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Soumise Coralie 1

Chapitre 1

SM / Fétichisme
Prénom Coralie. Brune. Les yeux verts. Une bouche mutine. Un sourire espiègle. Un trait presque invisible sur le bord de la tempe d’une cicatrice passée.
La jeune femme avait élu domicile, depuis un an, dans un confortable petit appartement du centre-ville et elle s’y sentait bien. Au rez-de-chaussée, la fenêtre donnait côté salon sur la rue calme.
Depuis quelques semaines, le soir, après le travail, la jeune femme se connectait sur Internet pour échanger des messages avec ses amies. Petit à petit, elle avait laissé tomber la télé et les séries. Elle ne lisait plus non plus. Ses livres abandonnés sur la table de nuit. Elle découvrait avec curiosité et malice les sites de chat et de rencontres. Univers sans fin. Elle se perdait dans les messages et dans les pseudo. La jeune femme recevait des demandes plus ou moins élégantes, plus ou moins sérieuses, plus ou moins drôles d’une foule de garçons.
Coralie avait donc posté une annonce classique pour une recherche amicale et plusieurs photos. On la voyait avec un petit nez, les cheveux mi-longs, un carré, au-dessus des épaules finement dessinées, la peau lisse et dorée. Taille moyenne. Poitrine ferme et buste droit. Hanches creusées, petites fesses rebondies, jambes galbées adorables.
Parmi tous ses correspondants sur le Net, elle avait fait la connaissance d’un dénommé Erick. Au cours de plusieurs soirées, ils avaient eu de longs échanges et ils commençaient à bien se connaître. Le garçon savait l’écouter avec patience et cela amusait Coralie de parler ainsi avec cet homme. Cela devenait une attirance. Ils étaient comme deux inconnus anonymes, cachés derrière leurs écrans. Et sans s’en rendre vraiment compte, cela devenait pour elle une sorte de drogue. La jeune femme se sentait tellement bien avec lui. Ce garçon la comprenait sans effort. C’était un peu comme s’il était entré dans sa tête. Elle attendait chaque soir avec impatience cet instant magique pour retrouver cet homme sur son écran d’ordinateur. Elle adorait faire courir ses mains fines et légères sur son clavier au fil de ses messages sérieux ou loufoques. Ses ongles peints avec du vernis noir scintillaient comme autant d’éclats de petits diamants.
Or, curieusement, depuis deux jours, plus rien. Silence. Plus de message d’Erick. Le garçon ne se connectait plus sur le site de rencontre. Que faisait-il ? Pourquoi ne voulait-il plus lui accorder du temps ?
La jeune femme refermait son écran sur la table du salon et quittait son siège. Puis après quelques pas, Coralie revenait inlassablement redresser son écran puis rallumer son ordinateur. En vain.
Elle resta ainsi pendant plusieurs jours à l’attendre. Elle piétinait dans son salon devant l’écran vide. Elle n’arrivait plus à s’occuper. Elle avait besoin de lui. Elle décida de lui avouer que son absence lui pesait et à l’image du geste désespéré d’une bouteille jetée à la mer, Coralie rédigea alors un courrier poignant dans lequel elle interrogeait le garçon sur son manque d’intérêt pour elle...
Sur le bleu de son écran, Coralie obtint enfin une réponse. Stupéfiante. Un abîme s’ouvrit devant elle.
Le garçon lui expliquait posément qu’il souhaitait qu’elle soit pour lui son objet de plaisir sexuel.
La jeune femme n’arrivait pas à le croire. Si c’était une blague, c’était vraiment de mauvais goût ! Mais le garçon était tout à fait sérieux. Il persistait. Coralie n’arrivait pas à cacher son horreur. Cependant, impossible aussi de lui cacher qu’elle ressentait quelque chose pour lui. Etait-ce un sentiment amoureux ? Elle ne pouvait pas nier une certaine confusion. Tout se bousculait dans sa tête. Et elle avait peur qu’il sache parfaitement l’effet qu’il produisait sur elle. Il en profitait. Comment lui échapper ? Elle ne voulait pas le perdre.
La jeune femme réussit à gagner du temps en lui concédant qu’elle donnerait une réponse le lendemain.
Après une mauvaise nuit, et une journée détestable au travail, le soir suivant, mal à l’aise, Coralie prit place devant son ordinateur dans son salon. Malgré son appréhension, contre toute attente, tout se passa très bien. La conversation était charmante et ordinaire. Elle oublia le dernier message d’Erick. La jeune femme fit bien attention d’éviter le sujet.
Le garçon l’interrogea sur sa journée et elle plaisanta avec lui. Plusieurs fois, l’homme lui demanda de faire fonctionner sa webcam, mais Coralie s’amusait à lui répondre qu’elle ne savait pas s’en servir. Erick la traita de petite provinciale nulle en informatique et il lui déclara qu’un jour il aurait des yeux pour la voir.
La semaine suivante, la jeune femme se mit en tête de s’amuser avec son mystérieux interlocuteur et de lui écrire n’importe quoi. De toute façon, que pouvait-il savoir de son quotidien ? C’est ce qu’elle pensait jusqu’au moment où parmi des envois humoristiques, le garçon lui donna un détail sur la façon qu’avait la jeune femme sur son lieu de travail de classer ses dossiers papier sur son bureau. Coralie ne releva pas tout de suite et elle conclut que c’était le hasard. La plupart des gens peuvent avoir des manies identiques pour ranger leurs affaires. Cependant, le lendemain matin, assise devant son bureau d’assistante commerciale, la jeune femme se surprit en train de regarder autour d’elle comme pour chercher si quelqu’un l’observait ou si une caméra était cachée quelque part... Tu es vraiment folle, sourit Coralie.
Julien fit irruption dans la pièce à cet instant, en coup de vent, pour lui proposer un café.
— Coralie ! Qu’est-ce que tu as ? Tu as perdu quelque chose ? Tu n’es pas réveillée ?— Une minute ! J’arrive, répondit-elle.
Coralie prenait un malin plaisir de venir dans l’entreprise, comme ses deux collègues féminines, Sylvie et Laure, vêtue en tee-shirt moulant ou en chemisier en dentelle noire au décolleté vertigineux, en jupe ou en robe courte sur des collants noirs, ou encore en jean moulant taille basse, perchée sur des derbies ou de fins talons aiguilles. Les jeunes femmes partageaient un clin d’œil le matin en arrivant sur leur lieu d’emploi. C’était leur petit jeu.
Christophe, l’informaticien, vint se joindre au petit groupe à la pause café pour annoncer l’installation du nouveau système de visioconférence. Il croisa le regard de Coralie pour lui lancer :
— J’espère que tu sauras te servir de ta webcam...
Coralie repoussa vivement sa boisson chaude qu’elle allait porter à sa petite bouche charnue, désirablement dessinée par son lumineux rouge à lèvres laqué et réussissait à ne pas renverser son gobelet de café. Le temps de relever la tête et de lui répondre, l’informaticien avait déjà tourné les talons et il se trouvait déjà au bout du couloir.
Coralie retourna la question dans sa tête. Pourquoi cette réflexion ? Christophe ? Non ce n’est pas possible. Elle réfléchit à un plan pour le confondre le soir même. A la fin de la journée qu’elle avait attendue nerveusement, la jeune femme saisit rapidement son manteau et elle quitta son bureau sans tarder.
Dans l’ascenseur, elle tomba nez à nez avec Christophe de mauvaise humeur...
— Je pars pour régler un problème sur le serveur de secours ! maugréa-t-il, et ça me tombe dessus alors que j’allais rentrer chez moi ! J’en ai pour la soirée !
Coralie se mordit la lèvre. Son plan tombait à l’eau. Impossible qu’il se connecte ce soir.
— Bon courage... lui souffla-t-elle.
En bas de l’immeuble de l’entreprise, la jeune femme se dirigea vers sa voiture. Elle réfléchit à toute vitesse. Stoppée dans ses pensées lorsqu’elle découvrit accroché, sur le pare-brise, un bouquet de roses blanches et rouges et une carte. Il y avait ces quelques lignes « si tu veux me connaître ne sois pas en retard sur le site ».
La jeune femme fonça jusqu’à son appartement. Elle posa le bouquet de fleurs dans la cuisine. Elle se jeta sur son ordinateur dans le salon. Elle n’était plus elle-même. Elle regrettait de se laisser ainsi manipuler. Elle avait peur. Elle était excitée. Etait-ce cette peur qui l’excitait ? Ou était-ce cette excitation étrange qu’elle redoutait ? Elle voulait savoir. Elle voulait découvrir qui était cet inconnu si proche d’elle. Elle tapa sur son clavier :
— Bonsoir Erick.
Un message s’afficha :
— Bonsoir Coralie.
Elle écrivit :
— Tu travailles avec moi ? Je te connais ?
Un autre message d’Erick s’afficha :
— Avant tout, je souhaite te voir. Allume ta webcam.
Coralie enfonça le bouton et son visage apparut dans une petite fenêtre sur l’écran. Voilà ce que voyait son correspondant. Ses jolis yeux verts entourés de longs cils noirs. Elle ressentit un plaisir étrange. Elle replaça une mèche de cheveux sur le côté de son visage. Elle esquissa un petit sourire. Elle croisa les jambes sous sa courte robe. Assise devant l’ordinateur, de toute façon, le garçon ne pourrait pas voir ses jambes.
Coralie écrivit :
— Voilà maintenant, tu me vois et je voudrais des réponses s’il te plaît. Je voudrais te voir aussi.
Réponse d’Erick :
— Ton rôle est d’obéir et de satisfaire mon plaisir.
Surprise. Agacement. Peur. Amusement. Coralie sent un frisson dans son ventre. Elle lui rétorqua :
— Je crois que tu rêves !
Erick lui transmit alors un message plus long :
— Cela fait des semaines qu’on échange ici, je sais que tu as besoin de moi, tu m’appartiens. Tu es mon objet. Ton esprit et ton corps m’appartiennent. Je sais beaucoup de choses sur toi. Aujourd’hui, tu as pris un café avec tes collègues. Une amie t’a téléphoné deux fois, mais tu ne lui as pas parlé de moi. Tu as déjeuné à la cafétéria. Deux garçons sont venus te draguer. Tu leur as répondu que tu n’étais pas libre. Tu as bien fait. En effet, c’est le cas. Tu es à moi. Tu vas m’obéir. Les roses sont l’affection que je te porte. C’est une preuve. Ceci dit, je te laisse encore une dernière fois le choix : veux-tu que je te laisse tranquille définitivement ? Veux-tu que je cesse de communiquer avec toi ?
Fébrile, Coralie tapa sur son clavier :
— Non Erick, je ne veux pas te perdre, je ferai tout ce que tu me demandes.— Tu vas régler ta caméra pour que je puisse te voir tout entière debout au milieu de la pièce.
La jeune femme régla sa caméra.
— Voilà c’est fait.— Tu vas relever le store de la fenêtre pour que l’on puisse voir chez toi depuis la rue. Tu vas te déshabiller. Tu vas te mettre nue. Tu vas faire cela lentement.
Coralie n’arrivait pas à décrocher son regard de ce dernier message. Elle était comme dans un film. Sa respiration s’accéléra. Elle ne voulait pas. Elle voulait dire non. Mais en fait, son corps le voulait. Elle en avait envie. Furieusement envie. Des frissons parcouraient son ventre, ses hanches et son dos. Elle brûlait du désir de lui obéir, d’ôter ses vêtements et de se donner à cet homme. Au bout d’une minute, tremblante, elle se pencha sur le clavier pour écrire :
— Oui je vais le faire.
Puis la jeune femme tourna la tête avec un éclat de fièvre dans le regard. Elle se leva pour se diriger vers la fenêtre derrière elle pour remonter le store. On ne voyait pas grand-chose dehors avec la lumière du salon. Le trottoir désert était éclairé d’une lumière dorée diffuse des réverbères.
Coralie ressentait cette sensation jusque-là inconnue d’être soumise, offerte et elle devait s’avouer cette fois-ci qu’elle adorait cela. De plus en plus fort. Cette excitation comme une vague d’une puissance insoupçonnée la submergea.
La jeune femme recula jusqu’au milieu du salon. En sautillant, elle ôta ses talons aiguilles. Elle ne pouvait pas contrôler les vagues de plaisir qui montaient, repartaient, revenaient en elle.
Posant la tête sur le côté, Coralie déboutonna doucement chaque bouton depuis le haut de sa robe. Elle replaça avec application des mèches de cheveux tombées sur ses yeux. Le vêtement s’affaissa lentement le long de son corps jusqu’à ses pieds. Elle l’enjamba. Il ne restait plus que le mince soutien-gorge noir en dentelle, un string minuscule et ses dim-up noirs.
Comme dans un miroir, elle devinait ses gestes dans l’œil opaque de la caméra de l’ordinateur. Silhouette postérisée. Machinalement, une main dans ses cheveux, l’autre sur sa hanche.
Coralie plaça lentement ses mains dans le dos pour décrocher d’un clic adroit son soutien-gorge. Avec ses doigts fins, elle effleurait ses seins. Ses tétons déjà pointés se durcissaient encore plus comme deux petites pierres.
La jeune femme se pencha ensuite en avant pour faire glisser son tout petit string. Les reins cambrés, elle se reprit à deux fois pour se séparer du petit tissu de dentelle noire, le temps qu’il quitte le haut de ses cuisses jusqu’à ses pieds. Son regard se tourna vers la fenêtre... Quel spectacle devait-elle donner ! Du dehors, on devait pouvoir observer ses petites fesses fermes et rebondies...
Coralie posa un pied puis l’autre sur le bord du fauteuil devant elle pour faire glisser ses bas sur ses chevilles, puis elle les laissa tomber au sol comme deux minuscules voiles légères. En se redressant, la jeune femme laissa ses longs doigts fins courir sur ses jambes.
Difficile pour elle de pouvoir cacher dans son attitude, son désir d’envie de faire l’amour. Une main sur sa poitrine et l’autre, devant son ventre, qui ne cachaient pas grand-chose, la jeune femme espérait qu’on ne verrait pas trop son petit sexe complètement rasé. Elle avait envie de se caresser, de s’asseoir dans ce fauteuil, d’écarter les cuisses et de se donner du plaisir à n’en plus finir. Elle mouillait avec facilité et la jeune femme sentait son jus couler par endroits le long de ses cuisses. Elle resta comme ça sans bouger. Plongée dans un enivrant état second.
Un nouveau message s’afficha sur l’écran de son ordinateur. Ceci ramena la jeune femme à la réalité.
La démarche désirable, féline, sur la pointe des pieds, tout en tentant de masquer maladroitement sa poitrine et sa mignonne petite fente avec ses mains, Coralie s’approcha de la table pour lire le message d’Erick :
— Parfait. Bonne nuit. A demain.
La jeune femme voulait répondre, lui parler, lui supplier qu’il reste encore avec elle. Cependant, elle constata que le garçon n’était plus là, déconnecté.
A regret, Coralie referma l’écran. Elle fila dans la salle de bain chercher un peignoir puis elle retourna à la fenêtre du salon pour baisser le store. Personne dans la rue.
La jeune femme ramassa ses vêtements sur le sol et éteignit la lumière dans le salon.
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