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Soumise à un commissaire de police sadique

Chapitre 1

La rencontre

Erotique
Nous sommes le samedi 6 septembre. La canicule s’abat sur l’Hexagone. Le soleil brille de mille feux et la chaleur est étouffante. Une camionnette vient de s’arrêter devant le numéro 4 de la rue Jean-Marie Sarcosi, dans ce petit pavillon de Neuilly-sur-Scène.
Juste en face, au numéro 3, Antoine Navarro observe la scène derrière ses volets. Suite au décès de Monsieur Maunopoli, la maison était en vente depuis de longs mois. Il va avoir de nouveaux voisins. Curieux et observateur de nature, ce qui est plutôt recommandé dans son métier de commissaire de police, il ne veut pas rater une miette de ce qui va se dérouler : qui sont ses nouveaux voisins ? Quels âges ont-ils ? Ont-ils beaucoup de meubles ? Il est prêt à tout enregistrer dans sa mémoire : déformation professionnelle.
Côté conducteur, un homme descend de la camionnette. Il a une soixantaine d’années. Petit (Antoine juge sa taille autour du mètre soixante-cinq), les cheveux grisonnants et une grosse bedaine, il n’a pas le physique d’un grand sportif, mais plutôt d’un riche retraité venant chercher la tranquillité dans ce pavillon de banlieue. Même si deux autres hommes descendront du côté des passagers et un autre à l’arrière du camion, Antoine en déduit que c’est lui le nouveau propriétaire, car généralement, c’est toujours la personne qui déménage (et qui donc loue la camionnette) qui conduit.

Antoine va rester ainsi, derrière sa fenêtre, à observer le ballet incessant des meubles et de l’électroménager qui passent du véhicule à la maison. Les hommes feront jusqu’à trois allers-retours avec la camionnette. Lors du dernier passage, un véhicule noir de marque Mercédès les accompagne. Une femme et une jeune fille en sortent. La femme, qui sans nul doute dans l’esprit d’Antoine est l’épouse du conducteur de la camionnette, doit avoir la cinquantaine. En tout cas, elle est plus jeune que son mari et bien plus jolie malgré son look clairement négligé : survêtement / basket. L’accoutrement lui sera pardonné pour un jour de déménagement (quoiqu’elle n’ait pas donné l’impression d’y participer réellement), mais ce n’est pas vraiment le style vestimentaire du quartier. C’est une belle brune. De ce qu’il peut en voir, elle semble bien « conservée » physiquement. Elle a de grandes jambes élancées et Antoine remarque immédiatement un très joli fessier.
La jeune fille qui l’accompagne est cette fois-ci, sans l’ombre d’un doute, sa fille. Et il ne faut pas avoir fait l’école de police pour le deviner : c’est son portrait craché, avec peut-être trente ans de moins. Les deux femmes s’engouffrent dans la maison. Antoine ne les reverra plus. Maintenant qu’il a vu tout le monde, le spectacle ne l’intéresse plus. Il s’en retourne chez lui vaquer à ses activités.
A 17h, en grand fan du PSG, il s’ouvre une bière et s’installe bien confortablement dans son canapé pour regarder le match face à Strasbourg. Durant le match, il repense à ses nouveaux voisins. La moindre des politesses serait d’aller les rencontrer pour leur proposer de venir boire l’apéro, une fois le match terminé, évidemment. Et puis, il pourrait peut-être en apprendre davantage sur eux, capter d’ores et déjà quelques détails de leurs vies. A 17h48, au moment du coup de sifflet de l’arbitre signifiant la mi-temps, il décide d’aller sonner chez les voisins. Au passage, il prévient son fils Maxime, de son intention d’inviter les voisins. Maxime acquiesce. Peu l’importe. De toute façon, vu la chaleur qu’il fait, il ne compte pas rester chez lui ce samedi soir, mais bien sortir boire quelques verres avec ses amis.Antoine arrive devant la porte du numéro 4. Il sonne et au bout de quelques instants, la porte s’ouvre.
— Bonsoir, puis-je vous aider ?— Bon... Bonsoir... Je... Heu... Je suis votre voisin là... Heu, juste en face, au numéro 4... Heu, 3 pardon, c’est chez vous le 4 haha je suis au numéro 3.
Antoine semble avoir perdu ses moyens face à la femme qui lui a ouvert la porte. Il l’avait vue de loin et n’avait pas pu observer distinctement son visage. Elle est vraiment très belle. Brune ténébreuse aux yeux verts, avec de belles lèvres pulpeuses. Quelques rides sur son front confirment l’idée qu’Antoine s’était fait sur son âge. Antoine tente de se ressaisir.
— J’ai vu que vous aviez emménagé aujourd’hui et je me suis dit qu’avec cette chaleur insoutenable, vous auriez peut-être envie de venir vous désaltérer chez moi autour d’un petit apéro. Boire quelque chose de frais. Ce serait également l’occasion de faire connaissance, entre nouveaux voisins.— Oh merci, Monsieur, mais...— Antoine, appelez-moi Antoine, je vous en prie, dit-il en coupant la parole à la femme.— Oui, je ne me suis pas présentée non plus, excusez-moi. Annie, enchantée.— Tout le plaisir est pour moi.— J’allais donc vous dire que votre invitation est adorable, mais là nous sommes en plein dans le rangement. J’aimerais avoir fini aujourd’hui pour être au calme et au propre dès demain. Et je vous avoue que nous sommes tous un peu fatigués. Vous ne nous verriez pas sous notre meilleur jour, dit Annie avec un grand sourire, laissant éclater une parfaite dentition toute blanche.
— Je comprends tout à fait, un déménagement demande tellement d’organisation et d’énergie. Venez demain si vous le souhaitez.— Ce sera avec grand plaisir, répond une voix au fond du couloir. Bonjour Monsieur, je suis Pierre, le mari d’Annie.— Enchanté, moi c’est Antoine, dit-il en serrant chaleureusement la main de Pierre.— J’entendais votre conversation et c’est avec plaisir que nous acceptons de prendre cet apéro avec vous demain soir.— Parfait, vous pouvez venir à partir de 18h si vous le souhaitez.— Très bien, faisons comme ça, répond Pierre.— Nickel. Bon allez, je vous laisse, je ne voudrai pas vous déranger plus que cela, vous avez encore du travail. Bonne soirée, bon courage, et puis bah... à demain !— Merci Antoine, à demain, répondent d’une seule et même voix Annie et Pierre.
De retour chez lui pour la seconde mi-temps, Antoine a bien du mal à se concentrer sur le match. Il est tombé sous le charme d’Annie. Elle est le modèle parfait de la femme qui l’excite. Brune ténébreuse, un regard perçant, des lèvres pulpeuses... Il languit déjà le lendemain...
Le lendemain, à 18h30, on sonne à la porte. C’est Annie, Pierre et leur fille. Antoine les invite à rentrer.
— Tenez Antoine, je vous ai ramené deux bouteilles de Crozes Hermitage 2003, excellente bouteille, dit Pierre.— Non... mais enfin, il ne fallait pas, ce sont des bouteilles d’exception !— Oh, ne vous inquiétez pas, je suis un grand fan de vin et cela me fait vraiment plaisir de vous les offrir. Ma femme a également cuisiné. — Très bien, c’est génial, merci. Heu, je vous laisse vous installer dans le salon. Annie, vous voulez bien me suivre dans la cuisine pour m’aider à poser tout cela ?— Evidemment, je vous suis.
Annie suit Antoine dans le long et large couloir qui mène jusqu’à sa cuisine.
— Vous pouvez déposer vos plats sur le plan de travail s’il vous plaît. Merci. Allons, voyons voir ce que vous nous avez concocté.
En disant cela, Antoine se rapproche le plus près possible d’Annie. Il peut renifler son odeur, il adore son parfum. Ses beaux cheveux bruns sont parfaitement lisses. Il se rapproche tellement qu’il finit par coller ses hanches sur les siennes. Annie a une robe noire qui s’arrête au niveau des genoux. Antoine a un flash, il s’imagine glisser la main sous sa robe... Annie le regarde du coin de l’œil. Elle semble légèrement surprise, mais répond volontiers à Antoine.
— J’ai préparé un cake aux olives, des verrines de saumon ainsi qu’une tarte aux pommes.— Hum... Cela a l’air délicieux...
En disant cela, Antoine ne se rend même pas compte qu’il regarde la nourriture uniquement d’un œil : le second est plongé dans le décolleté d’Annie. Annie s’en est aperçue. Gênée, elle se retire légèrement en arrière.
— Eh bien, je vous laisse rejoindre votre mari et votre fille, dit Antoine en se ressaisissant. Je vais appeler mon fils, il doit être encore plongé dans ses jeux vidéo.— Ah oui, vous avez un garçon ?— Oui, Maxime, il aura vingt ans jeudi.— Oh et bien ils ne sont pas si éloignés que ça en âge avec ma petite Clémence, elle vient d’avoir dix-huit ans.— C’est parfait, ils deviendront peut-être amis, ou plus si affinité, dit Antoine en donnant un léger coup de coude à Annie tout en lui faisant un clin d’œil.
Annie répond à Antoine par un sourire, à nouveau gênée. Elle part s’installer dans le salon. Antoine va chercher Maxime et les deux hôtes s’installent dans le salon avec leurs invités. Antoine ouvre le champagne et commence, par ce geste, l’ouverture de l’apéro.
Durant la discussion, chacun parle de ses métiers respectifs. Antoine apprend que Pierre est architecte et Annie médecin généraliste, actuellement à mi-temps pour des « raisons personnelles ». Cela intrigue Antoine, mais il ne cherche pas à en savoir plus. Du moins, pas tout de suite. Toujours en lien avec son métier, il aime farfouiller dans la vie des gens. Ses pensées et ses regards se baladent entre Annie et Clémence. Il est comme un spectateur de tennis qui regarde la balle passer de gauche à droite et de droite à gauche. Clémence, qui ressemble furieusement à sa mère, a mis un minishort en jean « ras la fouffe ». Lorsqu’il revient à la raison, il se rend compte que son fils est dans le même état que lui fasse à Clémence. Antoine se reprend : cette fille est bien trop jeune pour lui, autant la « laisser » à son fils. Par contre, Annie...

La soirée avance. L’alcool aidant, l’atmosphère se débride de plus en plus. Les discussions passent du vouvoiement au tutoiement. Pierre monopolise la parole. Il parle des projets d’architecture qu’il a réalisés et de ses projets à venir. Antoine n’écoute plus. Cela ne l’intéresse absolument pas et cela semble être réciproque à l’ensemble de l’assistance présente dans le salon. Son regard est plongé dans celui d’Annie. Mais le plus important est qu’au fur et à mesure que la soirée avance, Annie est également de plus en plus captivée par Antoine. La chaleur devient écrasante dans cette pièce. Antoine n’en peut plus, il se lève pour fumer une cigarette.
— Je t’accompagne, dit Annie avec un grand sourire.
Seuls dans le jardin, Antoine prend la parole :
— Quelle chaleur dans ce salon... J’étouffe.— C’est clair qu’il fait très chaud, dit Annie en se caressant légèrement le sein droit.— Approche-toi de moi, je vais allumer ta clope.— Merci... Pfiou, qu’est-ce qu’il me soule celui-là à toujours parler de lui et de son boulot de merde ! Il m’épuise, je te jure.— Haha, c’est vrai qu’il est compliqué d’en placer une ce soir. Ton mari aime bien parler.— Et c’est tout le temps comme ça... « Moi je, moi je, moi je ». Il m’étouffe. Il me sort par les yeux. En tout cas, je suis ravie de cette soirée et de te rencontrer. Je sors très peu en ce moment. J’ai l’impression d’être uniquement la bobonne à la maison qui s’occupe de son mari. Cela me fait vraiment du bien de voir de nouvelles personnes.— Ravi que tu sois contente. En plus, seulement cinquante mètres séparent nos deux maisons... Tu peux venir ici quand tu veux.
A cette phrase, Annie affiche son plus grand et plus beau sourire. Elle est visiblement éméchée puisqu’elle vacille un peu sur ses jambes. Elle a la voix rocailleuse, celle de ces femmes qui ont fumé beaucoup trop de cigarettes. Cela la rend encore plus sexy aux yeux d’Antoine. Il aurait adoré la sauter comme ça, contre le mur de la maison... La discussion se poursuit, Annie et Antoine échangent leurs numéros de téléphone.
De retour dans le salon 20 minutes après (ils se sont décidés à fumer une deuxième cigarette), les enfants ne sont plus là. Maxime a emmené Clémence dans sa chambre. Les deux jeunes adultes ne supportaient plus d’entendre Pierre. Quant à Pierre, il n’a visiblement pas supporté la solitude puisqu’il s’est tout simplement endormi sur le canapé. Annie est dépitée, elle fait remarquer à Antoine que c’est chaque soir pareil.
Le retour dans le salon d’Annie et Antoine réveille tout de même Pierre. Il tente un dernier baroud d’honneur en parlant d’un énième projet d’architecture, mais il fini par abandonner 30 minutes plus tard, épuisé. Il est l’heure pour la famille Beaugé de rentrer. Au moment de se dire au revoir, Antoine attrape fermement Annie de sa main droite par la taille et vient poser sa main gauche sur son épaule droite. Annie l’enlace avec sa main gauche dans le dos et leurs bises viennent frôler le coin de leurs lèvres. Le regard d’Annie est pétillant.
En refermant la porte, Antoine n’a plus qu’une seule idée en tête : revoir Annie le plus rapidement possible et la baiser de toutes ses forces.
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