Le site de l'histoire érotique
  • Histoire érotique écrite par
  • Fantasme
  • Publié le
  • Lue {{{NB_VUES}}} fois
  • 133 J'aime
  • 6 Commentaires

Sous l'œil du Chirurgien

Chapitre 4

Sans l'oeil du Chirurgien

Inceste
Je me réveillai en sentant une main passer tendrement sur ma peau.
— Frérot ?
Je gardai les yeux fermés, sentant encore un peu sa main sur ma poitrine dans un délice assoupi. Elle finit néanmoins par se faire plus ferme pour me réveiller. Je ne pus pas continuer de faire semblant. De toute façon, mon érection dirait bientôt pour moi que je suis réveillé. La couette ne me couvrait guère, j’avais dû beaucoup bouger en dormant. Je remuai un peu et murmurai un « oui quoi ?» brumeux.
— Lucas ? Ça y est, tu émerges ? Je crois que je me suis réveillée un peu plus tôt que prévu. Les lumières ne sont pas encore allumées.
J’ouvris enfin les yeux. Effectivement, les panneaux restaient éteints. Aucune lumière n’éclairait la pièce, sinon la pâle lueur de l’écran du compte à rebours, qui affichait encore « BRAVO » en gros. On ne voyait cependant pas grand-chose. Je lui répondis à voix basse :
— Eh bien, je ne sais pas comment tu as fait pour te réveiller, mais on a sans doute la chance de ne pas être observés pour le moment. Je ne sais pas si les caméras sont infrarouges, mais je doute que le Chirurgien soit déjà en train de nous regarder.
Je sortis du lit et tâtonnai dans la faible lueur jusqu’au salon, où je trouvai avec un peu de chance la télécommande et j’allumai la télé pour y voir un peu mieux. Je vis donc que Maëlle m’avait suivi. Je coupai tout de suite le son de la télé, quand bien même ce n’était qu’un menu à l’écran, pour ne pas alarmer d’éventuels détecteurs sonores que le Chirurgien aurait pu avoir placés dans la salle pour le prévenir en cas d’inattendus. On ne sait jamais. Je me tournai vers Maëlle.
— Ça fait bizarre de pouvoir parler sans être écoutés... C’est un sacré soulagement.— C’est sûr. Ecoute, je voulais te parler de quelque chose qui m’étonne, mais je me dis qu’il vaut mieux que le Chirurgien ne sache pas où nous en sommes dans nos réflexions. J’ai trouvé dans la salle de bain les produits exacts qui me conviennent et que je sais utiliser. J’imagine que toi aussi. Les livres que je connais dans la bibliothèque sont parmi mes préférés et les autres sont ceux des titres que je voulais lire. Les vidéos dans la télé sont celles que j’aurais regardées. Mes seins sont exactement comme je les aurais rêvés...
Elle poursuivit à voix basse, rapidement, jetant des regards inquiets aux caméras.
— J’ai bien réfléchi et je ne vois que quatre explications possibles. Soit le Chirurgien est quelqu’un qui nous connaît déjà très bien, soit il arrive à lire dans nos pensées pour connaître nos préférences, soit il nous a hypnotisés pour nous poser plein de questions... Soit il a la possibilité de nous effacer les souvenirs.
Je doute qu’il nous connaisse. Même ceux qui me connaissent le mieux ne sont pas à ce point au courant de mes préférences. Lire mes préférences dans mes pensées sur des questions que je me pose à peine moi-même, ça me paraît compliqué, même pour un savant fou pareil. Ça nous laisse avec soit l’hypnotisme, soit l’effacement de souvenirs. Et je penche pour la combinaison des deux.
Elle semblait parfaitement concentrée en m’exposant ses théories, poursuivant ses observations.

— C’est un manipulateur, mais s’il était capable de nous manipuler éveillés par hypnotisme, je doute qu’on en serait là. Et puis surtout, tout est trop ajusté, tout est si contrôlé, millimétré, tout est placé avec un soin qui montre l’expérience... Je pense que ça n’est pas la première fois qu’on vit ça. De plus, on n’a aucune cicatrice, aucune marque.
Elle semblait étonnamment fébrile en exposant ses pensées.
— On peut arriver à effacer les marques d’une opération, mais ça prend beaucoup de temps, j’ai vu ça je sais plus où sur Internet. Lucas... Je crois qu’on a déjà vécu tout ça. Qu’il nous a déjà testés, plusieurs fois, ajustant chaque fois un peu le décor, nos options, ses instructions... avant de nous hypnotiser dans notre sommeil pour nous faire oublier et recommencer. Le fumier a détruit notre perception du temps. Ça ne peut pas faire que trois jours qu’on est là. Tout est trop parfaitement calibré.
Je n’étais pas assez réveillé pour tout assimiler d’un coup, mais elle avait visiblement beaucoup réfléchi à la situation. Elle poursuivait néanmoins avec empressement, comme par peur que la lumière s’allume.
— Du coup, je me suis demandé pourquoi il aurait fait ça. Effacer et recommencer en boucle. Qui sait combien de temps on dort entre chaque jour, quelle heure il est vraiment quand il nous réveille. Il aurait enlevé les portes aussi proprement en une seule nuit ? Je n’y crois pas. Il est possible qu’on soit là depuis assez longtemps pour que plus personne ne nous cherche, ou alors avec bien peu de moyens. Mais pourquoi ? Je pense que notre Chirurgien est un perfectionniste. Un fou qui passe son temps à modifier les paramètres, réécrire, réessayer, peu importe le coût. Je ne sais pas quel est son but final, mais il n’y parvient pas encore puisque nous sommes encore là... Et éveillés.
À mesure qu’elle approchait de sa conclusion, je finissais par récupérer mes esprits. Les choses commençaient à avoir du sens dans mes pensées alors que je l’écoutais.
— Au début, cette idée m’a fait très peur. Je ne sais pas jusqu’où nous avons pu déraper dans les précédentes fois que je nous soupçonne avoir connues. Si nous avons bien vécu ça à répétitions, je pense que nous avons dû aller plus loin que nous avons pu le faire hier.
Elle s’interrompit, hésitante à continuer après m’avoir annoncé qu’elle pensait que nous avions pu déjà commettre l’irréparable.
— Mais en continuant d’y penser, je me suis dit deux autres choses. D’une, le Chirurgien est indécis. Il a enlevé les portes et quand même décidé de continuer la même expérience. Pourtant c’est une erreur, c’est ce qui m’a permis de comprendre qu’il nous induisait en erreur sur la question du temps.
Elle marqua une pause pour s’assurer de mon approbation.
— Ensuite, le Chirurgien est faillible. Si sa solution était parfaite, il n’aurait pas eu besoin de reprendre à zéro, il aurait obtenu ce qu’il voulait comme il le voulait du premier coup. Et surtout, on ne serait pas là à rester éveillés dans le noir. Je pense qu’il a mis une sorte de gaz anesthésiant dans l’air. Mais visiblement le dosage n’a pas suffi puisque nous sommes bien réveillés. On s’est endormis trop troublés pour ça. Mon cerveau a dû résister.
Elle semblait enfin avoir fini, mais elle souffla quelques dernières conclusions :
— S’il est faillible et que ça fait longtemps qu’on est là, on ne doit pas compter sur de l’aide. Ça veut dire aussi que si on ne fait pas ce qu’il veut, il ne va sans doute pas nous tuer, mais nous... remettre à zéro. Il faut qu’on réfléchisse à un plan d’évasion. Ce coup-ci, si j’ai bon, on a un coup d’avance sur lui.
Je pris le temps de rentrer toutes ces informations dans ma tête. Je testai ces théories mentalement, voir si quelque chose les contredisait. Tout ça se tenait. Il restait encore beaucoup d’éléments inconnus, mais ça pouvait déjà apporter quelques explications. Je restai assis sur le canapé, prenant le temps de digérer l’hypothèse. Mais un point en particulier revenait à mon attention.
— Alors, tu penses qu’on a déjà... dérapé, tous les deux ? — Eh bien... Si j’ai raison, c’est très possible oui... répondit-elle timidement.
Sa réponse fit place à un silence un peu gênant.
Je sentis mes joues se chauffer à cette évocation. Je me pris à me repasser dans la tête les films que je me faisais la veille en me masturbant, où je nous imaginais faisant l’amour comme des amants sans limites, tantôt emplis de tendresse, tantôt sauvagement.
C’était peut-être des réminiscences... Mais il y a une chose en particulier, que je brûlais de faire, qui me saisissait comme une soif persistante.
Je pris mon courage et m’approchai d’elle. Je l’embrassai avec tendresse, basculant mon désir dans un geste d’amour, plus tout à fait fraternel, mais définitivement doux. Elle me le rendit avec la même tendresse, comme si elle attendait ça avec impatience, autant que moi.
Ce fut une explosion de sensations. Le côté tabou ainsi que tout le désir sous-jacent, la sincérité pure qui avait fait de ce baiser un besoin le rendait incomparable à ceux que j’avais pu connaître par le passé. Je rougis, bien qu’elle ne pût sans doute pas le voir, caressant son bras nu avec ma main avant de souffler dans son oreille :
— Si on l’a déjà fait, alors aucune raison de se priver d’un baiser. Et puis au moins, celui-là, il n’en sera pas témoin.

Elle me serra dans ses bras. Je la serrai en retour. Ce baiser nous avait soulagés. L’idée qu’on avait sans doute déjà franchi les limites qu’on s’interdisait de dépasser avait quelque chose de déprimant, c’est sûr. On était déjà perdus, en un sens. On avait déjà perdu à son jeu. Mais c’était aussi un soulagement. On pouvait assumer notre attirance en se disant qu’on avait sans doute déjà fait pire... ou meilleur.
Et puis finalement, ce n’était qu’un baiser. Langoureux et tendre, c’est vrai, mais déjà moins tabou que des caresses ou davantage de stimulations. Il avait eu un goût plus réel, moins libidineux que nos attouchements de la veille.
— Maëlle, je te jure qu’on va tout faire pour s’en sortir. Je t’aime, frangine. Et je ferai tout pour te protéger. Je ferai tout pour empêcher qu’il te fasse du mal, et pour qu’on sorte de là. — Moi aussi Lucas. Je sais que je peux compter sur toi et tu peux compter sur moi aussi. Même si toute cette histoire est un cauchemar, je suis content que tu sois là pour le traverser avec moi. Je n’aurais voulu personne d’autre au monde.
Je souris béatement et je la serrais à nouveau contre moi, avant de l’embrasser encore. Le baiser fut tout aussi passionné que le premier, tout aussi doux. Je m’y adonnais avec passion, comme pour suspendre le temps. Elle me le rendit avec amour en se blottissant contre moi. Nous avions toujours été en très bons termes, mais ce moment dépassait tout ce que nous avions pu connaître avant, nous qui nous étions à peine enlacés par le passé pour célébrer des retrouvailles.
Franchir les limites que nous nous imposions par bienséance avait visiblement fait sauter la barrière du tabou dans notre amour à vitesse grand V. Ça et être toute la journée l’un avec l’autre, avec sans doute les résidus d’autres expériences, où le Chirurgien nous avait imposé des épreuves, devait inconsciemment renforcer ce rapprochement tendre.
Nos corps savaient instinctivement se chercher. Ça semblait confirmer l’idée que nous étions passés par là. Ça expliquait aussi le besoin brûlant que nous avions de nous explorer. Notre raison peut oublier, mais le corps se souvient. Et le désir aussi.
Aussi je ne fus presque pas surpris lorsqu’elle promena ses mains dans mon dos, caressant ma peau avec douceur, et je n’eus pas à réfléchir pour poser les miennes sur ses fesses, fraîches et douces. Nos gestes se libéraient, la gêne s’évacuant par l’idée d’un précédent non seulement consenti, mais appelé par nos vœux. Par l’idée aussi que nous avions de fortes chances d’oublier aussi ce moment si le Chirurgien décidait de repartir de zéro une nouvelle fois, rendant notre étreinte sans conséquence.
Alors qu’elle attrapa mon sexe, il était déjà devenu parfaitement rigide. Elle me glissa à l’oreille :
— Puisqu’on n’est pas sur écoute et qu’on en est là de nos ébats, je peux te le dire... Ta bite m’excite énormément. J’adore. J’ai envie de faire plein de choses avec...
Elle joignit le geste à la parole et commença à me masturber un peu alors que je m’employais à caresser ses seins avec ferveur. Sa respiration s’accéléra subtilement. La mienne aussi, moins subtilement. Je descendis une main sur son sexe, qui était déjà humide et devint rapidement trempé sous mes doigts. Ils semblaient trouver instinctivement ses points sensibles, sans que je sache trop comment. Je courrais mes doigts autour de son clitoris, le tâtonnant indirectement, glissant mes doigts le long de ses lèvres, appuyant doucement pour les faire sombrer entre celles-ci, et occasionnellement glisser un doigt doucement dans son vagin, dont la moiteur et la chaleur me ravissaient autant que ses gémissements de plaisirs et ses encouragements inaudibles.
A mesure que les secondes s’écoulaient et devinrent des minutes de masturbations mutuelles, de plus en plus intenses, assis sur le canapé, je la sentis tressaillir de plaisir alors que j’avais fini par rentrer deux doigts en elle, et elle eut bien du mal à maintenir ses gémissements discrets.
Elle mordit dans un coussin pour se faire taire, et finit par jouir de mes caresses. Son corps semblait avoir attendu ça avec impatience, car je peinais à maintenir mes doigts en elles et les bouger correctement lorsqu’elle qu’elle resserra les cuisses autour. Elle eut plusieurs sursauts, la respiration coupée par le plaisir.
Puis, quelques secondes après qu’elle se soit remise, ce fut à mon tour de sentir ma jouissance venir. Je paniquai soudain :
— Merde, ça va laisser des traces... Aaah... Tu t’y prends si bien... Je ne vais pas tenir très longtemps, il faut que tu arrêtes ou on sera grillés !— T’inquiète pas, j’ai une solution, me répondit-elle avec une assurance coquine que je lui découvrais.
Alors que je commençais à me cambrer avec l’orgasme, elle plongea subitement sa tête sur mon sexe et engloutit le bout dans sa bouche. Je déchargeai mon sperme directement sur sa langue, retenant moi aussi les gémissements que je parvenais de justesse à contrôler. Je n’en revenais pas. Non seulement ma sœur m’avait branlé, mais elle m’avait fait jouir dans sa bouche. Juste après avoir joui, je la voyais sucer doucement mon sexe, alors que je savais sa bouche pleine de mon jus...
Je peinai à en revenir. Elle finit par retirer sa bouche, en remontant doucement pour ne pas laisser une seule goutte s’échapper. Elle déglutit en me regardant dans les yeux et remit sa langue sur mon gland pour lécher les restes de sperme qui serait resté malgré sa manœuvre.
Je distinguais presque ses yeux pétiller dans le noir alors qu’elle se redressait, déglutit une nouvelle fois ostensiblement et m’embrassait tendrement.
— Et voilà, pas une goutte pour nous trahir. Je dois même dire que ça avait plutôt bon goût... Je me resservirai peut-être à l’occasion. — Maëlle... Tu aurais pu prévenir ! Enfin, c’était incroyable... Tu pourras en reprendre quand tu veux... Enfin même si je préfère qu’on ne soit pas observés pour ça. — C’est vrai... Mais où serait le fun si j’avais prévenu ? Et puis pour être honnête, j’ai surtout improvisé. Content que ça t’ait plu.
Je souris et je l’embrassai à nouveau avant de glisser à son oreille, plus inquiet :
— On devrait aller se recoucher avant d’être surpris. Ça serait dommage. Et puis j’ai l’intuition que je vais bien dormir après ça, moi. Et puis il y aura peut-être quelques mains indiscrètes sous les draps...— Tu as raison, prudence est mère de sûreté. Et pour les mains indiscrètes... Tu as carte blanche, et moi je ne vais pas me gêner.
Après un ultime baiser, une ultime caresse sur ses seins qui la fit frissonner, nous éteignîmes la télé et tâtonnâmes jusqu’au lit, pour nous recoucher et fermer les yeux.
Comme prévu, nous ne nous sommes pas privés de laisser nos mains courir sous la couette sur les seins, les fesses, les sexes... avec toujours de la délicatesse et de la tendresse, avant que le sommeil nous rattrape. Après tout, le sexe, ça fatigue, et il y avait sans doute encore du gaz calmant dans l’air. Nous nous endormîmes étonnamment heureux.
Le lendemain, je fus le premier à émerger avec les lumières du Chirurgien. Laissant Maëlle dormir, je me levai pour aller préparer un petit-déjeuner. Les événements de la nuit avaient été inoubliables et pourtant il allait falloir faire comme si rien de tout ça n’était arrivé pour ne pas éveiller la méfiance de notre geôlier.
La suite au prochain chapitre
Diffuse en direct !
Regarder son live