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sonia

Chapitre 2

SM / Fétichisme
Je les perdis en plein hall de la petite gare provinciale, Nieil les ramassa en prenant son temps puis les réinséra dès mon cul posé sur le skaï du taxi qui nous mena jusqu’à une villa perçant la nuit de ses lumières. Là, dans l’allée et dès le départ de la voiture, Nieil m’a ôté le poncho me guidant le long du chemin brusquement assombri. Nieil tira mon bras pour me signifier l’arrêt, une vive lumière me chapota, un spot suspendu me coupa du monde, seul l’ambiance sonore échappait à sa surpuissance. Il me sembla distinguer plusieurs voix, alors que je tentais de sortir du halo lumineux pour distinguer des visages, Madame apparut et me claqua le sein gauche de sa main ferme. Les yeux brillants, j’ai croisé son regard sévère qui trahissait le sérieux de la réunion. Elle remplaça mes chaussures plates par d’autres vertigineuses sur lesquelles elle m’aida à me hisser : dix-huit centimètres séparaient mon talon du sol. Je fis deux pas. Sortit de l’ombre une barre comparable à celle d’un tribunal à laquelle pendait une lourde chaine brillante que Madame glissa entre mes seins en renfermant le collier en acier autour d’un cou trop étroit pour lui. Mais le résultat fut le même : je ne pouvais bouger d’une poignée de centimètre au plus. Je n’oublierai jamais la voix de mon maitre résonnant dans un micro à l’amplification terrifiante. Sont-ce ses questions intimes ou son exposé impudique de ma situation face à une assistance probable qui me glacèrent ? “— Devant cette assemblée, cette chienne abandonne le droit d’exister en tant que femelle au-dehors du cadre que son propriétaire lui attribue. Que la gardienne procède à l’office.” Madame revint vers moi, les mains dans le dos, sourire aux lèvres qui me donnèrent mon dernier choix livré au libre arbitre. “— Tu peux ne pas sauter l’obstacle dont tu ignores tout et perdre ce qui t’étais destiné : le service de celui que tu adules et pour lequel tu es l’esclave parmi les esclaves.” Son discours programmé m’importe peu encore aujourd’hui. Je ne pensais pas à Nieil mais à mes désirs et surtout les besoins qu’il avait fait naître. Etre dominée n’était plus naturel mais vital et j’eus une succession d’images me rappelant que Nieil avait été jusqu’alors un maitre sachant me protéger des gestes déplacés de voyeurs trop entreprenants ou de situations pour lesquelles je pensais être prête. Mon silence répondit à Madame qui s’agenouilla devant moi. “— Qu’elle soit ceinte de mon emprise perpétuelle” lança mon propriétaire à l’attention des mains désormais visibles. Du cuir étonnamment rigide creusa ma taille, le clac métallique retentit, la naissance de mes hanches fut mordue avec sévérité. Je sentis une autre lanière flirter avec mes lèvres un court instant, la tête chevelue m’empêchait d’apercevoir la source de ce bruit intriguant que suivit l’insinuation entre mes cuisses d’un objet volumineux. Je suis fière d’avoir compris mon sort avant l’heure fatidique et ne pris peur en sentant mon anus céder sous un assaut doublant l’occupation de mes orifices. Passée dans mon dos, Madame ne m’empêcha pas de caresser du bout des doigts le cuir humide qui s’étendait sur mon sexe au point de le recouvrir réellement. Ma sensibilité tactile distingua le rétrécissement de cette bande me privant de mon intimité ; resserrement lui permettant d’exister entre mes globes fessiers sans les séparer exagérément. En sa conclusion, le cadenas de nos débuts se trouvait remplacé par un fermoir à la facture agréable au toucher sur lequel je distinguais des lettres en relief. La gorge sèche, les orifices enflammés, je me délectai des paroles du Maître. “— Cette ceinture de chasteté adaptée à tes mesures est le symbole de ta dépendance totale : sans ma volonté, tu te tordras de douleur lorsque tes excréments tortureront tes intestins ; rougiras de honte lorsque les inconnus, tes connaissances ou tes proches découvriront l’existence de cette parure ; tu me seras à jamais fidèle et n’osera imaginer de rejoindre un autre sans que celui-ci te rachète en guise de dédommagement. Admets que le sort que je te réserve te plait” Mes yeux s’assombrirent de plaisir. “Répète le plus fort pour que tous et toutes t’entendent…” Ma vue s’obstrua par l’action de Madame et de son bandeau qu’elle m’avait souvent promis. Sa voix ferme me commanda de passer à la position adéquate : les genoux en contact avec le ciment froid. Je sentis une présence, la chaine vibra lorsque quelqu’un l’enjamba afin d’engouffrer sa queue au tréfonds de ma gorge. Je crus qu’il s’agissait de Nieil mais ne reconnut ni son odeur, ni sa grosseur et encore moins son gout. Le second… le troisième… le quatrième… le neuvième… aucun sexe ne me satisfaisait mais le jeu continuait. Haletante, défigurée de foutre, j’aurais souhaitée les prier d’arrêter si le rythme n’avait pas été soutenu. À peine la bite extraite, une nouvelle me violait afin de jouir de ma langue engourdie et douloureuse. En pleine nuit et sur le chemin du retour, Nieil m’a avoué la présence d’un caméscope au sein de l’assemblée insatiable malgré tout soulagée… Fourbue, j’appréciai peu qu’il plaisante sur l’éventualité que cette k7 soit montrée par erreur à Flore dont j’ignore l’étendu de leur relation. Mais suis-je encore en position de souligner ce qui me plait moins dans nos jeux ? Si je suis ceinte par cet accessoire outrageant, il existe forcément une raison : mâter le moindre esprit de rébellion ou accentuer plus encore ma soumission ?

Voici six nuits et cinq jours que je suis victime d’une double pénétration qui ne cessera jamais. Mes seuls instants de liberté me font redouter le retour des godemichets parmi l’inflammation que constituent mes orifices. Nieil affirme que je m’habituerai, que mon organisme l’acceptera. Après avoir satisfait mes besoins naturels et avant de replacer le latex, mon maître me fourre de vaseline pour que mes tissus s’accoutument au plus vite. Le plug que j’ai porté des mois durant provoquait déjà une douleur mais pas aussi vive. Quoi qu’il en soit, je me suis rangée à l’évidence après maintes observations et tentatives. Cette ceinture de chasteté est inviolable. Le maigre contact charnel que je conserve sur mes chairs ne me donne aucun plaisir tandis que le moindre mouvement manque de provoquer une réaction orgasmique en chaine. Madame m’a expliqué pourquoi le cuir, souple à l’extérieur de la bande, s’avérait raide comme la justice vers l’intérieur : elle m’a révélé la présence d’une mince structure métallique sous-jacente qui voue à l’échec toute tentative de cisaillement. Je pensais être en mesure de me libérer si l’envie de quitter le jeu me prenait mais je me trompais. Je sais depuis cet après-midi que je ne suis plus la chienne mais l’esclave de Nieil.J’ai été priée de procéder à des séances intensives de bronzage artificiel en vue de nos vacances aoutiennes. Nieil m’a pris une carte d’abonnement au point soleil où je passe une demi-heure une soir sur deux. J’imagine aisément mon ridicule en me trouvant coincée comme un sandwich entre ces néons uniquement parée de mes lunettes et de ma ceinture.Ma peau se dore et les premières démarcations de bronzage apparaissent… Nieil en est très amusé et m’a sommé de porter mon collier de chienne durant les séances. Il se délectait déjà de me faire posséder en permanence cet accessoire révélateur dans mon sac à main, mais aujourd’hui, c’est l’idée de posséder la marque blanche qui le séduit.Dimanche… redoutable lorsque la compagnie de Nieil n’est autre que celle de ma propre soeur qui ignore — pour le moment je le crains — ce que je suis vraiment. J’ai tenté d’être convaincante avec mon propriétaire mais il ne veut pas entendre de droit à la vie familiale. “— Si Flore est prête à entendre que tu es mon esclave, je lui dirai !’ m’a-t-il murmuré à l’oreille lorsque nous étions seuls au restaurant. “— Tu n’as pas trop chaud avec ton col roulé ?” m’a achevée … Que dire à Flore ? Que je meurs de chaud mais qu’en l’ôtant je révélerai trois semaines de bronzage ou plutôt d’absence de bronzage en un point délicat ? Mon médecin s’est étonnée de ce fait lorsque je l’ai consultée la semaine dernière pour mon problème de poids. Je ne pouvais lui dissimuler en étant auscultée … trop concentrée à chercher l’excuse : mon maillot de bain … Sourire amusé et navrant : comment pouvais-je être marquée à cet endroit et pas ailleurs ? Mais sur l’instant, j’ai parlé trop vite et avec le recul je ne vois aucun prétexte. Tout comme je n’en aurais eu aucun si elle avait exigé de m’examiner plus en détail, notamment en me demandant d’ôter mon pantalon… sous lequel Nieil n’avait pas daigné ôter ma ceinture. J’ai pris conscience depuis à quel point mon équilibre est devenu précaire. Pour mes problèmes intimes, Madame m’emmènera chez un “vétérinaire” selon sa propre expression qui sait traiter les cas similaires au mien.
Nous partons en vacances dans deux semaines et je me réjouis de cette période pour laquelle Nieil m’a promis une semi-liberté. Bien que la captivité ne me gêne pas, elle a ses lourdeurs. Je ne suis pas toujours disposée à recueillir sa volonté qui se relaie harmonieusement avec celle de Madame qui semble affairée avec un autre être docile dont j’ignore tout sauf l’existence. Flattée, je l’ai même aidée à préparer sa collection de spéculums dont je préférerais ne jamais goûter. J’ai eu l’occasion d’assister à une séance de projection de ces clichés et si je n’avais pas été la table basse servant de support au projecteur, je serais immédiatement allée vomir. Nieil ne raffole pas de ce genre d’exploits mais il m’a déjà menacée de laisser Madame pratiquer son hobby sur mes orifices si je désobéissais “un peu trop”.Quinze jours au soleil et je suis une autre femme… pardon. Chienne. Je déborde d’énergie et d’envie. Nieil m’a accordée de véritables vacances sans entrave de toute sorte “afin que le retour à Paris te semble encore plus humiliant”. En effet, lorsque j’ai retrouvé la raideur du latex en moi et la fermeté du cuir autour sur hanches, j’ai cru que je n’aurai pas le courage de supporter la privation de mes droits féminins. À Manille, Nieil s’est évertué à ne pas laisser reposer ni mon cul, ni ma chatte qu’il baisait ou faisait défoncer plusieurs fois par jour. Bien sur, tout n’a pas été tout rose. Demeurer au soleil, étendue sur le sable vêtue d’un simple string est une épreuve lorsqu’on sait que chaque regard se posant sur vous s’y attarde pour examiner vos marques que rien n’explique. Mais Nieil avait raison sur un point : comment pouvais-je revenir à la normale rapidement si mon bronzage ne s’égalisait pas ? Alors j’ai accepté d’être affichée comme une curiosité que les experts reconnaissaient et venaient réclamer. Ce sont eux qui devinrent des habitués de la petite crique où Nieil me prostituait gentiment — je ne peux dire autrement puisqu’il m’a demandé mon avis et qu’après longue réflexion j’ai accepté d’être enculée (uniquement) pour le dollar symbolique. C’est en ce lieu que mes marques blanches se sont effacées au profit d’une teinte uniforme de l’épiderme facilitée par l’absence de string. Demain, je devrais retirer chez Photo Service les clichés tendrement pornographiques que Nieil a pris de moi sur ce coin de plage tranquille. Si je devais résumer ce séjour aux amies que je n’ai plus, je dirai que j’ai retrouvé le goût du sexe simple, frénétique et irréfléchi. Mais mon retour est calculé puisqu’en plus de retrouver ma ceinture de chasteté, Madame et Nieil ont décidé de me faire perdre les kilos superflus qu’ont occasionnés la prise régulière de la pilule. Au menu : natation, sauna et vélo d’appartement planifiés selon un planning très strict. “— Et comme nous avions peur que tu t’acclimates mal à la fraîcheur du mois de septembre, nous t’avons réservé ceci”. Cela couvre la naissance des hanches, étrangle la taille et rend impudiquement saillante mon arrogante poitrine. Le torse bombé, je découvre en même temps que j’écris ma nouvelle silhouette sous l’effet ce que l’on nomme corset. Implacable, la lumière se reflète sur sa surface lisse et sombre. Son harmonie avec le cuir de ma preuve de fidélité est complète et je me sens enthousiaste même si la moindre bouffée d’air est un petit supplice… J’ai eu beaucoup de mal à m’asseoir les premières heures durant mais j’y suis réduite au travail où mes tenues étonnent de plus en plus : après les chaussures plates et les pantalons masculins, je réapparais au régime strict de la jupe cintrée et des talons hautains. Première remarque de Martine concernant mon allure : “— T’as fondu au soleil !” J’ai répliqué d’un sourire amusé par l’évidence : le corset fait gagner de précieux centimètres qui se remarquent. Mais le jeu est dur puisque Madame et Nieil ont fixé un objectif : mon tour de taille actuel (62) deviendra 54 par la suppression de toute calorie superflue et la pression du cuir permettra de descendre sous la barre des 50. J’ai peine à imaginer le contraste qui régnera alors entre ma taille et mes seins qui échappent au travail que Madame souhaiterait leur imposer. Pour le moment, mon tour de taille est de 58 avec le corset ce qui me paralyse totalement. Et ma paralysie est ma satisfaction même si j’ai le droit de retirer cette parure si son port m’en incommode. Nieil exige juste que le porte en sa présence. Mais je m’habitue pour le moment où sa volonté évoluera en une atteinte permanente à ma liberté.En trois semaines, j’ai retrouvé mon poids idéal, celui qui faisait de moi la femme que Nieil désirait au début. Mais mon poids de chienne doit être inférieur m’a-t-il déclaré hier alors que je me pesais fièrement devant lui. Les 55 kilos indiqués par la balance sont le résultat d’un travail acharné et d’une volonté que Madame et Nieil ont surveillé de près. C’est mon propriétaire qui m’accompagnait souvent le midi sur deux à la piscine du siège pour veiller à ce que j’effectue bien mes dix longueurs de bassin moulée dans un lycra opaque tenant d’une pièce. Dix longueurs avec le sourire aux lèvres et les orifices tiraillés par les mouvements de jambes… J’ai du apprendre à sécher la ceinture sur mon corps pour que cesse l’apparition de gouttes intempestives une fois rhabillée. Un jour, j’ai vu Nieil m’espionner pour vérifier si je ne mentais pas lorsque j’affirmais avoir honte de la forme distinguable sous le maillot. Il ne m’a jamais vue supporter la chaleur du sauna et pour cause. Seule Madame accède à ce lieu réservée aux femmes parmi lesquelles je me sens différente : est-ce parce que je redoute que la serviette glisse, dévoilant aux honorables épouses ma condition de servante ? Souvent, lorsque nous sommes seules ou peu nombreuses, Madame se plait à jouer avec mes mamelons ramollis par l’humidité brulante de l’étuve : la semaine dernière, alors que j’étais étendue, le ventre sur le bois du banc du recoin gauche, Madame a profité de mon assoupissement léger pour se glisser sous l’assise et faire coïncider mes tétons avec l’espace entre les planches, ses ongles m’ont pincé comme souvent, je n’ai pas daigné ouvrir les yeux lorsqu’elle a étiré vers le sol ma chair tendre mais ai tenté une échappatoire lorsque j’ai senti deux pinces mordre simultanément les pointes jumelles du globe mammaire. Après avoir pris appui sur mes bras, je fus intensément excitée de constater que me relever était impossible en raison de la chaine qui pendait à ma poitrine coincée sous le banc. Deux femmes sont arrivées à cet instant précis où je vérifiais que la prise des pinces enchainées au banc était réelle et n’eut pour solution que de m’allonger plus normalement, écoutant leur conversation débilitante en sentant la chainette se balancer trop près du sol. Les mains de Madame caressèrent mes mollets, mes cuisses, mes fesses, appuyant d’un doigt négligé sur le cuir pour que le gode anal réveille mes chairs. J’ai eu peur qu’elle pousse le jeu à son paroxysme en décidant de me retirer la protection de la serviette éponge mais elle n’alla pas plus loin. Lorsque les deux amies partirent, Madame me dégagea de la posture délicate dans laquelle je me trouvais et me corseta sévèrement dans la cabine particulière où nous déposons nos affaires. “— Le sauna permet d’assouplir ta taille et donc de la travailler plus efficacement. C’est pour ça qu’après chaque séance je resserre le corset…” Régulièrement, Nieil supervise mon entrainement sur le vélo d’appartement où je travaille jusqu’à épuisement. Deux soirs par semaine, mon service s’achève sur cette selle où je cède, fourbue, essoufflée, cadenassée, enculée et corsetée. Depuis que mon propriétaire me regarde effectuer ce parcours fictif, son envie de décorer mes tétons s’est accrue, adorant le mouvement des bijoux en rythme avec la chair, c’est de plus en plus souvent qu’il me pare le matin d’un motif ciselé qui se clippe sur le mamelon afin d’en valoriser l’extrémité saillante.52 kilos… Le temps passe de plus en plus lentement et ma sensation de manque augmente. J’ai faim de nourriture et d’égards. Nieil et Madame s’absentent au moins une fois par semaine m’abandonnant aux taches ménagères chez l’un ou chez l’autre. En fouillant dans les affaires de Madame — j’ai honte parce que c’est le premier mensonge que je tisse à Nieil — j’ai trouvé la vidéo amateur de cette fameuse soirée où je me suis laissée emprisonnée. En la visionnant, j’ai vu un spectacle dégoutant de sexe en érection déferlant en ma bouche qui est à cent lieues de la beauté de mes pensées, sensations et réactions à cet événement. Je comprends que si je ressens est intense, il est aussi inimitable et que la perception extérieure est toute autre. Je suppose que le spectacle de mon anus dilaté est bien moins esthétique que son évolution est palpitante. J’ai pu voir le visage de ceux présents à cette soirée et n’en ai reconnu qu’un : un client de la société avec lequel j’ai déjà été en rapport et qui savait que je suis une chienne lors de notre dernier entretien. Madame possède d’autres k7 mais aucun nom n’y est inscrit, juste des codes : ainsi suis-je E10-1. Mystérieuse signification que je ne peux rapprocher d’aucune autre référence puisque j’ai failli être surprise lors de ma séance clandestine par son retour. Ce soir là, Madame m’a gardé à son service parce que Nieil dominait une autre. Je suis jalouse et essaie de lui en parler en vain. Il dit que je ne suis pas prête à vivre la réalité d’un dressage jumelé et que je resterai toujours la chienne originelle. Pourtant, il éprouve le besoin d’en avoir une autre mais renforce ses exigences à mon égard. 52 centimètres de tour de taille et Nieil demande encore des sacrifices : alors que je suis épuisée par mon travail et mes tâches d’esclave, je me vois sommée de me détendre en sortant seule dans les endroits branchés de la nuit parisienne. “— Tu as besoin d’aventure… suffisamment pour avoir confiance en tes moyens afin de mieux en jouer et trop pour que la vérité te blesse : pas de relation sans l’accord de ton propriétaire et un jeu d’esquive considérable pour que la réalité matérielle de ta soumission n’éclate pas aux yeux et au toucher de ceux ou celles qui t’approcheront.”Je suis punie pour avoir mal interprété ses ordres : une superbe créature, bien plus jeune que je le suis et moins farouche que je l’étais à son âge m’a coincée à grands renforts de boisson et de mots doux… Je n’avais jamais éprouvé un tel désir pour une égale ce qui explique ma mauvaise défense lors de ses approches. J’enrage de ne plus me souvenir du gout de sa bouche et de la tendresse de ses caresses, et surtout, je ne me parviens plus à me remémorer de son attitude en découvrant sous la jupe de vinyl cette marque révélatrice de mon inféodalité. Pourtant, je l’ai satisfaite de ma langue et de mes mains, ne recevant en échange que des pressions limitées sur le cuir appliquant les godes au tréfond de mes orifices. C’est pour ne pas m’être contentée de paroles et de désir que Nieil m’a mise à l’épreuve — nouvelle pour moi — de la punition froide et ferme : après avoir disposé en plein centre de ma chambre un tabouret du bar, Nieil m’a placée sur le siège inconfortable mais stable. À la base métallique et circulaire, mon propriétaire a menotté mes chevilles privant mes pieds du contact avec le sol. J’aurais pu basculer en avant jusqu’à ce que mes poignets soient entravés de manière similaire dans mon dos puis lesté d’un poids qui manqua de m’arracher vers l’arrière lorsque Nieil le laissa affronter seul la gravité. “— Tu vas lutter toute la nuit pour équilibrer ce tas de graisse que tu es : si ta résistance défaille, le poids t’emportera vers l’arrière et la position sera encore moins confortable ; si ton buste ne demeure pas parfaitement droit, tu basculeras en avant et passera la nuit à lécher le parquet avant que demain, dans ma bonté, je te fasse lécher mes semelles pour t’aider à te relever pour t’apprendre l’équilibre : celui qui consiste en restant droite, les bras en arrière et les jambes bien en appui sur leur base à être la chienne de son maitre. Mais comme je t’aime, je te laisse en compagnie de ton image.” Il alluma le téléviseur qui afficha mon image directement retransmise pas le caméscope avec lequel il me filme parfois en plein sommeil : ma quête pour l’équilibre me menait à exhiber à l’optique mon orifice vaginal libre et dilaté. Après avoir éteint l’halogène, me laissant en compagnie de la lueur du tube trinitron où l’image pourtant fidèle ne parvenait à refléter l’inconfort de cette position et la torture qu’elle a représenté au fil du temps passé. Dans la nuit, j’ai craqué et ai appelé Nieil. J’ai eu droit à un discours paisible et terrible sur l’utilité de la punition, il acceptait d’arrêter mais j’aurais du recommencer le lendemain, de zéro. Je ne peux rien lui refuser puisqu’à peine arrivé dans la chambre, j’ai regretté de m’être manifestée. Pour m’en empêcher, il m’a enfourné entre la langue et le palet la culotte du soir encore gluante de cyprine puis a ouvert la fenêtre donnant sur l’air glacé ; m’abandonnant face à mon écran où je redoutais de me voir céder tant ma vessie me pressait, contrainte par l’étreinte du corset et alimentée par les boissons ingurgitées en soirée. Lorsque Nieil vint me libérer au petit matin pour que je passe deux heures de tendre repos à ses côtés, les pieds du tabouret baignaient dans une flaque d’urine fraîche que j’ai du essuyer avant de rejoindre mon maître sous la couette.Les affaires de l’autre femelle ont l’odeur particulière du latex… Nieil s’évertue à m’imposer le cuir tandis qu’elle hérite d’une matière sur laquelle j’interroge souvent mon maitre. Je rêve d’avoir de nouveau cette seconde peau que j’ai connue à l’époque où je croyais être une chienne sans l’être. Aujourd’hui, je sais que Nieil pourrait me faire connaitre de nouvelles choses avec cette matière mais refuse obstinément de me flatter en m’accordant ce choix. C’est pour me narguer qu’il me fait préparer la cagoule, les gants, le body et les bas teintées d’un bleu marine encore empli de son odeur de salope en manque de correction. Je connais le bouquet de sa sueur et de sa mouille comme aucune autre depuis que je nettoie ses affaires avec un gant humide. Je n’ai jamais gouté à certaines choses qui lui sont infligées : ainsi, je redoute le jour où Nieil décidera de remplacer la culotte qu’il adore me glisser dans la bouche par ce baillon-boule fréquemment utilisé.Je ne constate pas de changement particulier pourtant le seuil des 50 centimètres est atteint et à ce titre, mon propriétaire a promis de m’honorer comme il se doit. Force est de constater que ma taille de guêpe m’est envié par nombre de rivales qui en ignore le secret : ce corset sans cesse resserré et à jamais relayé par une discipline de fer. En quelques mois j’ai presque oublié le goût du chocolat. Alors que l’approche des fêtes de fin d’année m’en redonne l’envie, Nieil m’a avertie que le réveillon se déroulerait comme précédemment.Demain c’est Noël et notre escapade en Hollande s’est déroulée comme je ne pouvais l’imaginer. En guise de récompense, mon propriétaire m’a déposée sur le siège d’un tatoueur professionnel recommandé par Madame. Malgré l’irréversibilité du procédé, je ne me suis pas affolée… flattée et excitée de cette expérience uniquement réservée aux meilleures. Le quadragénaire parlait un anglais approximatif que j’ai saisis par bribe : son désir était de placer le signe distinctif là où il se verrait mais Nieil lui a interdit. Une fois encore, je sais que ses exigences sont raisonnables et adaptées à ma libido. Le tatoueur préconisait le cou, moi la cheville, Nieil a choisi l’intérieur de la cuisse droite, sur cette surface que nous adorons tous deux lorsque les cuisses écartées provoquent un évasement du bassin. “— Pour que tu ne puisses plus ouvrir tes jambes sans te justifier de ce passé qui te tendra les mains et afin qu’à chaque fois que ma main effleurera l’ossature se dissimulant sous ta tendre peau, je sache que mon emblème y repose. Au creux de ma cuisse droite, tout proche du pli magique qui conduit au sexe, à peine visible lorsque mes jambes sont jointes, l’image d’une femme prend vie. Corsetée, les mains attachées dans le dos, un sparadrap dessinant ses lèvres et condamnant sa bouche au silence, un collier mordant son cou et des chaussures à hauts talons, cette femme est gravée sur mon corps, représentée pieds et poings liés, une laisse tirée vers l’arrière, maintenant la chienne en équilibre sur ses genoux. Est-une ma marque ou mon devenir ? En tous cas, mon cadeau de Noël est celui-ci et il ne pouvait m’en faire de plus beau même si je dus en exhiber l’impudique fraîcheur dans une vitrine pendant une partie de cette soirée où la rue chaude méritait sa réputation.Réveillon… tenue de fête ou presque. Niel m’a accoutrée en petite fille modèle : nattes et rouge à lèvres pâle, jupe virevoltante et chemisier en coton, socquettes sur jambes nues chaussées d’escarpins vernis plats. Aussi plats que mon ventre sévèrement travaillé tout autant que mes orifices emplis. Ma mère a remarqué ma perte de poids et m’a interrogée de son éternelle inquiétude “tu n’es pas malade au moins ?” tandis que Flore n’a pas quitté son épais pull en laine de la soirée. Le froid s’engouffrait sur mes cuisses lorsque je fumais sur le balcon où Nieil m’exilait à chaque envie de nicotine et j’avoue que le contact des chaises paraissait douillet à mes fesses glacées, sans protection. “— Mon cadeau est un peu spécial et je le réserve à votre fille pour ce jour de Noël” Incompréhensive, je l’ai naïvement regardé me tendre un paquet que j’eus fni d’ouvrir une fois sa phrase achevée. “— J’ai l’honneur de vous annoncer mon intention d’épouser Sonianuelle si toutefois chacun et chacune y consent.” C’est avec trouble que j’ai extrait de son écrin un superbe bague qui me fit manifesté de manière trop expressive peut être mon enthousiasme. Ma famille n’a osé émettre aucune réserve devant mon air enjoué. Bien que je n’en aurais tenu aucun compte, j’eusse apprécié d’avoir ce contrepoids à cet événement majeur : la salope devenue chienne puis esclave va devenir sa femme. Cette phrase magique gravée à l’intérieur de l’anneau, personne ne l’a vu puisque moi-même je ne l’ai découvert qu’à l’instant : un esprit docile dans un corps soumis. Flore a accueilli la nouvelle de manière réservée, son menton renfrogné dans le col roulé qui devait la faire mourir de chaud. Pour ma part, je n’ai quitté qu’un court instant ma veste puisqu’en me rendant aux toilettes, je me suis rendue compte que l’on devinait le corset sous l’opacité du chemisier. En urinant, j’ai caressé de mon doigt annelé mon tatouage puis ai rejoint la troupe non sans avoir remis à son propriétaire la clef qu’il m’avait confiée. Dès que la porte de l’appartement des parents s’est refermée, Nieil a caressé mes fesses d’une main aventureuse se glissant sous ma jupe, la soulevant trop pour que ma soeur puisse découvrir ma condition si elle ne nous avait pas précédés dans l’escalier.
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