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Sous le soleil exactement

Chapitre 4

Farewell

Erotique
Farewell,Les derniers évènements nous ont amené à mettre en berne nos ébats sexuels ; avec Sarah on se voit uniquement au staff club ; je remarque qu’elle boit beaucoup de Jameson, je veux dire beaucoup plus qu’avant ; pour rentrer vers nos bungalows il nous faut traverser le fair-way du parcours n° 13 et une nuit, particulièrement éméchée elle tombe sur le gazon, je m’efforce de la relever mais elle m’attire sur elle et nous faisons l’amour au beau milieu du parcours de golf ; nous nous sommes réveillés aux premières lueurs du jour et rentrons chacun chez soi. Je sens confusément qu’elle n’est plus la même, qu’il y a quelque chose de brisé chez cette fille à la bonne humeur légendaire depuis que le directeur a mis un terme à notre relation, alors qu’on ne dérangeait personne.Sylvia, elle, semble avoir retrouvé son sourire et sa gentillesse habituels. La rodomontade du directeur m’a évidemment éloigné de Sarah mais a aussi eu le même effet sur ma relation avec Sylvia avec une circonstance aggravante, elle est noire ! On se voit tous les jours pendant les services et un soir préparant ma commande elle me redit en français, me touchant la main, comme il y a quelques mois :— Je t’aime, mon chéri !Le soir même, en rentrant au bungalow, j’aperçois une ombre devant ma fenêtre sur le balcon couvert qui entoure la bâtisse. C’est Sylvia. Je rentre dans ma chambre et la fait pénétrer par la moustiquaire à guillotine ; les retrouvailles sont à la hauteur de la longue attente qui nous a séparé ; un baiser long et charnel nous soude l’un à l’autre, nous nous laissons glisser sur le tapis, nos mains parcourent nos corps enflammés à la recherches de sensations perdues, nos doigts enlèvent prestement tout habit devenus superflus et s’activent sur nos sexes en quête de renouveau, mon gland trouve sa vulve déjà humide et s’enfonce dans cette chaude cheminée dont les flammes incendient nos corps pour notre plus grande jouissance, son corps élastique ondule sous le mien pour accompagner la pénétration au plus profond d’elle et ses mots grisants me disent de continuer encore et encore... Son souffle s’accélère, elle me mord les lèvres, ses reins se soulèvent, son sexe se contracte sur ma bite qui sent l’explosion arriver ; elle gémit, sourit, pleure et expire tout à coup dans un grand râle sauvage à l’instant où je me libère de ma semence à grands jets saccadés. Je m’écroule sur elle poitrine contre poitrine, ses petits seins sont gonflés comme jamais, nos respirations cherchent un nouveau souffle, nos sexes trempés s’agitent encore de petits tressautements, ma bite n’a pas débandé ou très peu, nos lèvres se sont retrouvées et la langue de Sylvia pénètre en pointe dans ma bouche imitant les mouvements de mon pénis en elle ; il ne m’en faut pas plus pour reprendre lentement les va et vient dans sa chatte d’où perle mon sperme qui inonde ses fesses et mes couilles ; je mets longtemps à retrouver une éjaculation et mes coups de bites répétitifs ont déjà amené Sylvia à plusieurs petits orgasmes que sa bouche collée à mon oreille et ses spasmes me font comprendre. Arrive enfin la délivrance et mes jets de sperme moins puissants viennent ajouter au bain dans lequel trempent nos sexes. Nous restons côte à côte, main dans la main sur le tapis sans un mot chacun retrouvant peu à peu la conscience qui nous a quitté un long moment. Sylvia se lève enfin et vient nettoyer ma bite et positionne son sexe au-dessus de mes lèvres ; je m’applique à récupérer la semence qu’elle vient ensuite partager. Jamais je n’avais fait l’amour de cette façon aussi « évoluée » ! J’y vois une petite victoire sur Sarah et sa manigance border line de l’autre fois.Nous nous sommes couchés après avoir mis le réveil très tôt afin que je la raccompagne chez elle sur ma mobylette avant que le jour ne se lève.Il va de soi que si un jour notre relation est connue soit de la direction soit de personnes malfaisantes, le retour en France est assuré avec en prime un petit séjour dans une geôle de Sa Majesté dans l’attente du prochain bateau.Néanmoins, le désir étant le plus fort nous continuons à nous voir de plus en plus fréquemment dans des endroits différents et toujours de nuit, ce qui, par voie de conséquence, m’éloigne de plus en plus de Sarah. Un jour celle-ci vient me voir au travail et me demande discrètement de venir au staff club ce soir. Son visage est terne, son sourire disparu et je m’attends au pire. Le soir venu je me dirige vers le club, rentre et la vois assise à notre table habituelle face à un Jameson, dont je devine que ce n’est pas le premier. Je mets une pièce sur « Try to remember » d’Harry Bellafonte, vais me chercher un gin tonic et viens m’assoir près d’elle ; elle me prend la main, dépose un baiser sur mes lèvres et me dit brutalement :— Yann, je ne peux plus supporter de te savoir près de moi et de ne plus avoir le droit de faire l’amour sans devoir se cacher et avoir une épée pointée au-dessus de ma tête. Je retourne en Irlande !— Quoi ! mais tu délires ma chérie, qu’est-ce que tu imagines, que tu te sentiras mieux là-bas ?— Peu importe, je souffre trop ici, j’ai d’ailleurs acheté mon billet retour, donné ma démission, je prends le prochain bateau dans 9 jours exactement !— Si tu arrêtais de boire autant, je pense que ça devrait déjà te remettre les idées en place, tu ne crois pas ?— Je me sentirai mieux lorsque je ne souffrirai plus et l’éloignement me semble être la meilleure et la seule solution ; ma décision est définitive.— Et dans ton délire, tu as pensé à moi ?— Oui, mon amour, j’ai pensé à toi, j’ai aussi pensé à Sylvia et je suis certaine qu’elle saura prendre soin de toi !Je rends les armes ! En rentrant, je fais exprès de tomber à l’endroit précis où nous avons baisé l’autre jour ; c’est elle qui me chevauche, l’air triste mais néanmoins avec chaleur et envie, mais je ne sais pas encore que nous faisons l’amour pour la dernière fois. Sarah a quitté l’île et quelques heures avant, dans un dernier baiser, elle m’a demandé de ne pas venir au départ du bateau ; je n’ai plus jamais eu de ses nouvelles.Un peu plus d’une année vient de s’écouler depuis mon arrivée ; Sarah partie, la vie sur l’île n’est plus la même pour moi, chaque jour je suis à la recherche de ce corps fascinant, de ce sourire envoûtant, de cette chevelure éclatante. Mais Sarah avait raison sur un point, j’avais Sylvia. Celle-ci a bien compris mon désarroi et n’en profite pas pour me sauter dessus ; elle me laisse le temps de me ressaisir, je reviens vers elle et ce n’est que dans ses bras que je retrouve une certaine sérénité et à dire vrai le véritable équilibre entre l’amour cérébral et l’amour physique. Nos rencontres nocturnes sont quasi quotidiennes et le spectre de mon départ prochain fait qu’elles sont de plus en plus torrides. A l’approche de celui-ci nous craignons de moins en moins les risques que nous encourons et Sylvia passe chaque nuit avec moi dans ma chambre. Ces nuits sont à la fois tendres, sensuelles, passionnées, excitantes, nous cherchons l’un et l’autre à découvrir la totalité des jeux du sexe, ce qui nous mène vers des extases et des orgasmes chaque fois différents.Quelques temps avant ce départ tant redouté j’ai eu l’insigne honneur d’être invité au staff club réservé aux noirs ! Jimmy, le chef barman de l’hôtel et aussi référence auprès du personnel noir est un homme débonnaire, calme, rassurant, qui m’a plus ou moins pris sous son aile pendant ce stage bien que n’étant pas de son service et qui m’a appris quantité de recettes d’élaboration de cocktails; ce brave homme quinquagénaire avait organisé cette petite fête en notre honneur. A mon arrivée Sylvia m’attend devant la porte : elle porte son bermuda et son T.shirt blancs et j’aperçois les tétons de ses petits seins dressés de désir vers moi ; nous sommes entrés, main dans la main sous une salve d’applaudissements ; Il y a là les serveurs et les serveuses, les cuisiniers et les cuisinières, les femmes de chambre mais aussi les caddies du golf club ; je suis très ému, le juke-box entame « Island in the sun » du grand Harry et Sylvia me mène sur la petite piste de danse où nous sommes bientôt rejoints par d’autres couples. Nous dansons, buvons, rions, au cours de la soirée chacun à un mot gentil pour nous ; serré contre Sylvia dans un slow langoureux je suis ému par tous ces gens qui sont contents que Sylvia soit heureuse avec moi, alors que de l’autre côté nous sommes considérés comme des hors la loi. Peu avant l’heure de la fermeture du club nous allons remercier Jimmy et partons comme nous sommes arrivés sous les applaudissements de ceux qui sont encore là. Une fois dehors nous nous ne retenons pas nos larmes et regagnons ma chambre nos deux corps ne faisant plus qu’un.Lorsque le bateau quitte les bords du quai, Sylvia est là au milieu d’une foule clairsemée; avant de monter à bord je n’ai même pas pu la serrer une dernière fois dans mes bras ! Se dire adieu semble être une banalité dans la plupart des cas, mais lorsque l’on sait que c’est la toute dernière fois que l’on se voit alors que nous avons toute une vie devant nous, c’est une part de celle-ci qui meurt à jamais.Accoudé au bastingage de la poupe du navire j’aperçois les lumières de la ville s’estomper, les reliefs de l’archipel s’évanouir peu à peu devant le disque solaire qui disparait sous l’horizon.Nous avons correspondu quelques temps avec Sylvia ; j’ai eu, un moment, le rêve fou de la faire venir en France, mais comme pour bien des choses, le temps m’a prouvé qu’il était le meilleur allié de l’oubli. Quoique... !
FIN
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