j’ai senti mes cuisses se refermer sur un bloc de métal aux arêtes désagréables. Mon propriétaire a joint les deux faces du patron en vinyl au moyen d’un énorme cadenas dont j’ai guetté avec effroi la moindre manifestation visuelle. L’étroitesse de la robe et la finesse de la laine ont contribué à l’anéantissement de mon excitation de sentir pendre ce lourd attribut entre mes jambes. Minuit, le moment des cadeaux. Nieil a attendu que tout le monde ait fini d’admirer les siens pour m’offrir le mien : une superbe chaine en or qui garnit mon décolleté et ajoute entre mes seins la présence d’une clef qu’il a qualifié à voix haute de “passe pour le plus précieux des trésors”. J’ai rougi puis me suis sentie flattée. Avant de me coucher, mon propriétaire m’a fait laper la partie supérieure du cadenas que ma fente de chienne avait sali puis a accroché au dessus de notre lit, le body au mur, par les anneaux destinés à sa fermeture.25 décembre … chez ses parents. Je me suis sentie libre. Nieil m’a juste imposée une tenue que je suis fière d’avoir revêtu : un tailleur blanc aux allures de noces. Sans lingerie, je me suis sentie nue face à ses personnes raffinées que je découvrais. Sans plug, je relevais l’étendue de ma dilatation. Nieil, en quelques mois, m’a transformée : cet objet hors de mon corps, ce dernier ne regagne que lentement son état initial. Au réveil du lendemain matin, je suis encore ouverte comme une chienne qui vient de se faire monter.Grande première pour moi et lui. J’ai découvert l’originalité d’un rapport homosexuel tandis que mon propriétaire offrait pour la première fois une de ses pouliches. Pour me jauger, Nieil m’a conduite à ce quartier de la capitale adéquate pour la prostitution. Sans sa présence à mes côtés, je me serais enfuie sous la pression des mâles autour de moi. Tous examinaient ma tenue : maquillage et chair visible, cuir et talons aiguilles. Il a choisi la plus laide, la plus grosse, celle dont je n’aurais pu jamais désirer le corps. Elle nous a devancés, il nous a suivies, glissant sa main sous ma robe aussi rigide que mes dessous, doigtant mon plug à travers la croute animale, m’encourageant de son amour dur. Je l’ai payée. Avec mon argent et il s’est assis. Lorsque le rôle de Nieil fut clair, elle s’est comportée avec moi comme avec une merde, m’insultant, me brutalisant. J’ai encore la marque laissée par ses faux ongles sur mon sein gauche. Pourtant, sa tendresse m’a émue tant elle prenait soin de moi ensuite. J’ai vécu l’amour au féminin et l’ai aimé. J’ai connu la domination au féminin et l’ai redoutée. Elle s’est assise sur mon corps à peine libéré pour loger mon nez entre ses grosses fesses et m’obliger à lécher son anus sale. J’ai gémi, prononcer des paroles étouffées mais Nieil a exigé que je m’exécute, menaçant mes cuisses de sa badine au toucher virevoltant. La pute s’est ensuite amusée à me limer avec le plug auquel je ne connaissais pas une telle utilisation intensive. Alors que mes chairs éclatées supportaient le traitement, Nieil l’arrêta et m’ordonna de poursuivre de mes propres mains. Jusqu’à ce qu’il jouisse sous mes yeux, j’ai tenté d’obtenir un rythme aussi effréné mais ne pus détacher mon regard jaloux de cette langue qui astiquait le sexe de mon maître. Bon maître qui m’a baisée comme je le mérite dès notre retour à la voiture, en plein parking des halles.C’est mon anniversaire aujourd’hui et Nieil m’a offert des bijoux se plaçant sur le mamelon, l’entourant et provoquant le jaillissement du téton. En me laissant ouvrir le deuxième écrin, il ajouta qu’il ferait de mes seins ce qu’il a fait à mon cul : la paire de pinces s’y trouvant l’y aidera sans doute.À la maison, je les porte à l’air libre. Au travail, en sortie, en exhibition, le métal enserrant se réchauffe enfermé dans le bonnet de soutien-gorge dont la profondeur se réduit. Lorsque Nieil n’est pas satisfait de mon travail d’humiliation quotidienne, il me punit en me faisant effectuer des pompes affublée de ses pinces à la morsure terrible ou en m’imposant le port d’un soutien-gorge en cuir qu’une adolescente supporterait mais dont l’étroitesse me stresse.Voici plusieurs semaines que Nieil a trouvé un nouveau jeu terriblement éprouvant. Je ne sais expliquer ce que je ressens en voyant des femmes passer l’entrée de cet appartement où ma chambre aménagée est toujours fermée aux regards indiscrets. Mon humiliation est indescriptible lorsque je leur prépare ce dîner qu’ils consommeront aux chandelles, presque sous mes yeux et habilement grâce à mon service strict et ordinaire : Nieil me présente comme sa domestique et me traite comme telle. Je perçois une indemnité par soirée qui me permet de remplir mes poches depuis que mon propriétaire a exigé que mon salaire soit viré sur son compte afin de payer exclusivement le loyer d’un appartement que je n’occupe plus mais qu’il tient à garder disponible si l’un ou l’autre désire se séparer. M’exhiber et jouer avec mon corps me troublait, m’amusait même. Mais depuis que nos rapports ont évolué de la sorte, je me sens mal. Nieil est plus ferme, toujours aimant, mais dur. Brandissant l’évolution du jeu en excuse, il s’escrime à me faire devenir folle de désir ou de rage devant ces inventions. La première fois où je me suis transformée en call-girl pour l’un de ses clients fut un moment d’excitation rare. Être payée pour baiser est un rare délice. Mais lorsque cette pratique se multiplie et que les dîners en sa compagnie finissent souvent par être séparée de mon maître au profit d’un nouveau payeur, je m’égare, ne sachant plus que croire. Pourtant, Nieil réaffirme chaque jour ce que je souhaite entendre ou comprendre : je compte pour lui, bien plus que n’aurait compter une autre. Je me distinguais par mes attitudes ou tenues, aujourd’hui ce sont bel et bien mes actes qui me singularisent. Nieil m’autorise uniquement à souligner mes lèvres d’un rouge vif qui lui rappelle la teinte de mon pubis et m’oblige à porter mes cheveux brunis, raidis et raccourcis en queue de cheval. Ma poitrine est rarement soutenue puisque son propriétaire souhaite pouvoir la travailler à son bon vouloir, échangeant entre deux rendez-vous son ornementation esthétique pour une participation sadique ou une humiliation métallique ; mon sexe connait un traitement de liberté similaire qui m’a énormément gênée lors de mes premières règles en robe et sans culotte. Mais Nieil s’est lassé de me voir quitter un siège en y déposant mes problèmes féminins et supprime progressivement de mes habitudes le port des jupes et consoeurs. Je suis de plus en plus chic et ce qu’il me concocte s’avère de plus en plus dégradant : sous mon pantalon de flanelle se cache encore un énorme plug qui me transperce de l’anus jusqu’aux profondeurs de mes reins tandis que mes fesses sont encore cuisantes des fessées administrées à chaque faute. Après que sa badine m’ait corrigée, il n’est pas rare que le simple contact trop proche de l’étoffe poursuive l’effet piquant du cuir contre la chair plus rose que celles des hanches que le cuir du serre-tailles recouvre du nombril jusqu’aux cuisses, le long de ses jarretelles assorties aux bas sombres auxquels Nieil tient tant : il aime constater mon désarroi lorsqu’un caoutchouc glisse et que le bas glisse de son clip, m’obligeant à une timide gymnastique afin d’en retarder ou réprimer la conséquence. Que la soie atterrisse sur la cheville ornant le verni soulier qui martyrise mes pieds.Hier, l’un des femmes de passage est restée. Je l’ai entendue soupirer de mon lit après que Nieil soit venu m’embrasser amoureusement en renfermant autour de mon cou le collier d’acier qu’il a spécialement fait confectionner pour mon trentième anniversaire. Presque chaque nuit, je pense à cette phrase gravée sous le menton “à Sonia, en hommage à nos liens uniques” qui souligne notre amour et me rappelle que la fine chaîne me clouant au sommier est réelle, m’accompagnant pour la nuit de sa symphonie métallique. Mais cette nuit, j’ai pleuré. J’accepte qu’il me partage avec d’autres mais ne veut le partager avec quiconque. Il a eu beau m’expliqué que c’était la règle, je n’ai pas su le respecter, lui demandant d’arrêter cette partie trop cruelle. Comme il m’aime autant que je l’aime, Nieil modifie l’orientation de mon asservissement.Les premières chaleurs sont habituellement l’occasion de se dévoiler, de moins se vêtir. Nieil continue de me concocter un régime de pantalon, pull ou chemisier épais aux lignes de moins en moins féminines. Mes cheveux ont perdu leurs derniers reflets roux tandis que je m’habitue à les lier chaque matin, ressentant la journée durant la courte queue se balancer dans mon dos. Nieil ne m’entraîne plus dans les bars sado-masochistes pour m’exhiber mais pour m’offrir, se régalant de constater que peu de regards se posent sur mon allure masculinisée. Pourtant, à pratiquement chaque sortie, un tiers nous approche. Nieil leur dissimule ma particularité me condamnant au silence jusqu’au moment T où le sexe ou la main visiteuse détecte la supercherie, se vengeant de plus belle d’une heureuse découverte, défiant les lois de la bienséance dans une chambre, un couloir, un taxi ou une ruelle sombre, arrachant le plug de mon cul pour le loger sur ma langue, allant et venant entre mes fesses avec une aisance déconcertante, reculant ma jouissance dans des zones inconnues et rares : “Tu es une chienne parfaite… parfaitement dilatée qui ressent de moins en moins la douleur et pour laquelle le plaisir anal doit s’accompagner de l’extrême”. La définition qu’il m’a obligée à réciter tandis que ma soeur dormait non loin après une soirée arrosée résonne encore dans ma tête : je murmure pendant qu’il me baise sur le canapé en cuir, la culotte sale confisquée à Flore apposée près de mes narines. Pervertie, j’ai trahi mon sang pour le contenter. Soumise, j’ai corsé la chair et la boisson pour qu’elle ne résiste à aucune attaque charmeuse sans cesse assainie de la soirée. Complice, j’ai triché aux cartes jusqu’à ce que son soutien-gorge tombe au milieu de la table. Excitée, le spectacle de ses mains glissant sa culotte blanche jusqu’à ses chevilles me ravit. Hypnotisée, j’ai croisé son regard de vainqueur d’une partie en tête à tête qui tourna au ridicule lorsque l’enjeu devint gage. Apeurée de voir Flore défiler nue au son d’une musique assourdissante sous les directives précises de mon maître. Humiliée, Nieil m’a forcée à regarder la sodomie de ma propre soeur comateuse, un sourire sur le visage inondé de larmes. Comme seul souvenir cruel de cette soirée de débauche sur laquelle elle n’osera jamais revenir, il lui reste la sensation inédite d’une douleur diffuse entre ses grosses fesses “de truie saoulée”.Des sensations inédites, j’en ai découverte récemment et elles m’ont tant occupée que j’en ai omis de remplir ce carnet de bord. Sans drogue ni alcool, Nieil m’a menée devant une femme plus âgée au sourire pervers et à l’esprit assorti. C’est la première fois que mon maître me présentait en qualité d’esclave aussi ouvertement puisque dès notre première entrevue, Nieil m’a placée sous le contrôle de la chevelure auburn qui apprécie les attributs de femelles, “les bonsaïs de la femme”. Elle m’a démontré à quel point il était possible et dans quelle mesure elle aime martyriser et remodeler un corps. Je suis demeurée au garde à vous un long moment avant que Nieil ne se décide à autoriser son forfait. Lorsque ce fut fait, je me suis retrouvée en un clin d’oeil sous une épaisse couche de cellophane, emballée de la tête aux pieds, soumise à sa volonté de Dame. Profitant du blocage de mes mâchoires, Madame sut guider sa large lanière de cuir sur mes parties les plus réceptives à la rigidité s’abattant si fort que l’habit bruissant et étouffant ne parvint à empêcher la douleur. Sa poigne de fer m’empêcha de perdre l’équilibre et c’est elle qui me guida jusqu’à une pièce sombre dont je ne distinguai rien, ma vue se limitant aux ombres et lumières, mon allure à de petits pas et ma motivation aux coups furtifs lorsque je me cognais à un meuble ou que mon pas étriqué faiblissait. Je me sentis basculer, soutenue par quatre mains salvatrices me glissant dans une baignoire immensément vide. Puis l’eau surgit, en jets violents et brûlants, Madame s’amusait à obstruer mes narines seules contacts avec l’air grâce aux deux trous étroits gracieusement octroyés. Alors que mon souffle coupait court, elle me redonnait vie en détournant le jet ailleurs. J’aperçus un premier flash mais l’arrivée d’une eau glacée me dévora. Rapidement j’ai eu envie de claquer des dents, ils riaient. Fortement. J’ai eu peur. Vraiment. Une douce chaleur s’est mise à réchauffer ma poitrine fragile sous le plastique tendu. Ne distinguant rien, entendant simplement, je dus instantanément me rendre à l’évidence… le rythme sonore de l’ondée ne pouvait provenir d’un robinet. Le propriétaire pissait sur sa chienne afin de marquer son territoire. Le jet, au fur et à mesure qu’il faiblissait, se promenait sur mon corps. Lorsque juste mon souffle rompait le silence de la pièce, des mains me firent basculer sur le ventre, j’aurais tenté de me débattre si l’amalgame ne m’avait pas immobilisée lorsque je perçus sa déchirure. Les mains — vraisemblablement de Madame en raison des bagues — fouettèrent mes fesses libérées avant de les écarter. La chose me pénétra, glissa au plus profond de mes entrailles avant de déverser un liquide brûlant qui me fit trouver l’énergie de me débattre. Mais mon maître veillait sur sa sirène en proie à un tout nouvel abime salé. Alors que je pensais ne plus rien pouvoir accepter de plus, mes parois anales sentirent glisser la chose avant qu’elle ne s’extirpe dans un bruit glauque. Violemment, une poussée redilata mon trou afin de l’obstruer d’un énorme plug que j’accueillis avec peine. La torture empira : alors que la chaleur excitait mes intestins, ils me retournèrent et percèrent le plastique qui menait à ma bouche asséchée, j’entendis une personne me rejoindre dans la baignoire et distingua son ombre au dessus de mon visage que je ne pouvais protéger d’une quelconque attaque. Elle se rapprocha jusqu’à se coller à moi, empêchant ma respiration de procéder normalement, mes narines se figeant entre deux lèvres charnues, ma bouche flirtant avec des poils agréables à lécher. Lorsque je gémissais trop fort, Madame levait son postérieur afin de permettre à mes poumons de s’emplir en anticipant sur une privation plus longue encore. Je tentai d’expulser le liquide mais l’accès de mon cul tenait fermement mes intestins en joue. Madame traversa la cellophane afin de plonger ses doigts baguées dans ma chatte. Les commentaires de Nieil collaient à ce que j’imaginais. Madame me fouillait impudiquement et si puissamment qu’elle parvenait à me faire oublier la douleur du lavement. J’étais prête à jouir, cessant de lécher Madame, lorsque mes narines se remplirent d’un liquide chaud et odorant qui, ne se suffisant pas de m’écoeurer et de m’affoler, glissa sur mon visage en direction de ma bouche, et, par la voie nasale redescendit au plus profond de ma gorge. Plus je manifestai mon angoisse, plus le liquide glissait pour finir par m’envahir. Cette intrusion gâcha le spasme magnifique que m’offrait la combinaison pénétrante des deux orifices de chienne. Alors que Nieil me redressait, déchirant ma cagoule, j’ai entamé de me rebeller oralement, mais quand mes premiers mots naquirent, Madame arracha le plug d’entre mes fesses et provoqua un jet puissant qui traversa la pièce pour se répandre en un liquide repoussant sur le sol. Je fus si surprise et soulagée que je me tus, prête à attendre la suite : Madame me fit nettoyer à quatre pattes sa salle de bains, sous les yeux de Nieil, nue, des pinces aux seins, les poids trainant sur le carrelage couvert d’eau salé, me faisant ramasser à main nue chaque parcelle solide de mes déchets …La période qui suivit restera sans doute l’une des plus troubles de mon existence. Tout d’abord parce que pour la seconde fois de ma vie, deux personnes dirigeaient ma vie comme mes parents l’ont fait de leur vivant. Ensuite parce que le rôle que je tiens pour Nieil et Madame est froid, calculé, dénué d’amour ou de quelconque manifestation de tendresse. Je suis Sonia la Chienne, point. J’ai pris congé du siège pour la semaine parce que Madame souhaitait m’avoir à son service la journée… Avec elle, pas de pause : ménage, vaisselle, repas, toilette, habillement, repassage. Je l’assiste de A à Z, la suivant le regard bas. Le soir, mon propriétaire passe prendre livraison de sa chienne ou passe la soirée en la compagnie de Madame, aiguisant ma jalousie tandis que les plus sales besognes me sont réservées. Durant cette période, Nieil ne m’a plus baisée, ni même embrassée. Je me suis contentée de quelques caresses dispersées par ci, par là, comme un homme en donne à un animal pour le contenter. J’avais l’impression que ma vie confiée jusqu’alors — par amour — à Nieil m’échappait pour ne plus revenir dans des mesures raisonnables. J’appris de la bouche de Madame que mon maître dînait avec ma soeur un soir où il m’avait confié à ses soins : liens de cuir et caresses à la brosse métallique. Sans que je sus pourquoi; j’appréhendais que Nieil fréquente Flore. Alors que j’avais repris mon activité de secrétaire auprès de Nieil et que Madame m’utilisait certains soirs ; en plein mois de juin, quand la chaleur devient moins supportable, mon maître et moi partîmes en train, de manière précipitée vers la province. Précipitée pour moi, parce que lui avait tout prévu. C’est délibérément qu’il me fit voyager nue sous un poncho sud-américain court et troué par endroits. La présence entre mes cuisses de boules de geishas était préméditée puisque mon unique occupation durant le trajet fut de contracter mon vagin afin de stopper leur va et vient incessamment
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