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Sonia mon amour

Chapitre 8

Erotique
-Sonia, Jean, je suis là.Après une rapide douche, nous nous habillons et descendons rejoindre Georges au salon.-La journée s’est bien passée ?Il remarque nos cheveux mouillés.-Très bien et vous, vous vous êtes baignés, j’ai envie de piquer une tête, vous m’accompagnez ?Je me retourne vers Sonia qui est tétanisée.-Non, on en sort, on vient de se doucher, Sonia est un peu fatiguée, nous allons te regarder en buvant quelque chose de frais.-Ok.Il va se changer dans sa chambre et revient plonger dans la piscine. Il reste très peu dans l’eau car il faut préparer le repas du soir.-J’apprécie votre présence, comme ça, c’est Jean qui cuisine. Il sait tellement mieux cuisiner que moi, c’est les parents qui vont apprécier.-A bon, Jean cuisine bien.-Plus que bien, c’est ma grand-mère qui lui a appris, et il a été à très bonne école et a très bien apprit.-Qu’est-ce que tu nous fais ce soir chéri.Georges me regarde.-Ah bon, vous en êtes au « chéri ». Je n’ai rien entendu de tel hier soir.-Tais-toi, et vas te changer pour m’aider, j’ai trouvé un superbe gigot, je vais le désosser et le faire en croute. Je dois d’ailleurs aller chercher la pâte feuilletée que j’ai commandée chez le boulanger. Allez, tout le monde en piste.
Je vais chercher la pâte feuilletée accompagné de Sonia qui fait son effet à la boulangerie, les noires grandes et belles comme elle, sont extrêmement rares, voire inexistantes, dans le coin. Vers dix-neuf heures trente, l’heure à laquelle mes parents arrivent, tout est prêt, la table, l’apéro et le gigot a été enfourné. Mes parents arrivent à l’heure, ils n’ont pas eu l’emmerdeuse du samedi dix-neuf heures dix qui les tient une demi-heure pour ne rien prendre. La soirée se passe très bien, Sonia est de plus en plus à l’aise, elle plait beaucoup à mes parents et c’est réciproque. Ils sont séduits par sa beauté, sa simplicité, sa gentillesse, sa spontanéité, son intelligence. Mais surtout, ils sont scotchés par l’amour qui se dégage entre nous, et ils pensent, comme moi, que j’ai trouvé la femme de ma vie. Ma mère a toutes les attentions envers elle. Je sens qu’elle est heureuse de voir cette magnifique jeune fille amoureuse de son fils. Je suis sûr qu’elle pense déjà aux petits enfants chocolat au lait qui viendront courir chez elle en criant.Nous allons nous coucher relativement tôt, car demain nous allons chez Christian qui habite à plus de cent-cinquante kilomètres de route tortueuses, et qui nous attend assez tôt pour l’aider à cuire le méchoui. Après une douche nous nous sommes allongés, Sonia s’est couchée à côté de moi et me caresse d’une main distraite. -Je n’ai jamais été aussi bien de ma vie, il y a à peine quelques mois, j’étais au bord du suicide, maintenant je suis heureuse comme jamais je ne l’ai été, grâce à Christine, tes parents, et surtout toi mon chéri. Plein de gens que je ne connaissais pas il y a moins d’un an.-Tu le mérite tout simplement mon amour.-Je ne sais pas, je suis comme tout le monde, je ne vois pas ce que j’ai de particulier.-Je principal, c’est que les autres le voient.-Fais-moi l’amour.Elle se met sur le dos et attend. Je lui écarte un peu les jambes et remonte des pieds le long de ses jambes. Elle est de temps en temps parcourue de frisson, je progresse jusqu’à sa taille en évitant le sexe, je remonte sur elle, son ventre, ses seins. Elle ondule de plus en plus en écartant les jambes pour me laisser la place. Mon sexe se trouve à l’entrée du sien et le pénètre doucement, au fur et à mesure que je progresse vers la bouche de Sonia. Je lui fais l’amour doucement avec des gestes lents et profonds. Elle s’abandonne à mon sexe, à mes caresses pour finir par exploser sous moi en de longs tremblements au moment où je me libère en elle. Je m’écroule sur elle, ma tête sur une de ses épaules. Elle murmure à mes oreilles.
-Oh mon amour, quel bonheur, oh mon chéri, je t’aime, je t’aime plus que tout, plus que ma vie.-Ne dis pas de bêtises.-Non mon chéri, ce ne sont pas des bêtises, c’est vrai je t’aime, ma vie est entièrement centrée sur toi, je vis pour toi, je respire pour toi, je ne sais pas ce qui m’arrive, mais sans toi, je meure. Je donnerais ma vie pour toi.-Chérie, nous n’en sommes qu’au début de notre amour, moi aussi je suis comme toi, tu occupes toutes mes pensées, je ne vis que pour toi, que pour être avec toi constamment, te sentir près de moi, à portée de main, à portée de vue. Je t’aime, tu m’aime, mais notre amour doit se confronter au temps et se confirmer.-Tu en doutes ?-Pas un instant, je sais que j’ai rencontré la femme de ma vie.-Et moi l’homme de ma vie.Elle se blotti contre moi, nous nous enlaçons et finissons par nous endormir dans les bras l’un de l’autre.
Le lendemain, réveil à six heures pour un départ vers sept heures. Comme chacun a sa salle de bain, nous sommes tous au rez-de-chaussée pour petit déjeuner vingt minutes plus tard. J’ai tenu à ce que Sonia s’habille décontracté, elle a mis une chemisette saharienne sur un petit short de même style. Nous partons un peu avant neuf heures dans deux voitures, Christian habite beaucoup plus près de St Etienne que mes parents, ce qui fait que nous partirons directement de chez lui pour rentrer. Nous arrivons vers neuf heures trente, Christian entretient le feu du méchoui, le broutard tourne doucement au-dessus entrainé par un moteur électrique.
Christian est un cousin de quinze ans mon ainé, c’est un chirurgien de très grande réputation, c’est le frère ainé de Michelle, ils ont quatorze ans de différence, Michelle n’ayant que quelques mois de plus que moi. Je m’entends très bien avec lui, c’est une sommité dans son domaine, mais un homme très sympa et très simple en compagnie de sa famille. En plus nous avons un amour commun pour le blues et le jazz. Quand il voit Sonia, son œil s’éclaire, il se dirige vers elle, la prend par les épaules et lui fait deux bises sonores.-Tu es Sonia, moi c’est Christian, ton serviteur dévoué.-Oh là Christian, toujours le chevalier servant de ces dames ?Il se retourne vers moi pour venir m’embrasser. Il me glisse à l’oreille. -Ou as-tu pu rencontrer une telle beauté ?-Dans la rue à St Etienne.Je lui raconte notre rencontre, Sonia nous regarde amusée, étonnement elle est très détendue, le contact avec Christian a été naturel, comme deux personnes de la même famille. Joëlle, la femme de Christian arrive vers Sonia pour l’embrasser. Elle est suivie de ses deux enfants, Elisa, douze ans et Thomas, neuf ans. Ils l’embrassent, viennent me faire la bise et retournent dans leurs chambres, ils sont un peu sauvages. Joëlle entraine Sonia et ma mère vers la maison pour qu’elles se rafraîchissent. Je reste avec Christian et mon père quand j’entends un grand cri.-Ouha ils sont arrivés.C’est Michelle qui sort de la maison et se précipite vers moi. Elle se jette dans mes bras, et me bouscule à m’en faire perdre l’équilibre, je me rétabli de justesse. Elle me prend la tête entre ses mains et me couvre de baiser sur toute la figure. Michelle n’est pas très grande, elle dépasse à peine le mètre soixante. Mais c’est une femme très dynamique, une vraie bombe survoltée, elle est très jolie, elle a un visage de madone, très bien faite, avec tout ce qu’il faut là où il faut pour rendre un homme heureux comme on dit, belles jambes, elle ne passe pas inaperçu dans la rue, surtout que depuis deux ou trois ans, elle ne porte que des mini-jupes ultra courtes, pour justement montrer ses jambes, ce qui est le cas aujourd’hui. -Tu es là enfin, comment vas-tu, et Sonia, ou est-elle, je ne la vois pas, je veux la voir, je veux voir la femme que tu aimes.-Holà, holà du calme Michelle, elle est avec Joëlle et maman, elles sont allées se rafraîchir. Michelle se précipite vers la maison au moment au Sonia, ma mère et Joëlle en sortent. Elle se dirige vers maman et l’embrasse puis, elle se tourne vers Sonia, la regarde une seconde, se jette dans ses bras, la serre de toutes ses forces et l’embrasse, Sonia ouvre de grands yeux, ne sachant ce qui lui arrive. Puis Michelle s’éloigne un peu d’elle, lui prend la main et la fait tourner sur elle-même, l’immobilise devant elle, lui prend la tête entre ses mains et la regarde droit dans les yeux. Elle parle fort pour que tout le monde entende.-Tu es magnifique, splendide, une vraie déesse mais si tu t’avise de rendre mon Jean malheureux, je t’arrache les yeux.Sonia reste sans bouger, pétrifiée. Elle regarde cette furie qui la menace sans comprendre ce qui lui arrive, elle me regarde un peu paniquée. D’un seul coup Michelle éclate de rire et serre Sonia dans ses bras.-Oh la tête que tu as faite, tu crois vraiment que je suis si méchante ?Sonia se détend et sourit.-D’après ce que je sais de toi, tu es une adorable personne avec les gens que tu aimes, mais sinon.-C’est Jean qui t’a dit ça ?-Oui.-Il va me le payer.-Et je sais que vous vous aimez beaucoup, que vous êtes très proches.-Oui, on a passé une grande partie de notre enfance ensemble avec Alain, ils ont remplacé mon grand escogriffe de frère trop âgé pour moi. Rassure-toi, à première vue nous allons bien nous entendre, très bien même.Michelle embrasse une nouvelle fois Sonia, cette fois ci avec tendresse. Elles se dirigent vers moi, bras dessus bras dessous en rigolant. Nous aidons, mon père et moi, Christian pour le barbecue, les filles s’occupent du reste.
Vers onze heures, Sonia téléphone à ses parents et dans la discussion elle annonce qu’elle a peut-être trouvé du travail pour le mois de juillet. Ses parents ne sont pas très chauds, le père surtout, de plus ils objectent le manque de logement, ils insistent pour connaitre des détails que Sonia ne peut pas leur fournir, ne les connaissant pas. J’ai l’écouteur et je sens Sonia au bord des larmes. Elle finit par avoir leurs accords à condition de trouver une chambre chez quelqu’un de « respectable ». Après avoir raccroché, ma mère vient vers nous. Je me tourne vers Sonia.-Sonia, je te présente une personne très respectable.Sonia rigole et explique à ma mère les conditions de ses parents. Ma mère l’embrasse.-Ne t’en fait pas ma chérie, si tu as ce boulot, je téléphonerais à tes parents pour me présenter et lui donner toutes les garanties. Le loyer que je demanderais officiellement sera très petit pour les encourager.-Oui, mais ils voudront le payer.-Et bien, ça te fera de l’argent de poche, tu penses bien que je ne vais pas le garder.
Vers onze heures trente, arrivent d’autres invités dont Louis, le père de Christian. Louis ne sait pas retenir ses mains quand il voit une belle femme, je crains le pire quand il va voir Sonia, j’ai peur qu’avec ce qu’elle a subi, elle ne réagisse très mal et j’en ai parlé à Christian, lui expliquant que Sonia vient d’une famille bourgeoise un peu coincée et que si son père la pelote elle risque d’être très gênée et de mal réagir. Il va voir son père dès son arrivée et lui fait comprendre que s’il veut rester avec nous il a intérêt à éviter les gestes déplacés avec Sonia. Louis et sa femme Margueritte, dite Manou, viennent nous dire bonjour et font la connaissance de Sonia. L’œil de Louis s’allume, mais ma mère, le connaissant, vient l’entrainer vers le bar pour préparer avec lui l’apéritif.
La famille est finalement au complet quand arrivent Alain, le cousin avec qui j’ai passé les vacances de paques en Espagne, et sa copine Sophie. Alain est plus qu’un cousin, un ami, nous avons passé une grande partie de notre enfance ensemble avec Michelle. Nous faisons beaucoup de choses ensemble, il est très heureux de faire la connaissance de Sonia et est aux petits soins pour elle, ce que lui dispute Michelle. Entre les deux cousins, c’est à celui ou celle qui sera le plus gentil avec elle. Sonia rigole, plaisante, s’amuse d’un rien, elle rayonne de bonheur, elle se sent entourée, aimée. De temps en temps elle vient vers moi pour déposer un baiser sur mes lèvres, elle le fait ostensiblement devant tout le monde pour bien affirmer que je suis à elle et qu’elle est à moi.
A suivre
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