Le souffle magique de NoëlChapitre 2 : Du rêve à la réalité Dès le réveil le lendemain je reprends mes habitudes. Mais je me sens plus légère et je me surprends même à sourire beaucoup plus souvent. Je prends mon petit déjeuner avec mon mari et mes enfants. Pour la première fois depuis longtemps je prends le temps d’apprécier ce moment en famille. Je profite pleinement de mes enfants qui vont aller chez leurs grands-parents pour le reste de la semaine jusqu’au réveillon. De simples petits détails suffisent à me combler de joie.Une fois arrivée au boulot je formalise tout ce qui a été décidé hier lors de notre réunion avec Marius et son agent afin de préparer au mieux son futur contrat. Le fait de travailler sur son dossier me fait sans cesse penser à lui et à ce que nous avons fait hier. Mon corps est à nouveau en feu et j’ai beaucoup de mal à l’éteindre. Dans l’après-midi je finis même par passer sur un autre dossier en attente et moins urgent pour ne plus avoir à penser à lui. Et bien évidemment c’est ce moment qu’il choisit pour m’envoyer un sms. « Hello Valentina ! Pour info demain midi je suis libre. Tu viens chez moi ? ». Quelque chose me dit que ce n’est pas pour manger qu’il veut que je vienne. Et honnêtement j’espère que c’est bien pour ce que je pense. Je décide de répondre favorablement. « Hello, ok pour demain midi. Bisous. ». Sa réponse est presque immédiate. « Cool ! J’ai très envie de toi…». Et voilà mon corps est à nouveau en ébullition. J’ai beaucoup de mal à me reconcentrer le reste de la journée. Je rentre assez tôt chez moi pour une fois ce qui me laisse le temps de profiter. Comme c’est les vacances scolaires et que les enfants sont chez leur grands parent jusqu’au réveillon je suis au calme. Et Marc est encore au boulot. J’en profite pour regarder la télé en buvant un bon petit verre de vin confortablement installée dans mon canapé.Bien installée et toujours excitée je ne peux m’empêcher de répondre à son dernier sms. « J’ai très envie de toi moi aussi, je suis impatiente. J’ai vraiment adoré hier ». Il continue la discussion de manière inattendue. « Si tu es impatiente caresse-toi pour patienter. ». Le petit salaud il cherche à m’allumer. Je suis déjà à point ! Après tout pourquoi pas ? Je suis seule et c’est une occasion bien trop rare pour ne pas en profiter. Je glisse une main dans ma culotte qui est déjà bien humide. « C’est ce que je fais en ce moment ».Je me laisse aller et je me caresse pour la première fois depuis un long moment. Mon téléphone vibre. « Petite coquine. Tu es une vraie cochonne toi ». Je souris en lisant son message. Oh oui je suis une cochonne en ce moment. « Seulement depuis que je te connais ». Je reprends mes caresses. Encore un nouveau message. C’est une photo. Je n’y crois pas. Il m’a envoyé une photo de son sexe en érection. L’image est accompagnée d’un petit mot : « Photo prise à l’instant en pensant à toi, j’espère que cela t’aidera ». Je jouis en contemplant l’objet de mes désirs. Vivement demain midi…A peine rhabillée et remise de mes émotions j’entends la porte s’ouvrir. Je n’ai pas encore fini mon verre de vin. C’est Marc qui rentre du boulot. Il se sert un verre à son tour et il prend place sur le canapé à mes côtés. Le voir juste après avoir pris du plaisir en pensant à un autre homme me fait bien culpabiliser cette fois. Cela me fait l’effet d’une douche froide. La douleur que je ressens suite à ma trahison est proportionnelle à l’amour que j’ai pour lui. Je m’en veux terriblement de lui faire ça et je suis à deux doigts de pleurer mais je fais de mon mieux pour me retenir et cacher mon trouble.On se raconte nos journées et on regarde la télé tranquillement. Comme on a tous les deux la flemme ce soir on a décidé de se commander des pizzas. Une fois la commande faite je vais prendre une douche. J’ai du mal à le regarder dans les yeux et j’ai peur qu’il finisse par se poser des questions.Après une douche assez rapide j’enfile juste un peignoir et je rejoins Marc. Les pizzas sont arrivées. Mon peignoir étant assez court on voit bien mes jambes et mes cuisses. Je remarque le regard de mon homme qui se pose sur moi à plusieurs reprises. Cela me donne envie de me racheter de mes infidélités même s’il ignore tout de cela.— Ma tenue te plait on dirait.— Oui c’est très agréable à regarder. — On fait l’amour ce soir ?Pas très romantique comme demande je l’avoue. Ce n’est pas dans mes habitudes d’être aussi entreprenante mais je saute sur l’occasion au risque d’être maladroite.— Je ne pense pas avoir assez d’énergie pour ça ce soir mon amour. Tu ne m’en veux pas ?— Tu ne dirais pas ça si c’était la jeune voisine du dessous qui te le proposerait.Je n’ai pas lancé cette petite pique méchamment mais juste pour le taquiner. C’est vrai qu’il a l’air épuisé et je le comprends vu la journée qu’il vient de passer avec ce qu’il m’a raconté. Je termine ma part de pizza et je fais glisser mon peignoir. Je me retrouve nue à côté de lui. Il sourit en me dévorant du regard. — Tu es magnifique ma chérie.Je m’approche de lui et je l’embrasse. J’en profite pour poser une main sur son sexe que je sens bien dur. Je le caresse doucement à travers le pantalon que je finis par déboutonner. Je le regarde avec un air très coquin.— Détends toi et profite, j’espère que ça te fera du bien.Je me mets à genoux devant lui et je m’empresse de libérer son sexe que je gobe rapidement. Je lui fais une fellation du tonnerre. Il ne va pas résister très longtemps je le sens. Je n’ai pas pour habitude de le sucer juste comme ça pour le plaisir. En général je lui fais ça juste avant la pénétration pour bien l’exciter. Je n’ai donc avalé sa semence qu’en de très rares occasions. Cette fois je ne m’arrête pas tant que je n’aurai pas tiré tout son nectar. Et il explose dans ma bouche sans prévenir ce qui me surprend un peu mais je parviens à gérer. — Merci ma chérie c’était divin.— De rien, j’ai eu mon dessert comme ça.On regarde un peu la télé ensemble avant d’aller se coucher assez tôt. Je m’endors rapidement et même si je culpabilise encore je suis en même temps impatiente d‘être au lendemain.La matinée est bien chargée et elle passe très vite. Je pense beaucoup à Marc mais aussi à Marius. En fait je ne sais plus quoi penser et j’ai la sensation de ne plus rien contrôler du tout, ni mon corps avec ses envies ni mes émotions qui me tourmentent. Je pars un peu avant midi pour aller chez Marius. Quand j’arrive chez lui il m’accueille seulement vêtu d’un boxer. Dès que je l’aperçois je ne peux m’empêcher de me mordre les lèvres. C’est dingue l’effet qu’il me fait et comment il me rend très coquine comme il dit. Dès que je suis avec lui j’oublie tout le reste et mon esprit se vide complètement pour ne laisser de la place qu’au plaisir et au désir sexuel.— Bonjour Valentina, content de te voir. — Salut beau gosse, tu me laisses entrer ?Beau gosse ? Depuis quand je parle comme ça moi ? J’entre et je retire ma veste sous son regard intéressé. Je lui envoie un sourire et je retire mes chaussures. Il sourit à son tour. Je continue dans ma lancée et je fais glisser mon pantalon avant de retirer mon chemisier. Je m’approche enfin de lui et on s’embrasse. — Tu avais trop chaud pour te déshabiller si vite ?— J’ai juste adapté ma tenue à la tienne. — Tu as le feu au cul plutôt non ?Je rougis devant son audace et sa franchise. En même temps ce n’est pas faux…— Oui tu m’as manqué et tu me rends dingue. Je ne suis pas comme ça d’habitude.— Il n’y a rien de mal à ça. J’aime te voir comme cela. On est là pour prendre du plaisir alors profitons-en sans retenue. D’accord ?— D’accord.Il m’attire contre lui et m’embrasse à nouveau. Il en profite pour libérer mes seins de mon soutien-gorge. Je le retire et le jette vers mes autres vêtements dans l’entrée. Il retire son boxer et s’approche de moi. — Utilise ta bouche pour me faire bien durcir et que je puisse te baiser sauvagement après.Personne ne m’a jamais parlé comme cela ou dit ces mots-là. Je sens son excitation et cela ne fait que décupler la mienne. Sans un mot je m’agenouille devant lui et je le prends en bouche. L’effet est immédiat. Rapidement ma bouche est bien pleine. Je continue de le sucer. Il pose une main sur ma tête et commence à imprimer le rythme. Il me baise littéralement la bouche. Je m’accroche à ses cuisses et je fais de mon mieux pour suivre la cadence. Il est maintenant en pleine forme et vraiment très dur. Il libère ma bouche. — Alors ma queue t’a manqué ?Il est beaucoup plus direct et cru que la dernière fois. Etrangement cela ne me déplait pas, bien au contraire. Je suis avec lui pour une bonne partie de baise après tout et rien de plus. Je reprends un peu mon souffle avant de lui répondre en le regardant droit dans les yeux.— Oui, elle est toujours aussi délicieuse.Il m’aide à me relever et m’embrasse une nouvelle fois. Il passe une main sur mes fesses et fais glisser ma culotte. Nous voilà tous les deux nus. — Tu comptes me laisser entrer ou on reste dans l’entrée ?— Viens par-là.Il m’attire contre lui et me prends dans ses bras. Je me sens toujours aussi minuscule à côté de lui. — Tu t’en fiche tant qu’on baise non ?Il me dit ça entre deux baisers et en souriant.— Pas faux en effet.Ni une ni deux toujours en me gardant dans ses bras il me plaque le dos contre le mur. Il prend son sexe et le dirige contre le mien. Il me laisse glisser lentement dessus. Cette fois il n’a pas mis de capote mais je n’y pense pas alors cela ne me dérange pas. Il entre facilement en moi et commence à me baiser contre le mur. J’ai l’impression de voler et d’être une vraie marionnette pour lui. Je m’accroche à son cou et je gémis comme une folle. Cela ne fait que deux jours mais qu’est-ce que cela m’a manqué ! Je jouis dans ses bras sans pouvoir me retenir. Tout mon corps tremble. J’ai du mal à maintenir ma prise autour de son cou.Il arrête quelques instants pour me laisser souffler. Il en profite pour m’embrasser dans le cou et avoir les mains baladeuses. Je le sens me porter dans le salon. Il s’assoit sur le canapé avec toujours moi en position sur lui. Il caresse mes cheveux et me regarde avec envie. C’est moi qui reprends nos ébats en ondulant mon bassin cette fois. Je m’accroche à nouveau à son coup et j’accélère le rythme en le regardant avec détermination et en me mordant les lèvres. Je veux le faire jouir avant moi ! Je donne tout ce que j’ai. — Tu es en forme Valentina. Continue comme ça ! — Je veux te finir avant moi !Il sourit suite à ma remarque et son regard devient encore plus coquin. — Si tu échoues je te prends par le cul !Quoi ? J’écarquille les yeux et je me suis presque arrêtée. Je ne m’attendais pas à ça. Il voit mon étonnement. — Enfin si tu es d’accord évidemment. Alors pari tenu ?Je réfléchis un instant. Je le vois sourire il a l’air fier de lui et sûr de gagner. Je ne vais pas me dégonfler maintenant. — Pari tenu !Je reprends ma chevauchée endiablée. Le plaisir monte rapidement et je me concentre au maximum pour ne pas exploser. Je ne pense pas qu’il pourra tenir encore bien longtemps. Je le sens tendu au maximum en moi. Ce n’est qu’une question de temps, je dois rester concentrée.Soudain il claque ma fesse comme pour m’encourager. Cela me surprend et m’excite énormément mais je fais de mon mieux pour me reconcentrer. Il recommence encore une fois. Et encore. Ca claque bien !— Aller petite salope baise toi bien sur ma bite, je sais que tu n’attends que ça depuis un moment !Je suis de nouveau prise par surprise par son commentaire. Son insulte m’a complètement déstabilisée et je suis sur le point de jouir. Il en rajoute une couche en m’encourageant à participer. — Pas vrai petite salope ?— Ouiiiii… Ouiiii…C’est tout ce que je peux sortir de ma bouche à cet instant. Je suis au summum de mes capacités et je ne peux plus me retenir. J’ai essayé de ralentir le rythme mais il continue de me baiser en attrapant mes fesses m’obligeant à continuer les mouvements. Le salaud m’a bien eu. J’hurle mon plaisir et je jouis une nouvelle fois. Mon corps tremble à nouveau m’obligeant à arrêter ma chevauchée. Je m’écroule sur lui complètement essoufflée. Il caresse tendrement mes cheveux et m’embrasse délicatement dans le cou. Je sens sa main se balader lentement dans mon dos. — Ca va Valentina ?— Oui ça va merveilleusement bien. Laisse-moi reprendre mon souffle s’il te plait. Je me libère de son étreinte et je m’effondre sur le canapé. Il se lève et semble m’abandonner. Il revient très peu de temps après avec un verre d’eau.— Tiens bois un peu ça te fera du bien après autant d’effort. J’espère que je n’y suis pas allé trop fort.Il a vraiment l’air inquiet. J’ai adoré du début à la fin moi. — Tu m’as bien eu. — Tu ne m’en veux pas pour les insultes ?Je rigole et j’avale presque de travers ma gorgée d’eau. — Je t’avoue que je ne m’y attendais pas. Mais j’ai aimé ça. J’ai chuchoté très bas la fin de ma phrase et je suis un peu honteuse de l’admettre. — Pardon tu as dit quoi ?Je répète plus fort cette fois. — J’ai aimé ça. Je fais des choses avec toi que je n’aurai jamais pensé faire avant.— J’aime faire toutes ces choses avec toi, tu es une partenaire exceptionnelle. Il y a encore énormément de choses à découvrir ensemble tu sais. — Oui je sais et je suis impatiente.Je jette un coup d’œil rapide sur son sexe qui n’a pas débandé. J’ai repris mes esprits et je me sens de nouveau d’attaque. Je me positionne à genoux sur le canapé en appui avec mes avant-bras sur le dossier et je me cambre au maximum. Marius qui est à côté de moi me regarde avec un sourire radieux.— Un pari est un pari. Prends-moi par derrière mais vas-y doucement s’il te plait je n’y suis pas habituée et ce sera même une première pour moi depuis une éternité.— Je vais y aller très doucement avec ton joli petit cul c’est promis.Il se positionne derrière moi. Je ferme les yeux et j’essaye de me détendre. Je sens ses mains écarter mes fesses et caresser ma chatte et mon petit trou. Je suis encore trempée. A ma grande surprise ce n’est pas son gland que je sens sur ma rondelle mais sa langue. Il joue avec sa langue sur mon anus et la sensation est très agréable. Décidément il ne cesse de me surprendre aujourd’hui. Après sa langue c’est un doigt qui prend la place et force un peu le passage qui s’ouvre finalement assez facilement. Il en introduit un deuxième peu de temps après. Ses mouvements sont lents et délicats ce qui me rassure. — Tu es certaine de le vouloir Valentina ?— Oui, vas-y Marius.Il me libère de ses doigts et approche son sexe. Très vite je le sens contre mon anneau. Il exerce une pression de plus en plus forte. Je le sens forcer l’entrée doucement. Il y a une légère douleur. Il progresse très lentement. Je sens mon anus céder et engloutir son sexe. Je gémis de surprise. Il ne bouge plus pendant quelques secondes et reprends sa progression. La douleur est toujours présente mais c’est supportable. Soudain il s’arrête et je sens ses mains me caresser les fesses et le dos. Je le sens bien dur en moi. — Détends-toi Valentina, le plus dur est fait.Je fais de mon mieux pour me détendre. Je le sens bouger à nouveau. Je commence à avoir très chaud et je sens de la chaleur dans mon bas-ventre. Il arrête sa progression. Il recule légèrement. Et il recommence sa pénétration à nouveau. Il joue à ce petit jeu plusieurs fois très délicatement et très lentement. Je me suis habituée à cette intrusion et la douleur a presque disparue. Ce sont des vagues de chaleur qui me submergent maintenant. Je gémis doucement. Il s’arrête de bouger. C’est moi qui avance et recule mon bassin cette fois comme pour lui donner le feu vert. Il y va un peu plus franchement maintenant. Il me tient par les hanches et fais des allers-retours de plus en plus profonds et rapides. Ma respiration s’accélère. C’est trop bon, j’aime trop cette sensation. Je ne peux contenir mes gémissements. Jamais je n’aurai pensé aimer autant me faire prendre par derrière. Il accélère encore et me baise franchement le cul maintenant. J’accompagne ses mouvements pour l’encourager. Je crie de plus en plus fort. Je vais exploser une nouvelle fois à cause de ces sensations qui m’étaient redevenues presque totalement inconnues. Mon corps entier se tend à nouveau et j’hurle mon plaisir dans un long gémissement. Au même moment je le sens déverser son sperme en moi. C’est chaud et c’est bon ! Je sens son sexe se contracter à chaque giclée qu’il lâche en moi. Quand il me libère enfin je sens un grand vide et je m’effondre sur le canapé. Je reste ainsi pendant une durée indéterminée. Je sens ses mains sur mes fesses et mes jambes qui me caressent doucement. — Tu viens avec moi sous la douche Valentina ?— Oui, une minute je suis épuisée. Je ne sais pas si je vais avoir la force d’aller jusqu’à la salle de bain.Je l’entends rigoler devant ma détresse physique. Tout est de sa faute en plus ! Je sursaute quand je sens ses mains m’attraper et me soulever. Il me porte comme une enfant jusque dans la douche. Il fait couler l’eau et teste la température. Tout en me gardant dans ses bras il se glisse en dessous. Il me pose enfin les pieds au sol mais me maintient contre lui. Il me câline très tendrement. Je reprends un peu du poil de la bête. On échange un baiser et un grand sourire. On termine de se rincer et comme la dernière fois je sèche mes cheveux et je vais chercher mes vêtements pour m’habiller. On est tous les deux en train de se vêtir sur son canapé. J’en profite pour me rincer l’œil encore une fois tant que je le peux.— Tu ne regrettes pas d’être venue ?— Pas du tout ! J’ai un peu mal au cul mais sinon ça va. On remet ça quand tu veux !— Tu deviens une vraie accro au cul toi. Tu aimes ça à ce point ?Je vois à son regard qu’il cherche à me déstabiliser et à me faire rougir. — Ça te dérange peut-être ?— Pas du tout, au contraire. Je suis à ta disposition pour réaliser tous tes fantasmes.— J’en ai réalisé déjà beaucoup depuis le début de la semaine avec toi.— Et la semaine n’est pas finie. Il me fait un clin d’œil juste après sa réponse.— On se revoit quand Marius ?— Demain j’ai entrainement et je serai avec Elena. Ça te dit de venir diner vendredi soir après le match ? Mon meilleur ami vient des Etats-Unis exprès pour me voir et j’aimerai te le présenter.Je réfléchis un instant. Vendredi c’est le 23. Les enfants ne sont pas là. A la base l’objectif était d’en profiter pour passer des soirées tranquilles en amoureux avec Marc sans les enfants. En même temps… Je me dis qu’il n’aura pas les enfants à gérer et pourra être vraiment tranquille pour une fois. J’ai surtout très envie d’être avec Marius en fait, il faut que je sois honnête avec moi-même au moins. Il faut que je trouve une excuse pour laisser Marc seul le soir.— Ça risque d’être chaud, mais ce sera peut-être possible. Je te tiens au courant. Tu as parlé de moi à ton ami ?— Oui pourquoi ? Je n’aurai pas dû ?— Il n’y a pas de souci ne t’inquiète pas. Tu lui as dit quoi ?— Que tu es un super coup au lit et une vraie coquine. La vérité quoi.— Sérieusement ? Il sait qu’on couche ensemble ?— Oui c’est mon meilleur ami on se raconte tout. Il faut que tu viennes sinon il ne va pas me croire et dire que j’invente tout !Il me fait à nouveau sourire. Je suis étonnée qu’il veuille me présenter à son meilleur ami. Après tout pourquoi pas. Ce sera l’occasion de passer un peu de temps avec lui quand même. Il faut que je réfléchisse à une excuse pour laisser Marc seul vendredi soir et ne pas rentrer trop tard non plus. Je finis par retourner au boulot et j’avoue je n’ai pas été très productive l’après-midi ni le lendemain d’ailleurs. Mon amant m’a vraiment épuisée et j’ai du mal à m’en remettre. En rentrant du boulot le jeudi je tente ma chance auprès de Marc pour le diner prévu le lendemain. — Chéri ça te dérange si je vais dîner avec un gros client demain soir ? C’est un dossier important et nous avons été invités à un repas avec les associés. — Si c’est important pour toi il n’y a aucun souci. — Merci mon chéri je vais essayer de ne pas rentrer trop tard. En plus le lendemain il faudra tout préparer pour le réveillon. Les enfants reviennent je te rappelle. Fini les vacances !Je suis contente qu’il ait accepté aussi facilement. Je déteste devoir lui mentir les yeux dans les yeux en plus de le tromper. Intérieurement je suis en mille morceaux et je ne contrôle plus grand-chose. J’ai l’impression de retrouver une deuxième jeunesse avec Marius et j’aime vraiment ça. J’en avais vraiment besoin et cela me fait un bien fou. Et en même temps je culpabilise tellement que j’en suis malade. Est-ce que je dois continuer ce que j’ai commencé ? Je suis face à une sorte de dilemme et quel que soit mon choix une partie de moi ne sera pas satisfaite et souffrira. Je me laisse entrainer et guider par mes pulsions. Je verrai bien où cela me mènera.Je vais me coucher avant Marc ce soir pour reprendre des forces car je suis lessivée. Le vendredi après-midi je suis le score du match en fin d’après-midi sur mon téléphone. Qui aurait cru qu’un jour je m’intéresse au basket ? L’équipe de Marius gagne sur le fil. Je suis contente pour lui et je le félicite directement par sms. « Bravo pour le match. A ce soir. Bisous ». Il répond peu de temps après « Merci ma petite coquine. A ce soir ! ».Je rentre le plus tôt possible chez moi pour pouvoir me préparer. Je prends une bonne douche avant de m’habiller. J’opte pour une robe noire assez classe et sexy à la fois. Des chaussures à talons et quelques bijoux. Je soigne ma coiffure et mon maquillage et me voilà partie assez tôt en fin d’après-midi. J’ai tout fait pour ne pas avoir à croiser Marc afin de ne pas avoir à me justifier encore. Je lui envoie un sms pour lui dire que je suis déjà partie. Je vais acheter une bouteille de vin pour ne pas arriver les mains vides et j’en profite pour trainer dans les boutiques un petit peu. J’ai même pu trouver un petit cadeau de Noël pour Sophie que j’ai failli oublier. Il est presque 20 h quand j’arrive chez Marius.C’est lui qui m’accueille quand je sonne à sa porte. Il est très souriant et très bien habillé, même si c’est nu que je le préfère. Il a mis un beau pantalon et une chemise pour l’occasion. Comme à chacune de nos rencontres j’oublie tous mes tracas et ma culpabilité dès que je le vois. Quand j’entre j’aperçois son ami dans le salon. Il se lève et vient à ma rencontre. Marius fait les présentations. — Valentina je te présente Mike, Mike voici la fameuse Valentina. — Enchanté Valentina. Marius n’arrête pas de parler de toi. — En bien j’espère ! Il a un accent plus marqué mais il se débrouille très bien pour un étranger de passage au pays. Il ressemble à Marius je trouve. Je vois tout de suite que c’est un sportif aussi. Il a l’air très musclé mais il est plus petit que mon amant. Il est de taille normale je dirai. On sympathise très rapidement et on prend l’apéro. Je donne un petit coup de main à Marius en cuisine. Il a vu les choses en grand, jamais nous ne pourrons manger tout ce qu’il a prévu.Alors que j’essaye d’attraper un ustensile je pose l’intérieur de mon poignet contre quelque chose de très chaud qui me brûle. C’est un fer à marquer pour décorer les aliments. C’est censé marqué une petite étoile. Je regarde mon poignet et on voit bien la petite étoile. Je suis bien brûlée. Me voilà marquée en tout cas. Je passe tout ça sous l’eau froide et la douleur disparait assez rapidement. J’ai une belle marque quand même. L’apéro et le dîner se passent à merveille. Mike me pose tout un tas de question sur mon parcours, ma vie, la France… Il est très sympathique et on rigole bien. On enchaine les verres aussi et je décide de m’arrêter pour pouvoir rentrer en toute sécurité chez moi en fin de soirée. Marius qui est à côté de moi n’arrête pas de me caresser la cuisse et il m’embrasse à plusieurs reprises. Je crois qu’il aimerait bien qu’on soit seuls. — Marius a raison tu es très jolie. Il ne m’a pas menti sur les françaises. — Merci mais il y a beaucoup mieux que moi.— Tu es très douée d’après les dire de mon ami. Je me mets à rougir d’un seul coup. Est-ce qu’il lui a raconté tous les détails de nos ébats ? Je ne sais plus où me mettre. Il continue devant mon silence.— Il est très content de ton travail sur son contrat. Ah il parlait de mon métier et non pas de mes prouesses sexuelles. C’est vrai que c’est pour ça à la base que je connais Marius. J’avais presque oublié. On termine le plat alors j’aide mon hôte à débarrasser et à préparer le dessert dans la cuisine. Il en profite pour m’attirer contre lui et m’embrasser. Je sens sa main passer sur ma cuisse et prendre le chemin de ma fesse. Cela a pour effet de remonter ma robe et de me dénuder un peu. — Arrête ton ami est là. Il va voir ma culotte si tu continues.— Ça te dérangerait tant que ça ? Sa réponse me surprend complètement. Je reste bouche bée quelques instants. Donc j’en conclu que lui ça ne le dérange pas si Mike voit ma culotte. — Heu… Je ne sais pas… peut-être…Il laisse sa main sur ma fesse et je vois que Mike ne se gêne pas pour mater. Marius s’approche de mon oreille.— Je lui ai tout dis sur ce qu’on a fait, dans les moindres détails. Il sait que tu es une vraie petite coquine au lit.Je reste sans réaction. Il dépose un baiser dans mon cou avant de continuer en murmurant.— Je veux qu’on te baise tous les deux ce soir Valentina. Si tu es d’accord évidemment.J’ai très chaud d’un seul coup. C’était donc un beau traquenard qu’il avait prévu depuis le début. Je suis choquée rien qu’à l’idée d’imaginer ce scénario. Ma culotte trempée montre clairement ce que désire mon corps. Décidément je suis une autre femme quand je suis avec lui. Je ne le connais pas ce Mike et j’ai très envie de coucher à nouveau avec Marius, ce que j’espérais qu’on pourrait faire ce soir. Mais avec Mike chez lui c’est mission impossible.— Si tu veux baiser ce soir c’est nous deux ou rien. Je sais que tu en es capable sinon je ne te le proposerai pas. Mike est d’accord lui. A toi de voir.Il va me rendre complètement dingue ce mec.— Tu me fais vraiment faire n’importe quoi Marius.Il sourit et m’embrasse à nouveau. — C’est d’accord alors pour qu’on te baise tous les deux ? — Oui c’est d’accord.Je n’ai pas réfléchi longtemps, j’ai juste écouté mes envies et mon corps. Il me prend la main et m’emmène vers la table. Je suis debout en face de Mike qui est de l’autre côté de la table. Marius retire ma robe en la faisant glisser au sol. Puis vient le tour de mon soutien-gorge. Je me laisse faire sans rien dire. Je suis terriblement excitée et presque pas stressée contrairement à ce que j’aurai imaginé. Je suis maintenant presque nue avec seulement ma culotte devant son meilleur ami. Mike reste silencieux et ne rate rien du spectacle.Marius appuie ensuite légèrement sur ma nuque. Je me laisse faire et je suis le mouvement. Me voilà penchée sur la table avec Mike en face de mon visage à quelques centimètres qui sourit. Marius attrape mes mains et les met dans mon dos. Il les attache assez solidement. Je suis couchée sur la table maintenant et mes pieds touchent à peine le sol. Il claque ma fesse. — Dessert is served ! Merry Christmas my friend !Marius ne traine pas et fait glisser ma culotte. Je le sens faire tomber son pantalon. Il va me prendre directement sur la table devant son ami. Mike justement prend la parole. — Je veux être certain qu’elle est consentante et qu’elle a bien conscience de ce qu’il va se passer.Il me regarde dans les yeux.— Dis-le, vas-y.Je fais un effort pour relever les yeux et le regarder. Je vis un rêve éveillé et je n’ai jamais eu autant d’appétit sexuel que maintenant je crois.— Baisez-moi tous les deux s’il vous plait.Son visage s’illumine et il se lève. Je sens le sexe de Marius contre mes lèvres. Il entre en moi et commence à me baiser.— Je te l’avais dit Mike que c’est une vraie coquine !— Oui tu as raison, elle est super bien foutue en plus. Allez-y, faites-vous plaisir avec la marchandise ! Cette situation m’excite énormément. Je suis aux anges rien que de sentir à nouveau la queue de Marius en moi. Mike s’est levé et a fait tomber son pantalon. Son boxer ne tarde pas à suivre. Je découvre pour la première fois son sexe. Il bande déjà et il est bien monté comme son pote. Il a l’air propre en tout cas. Sans me ménager il l’approche de mon visage et le rentre dans ma bouche tout en me tenant par les cheveux. Me voilà prise en tenaille sur la table. Mes deux partenaires y vont de bon cœur et se donnent à fond. Je finis par jouir dans un cri étouffé avec la bouche remplie par le sexe de Mike. Mike ne tarde pas à jouir lui aussi dans ma gorge et dans ma bouche. Il me libère et va boire un coup tout en regardant Marius continuer de me baiser. Cette fois on entend clairement mes gémissements. Soudain Marius s’arrête et sort son sexe de ma chatte. Il fait le tour de la table et vient devant mon visage. Il entre son sexe dans ma bouche et reprend ses mouvements en me tenant les cheveux. Il jouit assez rapidement lui aussi dans ma bouche. J’avale tout sans rien dire. Je pense que j’ai pris gout et que j’aime avaler maintenant car cela ne me dérange plus du tout de le faire. Marius se sert un verre à son tour. Je suis toujours allongée sur la table avec les bras attachés dans le dos. Je sens Marius s’approcher derrière moi. Il pose sa main sur ma chatte trempée. — On n’en a pas fini avec toi. Tu veux continuer ?— Oui je veux continuer.Je suis encore en feu. Ces deux jeunes mâles rien que pour moi, l’orgasme que je viens d’avoir, mes mains attachées… Tout cela me donne des envies et des pulsions sexuelles irrésistibles. Il me tire en arrière et m’aide à me relever. Il m’emmène vers le canapé ou Mike s’est installé. Il me fait mettre à genoux devant lui. — Tu vas nous sucer pour bien nous faire durcir à nouveau. On pourra bien te baiser une nouvelle fois petite salope.J’aime être à leur merci. La situation m’excite énormément. Jamais je n’aurai pensé pouvoir vivre ça. Je suis une maman et une femme très sage. Si mes connaissances me voyaient actuellement… Je ne me fais pas prier et je me penche sur le sexe de Mike que je commence à sucer comme je peux sans utiliser mes mains qui sont toujours attachées dans mon dos. Très vite il reprend du poil de la bête et semble en pleine forme. — A mon tour maintenant !Je libère Mike et je m’avance vers Marius qui s’est installé à côté de lui. Je le prends en bouche et je commence à le sucer. Mike ne reste pas inactif. Je l’aperçois enfiler un préservatif et il vient se placer derrière moi. Il relève mes hanches et rentre sans prévenir dans ma chatte encore trempée. Me voilà à nouveau prise en tenaille. Je ne suis pas du tout libre de mes mouvements mais je sens le sexe de Marius gonfler rapidement dans ma bouche. Il est vite de nouveau bien raide et prêt à l’action. — Mets-toi là Mike. Mike s’installe dans l’angle du canapé. Sa queue est bien droite et il me regarde avec un air très vicieux. — Grimpe sur lui Valentina et empale-toi sur son sexe. Il m’aide à me relever. Je m’avance vers Mike et je me mets à genoux au-dessus de sa queue face à lui. Il la tient bien droite et je m’assois lentement sur lui en introduisant sa queue en moi. Il me tient par les cuisses et bascule en arrière. Je suis sur lui et il commence à me baiser en donnant des coups de bassin vers le haut. Soudain je sens Marius monter sur le canapé dans mon dos. Je panique un peu sur le moment. Il pose ses mains sur mes fesses et les écarte. Il caresse mon petit trou avec son doigt qui est très froid. Il est en train de me mettre du lubrifiant ! Il introduit un doigt et peu de temps après un deuxième. Je me sens déjà bien ouverte. Mike continue de me baiser pendant ce temps.Je sais ce qui m’attend et je ne dis rien. La vérité c’est que je suis impatiente et j’ai presque honte de me l’avouer. J’ai déjà fantasmé et imaginé vivre ça il y a bien longtemps. Entre temps je suis devenue une adulte, je me suis mariée, j’ai eu des enfants. Je suis devenue une épouse très sage et une femme très respectable. J’ai très vite mis aux oubliettes ces envies et ces fantasmes inavouables aujourd’hui. Mais là c’est la réalité et j’oublie celle que je suis pour être celle que j’aimerai être par moment.Cette fois c’est bien le sexe de Marius que je sens contre mon anus. Il l’introduit sans trop de difficulté. J’ai deux bites en moi en même temps. Je me sens complètement remplie. Qu’est-ce que c’est bon ! Très vite ils coordonnent leurs mouvements et se synchronisent pour me baiser par les deux trous à la fois. Je suis dans un autre monde. Je m’entends gémir mais je ne me rends pas compte que c’est moi que j’entends. Je crie mon plaisir et je voudrai que ça ne s’arrête jamais. Je n’ai jamais ressenti cela avant. Je sens Marius se contracter et jouir en moi. Cela déclenche un orgasme fulgurant à tel point que je me suis presque évanouie. Quand Marius me libère je m’effondre en arrière. Il me retient et me dépose lentement à genoux au sol. Je tremble encore tellement mon orgasme était puissant. Je reprends mon souffle et ma respiration finit par se calmer. Mike s’est redressé. Il n’a pas encore joui lui. Je sens le sperme de Marius qui commence à sortir par mon petit trou et à couler sur mes cuisses. Je lève à nouveau les yeux et je vois Mike se branler énergiquement devant mon visage. Il a retiré le préservatif. Sans prévenir il jouit partout sur moi. J’en prends dans les cheveux, sur le visage et sur le corps. Marius me détache et libère mes bras. — Tout va bien Valentina ?— Oui ça va, vous m’avez tuée les gars. Je vais prendre une douche. — Je t’accompagne. Marius m’aide à me redresser et à aller jusqu’à la salle de bain. Il me porte presque tellement je suis à bout de force. Il entre avec moi dans la douche et comme on en a pris l’habitude on se rince ensemble. J’aime ces moments avec lui après nos ébats. Je viens de vivre une expérience extraordinaire et j’ai du mal à réaliser et à me remettre de mes émotions. — Tu as été géniale Valentina.— C’est vous qui avez tout fait. Je ne pouvais pas bouger moi. Et oui c’était génial.On se sèche rapidement et je retourne dans le salon pour m’habiller. J’ai l’impression d’être dans un rêve. Mike est déjà habillé. On échange un sourire. On s’installe à nouveau sur le canapé pour boire un coup histoire de reprendre des forces. Je me contente d’un verre d’eau. Je suis entre mes deux amants du soir qui ne se gênent pas pour me tripoter un peu et avoir les mains baladeuses. Ce n’est pas désagréable d’avoir deux petits jeunes juste pour moi. L’heure de rentrer chez moi arrive. Je me lève pour aller mettre ma veste. Je suis suivie de près par mes deux camarades. — Une petite pipe avant de partir ?— Arrête Marius j’ai eu ma dose !— Je rigole, nous aussi on a eu la nôtre grâce à toi. Je salue Mike qui ne s’embarrasse pas et me roule carrément une pelle devant un Marius tout sourire. Je lui roule une pelle à son tour et me voilà partie pour chez moi. Il est minuit quand j’arrive à l’appartement. Marc dort déjà. Je fais de mon mieux pour ne pas le réveiller et je me glisse en silence dans le lit. Je m’endors immédiatement tellement je suis épuisée.Le samedi matin c’est Marc qui me réveille. Il est déjà 9h30 et on doit préparer le réveillon de ce soir. Les enfants vont arriver avec les grands-parents dans la journée. Je m’étire et je me lève doucement. J’ai des courbatures un peu partout et j’ai mal au cul. Mais ça je ne peux pas le dire à Marc. Je me sens toujours coupée en deux. J’ai aimé et apprécié chaque seconde avec Marius et même avec Mike. Mais à l’instant je me sens comme une vraie perverse après hier soir et je suis rongée par la culpabilité en pensant à Marc. J’en ai même mal au ventre. Je sens une petite douleur sur mon poignet également. Je regarde et je vois la petite brulure en forme d’étoile d’hier soir. Décidément je n’ai pas épargné mon corps ces derniers jours.Je me motive pour tout préparer pour ce soir. Il y a du boulot. Heureusement que mes parents arrivent assez tôt avec les enfants pour me donner un coup de main. Cela me permet de m’occuper l’esprit et de penser à autre chose aussi. On passe un excellent réveillon en famille et les enfants sont impatients de découvrir leurs cadeaux le lendemain matin. On se couche assez tard. Je m’endors instantanément. Demain c’est Noël !***Je suis dans mon bureau. Il y a cette lumière blanche étincelante qui m’éblouit. Je ne saurai pas dire pourquoi mais je me sens bien et en sécurité à cet instant. Je parviens à distinguer quelqu’un assis en face de moi. C’est la femme en robe rouge avec le bonnet de Noël, Marie-Noëlle. Je ne me souvenais plus d’elle jusqu’à cet instant.— Alors comment ça va Valentina ?— Tout va très bien, enfin je crois.— Tu vois que tout s’est merveilleusement bien passé finalement. — Pour le moment oui.Je reste dans la crainte que mes activités extra-conjugales finissent par être connues de mon entourage. Et j’ai cette culpabilité qui me tort le ventre aussi…— Oui pour le moment. Mais dans la réalité cela pourrait se passer encore mieux. Qui sait…— Comment ça dans la réalité ?Elle ignore ma question et enchaine directement.— Tu regrettes d’avoir franchi le pas avec ton amant ?— Non pas du tout. J’en avais besoin je crois.— Tu le referais si tout devait recommencer ?— Oui. Enfin, peut-être. Je pense que oui. Mais je ne veux pas faire souffrir Marc. Même s’il ignore tout je culpabilise au fond de moi de trahir sa confiance. Et cela me rend malade.Elle garde son sourire et reste silencieuse quelques secondes. — Je sais. Il faut que tu lui en parles. C’est la meilleure solution et tu le sais. Elle a raison. Je m’amuse bien mais tout a des conséquences et il faut que j’assume. Je dois tout dire à Marc et rester en accord avec mon principe d’honnêteté. Je lui dois bien ça.— Je vois que tu as compris maintenant. Joyeux Noël Valentina.Je n’ai pas le temps de lui répondre qu’elle souffle à nouveau une nuée de paillettes dans ma direction. La lumière devient à nouveau très éblouissante. Je ferme les yeux et quand je les ouvre à nouveau je suis dans ma chambre et mon réveil sonne. ***C’est étrange car je ne me rappelle pas avoir mis mon réveil la veille. Je prends mon téléphone pour regarder l’heure. Il est 6h. Jamais de la vie je ne me lèverai à 6h un 25 décembre ! J’éteins tous les réveils et je me remets sous la couette. Marc m’interpelle.— Si tu te rendors tu vas être en retard pour le boulot ma chérie. — Quoi ? N’importe quoi je ne travaille pas aujourd’hui.— Ah tu as pris ta journée ?— Hein ? Quoi ?Pourquoi tout me semble bizarre ce matin. Je me redresse, je me frotte les yeux et je prends mon téléphone. Marc sort de la chambre pour aller prendre son petit déjeuner. Je jette un œil à la date sur mon téléphone : lundi 12 décembre. Quoi ? Ce n’est pas possible mon téléphone doit déconner. Je me frotte les yeux encore une fois. Je regarde les news sur le téléphone. Tout est au 12 décembre. Je regarde mes mails et c’est la même chose. C’est quoi cette mauvaise blague ?Je sors de mon lit et je vais dans le salon. J’allume la télé et je mets les news. Je tombe sur la météo du 12 décembre. C’est officiel je suis folle. Je suis complètement perdue.— Tout va bien ma chérie ?C’est Marc qui me rejoint avec son café. — Euh oui je crois. J’ai dû faire un mauvais rêve je ne suis pas encore bien réveillée je crois. On est le combien aujourd’hui déjà ?— Moi aussi j’ai fait un rêve étrange cette nuit. On est le 12 ma chérie, dernière ligne droite avant Noël !Je finis par accepter la situation et je me prépare à aller bosser. Je ne souhaite à personne d’être convaincu que nous somme le matin de Noël pour finalement se rendre compte que nous sommes un lundi et qu’il faut aller bosser ! J’arrive au boulot et presque tout me semble être du déjà-vu. Je prends mon téléphone pour appeler Marius. Peut-être qu’il pourra m’aider lui. Impossible de trouver son numéro dans mes deux téléphones. C’est complètement perdue et déboussolée que je passe la journée.Les journées suivantes sont identiques. La cerise sur le gâteau c’est quand un des associés du cabinet vient me donner le dossier de Marius en me disant exactement ce qu’il m’a dit la première fois. Enfin si cela a bien déjà eu lieu. Cela dure depuis trop longtemps pour que ce soit une blague. Je commence à me dire que j’ai halluciné et rêvé tout ce qu’il s’est passé entre le 12 et le 25 décembre. Mais dans ce cas pourquoi tout se passe exactement comme la première fois ?Je rentre chez moi beaucoup plus tôt puisque j’ai été très efficace dans mon travail que j’avais déjà fait une fois. Je me sers un verre de vin. J’essaye de me rappeler de tous les détails. J’ai cette image d’une femme en robe rouge très floue dans mon esprit. Je bois une gorgée de mon verre. Mon œil est attiré par quelque chose. La marque de brûlure en forme d’étoile sur mon poignet est bien là. Tout est vrai et a bien eu lieu alors ! Je suis retournée dans le passé ? Je touche la marque pour m’asurer qu’elle est bien réelle et j’ai un flash. D’un seul coup je me remémore mes rêves avec Marie-Noëlle en détail.C’était donc mon coup d’essai. Et l’opportunité va se représenter à nouveau si je le souhaite d’après ce que j’ai compris. Donc pour le moment officiellement je n’ai pas encore rencontré Marius et je n’ai pas encore trompé Marc ! Je me repasse la dernière conversation que j’ai eue avec celle qui dit être la mère Noël. « Il faut que tu lui en parles. C’est la meilleure solution ». J’entends la porte d’entrée s’ouvrir à ce moment-là. C’est Marc qui rentre. — Tu rentres de bonne heure aujourd’hui mon amour.— Oui j’ai eu envie et l’opportunité de rentrer plus tôt. — On peut en profiter pour parler avant d’aller chercher les enfants. J’ai quelque chose à te dire. Il s’installe sur le canapé. Je ne sais pas par où commencer ni quoi lui dire exactement. Il va me prendre pour une folle. Mais je l’aime à la folie et s’il y a bien une personne sur cette terre à qui je sais que je peux tout dire c’est lui.— Déjà sache que je t’aime. Je sais que ce que je vais te dire est très étrange mais écoute moi s’il te plait. — D’accord tu as toute mon attention.Je prends une grande inspiration et je me lance en allant à l’essentiel et en m’efforçant d’être la plus honnête possible. Je me confie à lui d’une traite sans m’arrêter et à cœur ouvert.— Dans quelques jours je sais que je vais rencontrer quelqu’un. Je vais avoir une aventure avec cette personne. Mais ce sera purement sexuel. Je suis désolée mais je ne pourrai pas m’en empêcher je pense, j’en ai très envie et j’en ai besoin. Cela ne changera rien pour moi vis-à-vis de toi. Tu es et tu resteras toujours le seul homme de ma vie. Il m’écoute très attentivement et ne semble même pas étonné. Il n’est pas énervé non plus. Il reste étonnamment très calme.— Tu as rêvé de ça, n’est-ce pas ?— Oui je crois. Comment tu le sais ?— Disons que j’ai fait le même rêve mais pour moi avec une jeune femme. C’était tellement réel. Je n’ai pas osé t’en parler.Je n’en crois pas mes oreilles. Je ne suis donc pas folle. Et Marc va me tromper aussi. Enfin pas vraiment puisque je vais l’autoriser à coucher avec une autre femme. — Fais-le si tu en as l’occasion. Je ne t’en voudrais pas si tu couches avec une autre femme. On a besoin de ça tous les deux je pense. — Tu veux qu’on soit un couple libre alors ?— Oui c’est une idée. Tu en dis quoi toi ?— On peut l’envisager et essayer en effet.Cela ouvre le chemin à de multiples possibilités très alléchantes dont nous discutons longuement et sérieusement ensemble après avoir couché les enfants. Nous nous mettons clairement d’accord pour qu’il n’y ait pas d’ambiguïté ni de malentendu entre nous. Tous les sujets sont envisagés. Nous échangeons sur des possibles expériences ensemble également : les plans à trois ou plus, les expériences bi, le candaulisme, les clubs libertins… Cette nuit-là nous n’avons pas fait que discuter, nous avons fait l’amour plusieurs fois comme au tout début de notre histoire. Nous sommes encore plus amoureux et complices que jamais.Me voilà très soulagée et l’esprit beaucoup plus tranquille les jours qui suivent même si je n’explique pas comment tout cela a pu arriver. La magie de Noël surement… Mais ce n’est pas le moment de penser à ça. J’emmène mes enfants à un match de basket en loge VIP avant mon rendez-vous de lundi après-midi avec ce fameux joueur américain. Je verrai si tout est aussi bon que dans mon rêve…*Fin*Récit écrit dans le cadre du concours « Un conte de Noël ». J’espère que vous aurez au moins autant de plaisir à le lire que j’en ai eu à l’écrire. Pour prolonger le plaisir de la lecture je vous invite à découvrir tous les textes des différents auteurs participants à ce concours. Joyeux Noël à tous !
