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Souvenirs d'Afrique

Chapitre 2

Erotique
Ce n’est plus trop « Souvenir d’Afrique », mais c’est quand même une suite…
Je reprends la plume parce que, finalement, je me suis rendu compte que cela m’avait fait plaisir de me raconter et de montrer mon plaisir à être cocu. Au début, on éprouve une certaine gêne, voir une honte certaine à avouer que sa femme est aussi prise par d’autres. Mais je pense que c’est également là que l’on en retire du plaisir.
Nous sommes donc rentrés en France. Il y a eu quelques semaines de doute, car Sandra n’a pas eu ses règles. Et, gênée, elle m’a avoué que les derniers mois, le boy la prenait sans protection. Devant mes remarques sur le risque qu’elle prenait, elle ajouta même qu’elle était allée elle-même avec le boy dans un centre de soins pour lui faire subir des tests. C’est le boy qui avait insisté pour lui gicler en elle, et elle lui avait cédé après le résultat des tests.
C’est dur à expliquer dans quel état je me trouvais à ce moment-là ! Je prenais pleinement conscience qu’en fin de compte, notre boy avait inversé les rôles avec ma femme : c’était lui qui la dominait. Il la possédait vraiment. Finalement, plus de peur que de mal : il n’y eut pas de suite.
Six mois passèrent sans envie particulière de rechercher de nouvelles aventures. Sur l’oreiller, Sandra continuait à me raconter des détails sur ses expériences avec le boy, et cela suffisait à notre libido. Et puis, un soir de vacances, après un repas au restaurant, on est allé faire un tour en boîte. Je compris vite que Sandra se montrait d’humeur très coquine, ce soir-là. Je l’avais même observée buvant plus que de coutume à table. Nous avons fait quelques pas de danse puis, à un moment, nous nous sommes assis pour siroter un verre. Pendant que j’observais d’autres couples qui dansaient, un homme s’est approché de nous… enfin, de Sandra ! Il lui a demandé si elle voulait bien danser avec lui. Là, Sandra s’est tournée vers moi. Elle m’a demandé si j’étais d’accord. J’ai vu son visage, ses yeux brillants, presque humides, et j’ai compris ; j’ai dit oui.
Il n’a fallu que quelques secondes pour que son corps se colle à celui de son cavalier. Je pense qu’il avait compris, lui aussi ! Je les ai vus tourner tout en s’éloignant sur la piste. Là, je ne les apercevais plus que par moments. Je ne voyais pas grand-chose, entre tout ce monde et la semi-obscurité… mais suffisamment pour voir ma femme rouler des pelles à cet inconnu. D’un seul coup, je ressentis à nouveau ce plaisir étrange, et je me rendis compte que, finalement, cela faisait vraiment longtemps que je n’avais pas eu cette chance !
Après un long moment, je les ai vus revenir vers notre table. Sandra l’invita à s’asseoir avec nous. Par politesse, je lui demandai ce qu’il voulait boire, et je me levai pour aller chercher les verres au bar. Quand je revins, ils étaient enlacés, et échangeaient un long baiser. L’une des mains de l’homme était glissée sous le chemisier et enveloppait un sein libre sous le tissu. Je ne cherchai pas à les déranger : je me contentai de savourer ce moment en observant cet homme. Il semblait plus âgé que nous. Peut-être la quarantaine, et plutôt bel homme, en fait. Quand ils prirent conscience que j’étais revenu, je réalisai à quel point le visage de ma femme était rayonnant, souriant. Nous échangeâmes quelques mots et Sandra nous dit qu’elle allait nous laisser quelques minutes. Patrice, c’était son nom, la rattrapa par l’épaule et lui dit quelques mots à l’oreille, ce qui la fit rire. Ils échangèrent quelques phrases, toujours murmurées à l’oreille. Vu le bruit de la salle, je n’entendis absolument rien.
Une fois en tête a tête avec cet homme, j’éprouvai une certaine gêne, ce qu’il comprit car il me félicita pour la belle femme que j’avais et trouva ma mentalité très bien ! C’est vrai que ce n’est pas si courant de voir un homme se laisser prendre sa femme comme ça ! Et puis il me parla un peu de lui : il était commercial, et passait un ou deux jours par semaine sur la région. Sandra arriva à ce moment. Au lieu de reprendre place à ses côtés, elle vint s’asseoir sur ses genoux, un bras autour de son cou. Patrice lui donna un petit bisou, et lui reparla à l’oreille. Je la vis faire oui de la tête à deux ou trois reprises. Patrice se retourna vers moi et reprit notre conversation. Il avait une main sur la cuisse de ma femme ; je ne pouvais m’empêcher de l’admirer. Je voyais ses tétons pointer sous son chemisier, preuve de son excitation. Sa tête plaquée contre la sienne… et la main qui remontait sous sa jupe !
J’appris donc qu’il résidait dans un hôtel tout proche de chez nous. Que c’était un habitué des lieux. Qu’il était divorcé et qu’il voulait savoir si, comme ma femme le lui avait demandé, j’étais d’accord pour qu’il la ramène à son hôtel ce soir ! Il me précisa bien qu’il me la ramènerait dès le matin ! (rires). Je fus on ne peut plus surpris par sa demande. Je vis aussi que sa main avait totalement glissé sous sa jupe. Sandra crut que j’avais un moment d’hésitation. Elle se redressa un peu et me dit, avec une moue malicieuse : « S’il te plaît, chéri… »Je ne pouvais pas dire non !
Nous avons fini nos verres ; Sandra s’est relevée. Dans son mouvement, ses cuisses se sont ouvertes ; le tissu de sa jupe est remonté : le string n’y était plus ! Cela faisait donc une dizaine de minutes que Patrice la caressait directement, voire même avait glissé un doigt en elle… Il se releva après elle. Je le vis fouiller dans ses poches, en ressortir son portefeuille ; il en retira une carte de visite qu’il me tendit en me disant : « Il y a mon téléphone, si vous avez besoin. » Et je les vis s’éloigner, me retrouvant comme un con ; non pas comme un con, mais un cocu, seul a la table. Je n’avais plus qu’à rentrer à la maison.
J’étais encore au lit quand on sonna à la porte d’entrée ; je me levai pour ouvrir : Sandra apparut sur le pas de la porte. Elle ne me laissa pas le temps, et m’entraîna directement dans la chambre où, en quelques secondes, elle se retrouva nue et se glissa dans le lit. C’est une fois collée contre moi qu’elle me raconta sa nuit. Donc, Patrice était plutôt bien membré, et vigoureux. Il avait voulu essayer ma femme des deux côtés, et aimait lui dire des mots cochons ! Ils avaient pris le petit déjeuner dans la chambre avant que Patrice la ramène jusqu’au bas de l’immeuble. Elle m’a même précisé, d’un air faussement honteux, que Patrice était un peu vicieux quand même : elle était nue lorsque le petit déjeuner leur avait été servi dans la chambre d’hôtel ; Patrice, d’un ton un peu sec, lui avait dit de rester comme elle était ! C’est un jeune d’une vingtaine d’années qui, en apportant le plateau, l’avait vue nue sur le lit.
Ce fut le début d’un an de vie à trois. Sandra, une fois par semaine, passait la nuit avec cet homme.
Je vous relaterai une prochaine fois tous les détails ; j’espère vous avoir fait plaisir en vous racontant ceci.
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