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Un souper particulier

Chapitre 1

Hétéro
Tahiti, colline surplombant la baie de Matavai. Accoudé à mon balcon, je regardais paisiblement les dernières couleurs ocres du soleil fondre sur la baie. Le stress mêlé d’excitation de la matinée avait fait place à une certaine sérénité une fois le scénario du soir mis en place. A mon plus grand étonnement j’étais en avance et avais même, dans les temps, réussi à placer un nœud de cravate improbable à ce costume deux pièces flambants neufs sorti tout droit du meilleur couturier de l’île.
Je pouvais me détendre calmement en sirotant un verre de rhume polynésien quelques minutes avant son arrivée tout en appréciant le spectacle de la vallée.
Trois coups brefs me sortirent de ma léthargie. Je sentis à ce moment là une soudaine décharge d’adrénaline et une certaine excitation fébrile me reprendre. Je me précipitais vers la porte et ouvris. Elle était là, devant moi, magnifique ! Sa robe blanche de soirée tout en bustier laissait apparaître des épaules délicates se prolongeant tout en harmonie sur un corsage en rondeur. Plus bas la robe s’échancrait au niveau des hanches, pour dévoiler un peu au-dessus des genoux, des jambes gracieuses et infinies.... J’esquissais un sourire de contentement, mes instructions avaient bien été suivies.
Je plongeais mon regard dans le sien et sentis dans ce dernier une certaine curiosité mêlée de timidité et d’excitation.Je choisis en guise d’accueil de lui adresser un baiser tendre et chaleureux que ses lèvres accueillirent avec avidité.
Elle entra dans le salon, d’un coup d’œil circulaire j’étudiais les derniers détails de la table dressée pour la soirée. 2 couverts et comme seul éclairage, un chandelier à deux bougies . Son unique vision de la réalité, tout ne sera par la suite qu’imagination. Je la fis asseoir sur la chaise et entrepris alors de mettre à exécution mon scénario. ...
D’un geste délicat je reprenais sa longue chevelure noir que je disposais de part et d’autre de sa nuque. Je pris dans ma poche le bandeau de soie et le cerna à hauteur de son regard. Mes doigts s’égarèrent sur ses épaules et un léger frisson la secoua. D’un mouvement lent mais ferme je lui enserra ensuite les poignets. Je les croisais derrière le dossier et d’un geste étudié, j’entrepris de les nouer ensemble. Mes mains se posèrent ensuite sur ses genoux. Je les séparais de manière autoritaire provocant en elle un cri étouffé. Ce mouvement remonta aussi sa robe, laissant entrevoir le triangle de tous ses plaisirs nu et offert. Mes mains pourtant tremblantes ne s’y attardèrent pas : trop tôt, trop fort. Dans l’oubli de cette émotion j’entrepris alors de lier ses chevilles de part et d’autre des pieds de la chaise.
Je sentais son souffle, buvait son silence. Elle était maintenant totalement à moi, soumise, offerte à mes désirs . Je ressentais chaque frémissement de sa peau, chaque lueur d’excitation. Ses soupirs trahissaient son trouble et ses frissons son désir.
je m’éclipsais brièvement dans la cuisine et revenais un verre de cocktail façon Mai tai à la main. J’entrepris de lui faire boire. La première gorgée lui procura une fraîcheur bienvenue. Encouragé par cette émotion, un glaçon entre les doigts je parcourais les courbes de sa nuque jusqu’au porte de son bustier. Un baiser langoureux distillé au bas de son oreille fini ce cocktail préliminaire
L’entrée a basculé les préliminaire dans une autre dimension....les saveurs de la soupe aux épices asiatiques ont éveillé les sens de ma belle. Je la sens plus réceptive à mes frôlements et au souffle de mes baisers....Mes mains s’enhardissent et prennent possession de ses courbes, mes caresses se font plus appuyées, descendent le long des jambes, enveloppent ses hanches . Je la sens se tortiller sur sa chaise, le sexe tendu vers l’avant dans l’attente d’une caresse salvatrice. Mes doigts descendent enfin, jouent fébrilement sur le mont de vénus tandis que mes ongles lacèrent fébrilement les chairs exposées. Un doigt moins farouche s’aventure un peu plus bas. Le voici qu’il sépare les lèvres gonflées de plaisir. Tel un bateau ivre, il surfe sur les vagues humides de son plaisir. Une caresse au rythme calculé tantôt légère tantôt plus profonde. Son souffle devient haletant, ses jambes se tendent , ses main se crispent.
Au plat de résistance les choses s’accélèrent encore, le poisson en papillote aux légumes parfumés finissent de mettre ses sens en émois. J’en profite alors pour intensifier mes caresses. Voilà mon doigt maintenant totalement investit à la tâche. Introduit dans sa grotte au plaisir il s’agite au rythme de ses soupirs pendant que l’autre main dessine les contours de son bouton de rose. Ses soupirs deviennent gémissement, son sexe liquéfié de plaisir s’abandonne à mes caresses. Je la sens au bord de la jouissance.
Au dessert, mon excitation est à son comble, je sens mon sexe tendu dans sa coque de tissu. Le dessert était tout choisi : fraise et chantilly. Après avoir libéré ses rondeurs de son bustier, je prenais alors une fraise entre mes lèvres. Tel un pinceau, je l’utilisais pour prodiguer une caresse fruitée à la pointe de ses seins puis la proposa délicatement à sa gourmandise. Je décidais de lui proposer la chantilly sur un autre support. Après avoir vivement écarté les couverts, je me mis à genoux sur la table, le sexe à hauteur de son visage. Je libérais mon émoi tendu à l’extrême. A son extrémité, je déposais une noisette de chantilly. La gourmande ne se fit pas prier et moi non plus d’ailleurs ! A chaque mouvement des ondes intenses de plaisir m’envahissaient mais il était encore trop tôt pour m’abandonner pas comme cela !
Je descendis prestement de la table. D’un mouvement brusque je basculais la chaise dossier contre le sol. Sa chatte se retrouva alors idéalement positionnée à tous mes désirs . A cette vision, je ne pu m’empêcher de lui prodiguer le plus tendre baiser, ma langue se faisant tour à tour intrusive ou langoureuse. Je dévorais son abricot, titillait son bouton de rose. Ses gémissements devenait cris, ses tremblements spasmes frénétiques et puis dans une secousse elle s’abandonnât et me livra son plus doux élixir.
A mon tour je n’en pouvais plus, mon sexe était tendu à l’extrême, je l’introduisis dans son antre à plaisir. Chaque mouvement était une bénédiction, un bout de paradis. Les ondes devinrent plus intenses jusqu’à celle de la délivrance  ! Je la relevais et la délivrais. Nous nous enlaçâmes et nous couvrirent de baiser. Nous nous endormirent à même le sol et nous nous réveillèrent juste à temps pour le petit déjeuner....
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