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sonia

Chapitre 9

SM / Fétichisme
Virginie me manque. Nous sommes mercredi soir et je pense à elle. Seule face à mon époux, les soirées sont toujours aussi passionnantes mais sa spontanéité et son innocence nous manquent à tous deux. Nieil ne supporte plus de me voir négligée : je dois afficher une absence de toison malgré mes problèmes d’irritation. Et pour le résoudre, Nieil m’envoie dès demain midi auprès d’une esthéticienne spécialiste de l’épilation électrique définitive. 20 séances et mes poils ne seront plus qu’un souvenir. Je suis étonnée de prendre avec une telle légèreté cette importante décision mais je pense que la perte de mes doutes quant à l’avenir m’aide à l’envisager avec sérénité.Le regard de cette femme au bistouri électrique m’a rendue profondément mal à l’aise. Elle me jugeait. Nieil m’avait dispensé de mes bijoux mais les traces de piercing demeurent et le tatouage m’insulte lorsqu’une pimbèche ignorante assimile la soumission à une hérésie. Elle n’a rien dit et c’est bien le pire. Son esprit est déjà jonché d’idées préconçues.
Je suis allée chercher Virginie en fin d’après-midi. Elle était heureuse de revoir sa complice. Surtout pour évacuer de sa tête d’adolescente les déceptions qui y règnent. La discipline de fer de l’institut et l’austérité de cette épreuve sont à mille lieues de ce qu’elle imaginait lors de ses voeux d’obéissance. Ce contrat écrit dont Nieil détient l’unique exemplaire, Nieil qui est également le seul à savoir comment déverrouiller le fermoir de la parure qui interdit tout intrusion entre ses parois vaginales. Nieil qui m’a commandée avant de lui amener notre jouet au restaurant de le préparer. De la changer dans l’étroite cabine des toilettes d’une station service de l’autoroute, de métamorphoser la bigote en servante de satan bottée de cuir rouge, aussi rouge, brillant et souple que la peau taillée en robe ultra-courte profondément ouverte sur le décolleté dissimulait en partie seulement une chatte fraichement débarrassée des poils qui s’y étaient installés la semaine durant. C’est la première fois que je rasais Virginie en prenant pour eau celle des chiottes et en craignant d’être dérangée par une personne étrangère à notre cérémonial. Au bar, Nieil l’a faite s’asseoir sur un tabouret de comptoir qui lui permettait d’admirer de son fauteuil en cuir la beauté intérieure de son jouet qui croisait les jambes en son honneur. Durant le dîner, il lui fit narrer sa semaine. La difficulté des cours mais aussi la dureté de la discipline, de l’incessante surveillance de leurs faits et gestes et même sa première nuit blanche. Tiraillée par la présence du plug, elle n’a pratiquement pas fermé l’oeil et n’a pas réitéré son exploit le lendemain. “Tu as fauté. Tu en es consciente. Prends ces clefs et va chercher dans ta valise ton plug, mets-le en place en reviens t’asseoir à cette table.” Elle mit un moment à revenir mais sa démarché hésitante et précautionneuse trahissait son obéissance dès le retour. C’est en veillant à ne pas l’oublier sur l’assise de sa chaise que Virginie nous fit part de la suite du récit. Pour avoir mal appris une leçon, elle avait été consignée en permanence jusqu’à 22 heures jeudi soir. Ses compagnes de chambre sont sympathiques mais très curieuses. Elle a beaucoup de mal à ne pas se trahir mais je lui ai rappelé l’importance de ne pas dire mot de nos jeux. “Elles te mettraient à l’écart…” Chose vraie en partie. En plein dessert, Nieil lui annonce d’une voix assurée et suffisamment peu étouffée pour qu’elle puisse être saisie d’à côté que sa “tante se fait épiler définitivement” avant d’ajouter qu’il en sera “de même pour toi pour ton dix-huitième anniversaire” Elle n’a rien dit ne saisissant pas l’ampleur du sacrifice. À son âge, j’aimais peu mes poils et c’est aussi pour ça qu’elle aime être rasée aussi régulièrement. À notre retour à l’appartement, Virginie a fait la connaissance du donjon aménagé durant notre séjour sur la côte. Plus petit que celui de Madame, l’équipement pléthorique contient des accessoires auxquels je n’ai jamais gouté. Nieil attendait le retour de notre puce pour l’étrenner avec ses deux pouliches. Le cheval d’arçon tout d’abord sur lequel Virginie s’est installée sans ôter ni robe, plug ou escarpins. Chevilles entourées par de puissants bracelets d’acier liés par une chaine passée dans un anneau sous le ventre de l’animal et réglée afin de comprimer le plus possible la chair des cuisses et la courbure des jambes sur la forme du cuir monté sur pieds. Les mains menottées à l’avant du cheval tandis qu’une laisse en cuir recule vers l’arrière le buste et sa nuque ceinte du collier gravé à son nom, ma nièce entend mon époux diriger mes gestes qui la font tressaillir et s’étrangler un peu plus. Mes doigts se glissent entre l’assise et la robe en cuir pour aller et venir impudiquement entre ses cuisses. Ma main replace le plug et ma langue glisse le long de sa poitrine que la robe laisse apparaitre sur trente centimètres en longueur. Je lui tire les cheveux puis les détache avant de les brosser avec une brosse destinée aux chevaux. Elle gémit parce que Nieil me fait la brosser vigoureusement. Et lorsque que la jument se manifeste, je gifle sa cuisse pour la rappeler à l’ordre. Puis c’est mon tour de connaître la souffrance qui doit conduire à la jouissance. Je prends place sur une chaise en fer haut perchée munie de bracelets de cuir qui permettent à mon maître de m’y immobiliser nue, non loin de ma nièce qui, de sa monture, ne loupe rien du spectacle. J’entends un bruit de coulissement et réalise seulement lorsque je sens les lèvres de mon sexe s’étirer que l’assise du siège est en partie amovible. Des poids de moyenne importance sont suspendus à quelques centimètres du sol uniquement par la prise des anneaux étirant mes chairs. Ca tire au début puis devient difficile à supporter jusqu’au moment où chaque rotation du poids arrache un soupir. Je regarde Nieil le sourire à la bouche, fière, soumise, satisfaite de pouvoir le gratifier de l’honneur ressenti à défendre ses couleurs puis je craque progressivement et commence à le supplier. Il retire les poids et caresse mon sexe. En échange, j’ai accepté de demeurer frustrée et de filmer mon mari en plein ébat avec ma nièce. Attachée sur le cheval puis plus classiquement dans mon lit en l’appelant par mon prénom après l’avoir revêtue d’un de mes corsets qu’elle supporte à peine cinq minutes en temps normal. Lorsqu’il eut cessé de la défoncer, elle suffoquait tant l’air s’était raréfié pour elle. Et malgré tout, ceci lui parut un délicieux retour à la vie après cinq jours d’enfer catholique.Virginie a apprécié la grasse matinée bien que la queue de mon mari l’ait réveillée en s’affairant entre ses fesses. J’aime la voir s’éveiller et entamer une journée de soumission. C’est encore plus délicieux lorsqu’elle subit durant la nuit des caprices de bondage ou dilatants. Point de cela la nuit dernière mais le plug regagnera sa place dès dimanche soir. Nous la renvoyons par le train au pensionnat muni de ses affaires propres (j’ai veillé à ce qu’elle lave soigneusement à la main ses culottes sales) et impeccablement repassées (nue devant la baie vitrée du salon).Mardi soir nous sommes allés diner chez Madame. Ça me gêne de voir Julien la servir aussi bien qu’il ne l’a jamais fait pour moi. À moins que ce soit son regard posé sur moi lorsque Nieil s’amuse à lui évoquer ma condition d’esclave. Je ne retrouve pas de souvenir récent aussi humiliant que le rôle qu’il me menaçait de subir. Simplement vêtue de mes escarpins, allongée sur la grande table à manger, j’aurai tenu la pose et obéi aux moindres caprices de mon maitre et de sa complice. Une chandelle logée au creux du nombril, la cire s’incrustant au fil du repas sur ma chair rétive, je serais demeurée les jambes écartées et talons aiguilles rivés sur la nappe. Immobile, j’aurai résisté au supplice des glaçons introduits dans ma chatte déverrouillée qui aurait rapidement accueilli une petite bouteille de champagne prête à être débouchée. Luminaire, sceau à champagne, j’aurais pu être également poubelle de table : ma bouche se chargeant de recevoir toute pièce à faire disparaître. toasts mâchés, carcasses de crevettes, épluchures de fruit…Vendredi 20h, Virginie débarque toute fraîche du taxi qui l’a ramenée de la gare. Nieil nous a réservé la surprise d’un nouvel aménagement du donjon auquel je n’ai pas eu accès depuis le début de la semaine. Durant le dîner, j’ai senti ma nièce préoccupée. C’est le pensionnat qui commence à la peser. Pour s’être emporté verbalement envers une camarade, les soeurs l’ont obligée à passer la serpillière sur le sol en pierre du réfectoire. Elle y a passé une partie de la soirée et la fatigue se ressent sur son humeur. La sensualité de ma tenue ne la distrait pas. Pourtant, lorsque je me fais belle, c’est aussi à elle que je pense. Nieil l’envoie se coucher et nous suivons sans tarder. La surprise est pour ce soir après le dîner où par tradition la famille se réunit pour fêter mon anniversaire. Je n’avais pas revu Flore depuis plusieurs mois et c’est avec émotion que je l’ai embrassée sur les joues devant nos parents. Mon frère, lui, tenta de visiter l’appartement mais Nieil arriva à temps pour justifier la fermeture de deux pièces “pour travaux”… Virginie fut gênée durant tout le repas de retrouver son père. L’émancipée qui habitait chez nous officiellement pour cause d’échec de ses projets d’adolescente. Lorsqu’il lui a proposé le gite chez lui, Flore a jugé bon d’émettre un jugement défavorable pour son équilibre mental. Encore complice malgré l’absence de coups de cravache sur son corps depuis des mois. Toujours exhibitionniste dévoilant sans arrêt l’entrejambe mal masquée par une jupe trop courte ou ses seins moulés par un tee-shirt d’adolescente. Nieil l’a a peine regardé, trop anxieux que Virginie ne se coupe pas dans ses propos. Elle est partie se coucher à onze heures, son père saluant cette discipline toute récente. Une fois enfermée dans sa chambre, je savais qu’elle se glissait dans la tenue que nous lui avions ordonné de porter pour l’après diner. Deux heures après, nous la vîmes réapparaitre en écolière : robe du pensionnat mais lingerie de famille. String et bustier assortis aux bas et porte-jarretelles en latex aussi rouge que les escarpins de quinze centimètres sur lesquels Virginie titubait. Nous avons enfin pu découvrir les aménagements apportés au donjon. Immédiatement, mon regard s’est porté sur un tube transparent fixé au plafond et s’arrêtant à quarante centimètre du sol. D’une caresse de cravache saisie au mur, Nieil a plié sa jeune esclave à quatre pattes et l’a faite ramper afin de se glisser à l’intérieur de la sphère transparente. Lorsqu’elle y fut debout, il me fit pousser une sorte d’estrade sous le tube puisque lorsqu’elle fut à mi-chemin, ordonna à Virginie de monter sur la base métallique équipée de roulettes. Nieil vint placer la base de manière à ce qu’elle coïncide parfaitement avec le tube en plexiglas. En actionnant deux manettes simultanément, notre maître suréleva l’estrade qui se logea elle aussi à l’intérieur des parois et qui au moyen d’une épaisseur amovible séparait les roulettes du sol. La base en place, Virginie se retrouva prisonnière du tube en plastique derrière lequel elle nous percevait sans difficulté mais avec une étrange sensation au ventre. Nieil enclencha une musique démoniaque et lui fit signe de danser dans l’espace juste assez large pour se mouvoir avec sensualité. Les sonorités lui parvenaient étouffées tandis que l’air se raréfiait. J’ai alors appris que la régulation de l’oxygène se définissait à la base du cylindre par le biais d’une ventilation électrique. “Ainsi je peux choisir de vous punir ou bien de vous faire jouir. Le manque d’air qu’éprouve chaque femelle en pleine jouissance, je peux le recréer sur commande” expliqua Nieil qui comme pour illustrer son propos disposait sous mes yeux une jeune fille dont le strip-tease se ralentissait. Le plexiglas parfaitement hermétique renfermait trop de dioxyde de carbone pour Virginie qui commençait à griffer les parois en nous regardant apeurée. Je n’osais pas bouger de peur de prendre sa place et Nieil me regardait. Il ne la laissa pas prendre goût plus longtemps à la chose, il s’agissait juste d’une démonstration de son nouveau pouvoir et tira de la base un câble électrique qu’il brancha au sol. Virginie se mit à genoux afin de saisir l’air au sol. Il lui laissa un court répit puis lui ordonna de reprendre. Durant cette épisode, son corps s’était couvert de sueur et la danse devenait encore plus sensuelle à regarder.Il m’empoigna par le poignet et m’emmena vers l’énorme roue en chêne qui occupait maintenant le mur nord. Trois proéminences ornent l’objet sur lesquels il me fit prendre place. J’avais déjà compris ce qui m’attendait, du moins le pensais-je, et lorsqu’après avoir posé mes pieds sur les deux premières et mon sexe sur la troisième, je ne m’étonnai pas d’entendre les rails métalliques coulisser et des bracelets d’acier venir m’emprisonner les mollets juste au-dessus de la cheville. Deux fers clouèrent l’extrémité de mes jambes impassiblement droites. Je levai mes bras au-dessus de ma tête et sentit la même emprise s’emparer de mes poignets. Le jeu devint pénible à cet instant. Les trois supports sur lesquels mon corps prenait appui furent retirés un par un. Mes pieds ne me tenaient plus, c’était mes chevilles cerclées qui me maintenaient en lévitation. Lorsque la base placée entre mes jambes fut ôtée, ce fut mon bassin tout entier qui bascula vers l’avant entraînant un étirement prononcé de mes bras. La magie s’opéra alors. Dans un cliquetis mécanique, Nieil écarta mes bras puis mes jambes. Après un réglage grossier, le serrage de quelques vis rendit à son corps sa tenue habituelle. Je ne me penchais plus vers l’avant mais je me tenais droite. Étirée vers quatre points différents ; bras et jambes en X, peau des chevilles et poignets maltraitée, muscles tendus et buste saillant, je pris une nouvelle fois conscience de ma vulnérabilité. Contrairement aux suspension à la poutre, mon corps ne portait pas sur mes membres supérieurs mais se séparait sans que je sache où, ni comment. La douleur était présente mais diffuse. Et comme pour toute douleur, on s’habitue. Vite, extrêmement vite lorsque le contexte le permet. La vision de ma nièce encagée et dansant m’excitait autant que l’impudeur moyen-âgeuse de ma situation. Niel nous abandonna un instant avant de revenir avec son appareil photo. Il commença par Virginie avant de s’attarder sur moi et les détails qu’il cherchait à saisir. Mon sexe cadenassé et dévoilé dans sa plus grande fragilité, sans protection ni moyen de défense. La forme de mes seins, particulière lorsque les côtes de la cage thoracique sont visibles. Puis il posa son Canon et libéra mon sexe afin d’y planter le sien. Arrogant, il me limait tout en gardant un silence maléfique. Sensation unique. Je ressentais ses assauts de tout mon corps. Lui immobilisé ressentait la moindre secousse comme un réveil du déchirement. Et il s’arrêta lorsque mes gémissements étaient à leur apogée. Je n’aurais eu besoin que d’une ou deux venues pour jouir. Et il me regardait sûr de son fait. Et lorsque je suis dans cet état j’accepterais n’importe quoi. Il le sait et l’a fait en sortant de l’arrière de la roue deux aiguilles comme je n’en avais encore vues. Dix, quinze centimètres, que sais-je de leur longueur. Une extrémité en croix, l’autre piquante, tranchante, incisive. Il chercha dans mon regard une lueur de désapprobation. Nul risque tant je manquais de jouissance. Je les tiens entre mes dents pendant qu’il projette d’une petite bombe aérosol un produit sur mes auréoles. Mes mamelons me brulent puis me semblent disparaître de mon anatomie. Son doigt étale le produit, étire le têton. Je le regarde faire, il l’étire sans ménagement, vraiment sur sa longueur. Virginie s’est arrêtée de danser. Je ne sens pratiquement rien comme si j’étais dans du coton. D’une main il maintient l’extrémité du sein gauche, de l’autre il présente l’aiguille et l’appui contre la chair. “Respire fort…” Je bloque ma respiration et vois le métal transpercer de part en part le têton quasiment aplati. Il relâche et je le sens reprendre forme orné de l’aiguille arrêtée à mi-course. Une douleur règne et je salive de plaisir. Je subis le second honneur avec la même dignité et sens le pincement m’emporter. Il s’éloigne de quelques pas et reprend son appareil. Virginie est stupéfaite. Je souris tout en pleurnichant. De plaisir, de douleur, d’émoi ? Nieil me montre une énorme cloche de vache suisse avant de la cadenasser à mon sexe. Son poids, je le ressens comme un fétu de paille tant j’ai besoin de jouir. J’entends un clac et je bouge… La roue est mobile. Nieil me regarde et me balance de la droite vers la gauche. Et chacun de mes (contrôlés) mouvements engendre une nouvelle secousse qui m’humilie d’un son de cloche. Il prend encore une fois des photos. “Celles-ci, je vais les mettre sur Internet.” Je pense à ma famille, aux gens que je côtoie. “Ce serait excitant non ?” Puis il s’absente en nous plantant là. Je regarde Virginie. Elle me juge. Je vais très loin. Trop loin ? Nous entendons la télévision cracher ses derniers programmes. L’excitation s’éloigne et la peur des aiguilles augmente. Lorsque j’appelle Nieil, je fais se mouvoir la roue et je suis suivie comme une vache du son qui lui est propre. Il revient et libère ma nièce. Elle a du rester un bon quart d’heure à quatre pattes pendant que Nieil prenait des mesures. Il lui fait m’ôter les épingles que je sens glisser à l’intérieur de mes chairs et s’extirper dans un pincement intense. “Tu les porteras un jour… Quand tu seras grande.”Dans deux semaines, les vacances d’hiver. Depuis un mois, nous sommes sevrées du donjon. En fait, depuis les épreuves mécaniques rien ne nous a été offert d’aussi excitant. Pardon. D’aussi extrême. Nieil aime nous désintoxiquer. Les tenues, les caprices, les ordres, les contraintes, les punitions, les humiliations sont là pour nous rappeler ce que nous sommes. Mais le souvenir, la crainte mais aussi le désir de retrouver la roue, la cage, le cheval ou pire est tellement présent en nous que Virginie et moi-même savons qui est le maître. Virginie a retrouvé un niveau acceptable que les soeurs jugent excellent. La discipline de fer, elle s’y fait. Son anus est adorablement ouvert et elle dort comme un bébé avec un plug entre les fesses. Lassé de retrouver de courts poils durs sur le pubis de sa jeune esclave chaque vendredi soir, Nieil l’a sommée de se raser chaque vendredi matin. Elle m’a confiée avoir peur de se faire surprendre. Par une compagne ou une soeur qui toutes regardent lorsqu’une fille disparait trop longtemps derrière la moitié de porte qui leur est réservée. Mais la décision est proche. Mon traitement d’épilation définitive en est à la moitié et celui de Virginie devra commencer cinq ou six mois avant son anniversaire. Avril semble donc tout indiqué pour lui annoncer la nouvelle. Etape importante pour sceller à jamais son destin…Flore a souhaité tous nous réunir pour le réveillon chez elle. Ce grenier me remémore nos premiers souvenirs douloureux et je ne me suis pas privée de les narrer à ma nièce admirative. Papa et Maman ont pris la chambre de Flore qui dort dans le salon. Nous sommes avec Virginie qui possède un lit de camp spécialement monté. Lit identique à celui occupé par son père qui dort à ses côtés. Pour lui, elle est partie étudier en province de son propre chef et s’en porte admirablement. Que penserait-il si il savait tout ? Nieil a senti l’esprit de Flore. Nous nous en doutions déjà lors de notre dernier diner. Elle a envie de jouer. Ce besoin la ronge au point de nous accueillir dignement, s’agenouillant en rigolant. Le rire était de trop mais indispensable pour semer le doute sur la décision qu’elle a déjà du prendre.“ — Virginie ?— J’ai sommeil…— Nieil veut que tu viennes.— Mais papa ?— Viens !”Et c’est ainsi que dans la nuit du 24 au 25, Nieil m’a fait réveillé ma nièce pour qu’elle vienne le sucer allongé sur notre lit, à une dizaine de mètres de mon frère profondément endormi et n’entendant pas les bruits caractéristiques d’une bouche s’affairant sur un sexe gorgé. Et une fois que ce fut fait, il la renvoya se coucher, le goût de mâle en bouche, les traces de sperme sur le pyjama noir et l’envie de se soulager au creux du ventre.Distribution de cadeaux officielle après les clandestins. Virginie et moi avons eu la même récompense de notre maître. Une superbe combinaison en dentelle qui nous couvre des pieds jusqu’au cou. Je l’ai arborée fièrement lors du déjeuner en ville : les jambes gainées de dentelle, pieds logés au creux d’élégants escarpins vernis, jupe au dessus du genoux, taille haute débouchant sur la même dentelle qui remonte jusqu’en haut et couvre les bras dont on découvre les poignets lorsque les manches de la veste remontent. Cette veste qui dévoilait ma nudité sous cette dentelle, les pans de cette veste qui protégeaient mes seins des regards malicieux. Un splendide collier composé de trois rangs de perles (cadeau extraordinaire pour célébrer notre union) finissant le col en dentelle qui meurt sur ma nuque où l’agraffe du tout réside. Virginie a choisi de tout cacher sous un pull en angora et une jupe longue. Pourtant, détail amusant, ce que les autres percevaient comme collant ou chaussettes avaient le même motif que ma tenue intrigante.
Au moment du dessert, Flore s’est absentée et est revenue quelques minutes plus tard. Elle n’avait plus de petite cueillère pour la crème chocolat, a demandé à Nieil la sienne avant de me glisser à l”oreille ce qu’était adevenu de la précédente. Je l’ai répété à Nieil qui l’a commandé par mon truchement d’aller loger sa petite soeur entre ses fesses. Elle se réabsente et réapparait comme si de rien n’était. L’esclave qu’avait perdu Nieil s’était remis sous ses ordres.Nous sommes partis plus tôt afin d’emmener Virginie à sa pension. Pas question de vacances. Travail incessant pour une bien belle garce. En arrivant près du bois qui l’entoure, Nieil nous a fait descendre toutes les deux. Absent un instant, il est revenu ganté, une poignée d’orties au creux du cuir. “Culs nus…” et nous avons toutes deux été revigorées à cette sauce sévère et brulante. Le fouet naturel prépara l’assaut final de la badine sifflante. Les cuisses et les fesses de Virginie finirent dans un tel état qu’elle redoutait la toilette du lendemain matin et surtout l’inspection médicale de mercredi. Mais c’était bien le but de Nieil…Soeur Marie a constaté les marques sur la peau de ma nièce et m’a appelée pour me prévenir. Nieil a précisé qu’elle avait reçu une correction pour désobéissance morale et préconisait une plus grande sévérité au sein de l’institut. Par ailleurs, pour le réveillon du 31, Nieil nous réserve une surprise.Nouvelle année. Nous n’avons pas de bonne résolution à prendre. On les prend pour nous. Je garderai un grand souvenir de cette saint sylvestre. Somptueux lieu : un manoir où seulement des amateurs de sensations fortes s’étaient réunis. La première soirée de la sorte pour Virginie. Et grande appréhension de sa part. Pour les préparatifs tout d’abord. Epilation supervisée par notre maître, maquillage soutenu, body en cuir rigide cadenassé au cou rehaussé d’un collier de perles identique au mien. Ce body était une nouveauté : zip au niveau des seins, zip cadenassé au niveau du sexe et ceinture munie d’anneaux pouvant visiblement recevoir des attaches. Jonchée sur des talons qu’elle apprécie peu et gantée jusqu’aux coudes, ma puce prenait le chemin de la guerre. Je n’étais pas en reste enveloppée par une robe longue et moulante en latex. Détail cruel et primordial, ce latex traité spécialement est transparent ce qui me donna l’impression de n’être pas vêtue. Chacune avons eu droit à la protection d’un manteau jusqu’à l’entrée du manoir, mais dès la sortie de voiture, nous avons perdu ce droit. L’ambiance était faible lorsque nous sommes arrivés. Nous étions les premiers invités, les autres présents étaient nos hôtes. Nous avons ensuite compris que la soirée ne serait pas pareille pour nous.“ — Voici mes chiennes.— Superbe. Hummmm. Cruelle tenue.— C’est elle sa nièce ?— Alors comme ça tu es vierge…— J’aimerais la fouiller.”Nieil mit un frein aux avances à l’égard de Virginie. Trop jeune, trop peu habituée. Nous étions là pour quelque chose de précis mais quoi ?“ — Vient par là”Je suivis du regard Nieil emmener Virginie jusqu’à un siège ressemblant à un trône du moyen-âge qui occupait le centre de la pièce de bal. Elle se mit à genoux, des fers sortant du sol lui immobilisèrent les chevilles. Ses genoux posés sur un épais coussin rouge, Nieil accrocha à l’anneau central du body une barre en acier qui la liait au trône. Je m’approchai afin de constater qu’ainsi, elle ne pouvait ni se relever, ni redescendre son bassin. La position semblait confortable, du moins elle ne se plaignait pas, toutefois, je n’aurais pas aimé être à sa place. Une femme arriva et plaça des bracelets en cuir à ses poignets afin de les coincer dans son dos, cadenassés au body. Elle tourna la tête pour me regarder, me sourit comme pour me rassurer et me montrer qu’elle se sentait mouillée mais anxieuse. Le chignon haut, ses yeux furent clos par un masque en cuir épousant parfaitement la forme harmonieuse de son nez et débordant légèrement sur ses joues creusées. La femme rajouta du rouge sur ses lèvres et dit qu’elle était prête. Puis ce fut mon tour. Je fus emmenée à l’étage supérieure où le même siège se trouvait. Plus vieille, plus résistante, plus soumise, plus pute ou plus salope, je n’eus pas droit au coussin pour soulager mes genoux d’une position prolongée. Mes chevilles furent bloquées de manière similaire, un collier fut apposée autour de mon cou puis relié à un anneau sous le trône par une laisse qui me penchait en avant. Pour contrebalancer l’effet, mes poignets furent munis de bracelets en acier qui vinrent se river à mes chevilles. Le poignet droit avec la cheville droite et la gauche avec la gauche. Tiraillée des deux côtés, je n’eus pas droit au masque mais à des oeillères. Je suis restée un moment ainsi. Puis, sous le siège, le moniteur qui s’y trouvait s’alluma et je vis une caméra braquée sur ma nièce. Un homme venait d’enjamber la barre qui la liait au trône et sortait sa queue. Assis, il empoigna la tête de ma puce et la pencha sur ce qu’elle dut avaler d’une traite, sans ménagement. Je fis de même presqu’immédiatement, et, tout au long de la soirée jusqu’à minuit, nous avons satisfait ceux qui le désiraient. La deuxième partie de la nuit étant réservée au soulagement des femmes. Je souffrais. Elle aussi. Je fatiguais. Elle plus encore. Je jouissais à moitié. Elle, je n’en savais rien. Un quart d’heure avant le changement d’année, Nieil est venu libérer Virginie tandis que Madame s’occupait de m’offrir un moment de répit. Je me sentais bizarrement seule parmi cette foule dansant autour de moi dont j’avais vu un échantillon passer entre mes lèvres rouges sans être en mesure d’en reconnaître la majorité. J’ai retrouvé Virginie aux toilettes. Nous avions le même besoin… Nous rafraîchir, soulager nos muscles engourdis et débarrasser notre bouche d’un goût composé de dizaines de saveurs différentes. Je pouvais craindre de la trouver le coeur triste mais c’est elle qui avait la pêche. L’excitation nous menait si haut que nous avons perdu tout sens de la réalité. L’heure fatidique, nous l’avons vécue des toilettes. Un refuge en somme. Un refuge où notre hôte nous a récupérées en pleine séance de langues. “Finis les embrassades… Vous allez lécher !”. Cette fois-ci, le discours était clair, sec et prémédité. Cette fois-ci, les femmes auraient leur part et je voyais déjà plusieurs soumises préparées à recevoir nos caresses buccales. Le trône de la salle du premier étage avait laissé sa place à deux tables voisines creusées de façon à ce que le dessin d’une silhouette apparaisse à l’oeil. Deux lourds édifices en chêne munis d’anneaux, bracelets, chaines. Tant de détails que mes yeux ne purent capter en de trop brefs instants. Je fus tout d’abord débarrassée de ma robe puis nous fumes allongées en même temps, dans le même sens, tête dirigée et coincée dans le renfoncement destiné à cet effet. Dès lors, je ne voyais plus que le plafond blanc, incapable de tourner le visage ne serait-ce que d’un quart de tour. Je sentis une pression se créer autour du crâne au rythme d’un couinement de manivelle, je vis Nieil appliquer sur ma gorge une pièce métallique vissée de part et d’autre de mon cou. S’échapper était devenue une délicieuse pensée. La chaine qui pendait au plafond fut descendue afin que l’on y attache mes poignets ceints et réunis par les bracelets. J’interrogeai Madame sur les mouvements de la chaine. “Tu partages la même que la pucelle. Lorsque tu baisses les bras, les siens sont tirés…” Je ne compris que sur la durée le machiavélisme du stratagème. Cette fois-ci, nous allions tout voir. Vision restrictive mais cruelle, dérangeante. “Qu’on rive les chevilles de la vierge. Quant à celle-ci, cette chienne qui lêche la langue de sa propre nièce lorsqu’elles se retrouvent aux chiottes, qu’on la punisse…” Et j’ai vu mes jambes entrer dans mon champ visuel, enchainées, unies et levées, positionnées à angle droit avec mon tronc et cadenassées au collier métallique qui maintenait ma gorge sous pression constante. Passant entre mes bras, la chaine tendue m’empêchait de redescendre mes jambes sur le bois. “Je te nomme surveillante. Si ses jambes fléchissent, badine lui les cuisses jusqu’à ce qu’elle les tendent convenablement.” Nieil donnait ses ordres à quelqu’un dont j’ignore aujourd’hui encore jusqu’au visage. Une première dame emprunta les sept marches qui acheminaient au sommet de la table, ses pieds nus se répartirent de part en part de ma tête, ses jambes me semblaient interminables : chair crue débouchant sur un string ficelle dont l’odeur m’affola lorsqu’elle s’accroupit au-dessus de mon visage. Le sexe à quelques centimètres, son parfum pénétrait mes narines : cyprine, vaseline, sperme et pisse… De tout son poids, elle colla son string baveux sur la chair de mes joues, sur la douceur de ma bouche et la proéminence de mon nez… Je l’ai léchée, léchée encore, léchée toujours. Même lorsque l’air me manquait et qu’elle me donnait une bouffée d’oxygène en se soulevant, lorsqu’elle me traitait de lécheuse professionnelle, lorsqu’elle ôtait son string pour le glisser sur mon nez. Sa main était ornée de bagues, sa poitrine menue ne me cachait rien et sa perversion me perturbait. Elle fut la première d’une kyrielle d’autres chattes… J’ai léché pendant des minutes interminables, comme ma nièce qui suffoquait plus souvent mais dont je n’entendais rien en raison de la musique qui permettait aux autres de danser. Je devinais que lorsque mes bras pesants craquaient et déplaçaient vers moi la chaine qui nous unissait, juste avant qu’elle tente de me l’arracher, un soupir plus grand devait naitre. Comme pour moi, son buste devait se bomber et le collier l’étrangler légèrement trop… Mais moi, mes jambes glissaient, se défilaient, me trahissaient… La première fois, le coup s’abattit, puis un deuxième et enfin un troisième… Trois fois mes jambes fléchirent, à la quatrième, la badine flétrit les lèvres de mon sexe et je raidis immédiatement mes membres inférieurs avec application. Je ne pensais plus à la douleur de ma langue engourdie mais à tenir mes jambes droites comme un i. Je n’en pouvais plus, prête à hurler d’arrêter lorsque se posa à la verticale de mon regard un body noir en cuir masquant les lèvres lisses et unies par une barrette en or dont le goût reste inimitable. Miel de vierge, mixture de chienne. Son parfum me donnait intensément plus envie que les autres. Mais Nieil et les autres me firent lécher le cuir jusqu’à ce qu’ils se soient lassés de la voir jouer avec ses tétons extraits par les glissières du body infranchissable. 2h30, nous creusons toutes deux un large fauteuil en cuir. Elle est assise sur mes genoux, le cuir me cerne de tous les côtés. Nieil me tend un miroir sur lequel traine de la poudre. Une esclave percée sur la langue nous montre comment faire et nous sniffons avant de nous embrasser. Un zip glisse et je prends un téton en bouche… “Venez…” Nous nous sommes levées et l’avons suivi vers un pupitre éclairé par deux chandeliers. Les pièces s’étaient allégées en convives mais plusieurs fidèles se groupaient encore autour de nous. “Sonia, ma femme, Virginie, ma chienne, vous êtes conviés devant cette assistance à reconduire votre contrat d’esclavage. En ce jour de bonnes résolutions, vous acceptez de signer en faisant confiance à votre maître, sans lire ou discuter les termes de ce contrat écrit” Un aspect supplémentaire du jeu. “Sinon maître ?” Effrontée, ma nièce craintive… à jamais ? “Vous serez chassées de ma vie, toutes les deux. Qu’une seule refuse et son chagrin sera double !” Elle m’a regardée. Je l’ai contemplée. Me suis dit qu’elle était jeune, douce mais perverse et terriblement exigeante. Que je la perdrais sans doute si elle ne restait pas avec nous. Qu’elle irait chercher l’autorité d’un autre peut-être moins responsable. Des liens profonds nous unissaient déjà à Nieil, des preuves concrètes aussi. Mais cette nuit, c’était différent. “En signant, vous faites de moi votre propriétaire…” Et il nous le fut prouvé. En moins de deux minutes, Virginie s’est retrouvée attachée à un trapèze, les mains refermées sur la barre autour de laquelle deux femelles enroulaient de larges bandes de cuir souple. Je la regardais se faire soulever à une cinquantaine de centimètres du sol quand les femelles m’ont conduite à un des deux autres trapèzes répartis dans la pièce. Je me balançais doucement lorsque Virginie poussa un hurlement dont je la pensais incapable. Parfaitement parallèle à elle, je n’avais rien vu… Les femelles m’empêchait de me balancer en retenant mes pieds et je distinguais pas les larmes orner les joues de ma puce. “Qu’est-ce que c’est ? Pitié, arrêtez…” Je compris l’ampleur de sa douleur lorsque je fus conquise par une intense morsure au milieu de ma fesse droite. Les personnes regroupées autour de nous pleurnichantes applaudissaient tandis que la morsure muait en brulure. Elle demandait, je demandais ce qui nous arrivait mais les seules réponses que nous obtenions étaient sourires ou paroles énigmatiques. Lumière vive dans le dos, puis une seconde, Nieil réapparait l’appareil à la main, deux polaroids dans l’autre. Il s’assoit, nous détaille du regard et attend. Virginie gémit, ronchonne, pleurniche, se plaint. J’essaie de dominer la douleur et imagine. Notre maître me fait porter sous les yeux la preuve qui infirment mes doutes : un cercle doublé d’un autre plus large porte en son contour l’inscription Nieil’s property tandis qu’au centre du plus petit cercle trône l’adjectif Bitch pour moi et Slave pour Virginie. La chair de nos fesses est rouge aux mêmes endroits, carbonisée à d’autres. Notre chair est martyrisée et nos esprits malmenés. Pour la première fois, Nieil ne nous avait pas consultées pour une décision nous impliquant autant. Malgré l’effet euphorisant de la coke, nous nous sentions moins dociles. Nous fumes laissées au repos suspendues à nos trapèzes jusqu’à excessivement tard dans la nuit. Nous avons été conduites jusqu’à une chambre commune munie de deux lits. Nous restions silencieuses. Je supposais que marcher produisait la même douleur à ma nièce. Aucune ne s’allongea autrement que comme préconisé, sur le ventre. Une bande gaz nous fut apposée et une des esclaves s’avoua médecin et chargée de veiller à notre mieux être. Un collier nous fut tout de même posé autour du cou afin de nous enchaîner au mur par une courte longueur. Au-dessus de l’anneau scellé se trouvait le polaroid me concernant que quelqu’un avait scotché afin que je m’habitue à la réalité. Nous avons été marquées au fer rouge comme de vulgaires animaux.Après un congé exceptionnel, nous retrouvons une vie habituelle. Virginie s’est très peu exprimée sur la question du marquage tandis que Nieil nous laisse digérer. Repos à la chambre, soins à domicile et calins sur le lit marital. Nous les avons examinés, jugés, comparés. Identiques, placés au même emplacement, le signe suprême d’un asservissement abouti trône en plein milieu de nos fesses droites. C’est très psychologique. Maintenant la douleur a disparu et nous l’oublions. Sauf lorsque nous faisons l’amour et que nous découvrons ce sigle encore inhabituel. Sauf lorsque dans le reflet du miroir, on découvre cette marque sur soi. Et quand je passe un slip en coton autour des cuisses de Virginie et que je constate une fois les élastiques en place que la marque ne déborde pas, je suis soulagée. Et je suis inquiète de savoir ce que Nieil pourra faire de nous, à quel point nous serons humiliées lorsqu’un string nous sera imposé. C’est Virginie qui s’en est aperçu. En couvrant mes fesses d’un slip pourtant sage mais sensuel, la marque circulaire déborde du flan droit du verso. La culotte est à cheval sur la marque mais ne peut la dissimuler totalement. Sensuel, sexuel, excitant, humiliant et magique. Ce que nous savons aussi c’est que nous avons signé un contrat dont nous ignorons tout. Ou pas tout à fait. Nous connaissons déjà une clause : être marquées à vie. Nous savons aussi quelque chose : Nieil n’a pas changé d’attitude et nous aime comme avant. Chiennes mais dignes hors du jeu.
La semaine d’institut a remis les idées de Virginie en place. Cette mise à distance lui permet de se ressourcer et d’apprécier le retour à la soumission plus aisément que je ne le pourrais. La douleur disparue, elle se comporte avec le monde comme avant. Son corps cache un secret dont elle supporte avec fierté la réalité. Je n’ai pas droit à une telle coupure et Nieil m’immerge sans cesse sous le niveau de la morale. Ma pudeur, ou le peu qu’il me reste, m’excite assez pour lui céder. Mais ai-je seulement envie de résister ? Lorsqu’il m’annonce que nous allons faire quelques longueurs à la piscine du club et qu’il me donne un nouveau maillot de bain pour l’occasion, je me plie à ses caprices. Les bretelles achèvent leur course sur ma nuque, mes seins sont épousés par un lycra s’épaississant en largeur ; les deux bandes élastiques se réunissent devant le nombril afin de former une pièce unique qui longe le pubis, flatte les lèvres désinfibulées et remonte vers mon délicieux anus. Délicieux orifice où prend place le surprenant plug sur lequel s’achève le maillot pour ne former qu’une pièce prenant forme en s’étirant et en se logeant entre les fesses. Je me sentais mal en sortant de la cabine et ai eu l’idée de placer sur ma taille la serviette éponge qui me protégea des regards jusqu’au bord du bassin peu peuplé il est vrai. “Qu’est-ce que ça signifie ? Tu as honte d’être ma pute ou quoi ?” Non. J’avais la crainte au ventre. Mais je l’aime et la serviette est tombée en même temps que ma requête. “Je peux vous rejoindre dans l’eau ?” et sa réponse me cingla. “Va plonger…” Je devais traverser le bassin pour me placer à l’autre extrémité. J’ai marché, vite, la tête baissée sans m’empêcher de penser à ce plug qui pouvait chuter et me ridiculiser comme jamais, sans oublier de craindre que le sceau de mon maître ornait ma fesse entièrement nue et qu’une sécurité pourrait me prier de quitter les lieux en raison de tout ça, et de ma poitrine au décolleté insolent et à mes seins suivis de près… Vraiment, j’ai senti un immense soulagement en sautant du grand plongeoir. Immergée, Nieil peut faire de moins ce qu’il veut. Me faire pratiquer la brasse par exemple. Afin qu’à chaque mouvement de jambes, les cuisses s’écartant et se rejoignant produisent une sensation de fuite du plug tenant le maillot en place. Ou me faire nager sur le dos pour que le tatouage soit encore plus visible lorsque mes jambes me propulsent. Il s’est amusé. J’en suis excitée.“C’est pour vous… Mettez chacun le votre”. Vendredi soir, nous nous sommes déshabillées en plein salon, en plein dîner afin de glisser sur nos sexes un string ficelle en cuir. Chose faite, Nieil recadenassa mes anneaux laissés apparents par deux minuscules fentes à l’entrejambe du string. “Toi, je suis sur que tu n’enlèveras pas ta culotte…” Il aime voir nos fesses rebondies être mises en valeur par le cuir noir s’insinuant entre elles et démarquant ainsi plus encore notre signe d’appartenance à Nieil. “Demain, tu iras chez le Dr Uk avec ta tante” Virginie essaya bien de prêcher le faux pour connaître le vrai mais Nieil s’avoue désormais sans pitié et n’accorde aucun passe-droit. “Tu as signé un contrat. Et ce contrat prévoit certaines mesures. Maintenant, si cela te déplait, prends la porte et prépares toi à en assumer les conséquences.” Elle s’est excusée. J’avais souvent le même besoin de question sans pour autant vouloir contrebalancer le pouvoir de notre maitre. Et elle m’a accompagnée chez le dermatologue de “la famille” qui achève mon traitement et a commencé celui de ma nièce sous me regard rassurant. Elle a à peine connu les signes de la puberté qu’elle en sera bientôt définitivement privée. Le soir, Nieil nous a remmenées au manoir où s’est déroulé le réveillon du jour de l’an. Les salles semblaient moins combles et nous avons été spectatrices de danses plus ou moins obscènes, punitions et serments. Notre tenue habillée affichait notre indisponibilité pour la soirée et nous n’avons jamais été importunées. Nieil nous a même octroyé une esclave pour nous alimenter en boissons et autres besoins. Puis Madame est arrivée avec à ses pieds ma soeur. L’autre tante de Virginie. Nieil l’a revendue à Madame qui lui réapprend ce qu’elle déteste : la douleur. J’ai échangé quelques paroles avec Flore. Elle est à Paris chaque week-end, sert de boniche, porte une ceinture de chasteté et dort la cage suspendue du donjon. Chaque dimanche soir, après deux jours de frustration ultra-excitants, Madame la libère physiquement et moralement en la faisant jouir comme un animal : elle est godée, caressée jusqu’à jouissance et même plus rarement, enculée par un esclave mâle dont Madame a la garde. Flore a dansé sur l’estrade cinq ou six fois, dans des tenues différentes à chaque reprise. Elle a fait ce que nous ferons bientôt avec Virginie. Nieil va nous apprendre à devenir “de vrais phénomènes de foire”.Nous dansons tour à tour dans la cage de notre donjon. Depuis trois semaines, nos week-end sont consacrés au sens du rythme. La semaine, je suis des cours que j’expose ensuite à Virginie et que Nieil pervertit. Hier soir, notre maitre a exigé que nous dansions au pied de son lit, nues et reliées par des pinces à seins munies de chainette. Ce soir, il a renvoyé Virginie à l’institut avec une seule culotte. Au mieux, elle passera cinq jours le sexe enfermé par une culotte bien odorante, au pire, les soeurs s’apercevront des taches que comporte inévitablement un coton trop longtemps porté.Pour mon rhume, Nieil m’a envoyé chez un médecin n’appartenant pas à notre famille. J’ai senti son regard s’attarder et son esprit s’exciter sur ma tenue cuir. Jupe, talons, veste, body à manches longues, toute de noir et de croute vêtue, je sais que j’ai produit mon effet. Surtout lorsque pour écouter ma respiration, il a du m’aider à dénouer le dos du body qui est entièrement lacé. Encore plus lorsqu’il m’a remis en place les liens de cuir. Le silence en disait long. Il n’a pas pensé “quelle idée de venir ainsi” mais “merci”.Nous sommes sortis dîner sans Virginie. Nieil avait laissé sur son lit le magazine où sont parues les photographies qu’il a envoyé à notre insu. Celles où sa jeune esclave expose sa vulve mise en relief par la badine tandis que mes mains cachent maladroitement son visage. Au retour, elle n’était ni furieuse, ni enthousiaste. Plutôt réservée. Nieil l’a alors inspectée et en a déduit qu’elle s’était caressée et avait joui. En punition, il a repris une série de clichés où elle se trouve dans la cage du donjon, celle où l’on ne peut ni se mettre à quatre pattes, ni s’allonger totalement en raison de sa faible longueur. Puis Nieil l’a abandonnée là pour la nuit. En me réveillant vers cinq heures, je l’ai entendu gémir. En entrebâillant la porte, je l’ai regardée se caresser. J’ai fait de même, et après avoir trop rapidement joui, comme pour me venger, j’ai essayé de lui attacher les mains aux barreaux avant qu’elle n’ait terminé. Elle s’est rebellée, comme pour jouer, a crié. Nieil est arrivé et m’a punie, la sanction prenant effet le lendemain. Puis, il a attaché les mains de Virginie pour l’empêcher de poursuivre.Au réveil, je suis allée libérer Virginie, m’excuser puis suis allée préparer le petit-déjeuner tandis que ma nièce rejoignait mon époux. Le soir venu, nous nous sommes rendus au manoir où nous avons dansé pour la première fois en public. Nieil voulait du lesbianisme, de l’incestueux. Les deux chiennes sur l’estrade, c’était nous. Les deux chiennes vêtues de cuir, c’était nous. Les deux chiennes se léchant le sexe, c’était nous. La chienne sodomisant sa nièce, c’était moi. L’autre chienne passant le gode-ceinture autour de sa taille afin de me limer, c’était elle. Puis, alors que nous étions applaudies, Nieil est venue la chercher, tendrement. Je me suis approchée de ses chevilles et il m’a renvoyé d’un geste du pied. “Qu’on la punisse comme prévu”. J’avais déjà oublié. Et je fus menée au dernier étage du manoir par deux hommes que je connaissais de vue. Mes pieds furent placés dans des étriers reliés au plafond par de lourdes chaines sur lesquelles mes poignets furent fixés grâce aux anneaux des manches longues du body ouvert cadenassé à mon cou. Les chaines parallèles restèrent séparées leur de mon ascension grâce à une sorte de trapèze qui tenait le tout en place. À deux mètres du sol, mon corps reposait sur mes jambes dans l’impossibilité de se rejoindre ou de s’écarter plus. Le balancement de l’ensemble devint rapidement désagréable tant il retransmettait fidèlement mes tentatives de rapprocher mes chevilles pour gagner en stabilité. Je fus levée encore un peu plus afin qu’une autre chienne du show soit amenée entre mes cuisses. Je devinai au bruit et à la sensation que les menottes emprisonnant la femme rondelette avaient été cadenassées aux anneaux de mes grandes lèvres. Au fil des minutes, je compris le jeu : dressée sur la pointe des pieds, elle fatiguait en même temps que ses bras tendus… et j’en subissais les conséquences. Ses mains glacées touchaient mon sexe et la gravité happait mes lèvres. Lorsqu’elle n’en peut plus, et moi non plus, je fus libérée et ramenée à mon maitre, toute aimante. Virginie, revêtue de cuissardes, me fit lécher ses chausses durant un long moment en signe d’avilissement et de pardon.Hier, Mercredi, nous nous sommes rendus comme prévu près de l’institut. Depuis trois jours, notre espiègle soumise n’avait qu’en tête le moyen de s’échapper discrètement. Elle fut en retard mais arriva juste à temps. Avant que Nieil ne perde patience. Comme chaque soir, elle subissait le poids et la largeur du plug. Afin d’augmenter son inconfort doublé d’anxiété de se faire prendre, Nieil me fit la déshabiller entièrement. C’était nouveau pour nous d’agir ainsi, sans motif apparent ni plaisir particulier. Comme si nous nous sentions obligées de faire ce qu’il nous dit. Il a gainé ses mains de cuir et est sorti de la voiture, ouvert le coffre et en extrait un bouquet d’orties et de ronces recueillies plus tôt dans la soirée. Je maintenais les mains de Virginie dans son dos en me tenant derrière elle. Lorsqu’il caressa ses seins de son bouquet, sa respiration ralentit. Il arracha une feuille d’ortie et la fit décrire des cercles sur son téton droit. La respiration repartit de plus belle. La forme géométrique carrée reprit instantanément forme sous la morsure végétale infligée ensuite au mamelon gauche. De l’autre main, il entama une caresse clitoridienne aux effets redoutables. Le cuir glisse difficilement ou rapidement selon l’excitation. Dans le cas de Virginie, je ne sais si Nieil ralentissait le mouvement volontairement. Puis il astiqua son minou à l’aide d’une branche d’ortie jusqu’à ce qu’elle le supplie d’arrêter. À genoux dans la boue. Puis à quatre pattes. Le spectacle me gênait. Alors pour pimenter mon rôle de spectatrice, mon maître m’ordonna d’ouvrir ma veste et glissa des orties dans les bonnets de mon soutien-gorge, de manière désordonnée mais redoutablement efficace. “Ta jupe !” se retrouva sur les hanches et mon sexe côtoya aussi les feuilles qui font tant réagir l’épiderme. “Relève-toi” et lorsqu’elle lui tourna le dos, une courte branche munie d’épines s’abattit sur ses fesses. J’ai cru qu’elle allait craquer. “Lave-la et rhabille la !” Et à l’aide du jerrican d’eau que nous avions emporté, je lavai ma nièce à grande eau afin d’éliminer partiellement les traces de boue. Elle repartit, la tête basse, le corps douloureux, une furieuse envie de jouir et l’interdiction de se soustraire à son devoir. Nieil m’infligea les orties pendant une vingtaine de minutes de route puis m’honora comme il se doit. À quatre pattes sur le mâchefer d’une aire d’autoroute, entre le mur des toilettes et la voiture, un billet de deux-cent francs enfoncé entre les fesses.Lorsque Virginie est rentrée hier, elle a eu la surprise de découvrir une nouveauté parmi notre mobilier. Spécialement fabriquée pour Nieil, d’après les croquis d’un artiste SM, une sorte de chaise en aluminium, verre et latex. L’assise transparente est moulée pour que les cuisses et la base du tronc s’incruste sur ce siège suffisamment haut perché pour que l’on puisse admirer d’en dessous. Outre de larges pieds et un dossier évidé, l’armature en alliage offre un large arceau qui forme une demi-lune sur la face avant du siège. Debout, les mollets collés à la naissance de la plateforme en verre inclinée vers l’assise inversement orientée, la position est rapidement inconfortable lorsque l’arceau s’abaisse et vous oblige à vous pencher votre buste en arrière. Les poignets menottés à l’arceau, vous n’avez plus la possibilité d’échapper au moment fatidique. Le premier soir j’ai joué le jeu et tenté de rester debout un long moment. Mais les jambes constamment sollicitées par la fatigue et l’inclinaison du siège, j’ai fini par loger mon postérieur sur le verre au milieu duquel est incrusté cet énorme phallus en latex sur lequel on s’empale. Quel repos… Et une fois assise, les pieds ne touchent plus le sol. Et c’est très difficile de se relever. Voire impossible lorsque l’anneau de votre collier métallique est cadenassé au sommet du dossier. J’ai servi d’exemple durant la soirée. Virginie a servi les deux hommes qui n’attendaient plus qu’elle pour se délecter de ma lutte sans oublier de se sustenter. Afin d’augmenter plus encore ma gêne, il l’a faite enduire mon anus d’une épaisse couche de vaseline afin que l’objet glisse parfaitement au moment opportun. Ce qu’il fit.L’invité est parti sans que nous servions de vide-couilles. Nieil aime bien nous targuer ainsi parfois. Parce qu’il sent qu’il a tout pouvoir sur nous. Pendant que Virginie se rendait chez le dermatologue, nous sommes retournés à la piscine. Comme l’autre jour, j’ai porté son drôle de maillot de bain tenu par un plug. Plug mal coincé par un rectum visité par un sexe dur et rude sur le rebord de la cabine de bain.Cet après-midi, j’ai croisé une vieille amie perdue de vue depuis des années. Nieil m’a ordonné d’utiliser son numéro de téléphone afin de l’inviter à dîner jeudi soir.À force de m’inspecter et de changer ma tenue toutes les demi-heures, j’ai fini par ne pas être prête lorsqu’Hélène est arrivée. Nieil l’a escortée pendant que j’achevais de me maquiller. Vêtue d’une longue robe fuseau noire lacée de la nuque aux chevilles; le triangle bleu nuit situé sur le corsage boutonné et les talons-aiguilles attachés aux pieds, j’étais prête à sortir. “Mais je pensais que tu avais invité ton amie ici. Tâche de ne pas te salir en préparant le repas.” Et il m’a envoyée aux fourneaux. Je les entendais rire. Moi qui prenais garde de ne pas déraper avec mes échasses sur ce carrelage glissant. Depuis que Nieil a supprimé toutes les semelles antidérapantes de mes escarpins par des semelles en cuir, la gymnastique est quotidienne. En traversant l’entrée, je jette un oeil dans le miroir : les contours du corset se devinent à peine à l’inverse des jarretelles et des bijoux clipés sur mes mamelons. Je ne sais ce qui se remarque le plus… Le cerclage particulier ou le téton extrêmement saillant. Et je prends place à leur côté en attendant que le dîner cuise. J’ai apporté l’apéritif et n’ai rien d’autre à faire que de grignoter. Je ne sais quoi raconter à cette “étrangère”. Elle, elle parle. Elle a toujours jacté beaucoup. Nieil m’envoie chercher un second bol de glaçons. Je le pose sur la table basse et regarde l’eau se former doucement à l’intérieur des deux réceptacles. Elle parle. Il répond. Je souris par politesse. Elle demande où sont les toilettes. Nieil l’envoie à l’aventure et déboutonne la partie amovible qui recouvre mes seins d’un geste brusque. “À genoux…” J’obéis. “Plonge tes mamelles là” Et je suis l’ordre en me penchant sur la table, prenant en main chaque sein l’un après l’autre afin de le placer au-dessus d’un bol respectif et me penche un peu plus. L’eau me congèle et déborde sur la table basse. J’ai chaud. J’ai peur. Je suis excitée. J’entends la chasse d’eau. Et je sens encore sa main maintenir fermement mes reins. J’entends la porte s’ouvrir. Elle la claque et lui aussi. Ma fesse droite reçoit le signal, je me relève les seins durs et dégoulinants, je remets en place le triangle bleu et achève de reboutonner dans la cuisine qui demeure un prétexte facile. Je repense à la scène. Je retiens surtout mes genoux qui glissaient sur le parquet. Je sers le repas durant lequel Nieil n’arrête pas de m’interrompre pour demander quelque chose. J’ai l’air d’une bonniche. Je suis une bonniche mais elle ne le sait pas. Pas assez. Depuis dix minutes, le sujet a dévié sur le sexe dans les médias. Et voilà qu’il balance la presse SM sur le grill. Et il la défend. Elle la condamne de par son incompréhension. Chacun de ses exemples sous-entend tant de choses que je manque de rougir. Sujet fétichisme et je repense à ma tenue. Je me tortille sur ma chaise, Nieil comprend que j’ai besoin de satisfaire mes besoins. Je ne peux m’absenter puisqu’il m’est indispensable pour relacer ma robe. Il remplit de nouveau mon verre et je le sirote. S’emportant dans la conversation, sa main frappe la table et j’avale cul sec l’eau qui me restait. Je n’en peux plus lorsque Hélène part. Je supplie mon maître. Il prend un bol en main et le porte à mes lèvres. Je bois le ventre torturé. Il m’impose le second. J’obéis. Il desserre ma robe, elle tombe et je veux me précipiter aux toilettes. “Accroupis-toi, ici…” J’abdique et écarte les cuisses, il place le bol sous ma chatte et sifflote… Je m’oublie et le liquide doré abonde. “Stop” Il change de bol et je poursuis. “Stop !” J’ai encore envie. Je le regarde. Il prend la soupière et je continue. Et j’achève. Il pose les bols sur la table basse et m’indique la marche à suivre. Je fourre mes mamelles dans mon urine. Je reste ainsi deux bons quarts d’heure. Immobile. Chaque mouvement infime soit-il fait déborder une goutte sur la table qu’il me fera lécher si je ne suis pas assez salope…Nieil refuse obstinément de retirer du salon le trône sur lequel il nous punit parfois. J’ai bien senti que cette oeuvre d’art attisait la curiosité ou choquait ma mère lorsqu’elle est venue me rendre visite cette semaine. Elle fait partie du décor parce que nous goûtons à ses délices. Le week-end, Nieil poursuit le travail qu’accomplit en semaine le plug sur les sphincters de Virginie. Cette chaise en est un excellent instrument. Et après avoir supplié pour en être libérée, quoi de plus humiliant que de la nettoyer afin qu’elle soit rutilante et n’attire pas plus l’attention.Nieil a programmé nos vacances mais nous réserve la surprise. Nous serons fixées en dernière minute. Parce que Virginie nous a ramené un excellent bulletin de notes, Nieil m’a soumise à son autorité pour le week-end. Elle s’est énormément amusée à inverser les rôles. Elle en poule de luxe, baisant sous le regard de mon look ridiculement infantilisé. Nous avons découvert le goût prononcé qu’elle dissimulait pour le bondage à base de corde épaisse. Pendant de longues minutes, je me suis retrouvée saucissonnée comme une truie que l’on s’apprête à égorger. Ce qu’elle aime par dessus-tout, c’est enserrer les seins en enroulant une corde très serrée autour du globe avant de fixer sur le téton une pince métallique fort désagréable au fil des minutes. Elle a beaucoup aimé me faire acheter des tenues pour minettes, à sa taille, donc mal adaptée à mes hanches et à ma poitrine, et à me promener ainsi dans les coursives des centres commerciaux. Je suis même allée acheter des magazines pour adolescentes et de la lingerie très sage. Que j’avais l’air conne à demander à la vendeuse si “elle n’avait rien de moins déluré” alors que rien ne peut exister en dessous du seuil déjà atteint. Et cette chipie de Virginie qui exhibait son slip fendu en latex dès qu’elle avait le dos tourné. Pour son bon vouloir, j’ai assisté aux émissions religieuses dimanche matin, assise sur le fauteuil phallique. Et tout l’après-midi, nous l’avons passé à essayer différentes positions de bondage. Je parie que la semaine prochaine, c’est ma petite esclave qui sera immobilisée de la sorte.Il y avait quelque chose de spécial dans l’air ce samedi soir. Les premiers beaux jours sans doute. Et autre chose… Tout d’abord, Nieil ne nous emmenait plus au manoir sans prévoir une épreuve que nous préparions à l’avance. Ensuite, parce que bien peu de monde était présent hier. Nous sommes arrivées vêtues normalement et immédiatement, nous avons été débarrassées de cette contrainte avant d’être douchée au moyen de ce jet à pression que nous n’avions jamais subi. La pression fouillant votre corps est une sensation étrange. Comme mille mains sur vos seins, comme cent aiguilles sur votre chatte. Séchées vigoureusement, nos cheveux mouillés ont été mis en chignon au-dessus de nos crânes, nous avons été assises sur deux sièges jumeaux. Chacune a eu de mise à ses pieds une femelle afin qu’elle lace d’immenses bottes. Dès le pied droit en place, la cambrure de la chausse me sembla invraisemblable. Le cuir se referma au rythme du laçage au verso, de la cheville au genou, du genou jusqu’en haut de la cuisse. Ces cuissardes noires et luisantes emprisonnant nos mollets, cuisses et articulations, des gants à la longueur hallucinante nous furent imposés. Les doigts étroitement gantés, le laçage prenait fin au-dessus du coude. Cuir aussi rigide mais muscles moins puissants, j’arrivais à peine à plier le bras tandis que Virginie n’y parvenait plus. Son regard connaissait l’envie de savoir. On m’aida à me relever, et comme le fit quelques instants plus tard ma nièce, je tombai à terre. Avec ces cuissardes incompréhensiblement cambrée, je ne pouvais demeurer debout. Le pied devenait centre de douleur et l’équilibre absent sur ces talons démesurés. “Ce n’est pas prévu pour marcher mais pour ramper…” ajouta Nieil en nous regardant proches de ses chaussures. La paume de nos mains, nos genoux, nos avant-bras, nos mollets étaient protégés contre les égratignures. Nous pouvions ramper. Nous pouvions surtout marcher à quatre pattes. Puis, un corset d’une forme inhabituelle me fut ceint par la femelle. En un clin d’oeil, elle l’ajusta au plus près grâce à des fermoirs métalliques. Le ventre creusé, mes mamelles pendaient de plus belle vers le sol. Virginie semblait aussi mal à l’aise que je ne l’étais. Puis notre chignon fut défait, nos cheveux tirés vers l’arrière, sans ménagement, liés par une pince plate à laquelle un mince lien de cuir était attaché. Ce lien de cuir, je le sentis être glissé entre mes fesses, caresser mon anus avant de s’insinuer entre mes grandes lèvres, et même mes petites, venir taquiner mon clitoris, mon pubis et être fixé au centre du corset. “Ainsi, tu garderas un air presque digne…” Digne de quoi ? Nous tentâmes de le suivre aussi vite qu’il le désirait et arrivâmes dans une pièce ressemblant à des écuries. Des écuries sans chevaux mais avec un fiacre. Et nous comprimes ensemble. Les esclaves nous placèrent de part en part de l’attelage, le soulevèrent à peine tandis que Nieil cadenassait les anneaux de la barre à ceux du corset. Et le poids du fiacre nous descendit sur les reins. Les femelles ouvrirent les grandes portes de l’écurie et Nieil s’installa derrière nous. J’entendis le fouet claquer dans l’air et essaya d’avancer. “Coordonnez vos mouvements…” Et nous arrivâmes à peine à tirer le poids… ”Silence… pas de gémissements juments !” Et les deux femelles s’approchèrent de nouveau, une espèce de harnais prit nos têtes et un mord placé entre nos dents, si tiré que la commissure des lèvres m’obligeait à garder la bouche entrouverte et le silence intact. Il tenait le fouet, il tenait les rènes. Nous commençâmes à tracter notre maître. Après une morsure de fouet, la cadence commença à venir : d’abord les bras puis les genoux, pousser sur les cuisses et les mollets afin d’offrir une puissance maximale. Bien visser la main au sol afin de ne pas perdre l’équilibre et garder la tête haute pour que la lanière de cuir ne morde pas plus profondément la vulve. “Plus vite !” et l’alternance entre côté gauche et côté droit s’accéléra. Nous quittâmes l’écurie et débouchâmes sur une allée sinueuse, couverte de terre sèche, bordée de torches flamboyantes et de hauts sapins tassés tout autour. En tournant la tête, le lien de cuir se rappela à moi et le visage tendu de Virginie me parut surréaliste. Le harnais encerclait son doux visage luisant de sueur, ses lèvres brillaient de salive et le cuir du mord reposait entre ses dents sans qu’elle puisse y opposer la moindre résistance. Nos mamelles pendaient, ballotaient et devenaient plus humiliantes encore lorsque nous faisions notre mieux pour avancer. Je sentais le bout du fouet caresser ma fesse déjà meurtrie et ne souhaitait pas qu’elle recommence à me mordre. Il nous fit stopper le fiacre, une très belle femme s’installa à ses côtés. Je ne l’avais jamais vue. C’est elle qui nous somma de reprendre notre pas cadencé par plusieurs propriétaires réunis en terrasses, certains frappant dans leurs mains, d’autres administrant des fessées ou des gifles à leurs esclaves. Après un exténuant traitement, nous les laissèrent devant la terrasse où nous les avons longtemps attendus. Nous ne fûmes désolidarisées de l’attelage qu’après les avoir une nouvelle fois promené en fin de soirée. De retour à l’écurie, Nieil en personne chargea un esclave mâle de nous brosser avec de la paille puis vint décadenasser l’union avec l’attelage. Nous l’avons suivi à quatre pattes contraintes et forcées jusqu’à un box jonché de paille sèche. “C’est ici que dorment les juments…” acheva-t-il en nous insultant d’une claque virile sur les fesses. La porte à mi-hauteur claqua et le cliquetis d’un cadenas se fit percevoir. En levant la tête, je voyais une selle en équilibre au sommet de la porte, et en-dessous, dans l’espace réservé aux rampants, je distinguais les pieds enchainés des palefreniers esclaves. “J’ai mal au pied” dis-je à Virginie qui me confia souffrir également de l’étroitesse de ses cuissardes. Tout dans notre tenue était étudié pour que l’on ne puisse oublier le sentiment de contrainte, cette bouffée de lassitude et de plaisir qui se cèdent mutuellement la place. Le corset verrouillé, les cuissardes fermés par de minuscules cadenas et les gants clôturés par un élégant fermoir en argent, nous ne pouvions nous soulager. Et avec le peu d’aisance qu’offrent ce cuir autour des doigts engourdis, nul moyen de desserrer le noeud très serré qui prend vie au niveau du nombril. Dormir avec cet accoutrement, la fraîcheur, les courbatures et cette présence fine et vicieuse entre nos lèvres, voilà un défi de premier ordre.Au matin, la très belle femme vint nous chercher au box et constata — comble de l’humiliation — que nous nous étions servi de notre couche comme d’une litière. “J’aimerais bien vous faire nettoyer tout ça mais j’ai d’autres devoirs” et nous la suivîmes, de ma position inférieure, j’admirais le galbe de ses jambes et l’étroitesse de la cravache qu’elle promenait contre sa jambe droite. Virginie trainait la patte, excédée de l’arranguer de sa voix, notre hôte se retourna et passa derrière elle. “T’as besoin de motivation chienne ? Prends ça…” Et je regardai son pied gauche quitter le sol pour venir s’accoupler avec la chatte de ma nièce. D’un mouvement doux mais vigoureux, d’une trajectoire circulaire et incertaine, la pointe de sa botte rouge masturbait ma nièce. Virginie commençait à s’abandonner lorsqu’elle stoppa, reposa le pied et invectiva “On repart les juments !”. Il faisait jour, le manoir était désert, et elle nous faisait sortir en pleine prairie, au sommet de la colline certes, mais à découvert. Au sol, une allée en gravier allait nous servir de piste d’exercice. Déso
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