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Sophie, une grande soeur fantastique

Chapitre 13

Inceste
Natacha regarde son téléphone et constate aussi une dizaine d’appels en absence.
Je démarre immédiatement et prends la route de la maison, j’appelle Sophie dès que nous avons quitté le parking.
— Putain vous êtes où ? — On rentre là, on n’a pas senti vibrer les téléphones. Sors ton sac et ton manteau, d’ici 15 min on est là !— Faites gaffe quand même, je préfère que vous arriviez sain et sauf.— Tu as des contractions ? — Je ne sais pas, sans doute, ça me fait mal par moments, mais c’est éloigné pour l’instant.— OK a tout de suite.

Sophie a raison et je fais attention sur la route et roule un poil plus vite, mais ne fais pas n’importe quoi. Une fois arrivés, je décharge prestement le coffre, Natacha se chargera des courses et des enfants et je prends Sophie et ses affaires.
Nous ne sommes pas particulièrement stressés, car l’hôpital est à dix minutes de la maison et on nous avait prévenus que les jumeaux arrivaient régulièrement plus tôt.
Une fois à la maternité, Sophie est prise en charge, je suis laissé de côté un temps qu’ils fassent les divers examens. Les heures s’écoulent et une infirmière vient me chercher, car Sophie a été placée en salle de travail. Nous nous engageons dans la dernière ligne droite.
Quand je rejoins Sophie, elle est au téléphone avec Natacha, ça semble aller de son côté.
— Voilà notre amoureux ma chérie.— Ça va ma chérie ? — Oui tout va bien, ça se met en place tranquillement.— Tant mieux.
— Dis donc, tu n’as rien à me raconter toi ? Qui est-ce qui prenait du bon temps alors que je perdais les eaux ?

J’entends rigoler Natacha qui est en haut-parleur au téléphone.
— C’est qu’on n’a pas trop eu le temps de parler.— Oui je te taquine, c’est bien vous avez raison, j’aurai dû vous laisser un peu plus de temps à deux ces dernières semaines.

J’ai vraiment de la chance d’être avec ces deux femmes même si ce n’est pas tous les jours facile. Mais pour quel couple c’est facile après tout.
Nous finissons par laisser Natacha qui doit s’occuper des garçons, les heures passent, le col de Sophie s’ouvre de plus en plus jusqu’à ce qu’on lui dise que ça y est le moment est arrivé.
Ma sœur est courageuse et pousse comme une folle, pressée de voir ses filles.
Puis enfin la délivrance, d’abord Agathe qui voit le jour suivie de sa sœur Camille, ou alors est-ce l’inverse ?!? Les deux sont posées sur leur mère et cherchent déjà le sein nourrisseur sous le regard et le sourire de leur mère, elle me regarde, épuisée, mais semble tellement heureuse.
Puis soudain, tout va très vite, trop vite. Sophie ferme les yeux et des alarmes des moniteurs se mettent à hurler de partout. On arrache les filles à leur mère, on me met dehors. Je n’ai pas le temps de penser à quoi que ce soit, puis prends conscience d’être en train de revivre à nouveau le pire moment de ma vie. Des personnes arrivent en courant, la porte s’ouvre, j’entends crier brièvement.
— Bordel, mais ça vient d’où tout ce sang ?— On va la perdre.— C’est bon le bloc est prêt.— Allez, on y va.

Les équipes médicales sortent en trombe encadrant un brancard où Sophie est allongée, inconsciente. Je reste là dans le couloir à les regarder s’éloigner. Le monde s’écroule autour de moi, je sens le sol se dérober sous mes jambes, je tombe. J’entends des pas se ruer vers moi, des mains me touchent, j’entends des voix.
— C’est le papa des jumelles ? — Oui.— Ah.— Monsieur ! Monsieur ! — Allez !

Je réussis à ouvrir les yeux, mais mon corps pèse une tonne, j’essaye de faire sortir des mots de ma bouche, c’est confus.
— Je veux pas revivre ça, je veux pas tuer Sophie aussi, je veux pas...— Vous avez tué personne.— Si Émilie.— Allons, allons, personne n’a tué Émilie. Allez levez-vous. — Si c’était pareil, elle est morte à cause de moi ici aussi.— Mais qu’est-ce qu’il raconte ? — C’est qui Émilie ? — Ma femme, elle est morte après la naissance de notre second fils.

Les deux infirmières se regardent désabusées.
— Ah.— Euh OK.

Un silence de plomb s’abat sur les deux infirmières qui finissent par réussir à me relever et m’emmènent dans une autre salle. Agathe et Camille y sont avec deux assistantes maternelles.
— Regardez vos filles.

Je fonds en larmes. J’ai l’impression de voir les photos de ma sœur bébé.
— Vous voulez les prendre ? — Non je suis désolé, je ne me sens pas bien... Et Sophie ? — Votre femme a été emmenée au bloc opératoire, elle a une très grosse hémorragie, on n’a pas plus d’informations. Il faut attendre maintenant.

Je sens à nouveau le sol se dérober sous moi, mais réussis à rejoindre un fauteuil.
Une des infirmières vient à côté de moi.
— Tout va bien se passer, ce sont des choses qui arrivent. — Non, tout ne va pas bien se passer, j’ai eu le même baratin quand Émilie est partie.— ... pardon ? — Euh Nadège vient.— Psss psss.— Oh merde, d’accord.

Je vois la pitié dans les yeux des jeunes femmes, je m’en fous totalement. Je me sens vide. Un homme arrive.
— Bonjour monsieur, voici nos jumelles du jour, tu m’as appelé, Christelle ? — Oui Bruno, viens dans le couloir je vais t’expliquer.

L’homme revient et m’ausculte, nous discutons, il semble chercher à me changer les idées, je vois sur son badge que c’est un médecin. Nous parlons d’Émilie puis de Sophie, des enfants. Puis il finit par m’expliquer de ne pas m’inquiéter, les assistantes vont gérer les petites. On m’apporte une pilule, je ne me pose pas de question et l’avale puis je sombre quelques minutes plus tard, oubliant tout.
Je me réveille, je constate que quatre heures se sont écoulées depuis la naissance des filles, je me sens vaseux. Agathe et Camille sont dans leurs berceaux de chaque côté du lit où je suis allongé. J’émerge et me souviens, je prends mon courage à deux mains et vais à la rencontre de ces deux petits êtres. Elles sont très mignonnes, autant que leur mère. Je remarque seulement maintenant l’assistante assise dans le fauteuil qui me regarde d’un air attendri.
— Je ne veux pas les réveiller, je les prendrais après dans mes bras.— Comme vous le souhaitez, c’est vous leur papa.— Et ma femme ? — Je n’ai pas eu beaucoup de nouvelles, elle est toujours au bloc apparemment.— C’est long non ? — Oui, mais c’est bon signe, c’est qu’elle se bat.— ... — Si vous vous sentez prêt, on va monter en maternité.— Je me lève et vous dis ça.— OK, prenez le temps nécessaire.— Ça va aller... Et euh... Désolé de vous avoir ajouté du travail.— Non c’est mon travail justement.— Merci quand même.

Je la suis jusqu’à la chambre où elle nous laisse entre nous. Subitement seul avec mes filles, je repense à Sophie et j’ai peur, mais réussis cette fois-ci à contenir mes émotions.J’appelle Natacha et lui présente la situation, elle va se débrouiller avec les garçons et me demande de me consacrer uniquement à mes femmes. Volontairement je ne préviens pas mes parents qui sont sans doute sur la route puisque Sophie les avait prévenus que leurs petites filles allaient montrer leur museau, autant éviter le suraccident.
Justement, quinze petites minutes plus tard, les voilà qui arrivent et à pas feutrés entrent dans la chambre en émerveillement devant leurs petites filles. C’est ma mère qui soudain réalise que le lit de Sophie est intact.
— Mais où est ta sœur ?

Les larmes me montent de nouveau aux yeux.
— Non ce n’est pas possible ! Où est-elle ?!?

Ma mère s’agrippe à mon cou et fond en larme avant de s’effondrer dans le fauteuil tandis que mon père accuse le coup dans un silence absolu.
— Elle est encore au bloc, je n’en sais pas plus.— Oh mon Dieu, mais ça fait combien de temps ? — J’ai un peu perdu la notion du temps. Cinq heures, je crois.— Oh mon Dieu, non pas ma fille !

Je regarde ma mère pleurer de peur de perdre sa fille, elles qui se sont enfin trouvées il y a si peu de temps. Je ne sais pas quoi lui dire. Mon père sort de sa torpeur.
— Qu’est-ce qui s’est passé ?— Je ne sais pas, je ne sais rien, tout semblait aller et puis tout s’est enchaîné, je n’ai pas eu plus d’informations.— OK et toi tu tiens le coup ? — On m’a filé un truc, je plane un peu, ça va... je crois que ça va.

Papa se tourne vers les filles, maman a toujours la tête entre les mains et sanglote.
— Elles sont magnifiques, c’est bien, bravo.

Je regarde papa bizarrement, étonné, je dois me faire des idées. Soudain ma mère explose.
— Et où est le père ? Encore un bon à rien, voilà ou ça nous mène ! — ... — Encore une fois les conneries de Sophie.— Chérie stop arrête, ne recommence pas !

Un poids me tombe sur les épaules, je suis fatigué, fatigué de mentir.
— Tu as beau être mon mari, je n’apprécie pas le ton que tu as. — Chérie, laisse Sophie et le père, ils n’ont pas besoin de ça, regarde les magnifiques petites filles qu’elle t’a faites.

Mais maman s’entête.
— Bah quoi, elle se décide d’avoir des gosses à quarante ans, ça ne pouvait que mal se passer ! Et pour couronner le tout avec un inconnu.

J’en ai marre.
— Le père est là maman, il a toujours été auprès d’elle.— Bah il est où ? J’ai quelques mots à lui dire à celui-là, il ne s’est même pas présenté.— Mais maman, tu vois quelqu’un d’autre que moi ici ? Il se tient devant toi.

Le regard de ma mère alterne entre mon père et moi, elle est visiblement confuse.
— Je ne... Je ne comprends pas.— Nous vivons ensemble, Sophie et moi, comme mari et femme.— Mais et Natacha ? — Bah Natacha aussi vit avec nous, on est un couple à trois en fait. — Chérie...— Quoi ? Tu le savais toi ? — Non, mais je m’en doutais de plus en plus.

Mon père me regarde de façon bienveillante. Puis ma mère se lève et remballe ses affaires en vitesse et quitte la chambre à toute allure sans me jeter un regard.
— Je vais aller la raisonner, ça risque de prendre du temps... — Oui beaucoup de temps sans doute. Mais tu n’es pas en colère toi ?— Vous êtes heureux Sophie, Natacha et toi, ça se voit, c’est le principal, peu importe ce que les autres en pensent. — Merci papa.— Et ce n’est pas de ta faute.— Je sais, mais j’ai peur.

Papa me prend dans ses bras, je n’ai pas le souvenir que ce soit déjà arrivé puis me fait la bise avant d’aller à la recherche de ma mère.
Les jumelles continuent de dormir, heureusement je ne sais pas si j’aurai assez de force et de jugeote pour m’en occuper correctement en ce moment. J’essaye d’avoir des nouvelles de Sophie auprès des équipes, mais sans succès, voilà six heures qu’elle est partie quand arrive dans la chambre une femme que je n’avais pas encore vue dans le service. Elle semble épuisée et porteuse de mauvaises nouvelles.
— Bonjour monsieur.— Bonjour.— Je suis le chirurgien qui a opéré votre femme. — Comment va-t-elle ? — L’accouchement a provoqué de gros dommages et malgré nos efforts nous avons dû procéder à une hystérectomie, il y a... — Ça veut dire quoi ? Pourquoi ça a duré si longtemps ? — Nous avons dû lui retirer l’utérus, elle ne pourra plus jamais porter d’enfant.— Mais elle est vivante, tout va bien ? — Elle a perdu énormément de sang, nous avons procédé à plusieurs transfusions sanguines, mais oui elle a survécu, néanmoins il y a eu des complications, à plusieurs reprises son cœur s’est arrêté, nous avons pu la réanimer, mais son état est toujours critique et est actuellement dans un coma, nous ignorons si elle se réveillera un jour.— Je ne comprends pas vous m’avez dit qu’elle allait bien ? — Non j’ai dit qu’elle a survécu. Je suis de tout cœur avec vous monsieur le dossier opératoire vous sera transmis.

La femme quitte la pièce, je suis sous le choc, je ne réussis pas à réaliser, j’ai perdu ma femme ici et viens de perdre ma sœur aussi.
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