Le site de l'histoire érotique
  • Histoire érotique écrite par
  • Fantasme
  • Publié le
  • Lue {{{NB_VUES}}} fois
  • 179 J'aime
  • 7 Commentaires

Sous l'œil du Chirurgien

Chapitre 1

Jour 1 : Un réveil difficile

Inceste
Je me réveillai douloureusement, avec l’impression qu’une colossale gueule de bois allait me consigner au lit pendant encore une bonne semaine. Dans mon esprit, une sorte de nuage cotonneux semblait limiter toute pensée. Je me concentrai sur les éléments principaux pour stimuler un peu mon cerveau et sortir de cet état quelque peu végétatif. Prénom ? Lucas. Nom de famille ? Harper. Âge ? 19 ans. Bientôt 20. Mince, il faut que je pense à parler à mes parents et ma sœur de ce qui me ferait plaisir comme cadeaux... Le temps passe vite et je ne sais jamais trop ce que je veux. Lieu de vie ? Paris, depuis peu, ayant quitté le domicile familial à Reims pour démarrer un cursus à l’école Estienne.
Après avoir enchaîné mentalement quelques questions bateaux de ce type, il était temps de passer à ce qui pouvait m’avoir mis dans cet état. Hier soir... Ah. Premier blocage. J’ai dû passer une sacrée soirée pour avoir un pareil black-out. Une soirée, donc... Oui ! Maëlle était venue me rejoindre pour fêter la fin de mon installation dans la capitale ! On avait fait une tournée des bars qui nous avait emmenés au fond des nuits parisiennes, dans l’ivresse, l’exultation et les relents de pisse et de vomi que nous parvenions à oublier dans notre allégresse. Nous étions partis à pied de ma chambre de bonne du XIIIème arrondissement pour écumer les environs. Nous avions dû revenir à pied dans un état lamentable. Je souris intérieurement, encore trop assommé pour traduire ce sourire sur mon visage.Je me retournai lourdement sur le lit.
Quelque chose clochait. Non seulement le lit était beaucoup plus grand qu’il ne devait l’être, seul un lit simple ayant pu être logé dans ma chambre, mais en plus de cela, mon bras était retombé, plutôt lourdement, sur de la peau. Un autre bras, plutôt frais et fin. Un bras de femme.
Aurais-je fini chanceux ? me demandai-je avec appétit, immédiatement chassé par une autre pensée. Si je ne suis pas chez moi, où est Maëlle ? Ma sœur avait un an de moins, et était plutôt débrouillarde, mais l’avoir laissée seule dans Paris, peut-être même sans lui donner les clés, c’était largement hors de question. Je tâchai de me concentrer pour essayer de me remémorer la soirée. Il y avait eu ce bar... Puis celui-là... Puis cette étrange boîte de nuit en fond de ruelle qui nous avait servi ces « techno-cocktails » ... Le flou commençait là. Impossible de débrouiller la suite. Il faudrait que je demande à Maëlle si elle avait pu en garder des fragments.
Toujours sans ouvrir les yeux ni bouger, je me concentrai à nouveau, cette fois sur mes sensations, pour tâcher d’établir si j’étais habillé, et comment. Je ressentais la sensation familière d’un boxer et d’un t-shirt. Un t-shirt propre et neuf d’ailleurs. J’avais ça, moi ?Intrigué, je me décidai à ouvrir les yeux. Plusieurs réalités me choquèrent à peu près au même instant.
Premièrement, la femme à mes côtés, c’était Maëlle, profondément endormie et habillée également d’un t-shirt qui semblait neuf.
Deuxièmement, la chambre. La pièce n’avait rien d’un hôtel ou d’un studio miteux. Il semblait s’agir d’une chambre d’appartement, à ceci près qu’il n’y avait aucune fenêtre. Là où aurait pu s’en trouver une s’étalait une sorte de panneau lumineux, d’apparence très sophistiquée, qui semblait reproduire la lumière du jour.
Troisièmement, l’aménagement. Dans un angle du plafond, un haut-parleur était flanqué d’une discrète caméra. Deux autres caméras étaient disposées ailleurs. Au-dessus de la porte entrouverte se trouvait une sorte d’écran tout en longueur, sur lequel apparaissait simplement : « 1 : 00 : 00 ». Impossible que ça soit l’heure, d’autant que les chiffres étaient figés. En dehors de ça, le mobilier était de bon goût, moderne et épuré. Nous avions uniquement pour meuble un grand lit central, apparemment de très bonne qualité, ainsi qu’un dressing fermé pour le moment et deux petites tables de chevet, sans lampes. Toute la lumière était apportée par ce panneau lumineux au mur, qui, finalement, suffisait amplement.
Je commençais par me sentir soulagé d’être dans un endroit parfaitement propre avant de réaliser que je ne voyais absolument nulle part les vêtements que je portais la veille. Ni mon téléphone ni mes affaires. Je n’avais aucune idée de ce qui pouvait se passer, et même si j’avais retrouvé ma sœur et qu’elle semblait aller bien, mon incompréhension était de taille, à la mesure de mon angoisse.
Alors que le choc de cet environnement dissipait mon endormissement, je me rappelai d’histoires que j’avais entendues sur des vols d’organes et je me passai rapidement les mains sur le ventre, à la recherche de douleur ou de cicatrice. Je sais qu’en général les victimes se retrouvaient plutôt dans des baignoires de glaçons, mais le rationnel était désormais parfaitement écarté. Je ne trouvai rien de douloureux.
Je me levai péniblement, à la fois décidé à en découvrir plus sur notre situation et porté par un besoin irrépressible d’aller me soulager la vessie. Il devait bien y avoir des toilettes.
Une moquette mauve à la texture profonde habillait le sol et son contact était très doux. Il m’apparut que tout dans notre environnement portait au confort, à la qualité. Nous étions choyés. Par qui ? Avions-nous peut-être décidé d’entrer par effraction dans un hôtel particulier ?En ouvrant la porte en grand, je découvris une grande pièce à vivre complète et autonome. Encore une fois, tout était rangé, propre, et meublé d’un goût moderne et épuré. Un parquet massif en vrai bois couvrait tout le sol. Un coin cuisine offrait dans un angle tout ce dont nous pouvions avoir besoin, avec un buffet à l’américaine. Rien que cet espace cuisine devait couvrir la même surface que les 16m² que je louais à prix d’or avec l’aide de mes parents, et il ne prenait que, grosso modo, un quart de l’espace. Dans l’angle opposé, un autre quart de l’espace était occupé par un sofa orienté vers une large télé, avec une large et opulente table basse sur laquelle trois télécommandes trônaient.
Je fus assez surpris de reconnaître sous la télé une console de jeu assez récente, que je ne m’attendais pas à voir dans ce type d’espace. Deux manettes l’accompagnaient. Les deux derniers quarts de la pièce étaient meublés moins spécifiquement, quelques tapis épais couvrant le sol, quelques étagères abritant des livres neufs dont je me promis de détailler le choix plus tard, un piano et quelques autres instruments, un échiquier sur pied, quelques tableaux, trois fauteuils ainsi qu’une table à manger qu’entouraient seulement deux chaises.
A nouveau, plusieurs éléments attirèrent mon attention. La lumière d’abord. Le procédé était exactement le même, à ceci près que les panneaux étaient également au plafond et non pas uniquement sur les murs. La pièce devait être trop grande pour tout éclairer avec des panneaux muraux. Ensuite, je repérai à nouveau un haut-parleur, qui ne semblait pas appartenir à la sono de la télé. Trois caméras couvraient l’espace, à différents endroits. Une seule autre porte s’offrait à ma vue, laissant deviner dans son entrebâillement une salle de bain spacieuse. Les toilettes devaient s’y trouver. Je ne voyais en revanche aucune porte d’entrée. Uniquement une trappe au plafond, assez large, que l’on devinait uniquement par les fentes dans le plâtre. Sous cette trappe de deux mètres sur quatre aucun meuble n’était disposé, comme en prévision de son ouverture. Un nouvel écran avec la même suite de chiffres apparaissait au-dessus des deux portes, celle de la chambre comme celle de la salle de bain.
J’entrai enfin dans la salle de bain.
Les carreaux étaient visiblement coupés dans un marbre riche et chaleureux, un élégant tapis de bain couvrait le sol. À nouveau, des panneaux lumineux sur les murs et le plafond éclairaient la pièce. Une petite évacuation d’air semblait permettre toute l’aération de la salle. Une large baignoire faisait l’angle, équipée d’un système balnéo, et visiblement conçue pour deux personnes. Une douche spacieuse couvrait un autre angle. Entre les deux, sur le mur du fond, une large vasque, luxueuse, surplombée d’un grand miroir et surplombant des placards. En ouvrant ceux-ci, je trouvai de très nombreux produits de soin, apparemment neufs. Ils étaient bien rangés et aucun n’était ouvert. On pouvait distinguer deux contingents, l’un à gauche et l’autre à droite. Des étiquettes étaient attachées à chaque flacon ou pot.
Je réprimai un cri de panique en lisant une étiquette. « Lucas », était-il inscrit sur le petit bout de papier. Je me mis à frénétiquement lire toutes les étiquettes. Toutes ne contenaient qu’un prénom, soit le mien, dans l’un des deux contingents, soit celui de ma sœur, dans l’autre.
Je m’assis par terre pour reprendre mes esprits. Il ne s’était déroulé que quelques minutes depuis mon réveil, mais je devais faire face à une réalité que je ne parvenais pas à accepter. J’eus beau réfléchir, mais si je ne voyais déjà pas comment nous aurions pu arriver ici, la présence de ces étiquettes me hurlait une chose. Nous avions été enlevés et la personne qui nous retenait ici connaissait nos prénoms... Mais ça ne collait pas ! Quel criminel donnerait à ses victimes un logement aussi luxueux et des tonnes de produits de soin probablement hors de prix également ? Même rançonnés, personne autour de nous ne serait en mesure de payer ne serait-ce que le prix qu’avait dû coûter la baignoire. Pourquoi nous dans ce cas ? Que pouvait bien vouloir la personne qui nous avait mis là ? A quoi pouvait bien rimer toute cette mascarade ?
L’esprit bardé de questions de ce type, j’allai machinalement jusqu’aux toilettes, installées à côté de la douche. Sortant mon sexe, je crus à nouveau défaillir : il était incontestablement plus gros. Et pourtant, malgré le réveil récent, il n’était visiblement pas en érection. Et quand je dis plus gros... Il avait visiblement doublé de taille, ou pas loin. Pour m’être déjà mesuré au garde à vous, je savais qu’il faisait environ quinze centimètres... Mais ce que je tenais entre mes mains me donnait l’impression de promettre un bon vingt-cinq centimètres si je devais me retrouver en érection.
Pourtant, pas de doute, c’était bien mon sexe. Aucune suture, aucune marque ou douleur, les mêmes petites imperfections de la peau. Mon sexe était juste beaucoup plus gros. Je me demandai comment j’avais pu garder ça dans mon caleçon aussi longtemps sans le remarquer. Sans doute l’état de quasi-endormissement avait dû aider, ou plutôt, j’en étais quasiment sûr à présent, l’état dans lequel m’avait mis la drogue qu’on avait dû m’administrer.
Je me tournai alors vers le grand miroir pour m’observer. J’avais visiblement l’air encore un peu endormi, et mes cheveux châtain mi-longs étaient en bataille. Ma fine barbe taillée semblait à peu près en ordre. Je me fis en revanche la remarque que je peinais à reconnaître tout à fait ma coupe de cheveux. Elle avait changé, elle aussi ? Je retirai mon t-shirt. Ma musculature se dessinait légèrement. J’avais dû perdre un peu de poids ces derniers temps avec le stress du déménagement et ma silhouette finissait par être plutôt harmonieuse. Je me pris à penser dans un sourire qu’il était dommage que peu de filles aient pour le moment eu l’occasion d’en profiter, juste une ou deux ex avec qui ça n’avait pas marché.
J’eus un instant la tentation de me masturber, ou du moins de faire mon possible pour bander, et savoir à quoi ressemblait désormais mon sexe tout à fait déployé. La question de savoir comment et pourquoi ce changement m’effleurait à peine. Tout était déjà si étrange... J’étais en train d’abandonner la recherche d’explications. Mais cette tentation masturbatoire fut coupée nette au moment où mon esprit revenait sur Maëlle. Elle ne s’était pas encore réveillée, mais je ne pouvais pas décemment commencer à me caresser si près d’elle, surtout qu’elle pouvait se réveiller et me surprendre à tout moment. D’ailleurs, si elle se réveillait et qu’elle ne trouvait personne, qu’allait-elle penser ?
Ni une ni deux, je finis ma mission, remballai mon paquet, non sans une pointe de fierté dont j’avais un peu honte, et je me retournai pour retourner à pas feutrés vers la chambre, remarquant alors que j’allais quitter la salle de bain trois nouvelles caméras, un écran qui affichait : 1 : 00 : 00 et un haut-parleur. Mince, j’ai doublement bien fait de ne pas me tripoter. Nous sommes sans doute surveillés et je n’aurais pas voulu que notre ravisseur assiste à ça. Je levai un œil inquiet vers la caméra. Je n’étais évidemment pas fan de l’idée qu’on m’observe aux toilettes. Je comprenais qu’un ravisseur veuille vérifier notre état, mais là... c’était un peu trop. Une seule caméra était orientée vers les toilettes et je pris la décision, autant pour moi que pour Maëlle, de la rendre aveugle.
Je me saisis d’un peu de papier toilette que j’humectais pour en faire du papier mâché et je partis prendre une chaise dans la salle à manger pour atteindre la caméra et en obturer le capteur.
A l’instant où je mis le pied au sol, un pschitt se fit entendre et j’eus à peine le temps de voir une multitude de petits geysers envoyer une sorte de vapeur depuis les murs, autant de la salle de bain que la pièce à vivre, avant de m’évanouir et tomber sans connaissance sur le tapis de bain.
La suite au prochain chapitre
Diffuse en direct !
Regarder son live