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Sous les étoiles

Chapitre 1

Hétéro
Je marche d’un pas rapide vers la Plaza de Olavide, à Madrid. On entend mes talons frapper le sol à un rythme régulier, très similaire aux battements de mon cœur inquiet.

Ce soir, je retrouve Pablo, après 6 ans sans avoir même été dans la même ville. 
Nous nous étions rencontrés lors d’un échange universitaire aux Etats Unis, lorsque nous avions la vingtaine. Il était beau, grand, passionnant, espagnol, et moi je buvais ses paroles. Alors en couple, presque fidèle, je n’avais qu’une fois en 6 mois laissé ses mains glisser le long de mon corps, laissé nos lèvres se rencontrer. 
Nous étions tous les deux restés dans la frustration et le souvenir de cette électricité et cette attirance magnétique et sans précédent entre nous. 
6 ans plus tard, de passage à Madrid, je lui avais écrit. Sans hésiter, il m’avait donné rendez-vous pour des retrouvailles en me précisant avoir trouvé le lieu idéal.
Je parcours la place espagnole d’un regard interrogateur. Si Pablo s’était vanté d’avoir trouvé le lieu parfait, je ne voyais ici qu’une place très typique, sans grande surprise.  
Je le cherche du regard, et dans chaque personne présente ici, j’ai presque l’impression de reconnaître son sourire, ses yeux profonds. Quand soudain je le vois. Il est accompagné de son chien. Sa démarche, son aura, son odeur, tout me revient et me frappe. Je suis presque propulsée dans mes souvenirs nostalgiques. 
Nos regards se croisent, et je me surprends à passer mes bras amicalement autour de son cou, comme j’en avais l’habitude à l’époque.Je sens son souffle sur ma peau, et il me susurre, dans l’anglais que nous parlons ensemble “Je ne sais pas comment tu as fait pour devenir encore plus belle !”. 
En une phrase, il annonce la couleur … 
Je le suis dans les rues madrilènes, en le questionnant sur notre destination. Il m’attrape la main en me demandant de lui faire confiance. 
Nous arrivons finalement devant une porte d’immeuble. 

“Pablo, tu te fous de moi ? On va chez toi ?” je lui dis avec une pointe d’agacement  “Pourrais tu pour une fois lâcher prise Morgane ? FAIS MOI CONFIANCE ! On dépose simplement notre ami à la maison !” dit-il en pointant son compagnon du doigts. 
Le chien qui nous suit à la trace saute dans l’ascenseur, et se positionne entre nos corps, comme un chaperon. Nous arrivons finalement au 5ème et dernier étage.
Pablo escorte rapidement son colocataire à quatre pattes jusqu’à son appartement, en m’indiquant expressément de rester à l’extérieur. “Je t’avais dit qu’on irait boire un verre dehors ! Pas un pas chez moi, toi!” me dit-il, amusé. 
Assez surprise, impuissante, je le suis du regard dans ses vas et vient. Il me pointe finalement une petite porte dérobée, juste derrière nous. “Tu m’accompagnes ?” me dit-il, en laissant sa main glisser sur ma taille. 
Je frémis à son contact. 6 ans sans se toucher, c’est long. Et même il y a 6 ans, ce type de moments était bien trop rare. 
Nous gravissons des marches pour nous retrouver sur le toit de l’immeuble. La vue est à couper le souffle. Pablo me montre une échelle sur le côté, que j’escalade fièrement avec mes talons. 
Quand Pablo m’avait dit trouver le lieu idéal pour nos retrouvailles, il ne m’avait pas menti.Une couverture au sol, une bouteille de vin et deux verres à pieds, quelques bougies ont été dressées pour moi, et pour accompagner cette vue panoramique à 360 sur tout Madrid. 
Il sent ma surprise, m’attrape par la main et me dit “c’est pas grand chose Morgane ! J’allais pas t’emmener boire une sangria sur la Plaza de Espana, ça fait 6 ans que j’attends ce moment”. 
Toujours un peu bouche bée, je le suis jusqu’à cette couverture ou nous prenons place. Nous assistons au coucher du soleil, et nos corps se rapprochent au fur et à mesure que le vin dans la bouteille diminue. Le temps passe à une vitesse astronomique. Comme si nous ne nous étions jamais quittés, nous échangeons sur la vie, l’amour, les adultes que nous sommes devenus. On rit, on s’amuse, on se rappelle de nos vieux souvenirs  Après une heure et demie sans silence, Pablo passe sa main le long de mon bras, en me regardant dans les yeux. Je sens l’intensité monter, quand il me frole et remonte jusqu’à mon cou, puis dans mes cheveux. 
Je vois son visage se rapprocher du mien, et d’un mouvement mécanique, je m’éloigne. 
Quelque chose dans son regard se brise, et son corps s’éloigne brusquement. 
“Je vais pas te mentir, ça me ramène à certains vieux flashbacks de notre jeunesse ensemble !” me murmure-t-il, visiblement déçu.
Je m’approche à mon tour de lui, et à chaque mot, je fais quelques centimètres supplémentaires. Il ne le sait pas, mais je joue déjà à le jeu de la sensualité. Nous avons discuter, maintenant, je veux retrouver cette animalité, cette électricité que l’on pouvait sentir dans l’atmosphère à l’époque? 
“Je me suis dit qu’après toutes ces années, c’était peut être à toi de te refuser à moi … alors je te laisse cette chance.” je murmure très doucement à son oreille. 
Je passe mes lèvres le long de son cou en m’éloignant, à quelques millimètres de lui. Il sent mon souffle contre son corps. 
Je m’approche de ses lèvres, attendant de voir si à son tour, il va vouloir se venger de mon refus. Ma main glisse dans ses cheveux, et sans que nos lèvres se joignent, je le goûte du bout de ma langue.
“Je ne t’embrasse pas là, tu peux toujours dire non …” 
Je mords sa lèvre inférieure et je sens finalement l’intensité monter entre nous. Nos regards sont accrochés, plongés l’un dans l’autre. Nous sommes affamés l’un de l’autre et c’est presque nos corps qui réclament de briser la distance. C’est presque un jeu, celui qui craquera le premier et se jettera sur l’autre. Pendant de nombreuses minutes, nos mains se parcourent timidement et nos souffles se croisent encore sans que jamais nos lèvres se rencontrent. 
Et finalement, il craque. Pablo me retourne brusquement sur le dos et finalement, notre baiser est passionné. Nos langues se trouvent enfin, se rencontrent et dansent comme si elles avaient appris à s’apprivoiser. C’est un feu d’artifice dans mon ventre, on s’attrape, on se griffe, on se dévore. 
ll cesse soudain son traitement de plaisir, et me regarde dans les yeux. Le soleil a laissé sa place à la lune qui éclaire nos visages. “je suis trop heureux, je ne peux pas croire que c’est toi…” 
Je tire sur ses cheveux, me positionne sur lui pour à mon tour mener la danse. Je mords son lobe d’oreille et descends doucement le long de son cou. Mon autre main le caresse, de son torse musclé à son entrejambe déjà bien dur. Mon dieu qu’il m’excite…
“J’ai tellement envie que tu me prennes, juste ici, sous les étoiles …” je lui chuchote dans le creux de l’oreille. 

Mes doigts habiles défont en un instant le bouton de son jean, et je viens attraper son sexe bandé. J’en fait difficilement le tour. Je démarre des vas et viens le long de son manche quand mes lèvres viennent rejoindre la fête. Ma langue glisse sur son gland, et vient le goûter de haut en bas. Je le prends en bouche comme je peux, comme une affamée. Son souffle s’accélère au fur et à mesure que je m’applique, en le regardant droit dans les yeux. Je mouille terriblement. Plus il prend du plaisir, plus je suis excitée. Sa main dans mes cheveux donne le rythme quand soudainement, il me stoppe. Je le sens au bord de l’orgasme, je rêve de le sentir jouir en moi.
“Morgane, attends… Laisse-moi m’occuper de toi avant. Laisse moi te goûter, laisse moi te donner du plaisir, je rêve de te faire jouir depuis 6 ans … ”
Il m’embrasse sur les lèvres d’un baiser plus doux, romantique. 
Sa main glisse sur ma poitrine et sa bouche suit de près. Il me lèche, me mord le téton, le fait rouler entre ses lèvres. Mon souffle est court. Il m’arrache un gémissement. Mes mains dans ses cheveux le guident, mais déjà, sa langue poursuit son parcours. Je sens son souffle, sa langue, ses dents, glisser le long de mes côtes et arriver à la lisière de ma culotte en dentelle. Je suis trempée et je sens mon corps en ébullition. Mon excitation monte, et mon corps est traversé de frissons. 
Sa langue me goûte, et comme un affamé il me dévore. Il est expert dans la pratique et à chacun de mes mouvements, il me décode, il me comprend, et il se mouvoit pour m’aider à monter plus haut. Je gémis de plus en plus, et sens doucement une chaleur m’envahir. Je me laisse aller, je m’abandonne, je suis seule au monde. Sur ce toit d’immeuble madrilène, le temps s’est arrêté. Mon souffle s’arrête, je suis en silence pour laisser la place à cette orgasme que je sens arriver, fort, puissant. 
Pablo, dédié à mon plaisir redouble d’efforts. C’est comme s’il s’abreuvait de moi, comme s’il avait soif de mon corps. Mes muscles se tendent et la chaleur, la vague de bonheur, se diffuse dans mon ventre. Elle explose, jaillit, pour se heurter comme un ricochet à tous les membres de mon corps. 
Mon amant remonte le long de mon corps pour m’embrasser sur les lèvres, son regard est amoureux, conquérant, doux, excitant. Toutes ses émotions se lisent en lui, dans une transparence extraordinaire.Il me blotit contre lui, et me laisse redescendre sur terre. Ses mains me parcourent et me touchent, partout. Mon corps est à lui. Au fur et à mesure que les battements de mon corps reviennent à la normale, nos corps se rapprochent encore.
“Maintenant, j’ai besoin de te sentir en moi…”
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