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Le souffle magique de Noël

Chapitre 1

De la réalité au rêve

Hétéro
Le souffle magique de Noël


Chapitre 1 : De la réalité au rêve

J’ai rarement vu autant de monde dans le centre commercial. C’est la dernière ligne droite pour les achats de Noël. C’est déjà le deuxième weekend de décembre et ce dimanche 11 décembre 2022 est beaucoup plus vivant que d’habitude dans les magasins. Assise à une table avec un bon chocolat chaud je me perds dans mes pensées en contemplant les décorations et les illuminations qui me faisaient rêver il n’y a encore pas si longtemps. Ah la magie de Noël… Elle s’est éteinte depuis un certain temps cette « magie » et les achats de Noël sont plus une corvée qu’autre chose pour moi. Me voilà avec des pensées dépressives maintenant. J’en profite pour faire le point mentalement sur ma vie.
J’ai 41 ans, je suis mariée et j’ai deux beaux petits garçons de 8 et 10 ans. Je me trouve plutôt pas mal pour une quarantenaire. J’ai réussi à garder la ligne malgré mes deux grossesses, mes hanches se sont un peu développées mais cela marque bien ma taille. Au niveau de la poitrine je n’ai pas à me plaindre, je pense avoir juste ce qu’il faut avec mon bonnet C. J’adore mes longs cheveux châtains qui vont parfaitement avec mes yeux noisette. La seule petite ombre au tableau c’est peut-être la fatigue qui doit transparaitre sur mon visage. Je suis une maman hyperactive et mon boulot est très prenant aussi.
Bref j’ai tout ce qu’il me faut pour être heureuse mais comme pour la magie de Noël j’ai la sensation que quelque chose s’est éteint en moi au fil des années. Je me suis lentement laissé endormir par la routine et je n’ai plus cette petite étincelle en moi, ces montées d’adrénaline qui me font apprécier les petits détails de la vie et battre le cœur un peu plus vite l’espace d’un instant. A la maison tout est bien rodé, surtout depuis que les enfants sont un peu plus autonomes. Les journées se ressemblent et les habitudes sont bien en place. Je m’investis donc à fond dans mon boulot, seul domaine de ma vie dans lequel je sens que je peux encore évoluer. Je suis juriste dans un cabinet d’avocat et j’aime mon travail.
Mon homme lui est médecin. Tout comme moi il ne compte pas ses heures. On se croise le soir et nos rares moments d’intimité sont quand les enfants sont couchés et qu’on n’est pas trop fatigués. Les weekends sont bien occupés aussi avec toutes les activités pour les enfants. Elles sont bien loin nos jeunes années pleines de fougue, je suis devenue une adulte et même une ménagère par moment maintenant. Voilà je soupire à nouveau.
— Tout va bien Valentina ?
C’est Sophie ma meilleure amie qui me tire de mes pensées. Elle est venue avec moi pour faire les achats de Noël. Elle s’installe à la table avec un grand café et un cookie.
— Oui ça va, je suis juste un peu nostalgique.— Mais non la vie est belle ma grande ! Et tu sais ce que c’est le meilleur remède selon moi…
Elle me fait un clin d’œil suivi d’un grand sourire. Elle est dans la même situation que moi même si elle n’a qu’un seul enfant. Son « remède », comme elle dit, c’est de trouver de jeunes amants plein de fougue et d’énergie. Elle ne se prive pas de son côté et je suis sa complice pour la couvrir assez régulièrement. Moi j’ai toujours été fidèle à mon mari et je n’ai jamais sérieusement envisagé de le tromper. J’ai des envies bien évidemment et j’ai un vrai manque à combler de côté-là. J’en ai déjà parlé plusieurs fois avec lui et j’ai découvert que c’est pareil de son côté. Mais cela n’a rien donné de concret dans le temps. La routine reprend vite le devant à chaque fois. C’est autant sa faute que la mienne. Sophie n’arrête pas d’insister et de m’inciter à la suivre dans ses aventures pour justement briser cette monotonie et mettre du piment dans ma vie.
Je prends une gorgée bien chaude de mon chocolat quand elle enchaine.
— Tu as terminé tes achats ?
— Oui je pense avoir tout ce qu’il me faut. Enfin il me reste encore ton cadeau à trouver. Tu ne m’as pas dit ce que tu voulais d’ailleurs.
Je vois tout de suite son sourire coquin et amusé apparaitre sur son visage.
— Je peux te demander tout ce que je veux ?— Tant que ça reste raisonnable et dans mes moyens oui.
Je commence à me méfier car elle est assez imaginative comme femme. Elle fait semblant de réfléchir avant de me donner son souhait.
— Alors…. Hmmmm… Ah je sais ! En plus ça ne devrait pas te couter cher.— Je t’écoute, accouche !— Je veux que tu te trouves un amant et que tu me racontes tes parties de jambes en l’air avec lui. Comme ça pour une fois c’est toi qui raconteras et en plus ça te rendra heureuse tu verras !
On pouffe de rire toutes les deux en même temps.
— Sophie, je te l’ai déjà dit. Je ne tromperai pas Marc.— Oh arrête de faire ta rabat-joie. Tu n’as qu’à lui demander la permission, il ne dira peut-être pas non !— Tu es folle, jamais je ne ferai ça.— Je le ferai pour toi alors !
Elle est capable de tout donc je la crois.
— N’importe quoi, ce n’est pas envisageable.— Garde au moins l’esprit ouvert et cette possibilité en tête. Et tu sais que ça te ferait le plus grand bien de prendre du plaisir.— Ce n’est pas une raison pour foutre en l’air mon couple et ma famille. — Tu sais très bien que c’est possible sans en arriver là. Fais une chose pour moi : dès que tu vois un mec qui te plait imagine-toi en plein action avec lui. Tu peux le faire ça au moins ?— Oui ce n’est pas très compliqué.
Et j’avoue que cela m’arrive assez régulièrement de fantasmer dans mon coin. On termine notre petit gouter et on rentre. On est en fin d’après-midi. Je propose donc à Sophie de venir boire l’apéro à la maison, ce qu’elle accepte volontiers. On arrive donc dans mon appartement avec tous mes achats. Je m’empresse de tous les cacher. Marc est tranquillement installé sur le canapé devant la télé et les enfants jouent ensemble dans leur chambre.
Je prépare un petit apéro et Marc se joint à nous. Je lui fais part de mes trouvailles pour les enfants notamment. Il semble satisfait et apparemment il a déjà fait des achats de son côté aussi. Ils vont encore être pourris gâtés. Sophie met directement les pieds dans le plat.
— Val a flashé sur un bel étalon tout à l’heure. — N’importe…
Elle me coupe en posant son doigt sur ma bouche. J’ai envie de la tuer. Marc, lui, a déjà compris le petit jeu de Sophie et semble amusé par la situation.
— Oui et alors ? Je lui fais confiance. — Ça ne te dérange pas si elle passe une soirée avec lui alors ?— Si vraiment il est exceptionnel et que c’est une star ou une chance improbable dans une vie alors oui elle peut, elle a droit à son joker. Mais si c’est juste un beau gosse ou monsieur tout le monde c’est mort.— Ok c’est noté.
Comme je m’en doutais c’est un non déguisé en peut-être. En tout cas Sophie n’insiste pas, soit elle ne sait plus quoi dire soit elle est satisfaite de la réponse. On termine notre petit apéro dans la bonne humeur et Sophie finit par rentrer chez elle. La soirée se passe tranquillement. Les enfants sont rapidement couchés et on ne tarde pas aussi à aller au lit. La journée shopping m’a épuisée. Je me glisse dans le lit conjugal dans lequel Marc a déjà pris place et lit tranquillement un livre. Je suis seulement vêtue d’une nuisette. Au moment où je me glisse sous la couette j’engage la conversation.
— Tu sais c’était des conneries l’histoire du bel étalon tout à l’heure. Je n’ai flashé sur personne.— Oui je m’en doute. Pas de soucis ne t’inquiète pas.
Cela fait treize ans que nous sommes ensemble et un peu plus de dix ans que nous sommes mariés. Nous avons eu un vrai coup de foudre l’un pour l’autre. Je me souviens de nos débuts très passionnés à tous les niveaux. De toutes les personnes que j’ai croisé c’est lui que j’admire le plus. Pendant des mois après notre rencontre nous ne nous sommes pas quittés une seule seconde. On passait des nuits blanches ensemble. Pas seulement pour les plaisirs charnels mais aussi pour discuter et refaire le monde à deux. D’ailleurs on en a profité pour beaucoup voyager et multiplier les activités et les aventures ensemble. J’ai la sensation d’avoir vécu mille vies avec lui et je ne peux pas envisager un monde sans son existence.
Cette connexion si particulière et intense entre nous était et est encore vraie aussi dans notre vie intime. Ah la jeunesse et ses avantages… C’est donc tout naturellement que nous avons décidés de nous marier et de faire des enfants. D’une vie à deux nous sommes passés à trois puis quatre. Nous avons donc pris les responsabilités qui vont avec, des sacrifices ont été faits et les priorités ont changé.
C’est un grand bonheur de fonder une famille et de voir grandir les enfants. Et puis le temps a fait son œuvre. Ce feu ardent entre nous n’a pas su garder sa force du début et son intensité a diminué. Cette routine que nous avons laissé s’installer n’en a laissé qu’une petite flamme qui brille dans nos yeux lorsque nos regards se croisent au moment d’évoquer des souvenirs de nos premières années. Les sentiments et notamment l’amour sont toujours là et toujours aussi forts qu’au début. J’ai la certitude que c’est lui l’homme de ma vie et que je ne pourrai pas aimer quelqu’un d’autre plus fort que lui.
Je suis d’humeur taquine ce soir alors je décide de l’embêter un peu à mon tour.
— Toi aussi si tu tombes sur une femme exceptionnelle tu as le droit à un joker.
Il reste silencieux et fait comme s’il n’avait pas entendu. Je continue dans ma lancée.
— Imagine une jeune femme avec un corps de rêve, une gueule d’ange et des seins parfaits… Tu pourrais la baiser si tu en avais l’occasion. Elle ne demande que ça…
Au même moment je passe ma main sur son caleçon. Peut-être qu’il ne dit rien mais je sens clairement que ça s’agite là-dessous ! Très vite je sens qu’il est au garde à vous et très à l’étroit. Je fais glisser son boxer pour le libérer et j’attrape doucement son sexe bien raide que j’encercle de mes doigts. Il ferme les yeux et se laisse aller. Je commence alors à le branler très doucement.
— Imagine que c’est une de tes jolies patientes qui s’occupe de toi là maintenant. Ou peut-être la jeune femme qui vit quelques étages plus bas ? J’ai vu comment tu la regardes. C’est vrai qu’elle est très jolie. Tu crois qu’elle suce bien ?
Sans attendre de réponse je plonge mon visage vers l’objet de mes désirs. Je me suis chauffée toute seule comme une grande. Et je l’ai excité aussi de toute évidence. Je gobe délicatement son sexe et je le suce lentement avec envie et passion. Je le sens particulièrement excité mon homme ce soir car je sais qu’il est déjà sur le point d’exploser alors que je viens seulement de commencer mon ouvrage. Je m’arrête et dégage mon emprise. J’attends quelques secondes le temps que la pression redescende.
Je me redresse et je l’enjambe pour prendre place sur lui. Je fais glisser son sexe dans le mien qui dégouline déjà. Une fois bien assise sur lui je retire ma nuisette en le dévorant des yeux.
— On dirait que l’idée de baiser une autre femme te plait beaucoup mon chéri. — Il faut dire que cette autre femme est très douée aussi, je l’avoue.— Profite alors.
Je commence à onduler mon bassin. Je pose mes mains sur son torse et je plante mes ongles dans sa peau. Ses mains sont sur mes cuisses et il accompagne mes mouvements. C’est moi qui donne le rythme et je fais en sorte de faire durer un peu les choses. Seuls nos gémissements viennent perturber le silence. Je sais que la situation l’excite énormément car je l’ai rarement senti bander aussi dur. Je le trouve particulièrement énorme en moi ce soir et l’effet qu’il me fait est divin. Je suis sur le point de jouir mais je me retiens au maximum.
Soudain il change de prise avec ses mains et attrape mes tétons qui rebondissent devant ses yeux depuis un petit moment. Il les pince légèrement et joue avec. L’effet est immédiat. Il me connait par cœur. Je me sens partir et tout mon corps se contracte, particulièrement mes lèvres qui emprisonnent encore plus son sexe. Cela en est trop pour lui aussi apparemment puisque je le sens jouir lui aussi en même temps en déversant son sperme bien chaud en moi.
Je m’effondre sur lui et je reprends mon souffle tranquillement. Il en profite pour caresser mon dos délicatement et déposer des petits baisers dans mon cou. Sons sexe est toujours en moi.
— Elle en a de la chance ta femme tu es un bon coup.— Si tu le dis, on recommence quand tu veux. Je t’appelle dès que ma femme n’est pas là si tu veux.— Il faut qu’on fasse ça plus souvent Marc, j’en ai besoin.
On rigole un peu ensemble mais on finit par rompre le charme pour aller prendre une douche. Ce soir-là je m’endors immédiatement.
***

Je fais un rêve étrange et complètement perché cette nuit-là. Je suis au travail assise à mon bureau et en face de moi est assise une femme. Je dirai qu’elle a à peu près mon âge. Elle est habillée avec une très belle robe rouge et elle porte un bonnet de père Noël. Elle est très jolie et elle sourit en permanence. Je ne peux m’empêcher de sourire en la voyant. Il y a quelque chose de mystérieux qui émane d’elle.
— Qui êtes-vous et que puis-je faire pour vous Madame ?— C’est plutôt moi qui peux faire quelque chose pour toi Valentina. Je suis Marie-Noëlle.
Comment elle connait mon nom ?
— Comment cela ? Que comptez-vous faire pour moi ?
Elle sourit avant de répondre. L’ambiance et l’atmosphère dans mon bureau ne sont pas comme d’habitude. La lumière est très blanche, presque éblouissante. Je ne comprends pas tout ce qu’il se passe. Je ne sais pas quel jour nous sommes ni ce que je fais là avec cette femme.
— Tu penses que la magie de Noël s’est éteinte et a disparu. Je suis venue t’aider. Je veux rallumer la flamme et faire renaître la magie en toi et dans ta vie.— J’espère que vous avez beaucoup de talent alors car vous en aurez besoin avec moi.— Ne t’inquiète pas pour ça. Je suis la mère Noël. Je suis comme le père Noël mais pour les grands.— Il y a bien longtemps que je ne crois plus au père Noël.
Je trouve la situation amusante mais j’ai du travail alors je commence à m’impatienter.
— Ton amie Sophie a raison. Tu devrais t’amuser un peu plus, tu le mérites.
Elle connait Sophie en plus ? Elle va me faire le même discours à tous les coups. Je ne mettrai pas en danger mon couple et l’équilibre de ma famille pour satisfaire des pulsions purement sexuelles. C’est ce que j’ai toujours dit et je m’y tiendrais coute que coute.
— J’ai tout ce qu’il me faut merci.— Tu as peur pour ton couple et tes enfants. Je le sais et je le comprends.
Elle lit dans mes pensées ou quoi ?
— Oui et le jeu n’en vaut certainement pas le coup.— En es-tu certaine Valentina? Et si tu avais le droit à un coup d’essai ? Une sorte de test gratuit garanti sans conséquence ?— Pardon ? Je ne comprends pas ce que…
Avant que j’aie le temps de terminer ma phrase elle ouvre sa main devant sa bouche comme pour m’envoyer un baiser.
— Voilà un cadeau bien mérité pour toi.
Lorsqu’elle souffle dans sa main une quantité impressionnante de paillettes volent dans ma direction. Je ferme les yeux par réflexe. Quand j’ouvre à nouveau les yeux je suis dans mon lit et mon réveil sonne.
***

J’ai du mal à émerger et à reprendre conscience du lieu où je me trouve et de me rappeler quel jour nous sommes. Ah oui on est lundi et on est déjà le 12 décembre. Je me souviens vaguement de mon rêve avec une femme en robe rouge mais les détails sont très flous et m’échappent déjà. Je m’étire et je finis par me lever pour me préparer et commencer la journée.
Ce jour-là et les jours suivants je redouble d’effort pour remettre le couvert avec Marc mais ça ne prend pas. Une fois encore la routine a repris le dessus. Je mets donc toute mon énergie dans le boulot et je ne compte pas mes heures.
Mon implication paye puisqu’on me propose de gérer directement un gros contrat, et pas n’importe lequel apparemment. Il s’agit du contrat d’un joueur de basket professionnel qui joue dans l’équipe de la ville en division 1. C’est un américain mais il parle bien français il parait. D’après mes collègues c’est quelqu’un de connu mais moi je n’y connais rien en basket ni en sport en général. Mais je m’y connais en contrat par contre. C’est assez sensible car cela concerne notamment les clauses pour les transferts. Les sommes d’argent en jeu pour le joueur ne sont pas négligeables et j’ai été missionnée pour tout contrôler, détailler toutes les possibilités et m’assurer que tout est en ordre.
J’ai bien préparé mon dossier et le rendez-vous est pris en début de semaine prochaine. L’entourage du joueur m’a donné des places VIP pour le prochain match à domicile de ce weekend. Je pourrai même emmener mes enfants. Je me dis que ce sera une bonne expérience même si moi je ne comprends pas grand-chose aux règles.
Le jour du match arrive et comme convenu je suis avec mes deux garçons qui passent un excellent moment. L’ambiance est très bonne et la loge est parfaite pour profiter du match et nous sommes confortablement installés. Mes enfants connaissent un minimum les règles et les joueurs. On est avec l’agent du joueur en question qui me fait la conversation toute la soirée. On parle pas mal boulot ce qui me convient très bien.
Le match se solde par une victoire de notre équipe ce qui ravit le public et mes deux petits monstres qui ont passé un excellent moment. A la fin du match on a même pu descendre au bord du terrain pour saluer les joueurs. C’est là que je me suis rendue compte qu’ils sont tous immenses. Ça ne se voyait pas autant depuis la loge mais une fois à côté d’eux… Je fais naine avec mes 1m62. L’agent en profite pour me présenter mon client Marius Jackson. Il me sert la main tout en m’observant de la tête aux pieds. J’ai l’impression d’être une petite fille à côté de lui et je suis impressionnée.
— Enchanté Madame, le match vous a plu ?— Oui c’était très bien.— Super on se voit lundi alors comme convenu ?— Oui à lundi.
Son français est parfait même s’il a un petit accent. Mes enfants sont ravis de pouvoir voir les joueurs de si près. Je pense qu’on renouvellera l’expérience. Le reste du weekend se passe comme d’habitude, très tranquillement entre les différentes activités pour les enfants, les courses, le rangement et le ménage.
Le lundi 19 décembre je consacre la matinée à la préparation de tous les détails pour mon rendez-vous de l’après-midi. Je mange rapidement un sandwich et je prends la direction du lieu de rendez-vous. La réunion aura lieu directement à l’appartement du joueur. Lorsque j’arrive vers 14h c’est son agent qui m’accueille. Nous sommes dans un des meilleurs quartiers de la ville et son appartement à l’air immense et très classe. La vue sur toute la ville est magnifique. Cela ne me surprend pas car j’ai vu combien il gagne lorsque j’ai étudié son contrat.
Son agent me fait faire un rapide tour des lieux. Dans le salon j’aperçois une jeune femme installée sur le canapé. Elle est sur son téléphone. C’est une grande blonde très fine et vraiment très bien foutue. On fait les présentations. Elle s’appelle Elena et apparemment c’est la copine de Marius. Elle est Hongroise et j’imagine que c’est une mannequin. J’ai rarement vu une aussi belle femme. On continue la visite et j’aperçois enfin mon client dans une autre pièce qu’il a aménagé en salle de sport. Il est en plein effort sur un tapis de course. Il s’arrête lorsqu’il nous voit entrer.
J’en profite pour l’observer pour la première fois. Il est très grand, je ne lui arrive même pas à l’épaule. Il est assez costaud aussi, les muscle de ses bras sont bien développés. Il est en short et débardeur qui est trempé de transpiration. C’est un colosse à côté de moi. Je trouve qu’il ressemble à l’acteur Shemar Moore mais en plus jeune.
— Bonjour Monsieur Jackson, vous allez bien ?— Bonjour, ça va très bien. Appelez-moi Marius. Et vous c’est quoi votre prénom ?— Valentina.— Enchanté alors Valentina. Allons dans le salon ce sera plus confortable.
On entame donc les discussions sérieuses sur son contrat. Il souhaite faire faire des modifications sur les conseils de son entourage et il est déjà en discussion avec le club pour faire évoluer son contrat. Il est très impliqué dans nos échanges et je suis surprise par son niveau de Français et ses connaissances juridiques. Certains points sont assez techniques et très vite sa copine Elena semble s’ennuyer. Elle décide donc de rejoindre des copines pour faire du shopping. Lorsqu’elle part Marius l’accompagne jusqu’à l’entrée.
— On en a pour une bonne partie de l’après-midi je pense. On se voit ce soir au restau ?— Oui à ce soir 20h.
Elle l’embrasse et disparait. Marius ne revient pas vers son agent et moi mais se dirige dans le couloir.
— Je vais prendre une douche rapidement, profitez-en pour intégrer les modifications qu’on a déjà vu ensemble. Je vous rejoins après.
Je continue donc mon travail avec son agent. On est assez efficace et tout est presque terminé quand Marius revient. Lorsqu’il apparait dans le salon je ne peux m’empêcher de le regarder. Il est torse nu avec une serviette autour du cou et il a mis un pantalon de jogging gris. Je peux voir sa musculature impressionnante et ses abdos. Je me retiens de ne pas baver en le matant. Je ne sais pas pourquoi mais j’ai une irrésistible envie de le toucher à cet instant, de poser ma main sur son torse et ses abdos. Très vite je me replonge dans mes papiers pour dissimuler mon trouble et me calmer.
Il nous rejoint et reprend les dernières modifications que l’on vient d’effectuer. Il semble satisfait.
— Cela ne me semble pas trop mal. Tu en penses quoi ?
Il s’adresse à son agent qui lui aussi semble confiant.
— Oui c’est un bon début. Il faudra voir comment évoluent les discussions avec le club. Des modifications seront nécessaires c’est certain mais c’est une bonne base. Et vous Valentina vous avez tout ce qu’il vous faut ?
Je suis ravie que mon travail les satisfasse tous les deux. Cela fait déjà deux heures que nous sommes dessus.
— Oui, enfin presque. Il me faudrait quelques documents pour servir de pièces justificatives pour certains points. — Marius peut vous donner ça. Moi je dois me sauver. Je vous rappelle pour fixer un autre rendez-vous une fois que nous aurons plus d’éléments de la part du club.— Ok très bien, à bientôt alors.
Il part assez rapidement et je me retrouve seule avec Marius. Il revient de la cuisine avec une petite bouteille d’eau qu’il boit presque cul sec. Il me pose plusieurs autres questions sur son contrat et me donne les papiers qu’il me manquait. Je sens que quelque chose le tracasse.
— Il y a un souci sur le contrat ? Ou un point que vous souhaitez approfondir ?— Il n’y a pas de souci Valentina ne t’en fais pas je suis satisfait de ton travail.
Je suis surprise qu’il me tutoie.
— En revanche je souhaite que l’on soit très vigilant sur les clauses de transfert. Je ne veux pas me retrouver prisonnier à cause d’un contrat. — Vous souhaitez changer de club ? Vous n’êtes pas heureux ici ?— Tu veux un café ou autre chose ?
Il botte en touche. C’est vrai qu’un café me ferait du bien.
— Oui je veux bien un café. Vous avez tout ce qu’il vous faut ici non ?— Comment ça ?— Vous avez un superbe appartement, vous faites le métier de vos rêves, vous êtes riche et vous avez une très belle compagne.
Il est en train de faire couler mon café dans la cuisine. C’est une cuisine ouverte sur le salon alors je peux encore le voir.
— Oui c’est vrai mais tout ça c’est matériel. Je peux avoir la même chose ailleurs. Rien ne me retient ici et je veux pouvoir partir quand je le souhaiterai. — Et Elena ?— Je ne suis pas aveugle. Retirer moi mon salaire et mon appartement et je sais très bien qu’elle disparaitra très rapidement.— Vous êtes dur, elle a l’air très bien comme femme.
Mon café est en train de couler, le bruit de la machine est assez fort ce qui coupe notre conversation. Je le vois quand même me lancer un petit sourire.
— Du sucre ?— Non merci.— Elle est très jolie oui, mais ça ne fait pas tout.
Il m’apporte mon café et le dépose sur la table. Le voir debout à côté de moi m’impressionne encore plus.
— Et qu’est-ce qu’il faut à une femme selon vous en plus d’être jolie ?
Il retourne vers la machine à café pour s’en faire couler un.
— Rien de spécial, juste qu’elle me plaise et qu’elle m’aime pour ce que je suis et non pour ce que j’ai. Mais je me suis fait une raison et j’en profite. J’enchaine les conquêtes et je prends du bon temps dès que je le peux.
Je ne sais pas quoi répondre à ça. Je me mets même à rougir un peu je crois. Je me replonge dans mes papiers en buvant mon café. Il s’approche à nouveau de moi. Il s’appuie contre la table en croisant les jambes juste à côté de moi. Il pourrait même s’asseoir dessus sans que ses pieds ne décollent du sol je pense. Je le sens m’observer tout en buvant son café.
— Et toi Valentina ? C’est quoi l’homme idéal pour toi ?
Sa question me prend au dépourvu. Je bégaye un peu sur le coup.
— Euh… je ne sais pas. Je n’ai pas de critère précis. — Je sais déjà que moi je te plais. Je te vois bien me mater depuis tout à l’heure.
Je reste figée quelques secondes. Je prends sur moi pour ne pas montrer mon trouble à cet instant. Je prends une feuille pour lire tout en cherchant une réponse à sa tentative de déstabilisation.
— Vous êtes un athlète avec le corps qui va avec. C’est agréable à regarder c’est vrai. Mais vous êtes bien trop jeune pour moi. Vous avez quel âge d’ailleurs ?
J’essaye de faire dévier la conversation sur autre chose. J’espère que ça va fonctionner.
— J’ai 25 ans, tu devrais le savoir tu as toutes les infos sur moi et sur ma vie. Et arrête de me vouvoyer s’il te plait. — Ok comme tu veux.
Il boit une gorgée de son café. J’en profite pour changer totalement de sujet.
— Je viens de relire toutes les clauses concernant les transferts. Pour moi tout est ok.— Tu as quel âge toi ?
Et voilà qu’il remet ça et ignore l’aspect boulot maintenant.
— 41 ans. Alors les clauses te conviennent à toi ?
Je lève les yeux vers lui pour la première fois depuis un moment. Je n’arrête pas d’essayer de ramener notre conversation sur le boulot et son contrat plutôt que sur le reste. Et lui il fait l’inverse.
— Oui oui très bien. 41 ans ? Tu ne les fais pas et tu es très belle.
Je baisse à nouveau les yeux. Je ne peux que laisser échapper un petit « merci » presque étouffé et je replonge dans mes papiers. Il se redresse et pose sa tasse sur la table qui est presque entièrement recouverte de papiers. Il est maintenant debout juste à ma droite presque contre moi.
— Tu as dit que j’étais agréable à regarder. Tu veux toucher ? Tu peux si tu veux.
Cette fois je deviens rouge comme une tomate. Mon cœur commence à s’emballer. Je sens que je panique et en même temps cette situation m’excite aussi. Depuis que je l’ai vu torse nu j’ai envie de le toucher. Je ne demande que ça mais je ne peux pas. Je prends mon courage à deux mains et je le regarde.
— Je ne peux pas je suis mariée.
Il me lance un petit sourire avant de répondre.
— Ok je comprends. Je suis en couple moi aussi. Tu ne peux pas ou tu ne veux pas ?— Je ne peux pas.
Je murmure tout doucement en lui répondant. Ce n’est qu’après ma réponse que je me rends compte que je viens de lui avouer que j’en ai envie.
— Dommage pour toi Valentina. Ca n’engage à rien pourtant et il n’y a rien de méchant.
Je ne sais plus ou me mettre. Il ne dit plus rien pendant de longues secondes et il reste sans bouger. Il me plait c’est évident mais je ne ferai rien avec lui et je resterai fidèle à mon mari et à mes principes. Je suis sur le point de couper court à cette conversation et mettre fin à cette situation mais au moment où j’ouvre la bouche pour parler une petite voix raisonne dans ma tête. Je reconnais cette voix mais impossible pour moi de me souvenir à qui elle appartient et quand je l’ai déjà entendue.
« C’est ton coup d’essai, tu ne crains rien du tout Valentina. Il n’y aura aucune conséquence. Je te le promets. »Bizarrement je suis immédiatement rassurée et soulagée. Toutes mes craintes et mes doutes ont disparu. Je me souviens aussi de ce qu’a répondu Marc à Sophie l’autre jour. Après tout, un joueur de basket professionnel qui est la star de son équipe ça rentre dans les critères pour mon joker non ? C’est une opportunité rarissime qui se présente à moi et j’ai une chance inouïe de pouvoir la saisir. Je vois ça comme un coup de pouce du destin.
J’ai tellement envie de le toucher… Je m’en mords même les lèvres. Je jette un coup d’œil furtif dans sa direction. Nos regards se croisent brièvement et je le vois sourire gentiment. Putain qu’est-ce qu’il est beau ce mec. Je finis par soupirer un grand coup. Sans le regarder je lève mon bras et ma main droite dans sa direction. J’avance ma main lentement et je la dépose délicatement sur son ventre. Sa peau est douce et chaude.
Ce contact me fait d’abord frissonner et d’un seul coup j’ai très chaud. Tout mon corps se réveille j’ai l’impression. Je fais glisser un peu mes doigts et je sens le contour de ses abdos. J’ai rarement pris autant de plaisir à toucher quelque chose ou quelqu’un. Je ne peux m’empêcher de poser les yeux sur ce corps musclé si doux et chaud. Je me tourne lentement vers lui en pivotant sur ma chaise pour lui faire face. Il a vraiment un corps parfait. Très rapidement ma deuxième main rejoint la première. Je caresse doucement son ventre et je monte presque jusqu’à ses pectoraux mais je suis trop petite.
Il ne dit rien et me laisse faire pendant de longues secondes. A plusieurs reprises nos regards se croisent et on se sourit mais toujours en silence. Je suis en extase devant ce corps et je crois qu’il aime l’effet qu’il me fait. Après un long moment il bouge enfin. Il fait ça assez lentement pour ne pas me faire peur et ne pas rompre le contact de mes mains sur sa peau. Il défait le nœud du cordon de son jogging et reprends sa position initiale. Toujours sans rien dire et avec un petit sourire. C’est une invitation très claire de sa part. Il attend de voir si je vais y répondre favorablement.
Dans ma tête et dans mon corps c’est le chaos total. Succomber ne serait pas raisonnable, je suis mariée ! Mais mon corps s’en contrefiche apparemment. Je n’ai jamais été autant excitée et je sens que je mouille comme une folle. J’ai très chaud et je sens mes tétons pointer durement dans mon soutien-gorge. Je suis déjà allée trop loin et la limite est franchie pour moi.
Je sais que je veux succomber. Je ne demande que ça en fait. Je me dis même que finalement j’aurai aimé qu’il me facilite la tâche et prenant les devants. Mais il reste sans bouger et me laisse prendre l’initiative pour la suite. Je fais descendre un peu mes mains au niveau de l’élastique de son jogging qui descend un peu découvrant légèrement ses hanches. Je remarque très vite qu’il ne porte pas de sous vêtement sinon je les verrai déjà. Mon rythme cardiaque s’emballe encore plus et ma respiration devient plus forte.
Je passe à nouveau mes mains au niveau de ses hanches. Je m’arrête et je n’ose pas descendre plus bas. Son jogging est sur le point de tomber sur ses chevilles. Je reste figée. Soudain je sens ses mains se poser sur les miennes au niveau de ses hanches. Il les caresse doucement. J’adore ce contact. Mes mains sont minuscules par rapport aux siennes.
— Tu veux que je te donne un coup de main ?
Impossible pour moi de parler, je suis submergée par l’excitation et le trac. Je lève les yeux vers lui et je lui faits doucement « oui » de la tête. Sans détacher son regard du mien il fait descendre mes mains avec les siennes. Son jogging glisse et comme je m’y attendais il tombe sur ses chevilles. Il est maintenant nu en face de moi. Il libère mes mains et reprend sa position initiale. Toujours en silence.
Mon regard se pose sur son sexe qui est juste en face de mes yeux. Il est totalement imberbe, comme le reste de son corps. Il est presque au garde à vous. Mes caresses sur son torse ont eu leur petit effet on dirait. Je le trouve très beau et très appétissant. Il est énorme aussi et je ne peux m’empêcher de sourire bêtement en le voyant, ce qui traduit ma satisfaction devant cette découverte. Je reste immobile mais admirative devant lui. Mes mains sont posées sur le haut de ses cuisses musclées.
— Tu peux le toucher si tu veux.
Encore la même réflexion avec son petit sourire. Il sait très bien que j’en ai envie. Sans me faire attendre cette fois je le prends dans ma main et je commence à le caresser et à le branler doucement. Mon envie et mon excitation sont trop fortes et mes dernières barrières sont tombées. J’ai envie de lui comme une folle. Tout en le caressant je me mords les lèvres. Je le sens durcir encore plus. Très vite il est bien droit devant mes yeux. Il est beau et impressionnant. J’adore le toucher et je crois que je ne le lâcherai jamais.
Sa main prend la mienne et il m’incite à me lever. Me voilà debout contre lui et son corps totalement nu. Ses mains parcourent mon corps lentement et délicatement. Je le sens s’approcher du bouton de mon pantalon qu’il détache très facilement. Il tire un peu mon chemisier vers le haut laissant apparaitre furtivement mon ventre qu’il s’empresse de caresser. Le contact de sa main sur ma peau termine de m’électriser complètement. Je laisse même échapper un petit gémissement.
Il descend sa main et à son tour il fait glisser mon pantalon sur mes chevilles. Je retire mes chaussures et me dégage de mon pantalon. Il s’attaque maintenant à mon chemisier. Il défait les boutons un à un tout en me fixant dans les yeux toujours avec le même sourire. Je n’ai plus du tout le trac ni une seule once de stress. Je me sens totalement rassurée et je ne ressens que de l’excitation à cet instant. J’ai l’impression d’avoir été envoutée. Très vite je vois que mon chemisier subit le même sort que le reste de mes vêtements et finit sur le sol. Mon soutien-gorge le suit rapidement.
Il donne une petite tape sur ma fesse avant de me prendre dans ses bras.
— Viens par-là toi.
Il me soulève et me porte avec une grande facilité. Mon visage est au niveau du sien et j’encercle ses hanches avec mes jambes. Il m’embrasse pour la première fois. C’est un baiser plein de désir et d’excitation que nous échangeons. Il m’emmène dans sa chambre que je découvre pour la première fois. Une fois arrivés devant le lit qui est immense il me dépose debout dessus. Pour la première fois je suis à sa hauteur et même un peu plus grande que lui. On s’embrasse à nouveau.
Très doucement il fait glisser ma culotte sur mes cuisses. Il continue de la faire descendre et je me retrouve nue en face de lui debout sur son lit.
— Tu es magnifique Valentina. J’ai envie de te sauter dessus et de te dévorer.— Fais-le s’il te plait !
Je ne me reconnais plus, ma réponse est sortie toute seule. Je n’ai qu’une envie c’est qu’il me prenne maintenant. Il ouvre un préservatif qu’il vient de prendre dans sa table de nuit et l’enfile lentement sous mes yeux. Je n’ai pas bougé et je suis toujours debout sur le lit. Il me pousse légèrement mais suffisamment pour que je tombe à la renverse. Je suis maintenant allongée sur le dos sur son lit. Je n’ai pas le temps de réagir qu’il est déjà sur moi. Son corps est vraiment très imposant par rapport au mien. Mécaniquement j’ai écarté les jambes et j’avance mon bassin vers lui. Il a pris place sur moi.
Je croise son regard plein d’envie. Je suis heureuse de lui faire cet effet. Il me pénètre lentement tout en me regardant dans les yeux. Son sexe est vraiment énorme et la sensation est délicieuse.
— Je vais te baiser comme un fou Valentina.
Il m’a dit ça calmement et avec une certaine détermination. Je suis en feu et je ne demande que ça.
— Oui baise-moi Marius, je suis toute à toi !
Et là il commence ses va-et-vient. Il accélère de plus en plus. Je l’encercle avec mes jambes et je m’accroche à son cou. Je suis déjà au bord de la jouissance tellement je suis excitée. L’énergie qu’il met à me prendre de la sorte montre qu’il a une très bonne condition physique. J’ai du mal à suivre et je me contente de subir ses assauts. Très rapidement je jouis et je gémis comme une folle. Il s’arrête quelques instants le temps de me contempler et de me laisser reprendre mon souffle.
— J’ai encore pas mal d’énergie moi et je n’en ai pas fini avec toi. Tu veux qu’on arrête ?— Non continue !
Immédiatement après ma réponse il attrape mes poignets et place mes mains au-dessus de ma tête. Sans me lâcher les mains il reprend notre accouplement frénétique en me baisant franchement et avec beaucoup d’énergie. Mes jambes sont écartées et relevées au maximum pour lui faciliter la tâche. C’est lui qui contrôle tout et je ne peux que crier mon plaisir. Je ne me connaissais pas aussi expressive. Je jouis une seconde fois après plusieurs minutes de ce traitement. Il me libère enfin. Je suis à bout de souffle.
Il m’embrasse tout en caressant mon corps. Il joue avec mes seins et s’attaque à mes tétons qu’il mordille et suce à tour de rôle. J’ai repris mes esprits et je me sens à nouveau très excitée. J’ai rarement eu autant d’endurance au lit.
— Mets-toi à quatre pattes s’il te plait.
Sans me faire prier je me mets en position et je me cambre bien.
— Tu es insatiable on dirait Valentina. Tu en veux encore ?— Pas mal pour une vieille hein ? Oui baise-moi encore !
Il se met derrière moi et attrape mes hanches. Il me pénètre d’un seul coup et commence à me pilonner comme un fou. Je le sens entrer et sortir de moi à un rythme de dingue. Les sensations sont géniales. Il me maintient fermement mais je suis quand même secouée dans tous les sens. Je crie et je gémis à chacun de ses coups de bassin tellement ma chatte est sensible. Soudain je le sens se contracter et gémir à son tour. Il se plante profondément en moi. Il jouit. La sensation est divine. Je ne peux pas me retenir non plus et j’explose à nouveau en même temps que je lui.
On reste quelques minutes nus l’un contre l’autre à échanger des caresses et des baisers en reprenant notre souffle. Je viens de passer un moment à la fois sauvage et magique. Je reprends mes esprits petit à petit. Et je redeviens lucide aussi.
— Désolée, ce n’était pas très professionnel de ma part. C’est la première fois que ça m‘arrive. — Et moi c’est la première fois que je baise une milf. — Ah oui ?— Oui et c’était génial, rien ne vaut une vraie femme comme toi.
Je ne me sens pas offensée, je sais que je ne suis plus toute jeune. Après tout je suis une maman, c’est donc la vérité. J’ai l’impression d’avoir couru un marathon aussi. Je transpire et je dégouline de partout.
— Ça t’embête si je prends une douche avant de rentrer chez moi ?— Non pas du tout. Fais comme chez toi. Il y a tout ce qu’il faut dans la salle de bain.
Je me motive donc à aller me rincer. Je rentre directement dans la douche qui est très spacieuse tout comme la salle de bain. Peu de temps après que j’ai commencé à me rincer Marius me rejoint. La douche est grande mais avec lui elle parait déjà plus petite. Il prend le savon et me frotte partout sur le corps de manière très sensuelle. Il s’attarde particulièrement sur mes seins. Je ne boude pas mon plaisir et je l’imite. J’en profite pour le tripoter un peu partout aussi. C’est un vrai délice. Je remarque que nos petites caresses ont réveillé la bête. Il bande dur à nouveau. Ah la jeunesse… Il sourit en me voyant regarder son sexe dressé devant moi.
— Ne rigole pas, j’ai eu ma dose moi. Tu m’as épuisée.— Et si tu me montrais tes talents de suceuse ?
Je ne peux m’empêcher de laisser échapper un petit sourire quand il me dit ça. Il prend ma réaction pour un oui et pousse légèrement sur mes épaules pour m’inviter à me mette à genoux. Je ne résiste pas et je suis rapidement en position. J’attrape l’objet de mes désirs et je le caresse en le regardant. Je lèche son sexe que je trouve très long et très épais sur toute la longueur. Il est vraiment très beau et j’en ai envie comme d’une très bonne gourmandise. J’en ai l’eau à la bouche. Rapidement je le gobe et je commence à le sucer avec envie et passion. Il me laisse gérer le rythme et profite du moment.
Je ne parviens pas à le mettre entièrement dans ma bouche. Je suis obligée de faire de petites pauses de temps en temps. J’en profite pour m’occuper de ses couilles en les gobant et en les léchant. Je me comporte comme une vraie salope accro au sexe ce qui ne me ressemble pas du tout. Et j’aime ça. Je reprends ma fellation en y mettant tout mon cœur et mon énergie. Alors que je suis en pleine action il parle pour la première fois depuis que j’ai commencé.
— Je ne vais pas tarder à jouir Valentina. — Hmmm hmmm.
Je continue sans rien changer et je le garde bien en bouche. J’accélère même un peu le rythme. Je le sens se retenir mais il ne tient pas très longtemps. Il gémit et je sens la première giclée au fond de ma gorge. J’ai un petit mouvement de recule alors je prends le reste dans la bouche. Il a de la ressource, la quantité est impressionnante. Je libère sa queue délicieuse et j’avale le contenu de ma bouche.
— Tu es une vraie coquine au lit Valentina. Tu es un meilleur coup que beaucoup de jeunes tu sais.
Encore une fois il me fait sourire. Je termine de me rincer avec lui et on finit par sortir pour s’habiller. J’ai pu utiliser le sèche-cheveux d’Elena, pratique pour ne pas rentrer avec les cheveux mouillés et devoir me justifier. On est déjà en fin d’après-midi. Je range tous les papiers et je suis prête à rentrer. Lui se prépare à rejoindre sa copine pour la soirée.
— Tu me donnes ton numéro perso pour qu’on remette ça ?— Ce serait avec plaisir. Il faut juste qu’on soit très discret s’il te plait.— Pas de soucis, on prend du bon temps tranquillement et en toute discrétion. Ça me convient parfaitement.
Après un dernier baiser et une petite tape sur mes fesses me voilà repartie en direction de chez moi. Sophie avait raison. C’est le meilleur remède qui soit. Je pourrai très facilement y prendre gout. Je suis sur un petit nuage tout le reste de la soirée. Marc ne semble pas le remarquer. Je l’aime toujours autant, rien n’a changé de ce côté-là. Mais c’était trop bon pour que je regrette totalement d’avoir succombé. Ce côté un peu sauvage que j’avais perdu petit à petit au fil du temps avec Marc m’a beaucoup manqué.

Récit écrit dans le cadre du concours « Un conte de Noël ». J’espère que vous aurez au moins autant de plaisir à le lire que j’en ai eu à l’écrire. En attendant le second chapitre de ce récit, je vous invite à découvrir tous les textes des différents auteurs participants à ce concours pour prolonger le plaisir de la lecture. Bonne fin d’année à tous !
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