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Sonia mon amour

Chapitre 15

Erotique
Le lendemain Marc, le militaire, est debout aux aurores, je suis assez matinal et je le suis de près. Virginie et Sonia dorment encore. Marion nous rejoint.-Bonjour grand frère, bonjour beau-frère.-Ho la c’est quoi ce qualificatif ?-Et bien Marc est mon grand frère, et toi tu es mon beau-frère.-Non, je ne suis pas encore ton beau-frère, j’ai horreur des qualificatifs, des diminutifs, tu m’appelle Jean ou tu ne m’appelle pas, compris ?Marion me regarde un peu perturbée, elle est au bord des larmes. Je m’approche d’elle, la prend dans mes bras, l’embrasse sur les deux joues, la soulève et l’amène au salon ou je l’assoie sur un divan. Marc nous suit inquiet.-Ecoute Marion, tu es une fille adorable et je t’aime beaucoup, pour moi, tu es comme la petite sœur que je n’ai jamais eu. Tu es avec nous depuis quinze jours et je dois dire que je ne m’attendais pas à ce comportement, tu es attentionnée, réservée, toujours prête pour rendre service, jamais de reproche, toujours enjouée, joyeuse. Tu es la belle-sœur idéale. Tu es la sœur de Sonia, tu es une personne que j’aime et que je respecte, une personne pour qui je ferais n’importe quoi, mais j’ai mes limites, il y a des mots, des gestes, des situations que je ne supporte pas, tu apprendras à les connaitre, je te fais confiance, et je ne t’en veux pas, ce n’est pas grave. Donc, pas de « beau-frère », ou de Jeannot, simplement Jean. Ok ?-Ok Jean.Mais d’un autre côté, je pense que tu devrais t’exprimer un peu plus, nous dire tes envies, ce que tu aimerais faire. Tu te laisses trainer, tu ne fais rien pour orienter nos choix.Elle me regarde complètement abasourdie par ce que je viens de lui dire. Je lui fais une bise sur la joue.-Marion, je t’aime, tu le sais, tu es ma sœur maintenant, alors vit, exprimes toi, tu dois bien avoir des envies, tu n’en as exprimé aucunes depuis qu’on est là. Bien sûr, nous avons notre vie, nous vivons notre amour, mais même si nous sommes tes ainés, tu peux et tu dois quand même t’exprimer.Marion me regarde, elle a l’air inquiète, désemparée.-Marion chérie, je suis là pour faire que tu t’exprimes, je ne veux en aucun cas te stresser, simplement que tu dises ce que tu aimerais faire. Tu as bien le droit d’avoir des envies. Vas-y, dis-moiElle me regarde, hésite puis se décide.-J’aimerais qu’on invite mon copain.Marc la regarde interloqué.-Tu as un copain ?-Oui, je l’ai rencontré sur la plage la semaine dernière, il est de bordeaux comme nous, je l’aime bien.-Bien ou beaucoup ?-Je crois que c’est beaucoup.Elle nous regarde d’un air de chien battu. Je la prends dans mes bras, dépose un baiser sur son front.-Tu as raison, aimes, c’est ce qu’il y a de plus beau, maintenant l’inviter ici, est-ce bien raisonnable ?Marc rigole.-On va le faire venir ton copain, il a intérêt à assurer, parce que nous allons le tester.-S’il vous plait, il est gentil, ne lui faites pas de mal.
-Tout doux sœurette, on ne va pas le bouffer ton copain, on va le tester, savoir si il peut supporter la pression de la famille, savoir ce qu’il veut de toi, qu’en dis-tu Jean ?-Parfaitement d’accord avec toi, on va le laminer le gamin, lui extirper sa substantifique moelle.Marion est au bord des larmes. Marc la prend dans ses bras, la couvre de baiser.-Ma chérie, tu ne crois sincèrement pas qu’on va démolir ton copain, on veut le connaitre c’est tout. Ne t’en fait pas chérie, on veut juste que tu passes de bonnes vacances.-Oui, viens me faire une bise.Elle s’est détendue d’un seul coup et se penche sur moi pour m’embrasser.-Futur beau-frère, tu es quand même spécial.-Qu’est ce qui te fais dire ça ?-Tu prêche le faux pour savoir le vrai, on ne sait jamais sur quel pied danser avec toi.-C’est ce qui fait tout mon charme ma chérie.Elle me regarde droit dans les yeux, d’un air aguichant.-Oui, c’est une manière de voir les choses, mon chéri.Je regarde cette fille de onze ans, c’est vraiment un phénomène, elle raisonne comme une fille beaucoup plus âgée qu’elle, elle a une répartie qui me plait beaucoup.-Toi, tu vas être mon chalenger.A ce moment Paul apparait dans le salon, Marion se lève et se précipite vers lui, elle se jette dans ses bras. Il l’embrasse et la fait monter sur ses épaules.-Marion c’est mon chalenger, tu ne vas pas me la piquer quand même ?Il vient vers nous en souriant.-Vous savez tous les deux, vous avez devant vous une future grosse tête, cette fille me désarçonne tous les jours. Elle a un sens de la répartie, de l’humour, du moment exceptionnel, et une intelligence supérieure. Je le dis devant elle parce que je lui ai déjà dit. Jean, tu as une belle sœur qui va te plaire par son esprit et son intelligence.Venant de Paul, un érudit, intello, futur ingénieur aéronautique, toujours à la recherche de la connaissance, c’est vraiment une référence.Il fait descendre Marion de ses épaules. Elle vient vers moi.-Tu sais Jean, je t’aime aussi, je veux être ta sœur au même titre que pour Marc.Elle se blotti contre moi.-Bien sûr chérie, je le sais, et je serais ton frère, au même titre que Marc si il est d’accord.-Bien sûr que je suis d’accord.Julie arrive sur ces entre-faits.-Le café est prêt ?En fait, personne n’a pensé à le faire.-Et bien non, il n’y a pas encore de café.-Je m’en occupe.Elle va dans la cuisine suivie de Marion qui va l’aider. Sonia et Virginie arrivent à leur tour et nous déjeunons tous ensemble. Comme elle n’a qu’un deux pièces sur elle, j’en profite pour regarder Virginie de plus prés. C’est une belle fille, jolie, blonde, grande, sportive, poitrine arrogante et haute, ventre musclé, fesses tendues, nerveuses, jambes minces et galbées. Elle va très bien avec Marc l’athlète.
Nous passons la semaine à nous promener, nous baigner, déjeuner dans des restos de Cambril, nous somme de plus en plus souvent accompagnés de Sylvain, le copain de Marion, un peu intimidé au début, mais très sympa et aux petits soins pour Marion qui en profite un peu.Un soir, une fois dans la chambre, Sonia me regarde d’un air inquiet. Je la prends dans mes bras.-Qu’y a-t-il de si grave qui te rende aussi inquiète ?-Je n’ai pas eu mes règles ce mois-ci.Je m’écarte un peu et la regarde droit dans les yeux.-Est-ce bien grave ?-Théoriquement, ça veut dire que je suis enceinte.-Est-ce si grave que ça ?-Chéri, un enfant, j’attends peut être un enfant, tu réalises ?-Oui, et alors, nous ne pouvons pas avoir d’enfant ?-Si, bien sûr, mais ou veux-tu en venir ?-Simplement que c’est la meilleure nouvelle que tu pouvais m’annoncer.-Chéri, tu veux un enfant ?-Et le plus vite possible.-Mais nous ne sommes pas encore mariés.-Et alors, nous ne serons pas les premiers. Tu le veux cet enfant ?-Bien sûr que je veux notre enfant.-Et bien embrasse-moi.Nous nous embrassons passionnément, je suis au comble du bonheur, j’ai toujours rêvé d’avoir un enfant jeune, qui plus est avec la femme de ma vie. Nous faisons l’amour encore plus intensément que d’habitude. Nous sommes si heureux que rien ne compte plus que d’être ensemble.
Le lendemain, après avoir petit déjeuner, je m’assois sur un transat, Sonia discute longuement avec Julie au bout du balcon, elles rigolent constamment. Au bout d’un moment Sonia revient vers moi et m’embrasse.-J’espère que Paul et Julie vont se marier, comme ça elle deviendra ma sœur, nous nous entendons si bien.-De quoi avez-vous parlé ?-Devine ?-Tu lui as dit pour tes règles ?-Oui, et elle m’a dit que j’avais raison de le garder.-Garder quoi ?-Le bébé bien sûr.-Tu crois que j’attendais une autre réponse ?-Oh toi et ton humour décalé.Elle se jette sur moi en riant, j’ai peur que le transat ne cède sous notre poids. -Chéri, nous allons avoir un bébé, tu te rends compte, un bébé, la chair de notre chair, nous deux en un seul être.-Oui chéri, mais attendons d’en être sûr.-J’en suis sûr, je le sens au fond de mes tripes.Marc arrive sur le balcon.-Et oui, tout a une fin, nous partons.Arrive Virginie qui vient nous dire au revoir. Elle est superbe dans un haut blanc un peu transparent sans rien dessous, et un mini short plus que moulant, seconde peau, qui entre au milieu de ses lèvres, faisant ressortir son pubis. Elle n’a rien dessous, c’est sûr. Nous les regardons du balcon s’éloigner en voiture. Trois jours plus tard Paul et Julie nous quittent, nous ne partons que deux jours après pour être le soir chez ses parents. Nous sommes le premier septembre et je commence à m’inquiéter d’un cadeau pour Sonia, son anniversaire est dans une semaine. Un examen et une analyse confirment que Sonia est enceinte. Elle rayonne de bonheur, même ses parents sont heureux. Je préviens mes parents qui me félicitent. En accord avec Marc et Virginie, nous arrêtons une date pour les mariages, ce sera le samedi vingt-cinq octobre.
Mes parents me téléphonent pour me dire que j’ai reçu une réponse pour un travail à Toulouse et qu’il faut que je sois chez eux au plus tard le douze du mois. Cela nous donne le temps de fêter l’anniversaire de Sonia et le mien deux jours plus tard. Marc lui a promis d’être là. Nous faisons des parties de pêche avec Jacques qui a un petit bateau. Ce n’est pas pour le poisson, nous passons notre temps assis au fond du bateau dans les bras l’un de l’autre à surveiller d’un œil distrait la ligne. Heureusement que Jacques est un excellent pécheur, nous ne sommes pas morts de faim.Sonia est radieuse, toutes les nuits sont prétextes à exprimer notre amour. Un soir, dans notre lit, elle est sur moi, sur le dos, ses fesses appuient sur mon pubis. Elle veut que je lui caresse les seins. Mes mains parcourent son ventre et se posent sur ses seins, je les lui pince doucement en les faisant rouler sous mes doigts. Pendant ce temps, sa main droite s’active sur son clitoris, elle se masturbe en même temps que je la caresse. Je la sens partir doucement, sa respiration s’accélère, ses jambes se raidissent, ses fesses font des cercles sur mon ventre, son corps se durci et elle explose dans un superbe orgasme. Une fois calmée, elle descend sur le côté, mais je me précipite sur son entre-jambes pour me délecter de son nectar. Quand j’ai finis, elle m’embrasse.-C’était très bon tu sais.-Je l’espère bien.-A toi maintenant.-Que veux-tu que je fasse ?-Mets-toi sur moi comme j’étais sur toi.Je m’allonge sur elle, sur le dos. Elle me prend la main et la pose sur mon sexe.-Masturbes toi.Je commence à me masturber, je sens ses mains sur mon corps qui me caressent en effleurant ma peau. Elle me pince légèrement les seins, elle sait que je n’aime pas qu’on les serre fort.-Vas-y mon chéri, je veux te sentir jouir sous mes caresses.Je continu à me masturber sous ses caresses, petit à petit je sens la pression monter, tous les signes d’une jouissance future s’ajoutent les uns aux autres et je finis par jouir en inondant mon ventre de sperme. Elle me fait descendre de son ventre et se penche sur moi pour me lécher. Une fois fini, elle me sourit.-Il ne faut pas tâcher les draps.-Bonne excuse.
A suivre
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