D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours eu envie de voyager. L’Egypte, l’Italie, le Japon, tous ces noms synonymes de paysages fabuleux et uniques avaient toujours sonné comme une douce mélodie à mes oreilles. Cette mélodie, j’y répondais jusque-là deux fois par an, au prix des maigres économies que je parvenais à bâtir avec un travail que j’adorais, mais qui ne me payait clairement pas assez au vu de tout ce qu’il me demandait. Et cette année-là, le boulot m’avait plus usé que jamais ! Autant dire que ces vacances de la fin 2019, je les avais attendues avec une certaine impatience... Pourtant, la destination que je planifiais cette fois-ci n’avait jamais été dans ma liste des voyages à faire à tout prix, mais au moment de choisir la destination de ce semestre, c’est comme si cette île m’avait appelée... « Islande, Islande ! Benjamin va en Islande ! » J’avais donc réservé le vol sur un coup de tête, et très vite, j’avais compris que je n’allais pas être déçu ! Les excursions que je préparais s’annonçaient toutes plus folles les unes que les autres, et pourtant, mon souvenir le plus marquant de ce voyage ne fut pas les volcans, les glaciers ou même les geysers, mais une source chaude qui ne payait vraiment pas de mine... Mais revenons à nos moutons, lors de mon arrivée sur le sol islandais, je fus accueilli par le vent frais du mois d’octobre, qui malgré l’heure matinale, était fort heureusement bien moins pire que tout ce que je craignais. Pourtant, arrivé à Reykjavik, la capitale, je découvris à travers les fenêtres du bus que les étangs étaient déjà couverts d’une bonne couche de glace et qu’au bord de mer, le vent se faisait autrement plus agressif. Descendu du véhicule, il ne me fallut qu’une courte recherche pour trouver mon hébergement, une petite auberge de jeunesse tenue par un couple dans la quarantaine, qui recevait jeunes et moins jeunes dans un dortoir rudimentaire, mais propre et bien fourni. Les lieux ne payaient pas de mine, ainsi c’est avec une certaine surprise qu’ils m’apprirent l’existence d’un SPA au sous-sol de l’immeuble, fourni en eau directement par une source chaude locale. En éternel frileux et amoureux des bains, je me promis d’aller y faire un tour plus tard, mais ceux qui partageaient ma chambre ne m’en laissèrent guère le temps. En effet, je n’étais pas le seul arrivé ce jour-là et parmi les deux autres nouveaux venus de notre chambre mixte de six personnes, figurait un Portugais des plus bavards et au français largement suffisant pour que nous puissions sympathiser. Ainsi, avant même que je n’ai pu songer à la moindre sieste, j’étais déjà entraîné en balade par ce cher Manuel qui ne tenait décidément pas en place. Lorsque nous revinrent le soir, j’avais un léger mal de crâne à force de l’entendre parler tant il était bavard, mais pas mécontent de cette première visite. En effet, nous avions à nous deux faits pas mal de jolies découvertes en ville, puis à l’occasion d’un arrêt café où nous nous étions débarrassés de nos vestes, j’avais pu contempler tous les atouts de mon nouvel ami. En effet, le bougre était un marathonien bien entraîné à la silhouette fine, mais bien musclée, son teint légèrement bronzé faisant saillir ses muscles tout juste assez gonflés pour attirer le regard sans répugner. Au retour au dortoir, ce doux souvenir m’accompagna le temps d’une douche rêveuse, mais qui dura visiblement assez longtemps pour que Manuel se fasse une nouvelle amie qu’il me présenta immédiatement : Gaëlle. C’était tout comme moi une Française, d’un caractère calme et sociable, qui était arrivée deux jours avant nous. Elle était assez grande, moi qui faisais 1m83, elle n’avait quelques centimètres de moins, et elle n’était pas particulièrement maigre, son corps semblait plutôt musclé à force de longues randonnées, comme en témoignaient ses belles et larges épaules recouvertes par une imposante crinière brune et frisée. Nous prirent tous trois le temps de sympathiser, puis avant même d’avoir compris ce qui se passait, Manuel nous avait tous trois embarqués dans une excursion en bus sur le Golden Circle, le tour le plus célèbre de l’île, car il permettait de voir trois de ses plus belles merveilles. Avec un tel programme, je compris que je ne pouvais guère consacrer d’énergie à me rendre à cette source chaude au sous-sol qui me faisait déjà envie, et décidais donc d’abandonner pour cette première soirée, me laissant directement tomber dans les bras de Morphée. Il fallut donc attendre le lendemain pour qu’enfin j’aie l’occasion de descendre au sous-sol. Premier réveillé, j’avais avalé rapidement un café, puis filé de l’étage avec ma serviette sur le bras, soulagé que Manuel ne m’ait pas entendu me lever. Je trouvais sans mal mon chemin jusqu’à la fameuse source chaude, découvrant au passage qu’elle était en fait ouverte au public, mais gratuite pour les occupants des diverses auberges de jeunesse de l’immeuble. Après une douche rapide et entièrement nu (les Islandais sont très sérieux là-dessus) dans les vestiaires déserts, je mettais mon boxer de bain, avant de m’avancer lentement vers les bains, tendant l’oreille pour savoir s’ils avaient déjà un occupant. Par chance, je découvris une pièce déserte qui ressemblait à un banal SPA, mais dont la lumière tamisée rendait l’endroit très reposant. Il comportait un large bassin d’eau tiède où on pouvait nager un peu, un minuscule bassin d’eau froide (jamais de la vie !) d’où sortait une douce lumière bleue et enfin un bassin central d’eau bien chaude, dans lequel on ne pouvait que s’asseoir. Sans attendre, j’entrais dans ce dernier, savourant avec délice le contact de l’eau brûlante sur mes jambes poilues. Alors que je descendais les marches, mes cuisses épaisses et musclées se recouvrirent, puis j’immergeais mon bassin étroit et mon léger ventre, me laissant glisser jusqu’au siège qui faisait face aux marches, dos à l’entrée que j’avais empruntée. Face à moi, je pouvais voir l’entrée des dames, car les bains étant mixtes, mais je n’y accordais guère d’attention, tant le plaisir de l’eau chaude était délectable. La tête renversée en arrière, je pouvais contempler sur le plafond les douces lueurs colorées de bleu et de vert, censées représenter des aurores boréales. Le calme et la sérénité de l’endroit lui donnaient un air magique, si bien que je ne pouvais m’empêcher d’afficher un sourire serein sous ma barbe qui commençait à prendre de l’épaisseur. En me laissant glisser, j’appréciai la sensation de l’eau brûlante alors qu’elle recouvrait mon crâne et soulevait mes cheveux bruns bouclés, tandis que je fermais les yeux pour m’abandonner dans l’instant. Lorsque je refis surface, je revins m’adosser contre le dossier en carrelage du bain, puis manquais de sursauter en entendant soudain un bruit de pas derrière moi. A côté du bassin, passa un autre homme qui venait de sortir des vestiaires et qui me fixait en parlant dans une langue à laquelle je ne comprenais strictement rien. Passé l’agacement d’avoir été ainsi surpris, je ne pus m’empêcher de contempler le nouveau venu, qui me regardait de ses beaux yeux verts qui semblaient presque luire dans la lumière tamisée de la pièce. Son visage était encadré par des cheveux châtains ondulés qui retombaient en recouvrant à demi ses oreilles, un beau sourire franc illuminant son visage doux qui était recouvert d’une très courte barbe. Voyant qu’il persistait à me parler, je compris qu’il essayait de s’excuser, si bien que je lui répondis rapidement en anglais que ce n’était rien. Comprenant que j’étais étranger, il se contenta de hocher la tête, puis il me tourna le dos pour aller déposer sa serviette. Du coin de l’œil, j’en profitai alors pour contempler les légers muscles qui saillaient sous sa peau, particulièrement le début d’abdominaux qui semblait pointer sous la légère couche de gras de son ventre. Je n’étais pas du genre à draguer en vacances, mais je dus bien admettre sur le moment qu’il correspondait tout à fait à mes goûts en matière d’homme, un physique à la fois doux et légèrement musclé. Néanmoins, c’est avec une légère irritation que je le vis se diriger vers le même bassin que moi.
Encore fatigué du voyage de la veille, je n’avais pas particulièrement envie de compagnie, si bien que c’est en cachant une grimace que je retirais mes jambes pour lui faire un peu de place et qu’il s’installe sur le banc à ma droite. Toutefois, il lui suffit de me faire un beau sourire en coin pour désarmer toute ma rancœur. Nous sommes restés quelques minutes ainsi en silence, tous deux pris dans la relaxation de l’eau chaude volcanique locale. Malgré mes efforts, je ne pouvais m’empêcher de lancer quelques coups d’œil au corps de mon voisin qui me surprenait parfois et m’adressait alors un petit sourire. Peu à peu, je sentais le désir grandir en moi, ce qui bien sûr se répercutait sur le contenu de mon boxer, où je sentais un léger gonflement venir. A mesure que l’envie grandissait, je me sentais de plus en plus mal à l’aise, gêné par mon manque de contrôle. L’air de rien, j’essayais de rendre naturels mes mouvements de bassin, pris par le besoin pressant de me jeter dans le bassin voisin afin de me cacher de cette situation inconfortable. Puis alors que j’étais sur le point de me lever, c’est lui qui, d’un mouvement doux et fluide, se rapprocha soudainement de moi. Subitement, il n’était plus qu’à quelques centimètres de moi et je sentis une certaine rougeur me venir aux joues, quand je me rendis compte que son caleçon était déformé par une bosse de bonne taille. Nous sommes tous deux restés un moment ainsi sans bouger, comme si mon voisin était demeuré tétanisé par son propre geste. Puis finalement, nous avons osé nous regarder dans les yeux et c’est alors que toute hésitation s’évapora de moi. Avec douceur, je levai ma main pour la poser sur sa cuisse, que je massai lentement, en savourant le contact. Il me regarda sans rien dire et m’adressa un de ses plus terribles sourires, ce qui m’encouragea dans ma caresse. Lentement, mes doigts dérivèrent vers le haut et je vins caresser son ventre, me mordant la lèvre alors que je sentais ses abdominaux saillants, ce que je n’avais plus senti depuis longtemps. Je relevai lentement mon regard et plongea à nouveau dans ses beaux yeux verts qui m’encourageaient avec tendresse, si bien que je me laissai totalement aller et descendit ma main. Je caressai le tissu du boxer et sentis avec une certaine émotion le contact de son pénis. Je n’avais que très peu de relations avec des hommes à cette époque, si bien que c’était toujours un moment très spécial quand j’étais amené à toucher un autre pénis que le mien. Avec une excitation grandissante, je commençais mon mouvement de bas en haut à travers le tissu, savourant le contact avec son membre de bonne taille, bien qu’il n’était pas aussi gros que le mien. Ma bite était quant à elle si dure que j’en avais presque mal, et je pouvais sentir que le gland était déjà sur le point de dépasser en dehors de mon boxer. Après un bref regard vers le bas pour contempler ce que je faisais, je reportais mon attention vers ses yeux et me rendis compte qu’il se rapprochait. Je vins alors à sa rencontre et nos lèvres s’embrassèrent, d’abord avec maladresse, puis elles laissèrent la place à une étreinte langoureuse. Je sentis alors un contact sur mon boxer qui me fit sursauter tant le plaisir m’électrisa tout de suite. Avec douceur, il caressait mon pénis à travers le tissu, ce qui ne fit que me rendre encore plus fou de désir et me poussa à retirer ma main, la ramenant sur son ventre pour faire glisser mes doigts sous son boxer et enfin empoigner son membre que je commençai à masturber avec vigueur, lui arrachant un soupir de plaisir. Notre baiser se fit plus intense et je sentis soudain sa mâchoire se desserrer, ce qui m’encouragea à porter ma langue à la rencontre de la sienne. Toutes deux tournèrent lentement dans nos bouches, dans une étreinte sulfureuse qui redoubla mon excitation. D’un mouvement du poignet, je dégageais son sexe hors de son boxer et le masturbais en éclaboussant l’eau du bassin, tandis qu’il gémissait de nouveau de plaisir. Comme son maillot me dérangeait, je décidai de finalement le lâcher pour attraper son unique vêtement à deux mains pour le retirer et il profita de la manœuvre pour se lever et s’asseoir sur le bord du bassin, les hanches hors de l’eau. Je me doutais de ce qu’il espérait et je décidais d’accomplir son désir. Je me rapprochai de lui et pris à nouveau son sexe dans ma main et le contemplais en le caressant doucement. Il devait faire une quinzaine de centimètres, et plutôt fin, mais sans être une brindille pour autant. Le contact était doux et ardent, je pouvais sentir les veines palpiter entre mes doigts alors que je regardais la couleur rosée qui se cachait sous le prépuce. Lentement, j’approchais mon visage et posai mes lèvres autour du gland, avant de venir tâter du bout de la langue le méa. Il n’avait pas de saveur particulière, mais le contact était si délicieux que je ne résistais pas à enfoncer le sexe dans ma bouche, épousant sa forme avec ma langue avant de le faire ressortir un petit peu. Cela faisait déjà trois ans que je fantasmais à l’idée de refaire une fellation et celle-ci répondait tant à mes espoirs que j’y mis du cœur et entrepris de le pomper généreusement. Au bout de quelques aller-retour, je m’arrêtai brièvement pour passer ma langue sous le prépuce et lui lécher directement le gland en lui arrachant des soupirs de plaisir. Alors que je renfonçais son délicieux membre dans ma bouche, je ne résistais plus à l’envie de me masturber sous l’eau, porté par une excitation qui semblait sans limites. Tout à ma tâche, je remarquais néanmoins sa tendance à écarter les jambes à mesure que je lui donnais du plaisir, ce qui m’incita à aller tâter un autre terrain. Je lâchai mon sexe et vins caresser lentement ses jambes, remontant lentement le long de ses cuisses pour venir caresser la naissance de ses fesses du bout des doigts. Je le sentis tressaillir dans ma bouche, mais comme il ne se dérobait pas, je poussais l’exploration jusqu’à ce qui se trouvait entre ses deux globes de chair généreux. Rapidement, je trouvai l’entrée de son anus que je vins toucher avec douceur, sentant l’humidité qui le rendait étonnamment lubrifié. Avec précaution, je commençai à appuyer avec le majeur, tout en redoublant d’efforts avec ma langue pour électriser son membre de plaisir. Avec des petits mouvements circulaires, je sentis mon doigt s’enfoncer peu à peu, sans rencontrer de grande résistance. La première phalange y disparut tout entière, puis une seconde et lorsque la troisième disparut, je pliai le doigt pour commencer à le caresser de l’intérieur, à la recherche de sa prostate. Lorsque je l’entendis se retenir de gémir avec le plus grand mal, je compris que j’avais atteint mon objectif et redoublais mes caresses. Porté par mon succès dans le plaisir que je lui offrais, mais constatant que mon amant n’avait toujours pas joui, je décidais de passer à la vitesse supérieure et retirais légèrement mon majeur, avant de l’y renfoncer en compagnie de mon auriculaire. Mon compagnon de plaisir se plia littéralement en deux lorsque je débutais mes nouvelles caresses, m’écrasant contre son sexe, ce qui m’obligea à le retirer de ma bouche pour ne pas étouffer. Profitant de la situation, je le regardai dans les yeux alors que je me mettais à agiter mes doigts dans son cul comme si je masturbais le vagin d’une de mes ex, et savourais avec délice son expression tordue par le plaisir. Soudain, il attrapa mon poignet d’une main et me força à retirer mes doigts. Tout d’abord gêné et pensant que je lui avais fait mal, je me préparais déjà à me confondre en excuses quand il se pencha sur moi pour m’embrasser à pleine bouche, descendant une main sous l’eau pour masturber mon sexe. Dévoré par le plaisir, je me laissais faire sans être capable de lever le petit doigt et c’est ainsi qu’avec une certaine surprise, je le regardai éloigner son visage de moi, puis me tourner le dos, sans jamais lâcher ma bite. C’est seulement quand je le vis maintenir mon membre droit et qu’il commença à s’accroupir que je compris ce qu’il comptait faire et cette simple idée m’électrisa tout le corps d’impatience. Lentement, il approcha ses belles fesses de mon sexe, puis il parut s’asseoir dessus. Peu à peu, je sentis une pression sur mon gland, elle gagna en intensité, puis soudain une douce chaleur humide le recouvrit alors qu’il s’empalait sur moi, nous arrachant à tous deux un râle de plaisir. Il était très serré, mais c’est avec une délicieuse surprise que je me rendis compte d’à quel point son anus était bien lubrifié, comme s’il avait été préparé à l’avance. Avec un moment d’anxiété, je regrettais de ne pas l’avoir repoussé le temps de trouver un préservatif, mais j’oubliai instantanément mes inquiétudes quand il commença à pousser sur ses jambes, avant de redescendre sur moi. Le mouvement était lent, mais d’une onctuosité sans limites, incapable de bouger le petit doigt, je le regardais me pomper lentement le pénis avec son cul. A mesure que son rythme se faisait plus régulier, je vins poser mes mains sur ses hanches pour accompagner son mouvement. Puis alors qu’il accélérait le rythme, je me rapprochai de lui pour l’enlacer, laissant mes mains descendre vers son entrejambe. Mon plaisir grimpait tellement vite qu’en peu de temps, je me sentis en pleine extase et limite prêt à jouir. Pourtant, je n’avais nullement envie d’arrêter de sitôt et je tenais à ce que mon amant prenne tout autant son pied que moi. Je l’accompagnai donc dans ses mouvements afin que progressivement, il s’empale toujours plus profondément sur moi, puis je vins attraper son pénis que je recommençai à masturber. Son plaisir sembla monter encore d’un cran et il lâcha un long râle de plaisir alors qu’il m’enfonçait plus rapidement et plus vigoureusement en lui. Ne faisant qu’un avec lui, laissant son plaisir se mêler au mien, j’en oubliai presque d’accompagner ses mouvements pour me concentrer entièrement sur son sexe que je masturbais avec vitesse et force, tout juste comme j’aimais le faire sur moi. De toute évidence, il appréciait également ce type de caresse, car rapidement, je sentis son pénis gonfler entre mes doigts, puis dans un grand râle, il explosa, projetant un véritable geyser de sperme dans l’eau de la source. Sa propre jouissance m’avait tellement électrisé que je demeurai quelques secondes, immobile, mes mains cramponnées à ses hanches et son sexe, sentant ses tremblements à travers sa peau. Puis, alors que je lâchais sa bite et commençais à me retirer, il m’agrippa soudain le poignet. — Non, dit-il soudain, continue, je veux te sentir jouir en moi ! Trop secoué par ce qu’il venait de se passer et par mon propre plaisir, je ne relevai même pas qu’il venait de s’exprimer dans un français impeccable et entreprit de me lever pour renfoncer mon pénis en lui. Lorsque mes hanches rencontrèrent ses fesses, je continuai mon mouvement, jusqu’à le pousser en avant et que je sois complètement levé, prêt à le prendre maintenant en levrette. Je portai légèrement mon bassin en arrière, puis me renfonçais complètement en lui, puis encore et encore et encore, reprenant un rythme frénétique, désormais tout entier à mon plaisir. A mon grand soulagement, mon amant ne sentait pas ressentir une once de douleur, mais jouissait désormais avec force, sans doute encore transi par l’orgasme qui venait de le traverser. Je redoublais de force et d’énergie dans mes va-et-vient qui se faisaient de plus en plus rapides. Chaque fois, l’eau était plus agitée, sans cesse troublée par nos mouvements surexcités qui transformaient le petit bassin d’eau chaude en mer en furie. Alors que je sentais la jouissance venir, je me retirai légèrement, précisant mes va-et-vient pour que mon gland se caresse de manière soutenue contre la partie la plus serrée de son anus. Désormais, mes hanches ne venaient plus claquer contre ses cuisses, mais mon mouvement était encore plus rapide et les halètements de mon amant devinrent moins bruyants, mais plus intenses. Rapidement, je sentis le plaisir gonfler en moi avec une force que je ne lui avais encore jamais connue. Il enfla dans mon bas-ventre et je le sentis se parcourir en fourmillement à travers tout mon corps et soudain, mon pénis parut traverser d’un éclair d’une explosion qui m’arracha un long râle alors que mon sperme venait envahir les intestins de l’inconnu. Pendant un instant, je vis des étoiles danser devant mes yeux et toute force m’abandonna alors qu’une vague de chaleur et de douceur me traversait. Je restai ainsi un moment planté en lui, à savourer l’extase qui me traversait avec une telle force que je ne me rendis pas tout de suite compte que mon amant avait joui de nouveau, comme en témoignaient les flots de sperme qui coulaient lentement du sommet de sa bite encore dure. Au bout de quelques secondes qui ressemblèrent à une délicieuse éternité, je me retirai finalement de lui et jouai de ses hanches pour qu’il se retourne vers moi et que je puisse l’embrasser langoureusement. Nous nous sommes ainsi enlacés pendant quelques instants supplémentaires, à savourer notre plaisir post-orgasme, puis finalement nos lèvres se séparèrent et nous nous sommes regardés en souriant. — Qui es-tu ? demandais-je finalement, tu parlais un français parfait il y a quelques secondes et tout ce que nous venons de faire là était juste surréaliste ! Dis-moi, qui es-tu ?— Je suis un membre du Huldufólk, le Peuple Caché d’Islande, dit-il en rompant l’étreinte et en s’éloignant lentement de moi. Cela fait bien des âges que cette source est la mienne et que je rends visite à ceux qui s’y baignent. Toutefois, il est rare que je rencontre des gens comme toi et je dois dire que tu me plais ! Tu seras de ceux à recevoir mon don. Soudain, mon amant s’avança brutalement vers moi et m’attrapa l’avant-bras gauche qu’il pressa avec force. Broyé par sa tenaille d’une force surprenante, je m’efforçais de me dégager, mais une sensation de brûlure eut tôt fait de me figer sur place. En un instant, je sentis toute force me quitter et tombais à genoux dans l’eau chaude de la source, empoignant mon bras à la seconde même où il le lâchait, pour le ramener contre ma poitrine. — Désolé si ça t’a fait mal, ajouta-t-il, la sensation va disparaître très vite tu verras. Il va te falloir un moment pour t’habituer, mais bientôt, tu seras heureux de mon offrande. C’est la récompense de ceux qui se dévouent tout entier pour mon plaisir avant de penser au leur, c’est une qualité plus rare que tu ne le penses ! Et je veux que tu fasses profiter un maximum de monde de cette qualité, sans limites, aucune, c’est là, la teneur de mon don. Ne comprenant rien à ce qu’il déblatérait, je baissai les yeux vers mon avant-bras et y découvris une étrange marque, un cercle duquel dépassait une pointe d’ancienne flèche, qui transperçait la figure en s’ouvrant légèrement en deux en son centre, comme l’ouverture d’une vulve. Etrangement, ce qui ressemblait à un tatouage fait dans une encre très claire ne me faisait déjà plus le moindre mal, mais semblait irradier une douce chaleur. Lorsque je relevais les yeux, il n’y avait plus personne, mais l’eau était encore agitée à l’endroit où mon mystérieux amant s’était tenu, comme s’il s’était soudainement envolé avant de se volatiliser... (A suivre...)