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Sonia mon amour

Chapitre 10

Erotique
Sonia devient rouge comme une pivoine, sur une noire, c’est spécial. Ma mère la regarde en riant.-Je ne voulais pas te choquer ma chérie, mais tu es tellement bien foutue que je ne peux que faire ressortir ta beauté.Sonia est encore plus rouge, j’ai l’impression qu’elle va exploser. Ma mère la prend par la taille et l’amène vers nous en lui faisant faire un tour sur elle-même.-Comment trouvez-vous cette magnifique jeune fille ?-Superbe.-Magique.-Extraordinairement belle.C’est Georges qui vient de s’exprimer, il la regarde avec les yeux d’un homme amoureux. Je sens que si Sonia le veut, elle peut en faire son esclave, sa chose. Heureusement pour Georges, ce n’est pas son genre. Sonia s’est remise de sa surprise et vient s’assoir à côté de moi, elle a repris ses couleurs normales, elle pose sa tête sur mon épaule, j’entoure ses épaules avec mon bras. Elle reste un petit moment comme ça. Mon père la regarde.-Tu fais partie de la famille maintenant, tu vas peut être nous trouver spéciaux, mais nous exprimons nos sentiments, nous disons ce que nous pensons, c’est ce que j’ai toujours enseigné à mes enfants. Vis ta vie avec nous, nous vivrons notre vie avec toi.-Je n’ai pas l’habitude de ces moments de partage et d’exubérance comme ici, chez moi, nous sommes plus stricts, plus réservés, jamais ma mère n’aurait dit à son entourage « Comment trouvez-vous cette magnifique jeune fille » en me faisant tourner devant tout le monde. Il me faut un temps d’adaptation, un temps pour assimiler tut ça, mais je vous jure que je me sens extraordinairement bien chez vous.-Tant mieux et j’espère que ça va durer.La discussion dure un peu, mais nous allons nous coucher relativement tôt, le lendemain c’est le premier du mois et nous devons être à huit heures dans la boite qui nous embauche. Evidemment nous faisons l’amour avant de nous endormir enlacés dans les bras l’un de l’autre.
Le lendemain, nous allons à la boite pour nous présenter au chef du personnel. Pour moi, tout va bien, c’est la troisième fois que je viens en juillet et on me donne un boulot sur les quais que je connais très bien. Sonia doit assister la secrétaire de direction, ce qui tombe bien puisqu’elle a fait une formation « administration ». Elle se fait expliquer le boulot pendant toute la journée. Nous déjeunons ensemble à midi dans la cantine et à dix-huit heures nous retournons à la maison. La semaine passe, le samedi nous voulons nous baigner, mais il y a Georges. Sonia met un autre maillot plus couvrant. Le dimanche il fait très chaud et tout le monde décide de se baigner. Sonia monte dans la chambre pour se changer, elle se tourne vers moi.-Nous y voilà, qu’est-ce que je fais ?-Tu mets le maillot que t’ont offert mes parents.-Je vais être atrocement gênée, chéri tu te rends compte, ils vont me voir presque nue.-Chérie, ce maillot est un peu osé, je te l’accorde, mais il est magnifique et te va si bien, de plus j’adore te voir dedans. De plus nous sommes très libres dans ma famille et ça ne les gênera pas.-Ok, je vais le mettre pour te faire plaisir, et ne pas vexer tes parents.A ce moment on frappe à la porte. J’ouvre, c’est ma mère. J’ai complètement oublié que Sonia est nue. Elle se jette sur une serviette pour se couvrir.-Excuse-moi ma chérie, mais Jean ne réfléchit pas beaucoup avant d’ouvrir une porte, rassure toi, j’en ai vu d’autres et toutes moins belle que toi. Ecoute Sonia, je commence à te connaitre un peu, et je sais que tu vas être gênée de mettre le maillot qu’on t’a offert parce qu’il devient transparent une fois mouillé. Mets en un autre si tu veux, ne te sens pas obligée de le mettre, on ne t’en voudra pas du tout. -Non, je vais le mettre, vous me l’avez offert et c’est normal que je le mette chez vous, en plus il me plait beaucoup, je suis très bien dedans et Jean l’adore. Il faut que je me mette au diapason de votre famille.Ma mère sort et Sonia enfile le maillot, non sans qu’auparavant, je me sois occupé des parties qu’il cachait avec ma bouche. Nous descendons sur la terrasse, en la voyant, j’ai l’impression que Georges va avoir une crise cardiaque. Mon père la regarde en souriant. Ma mère vient vers elle, elle a aussi un petit deux pièces blanc qui fait ressortir ses belles formes. Elle vient vers Sonia et l’embrasse.-Tu es ravissante ma chérie, aller, à l’eau.Elle lui prend la main et entre dans l’eau avec elle. Je les rejoins ainsi que Georges. La piscine est assez grande et nous ne nous gênons pas. Je sors de la piscine avant eux pour la voir sortir de l’eau. Je vois qu’elle veut sortir mais n’ose pas.
-Tu veux un coca chérie ?-Oui, j’ai un peu soif.-Je te le prépare avec une rondelle de citron. Il t’attend.Elle me regarde en souriant et sort de l’eau. Son corps ruisselle, ses seins érigés tendent le tissu des bonnets du soutien-gorge. Son corps sombre fait encore plus ressortir la transparence du maillot. Mon père la regarde amusé.-La naissance de Vénus. Tu es magnifique Sonia, et ce maillot te va à merveille, même si il est un peu, voire beaucoup osé, portes le avec fierté. Ton corps est trop beau pour être caché. Tu vas mettre le feu à la plage de Salou.Ma mère sort de l’eau derrière elle, elle aussi est très belle dans son maillot, lui aussi transparent une fois mouillé. Elle aussi semble déshabillée par son maillot, ce qui rassure Sonia.-Après Vénus la romaine, Aphrodite la grecque.Mon père la regarde avec tendresse, elle va s’assoir à côté de lui et lui dépose un baiser sur les lèvres. Je constate que mes parents s’aiment toujours autant. Sonia s’est assise sur une chaise longue redressée et boit une gorgée de son coca. Elle se lève pour retourner dans l’eau. Elle en ressort toutes les vingt à vingt-cinq minutes pour boire une gorgée et retourner à l’eau ou je la rejoins de temps en temps. L’eau est vraiment son élément. Elle a parfaitement intégré la transparence de son maillot de bain et ne s’en préoccupe plus. A chaque sortie de l’eau de Sonia, Georges est au bord de l’apoplexie, à treize ans, voir une fille comme Sonia sortir de l’eau dans ce maillot, ça doit lui faire exploser son taux d’hormones.
Le mois de juillet passe vite, je suis de plus en plus amoureux et c’est réciproque. Nous avons toutes les peines du monde à rester séparés plus de quelques heures. Mes parents nous font une paix royale et sont aux petits soins pour Sonia, tout se passe le mieux du monde. Nous avions décidé de partir en vacances en Espagne, mais ses parents veulent absolument la voir à la fin de son mois de travail. Elle se décide donc à leur annoncer mon existence. Le père prend la chose assez mal, un peu vexé d’avoir été mis à l’écart, mais sa mère s’en doutait un peu et au bout d’une semaine elle convainc son mari de nous recevoir chez eux. Nous nous rendons donc pour le week-end à côté de Bordeaux avant de partir en Espagne. Mon père n’ayant pas besoin de sa voiture nous la prête pour les vacances, c’est un DS21 injection électronique presque neuve, une vrai bombe, ma petite Simca 1000 lui suffira pour ses courses et ses trajets au magasin.-Tu ne fais pas le con avec.-Ne t’en fait pas.Au moment de partir, ma mère me prend à part et me donne une magnifique bague ayant appartenu à sa grand-mère, c’est une très belle émeraude taillée en pavé.-Mais, c’est quoi ça ?-Je sais ce que tu vas faire mon chéri, il te faut un beau cadeau pour marquer l’évènement. J’ai réussi à avoir le diamètre de l’annulaire de Sonia, j’ai fait ajuster la bague, elle lui ira très bien.-De quel évènement parles-tu ?-Ne me prends pas pour une idiote, je sais très bien que tu vas demander la main de Sonia à ses parents.-Comment le sais-tu ?-Je suis ta mère mon chéri, et une mère devine tout. Ne t’en fais pas, ton père et moi sommes d’accord et nous serions très heureux d’avoir Sonia comme belle-fille. J’espère qu’ils accepteront, vous avez l’air tellement heureux ensemble.Je regarde la bague, elle resplendi dans son écrin.-Je l’espère aussi, merci maman, cette bague est magnifique. De toute manière, Sonia va être majeure dans à peine plus d’un mois, elle vient de finir ses études comme moi et nous comptons nous installer dans une ville du sud, certainement Toulouse.J’embrasse ma mère.-Bonne route mon chéri.
Quand nous arrivons, vers onze heures trente, une jeune fille se précipite dans les bras de Sonia, c’est une de ses sœurs, sa cadette. Elle est vite suivie par une gamine de onze ans, la petite dernière. -Jean, je te présente Mélodie et Marion, mes deux sœurs, Marc, mon frère n’est pas là en ce moment, il arrive demain, juste avant que l’on ne parte en Espagne, viens, mes parents sont à l’intérieur. Mélodie et Marion me sautent au cou pour m’embrasser. Mélodie, dix-sept ans, est une très jolie jeune fille, elle est la copie conforme de sa sœur à son âge, magnifique, quant à Marion, elle est déjà pratiquement formée, à son âge, ça promet. Elles ont toutes les deux cette magnifique couleur chocolat, comme leur sœur.Je suis Sonia et entre dans un beau pavillon de plein pied. Nous nous avançons vers un couple d’un peu plus de quarante ans, tous les deux habillés d’un short et d’un tee-shirt. -Jean, je te présente ma mère Véronique et mon père Jacques.Le père vient ver moi en me tendant la main, c’est un homme grand, noir comme l’ébène, athlétique, au visage émacié. Il m’écrase les doigts entre ses mains.-Très heureux monsieur.-De même jeune homme.Le ton est sec. La mère s’approche de moi, elle pose sa main droite sur mon épaule et me fait deux bises. C’est la copie conforme de Sonia en blanc, plus vielle et un peu plus petite. Même yeux verts perçants, même visage fin, même cheveux noirs longs lissés, même silhouette élancée, même poitrine, même fesses, même jambes longues et superbes.-Très heureuse de faire votre connaissance.-Moi de même madame.L’atmosphère est un peu froide quand Marion me prend par la main et me tire. Elle m’amène devant la chambre de Sonia.-C’est là que vous allez dormir monsieur ?-Je ne sais pas, mais surtout je déteste qu’une jeune fille aussi mignonne que toi me vouvoie, avec moi, c’est « tu » et Jean, d’accord ? -Ok.Je me retourne vers Mélodie.-C’est valable pour toi aussi Mélodie.-Bien reçu.L’atmosphère se détend un peu, Véronique vient vers moi.-Nous savons que vous vivez pratiquement ensemble depuis quelques temps, on ne va pas jouer aux donneurs de leçons, vous partagerez la chambre de ma fille, je pense que vous serez d’accord ?Je m’incline un peu.-Tout à fait madame.-Je vous appellerai Jean, appelez-moi Véronique.-Pas de problème Véronique.Je regarde Sonia, elle semble revivre, ça se passe beaucoup mieux que ce qu’elle avait imaginé. Je regarde le père qui me fait signe de le suivre.
A suivre
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