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Sous le soleil exactement

Chapitre 2

Sylvia

Erotique
Sylvia,Chaque médaille a son revers. Dans cet archipel paradisiaque où je pensais que la vie s’écoulait agréablement pour tout le monde, il y a toutefois un problème : la ségrégation. Je savais qu’elle existait aux USA tout proches mais ne me doutais pas que les sujets de couleurs de Sa Gracieuse Majesté y étaient soumis. Certes, elle y est sans doute un peu plus souple, mais il y a tout de même des bars pour les blancs, d’autres pour les noirs, dans les deux cinémas de la ville, le parterre est pour les noirs, le balcon pour les blancs (c’était l’inverse aux USA), etc.... Cela me semble ridicule, d’autant qu’à l’hôtel entre nous on se parle à longueur de journées sans qu’il y ait de problèmes apparents. Il y a un staff club pour le personnel blanc et un autre pour le personnel noir ; on peut donc côtoyer toute la journée des collègues noirs mais le soir venu, chacun son club !Le personnel de l’hôtel et du golf est composé grosso modo pour moitié de noirs et de blancs. J’avais remarqué en cuisine, rayon pâtisserie, une jeune femme noire, au visage fin, typé, grande et mince qui répond au nom de Sylvia. Elle aussi est très souriante et me donne modestement l’impression que je ne lui suis pas indifférent. Je n’oublie certes pas Sarah que j’aime profondément, mais le statut attribué aux noirs m’intrigue en ce qui la concerne. Il parait évident qu’avoir une relation « mixte » pose de sacrés problèmes, j’ai d’ailleurs appris que dans certains cas ils pouvaient être passibles de prison. Mais l’envie est la plus forte et je m’arrange pour que l’on puisse se voir après le service du soir au-dessus de la petite crique, en contre-bas du green du parcours N° 17.A mon arrivée, sans que rien ne l’ai laissé présager, elle me prend la main et vient blottir son corps contre le mien ; elle a dû penser que je l’invitais à passer un bon moment et j’essaie de lui faire comprendre que la raison de notre rencontre n’est pas là, mais elle reste insensible à mon propos et passe ses bras autour de mon corps. Si je la repousse je fais le contraire de ce pourquoi je suis venu et je la laisse donc s’emparer de moi ; nos bouches se cherchent, se trouvent et un long baiser passionné nous unit. Cependant, légèrement paniqué, j’ai l’impression désagréable de voir Sarah nous surveiller ; il n’en est rien, bien sûr, et je commence à palper ce corps qu’on croirait sculpté dans du basalte ; grande, mince avec deux beaux petits seins bien fermes, un fessier rebondi, les cheveux lisses tombant sur les épaules ; elle a déboutonné ma chemise et m’embrasse fougueusement le torse, descend d’un étage et se trouve face à ma braguette qu’elle ouvre sans difficulté, sort ma queue à demi-raide et s’en empare avec gourmandise. Aucun doute, Sylvia a une bonne longueur d’avance sur Sarah question sexe alors que je leur donne le même âge et pourrait bien m’en apprendre! Nous poursuivons nos découvertes respectives de chacun de nos corps, je la relève, enlève son short, puis sa petite culotte, et lui caresse sa foufoune poilue, son clitoris déjà tendu et de bonne dimension, sa fente bien mouillée, ses fesses rebondies et fermes et je l’allonge doucement sur le gazon ; je l’embrasse fougueusement des lèvres de sa bouche jusqu’aux lèvres de sa chatte et nous nous retrouvons tête bêche dans un 69 torride. Sylvia engloutit ma bite avec un savoir-faire étonnant, alors que j’explore à grands coup de langue sa chatte déjà dégoulinante, puis avide de mon sexe dans ses entrailles elle me demande de venir la baiser. Sans doute excités au maximum par nos chauds préliminaires nous jouissons tous les deux assez rapidement et je sens le sperme gicler de ma bite et l’arroser copieusement ; je débande tranquillement n’ayant aucune envie de quitter cette chaude et douce cheminée.Dans un français à l’accent incertain Sylvia me dit avec un large sourire:— Je t’aime, mon chéri !Etonnant, non ? A quelques semaines d’intervalle, j’entends la même phrase prononcée par mes deux nymphes préférées !Je sais que Sarah ne viendra pas ce soir chez moi : elle est en ville pour l’anniversaire d’une amie. Je demande donc à Sylvia si elle se sent de venir chez moi pour que l’on puisse enfin parler du problème qui me préoccupe ; dans sa réponse je ne la sens pas prête à venir « chez les blancs » et je n’insiste pas. Ce sera pour une autre fois.Le lendemain midi alors que je viens commander des pâtisseries pour mes clients c’est Sylvia qui vient me servir et m’explique en deux mots qu’elle aimerait bien que l’on se rencontre à nouveau. Je lui dis discrètement :— Demain soir, même heure, même endroit.Avant que je ne parte avec mes desserts elle me frôle discrètement la main de ses doigts fins et je l’entends très faiblement à nouveau le « je t’aime mon chéri » avec un sourire discret. Nous nous retrouvons le lendemain soir ; Sylvia porte un t-shirt et un bermuda blancs faiblement éclairée par les lumières de l’hôtel, elle est féline et racée (sans mauvais jeu de mot), élancée et souple, nous nous allongeons sur le gazon et elle vient poser la tête sur mon buste, sagement. Sans préambule, j’attaque de but en blanc :— Sylvia, comment peux-tu supporter cette ségrégation, toi qui es toute la journée au contact de blancs tels que moi ?— Je la subis comme tout le monde, Yann ; ça ne me fait pas plaisir bien sûr, mais les choses évoluent et je pense que sous peu ce ne sera qu’un mauvais souvenir.— Si tu le dis ! Mais je te trouve bien passive devant ce problème.— Yann, j’aimerai bien que l’on évite ce sujet entre nous. Toi, tu n’as pas eu peur de faire l’amour avec moi, ça me suffit. — Comme tu voudras, Sylvia.Et comme l’autre soir nous faisons l’amour farouchement, sauvagement, amoureusement, mais après avoir joui l’un et l’autre dans une belle et chaude harmonie j’ai senti un véritable moment de tendresse entre nous ; peut-on être amoureux de deux femmes à la fois ? Lorsque je rentre chez moi, Sarah est là, mais elle dort. Je viens m’allonger contre elle, lui dépose un baiser sur l’épaule et m’endors.Sylvia semble prendre une certaine emprise sur moi ; insensiblement je me sens de plus en plus attiré par cette beauté exotique au tempérament volcanique, mais je suis bien incapable de renoncer à Sarah au sourire ravageur et au corps envoûtant. Je décide toutefois de prendre un peu de recul avec Sylvia tout en ménageant sa susceptibilité et consacre mes soirées à Sarah dans ma chambre ou au staff club où nous passons d’agréables moments avec d’autres amis à boire des Gin tonic ou du Jameson on the rocks (whiskey irlandais) tandis que le juke-box nous diffuse du Elvis Priesley, Harry Bellafonte ou Pat Boone . Il semble acquis pour nos amis que Sarah et moi sommes « fiancés » (mot français employé par les anglophones et prononcé avec un Chamallow dans la bouche) et c’est bien ainsi.Un soir, après le travail, je rentre chez moi à pieds ; au détour d’un bosquet Sylvia se dresse devant moi. Passé un moment de peur et de surprise je m’approche d’elle, mais elle recule ; son visage faiblement éclairé apparait triste et contrarié, parcouru de larmes et elle me demande :— Yann, pourquoi est-ce que tu me fuis ? — Je ne te fuis pas, je préfère espacer nos rendez-vous pour le moment et on se voit quand même tous les jours.— Et Sarah ?— Quoi Sarah ? Sylvia, je pensais que tu devais savoir que je couchais avec elle bien avant toi !— Tu aurais pu m’en parler avant de me baiser !— Tu as raison, pardonne-moi, Sylvia. C’est vrai qu’il aurait été plus honnête de te tenir au courant. Je vais rentrer maintenant.Mais Sylvia ne l’entend pas ce cette oreille et d’un bond vient me barrer le chemin. — En fait tu te sers de moi comme d’une pauvre petite négresse juste bonne à baiser alors que tu semblais soutenir notre cause !— Ne dis pas de bêtises, Sylvia ; j’étais sincère mais je ne savais plus quoi faire entre vous deux ; sois certaine que chaque minute passée près de toi était un vrai bonheur pour moi.A ces mots elle pleure à nouveau, son visage est boursouflé de chagrin, je l’attire à moi et la couvre de baisers. Le petit bosquet nous sert d’abri et nous baisons sauvagement emportés par la fougue ravageuse de ma belle insulaire. Pour la première fois j’ai fait une tentative vers la rosace de son anus avec ma langue, rien ne semble effrayer Sylvia qui l’a acceptée de bon gré ; il me faudra en convaincre Sarah, mais je m’égare ! A sa demande je jouis sur son ventre, d’un doigt elle a ramassé une goutte de sperme, l’a posée sur sa langue et m’a attiré vers elle pour un baiser goulu. Cette fois Sarah est bien éveillée lorsque je rentre et s’aperçoit tout de suite de mon trouble. Elle me demande aussitôt :— Yann, mon amour, il est bien tard, tu as un problème ?Dans un premier temps je ne sais que répondre, mais devant son insistance je lui dois la vérité.— Sarah, ma chérie, je suis horriblement gêné : je viens de voir Sylvia avec qui j’ai une relation depuis peu ; je t’ai trompée Sarah et je ne sais comment m’en excuser.Je vois Sarah le souffle coupé, blême, cherchant l’oxygène, elle se prend la tête dans les mains puis elle se lève, rassemble ses affaires, les jette avec rage dans son sac et part sans dire un seul mot ; elle pose la main sur le loquet de la porte, jette un regard en arrière et s’en va. Je suis abasourdi ; ce qui vient de se passer est évidemment de ma faute, mais sur le moment j’ai du mal à comprendre la réaction de Sarah et je me laisse bêtement envahir par le sentiment qu’elle ne m’aime pas suffisamment pour comprendre ma situation. C’est idiot de ma part et je décide d’aller tout de suite la voir chez elle ; sur le chemin, en coupant par le fair-way du 15, j’entends tout à coup une sorte de gémissements, je m’approche et aperçoit faiblement Sarah qui pleure à chaude larmes la tête posée sur son sac. Dans un premier temps je n’ose pas trop l’approcher, mais la voyant calme je la couvre de baisers, lui essuie ses larmes avec mes lèvres et je la découvre tout à coup entreprenante comme jamais ; elle me dénude avec hargne, me mords le torse, les bras, les joues puis elle me dit :— Baise-moi, Yann, baise-moi, je te veux ! Cette nuit fût pour nous l’aboutissement de notre amour charnel enfin révélé sur toutes ces facettes. Sarah a vécu, aimé et joui de tout ce qui lui était inconnu à ce jour. Nous retournons dans ma chambre avant l’aube ; elle a retrouvé son resplendissant sourire, mais je devine qu’elle n’en a pas pour autant oubliée mon infidélité.
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