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Splendid Manor

Chapitre 2

Or

Avec plusieurs femmes
Une fois la porte refermée derrière eux, Mathias ne put s’empêcher de déglutir. Ses yeux mirent un peu de temps à s’habituer à cette enfilade de pièces peu lumineuses. Il fallait imaginer le sous-sol comme une pièce carrée, avec des portes de tous les côtés. Si le centre de la pièce contenait des sofas, quelques tables avec des boissons, et que certains jeux avaient lieu à la vue de tous, c’étaient des portes que provenait le plus fort des gémissements, et autres bruits laissant peu de doute quant à la teneur des évènements.Hilda passa son bras autour de son partenaire.
— Bon eh bien je suppose qu’il nous faut trouver un lit de libre... enfin sauf si tu veux rentrer dans une pièce. Si la porte n’est pas fermée, alors il n’y a pas de problème pour regarder.
En effet, tandis qu’ils se baladaient dans la pièce, Mathias ne put s’empêcher de regarder au travers des portes. Ici, deux jolies brunes se procuraient chacune du plaisir dans un délicieux soixante-neuf tandis que ce qui semblait être leurs partenaires respectifs se touchaient mutuellement, là, une femme d’âge mûr procurait une fellation à un jeunot tout en branlant farouchement deux autres hommes, plus loin encore, Mathias vit une magnifique jeune femme, blonde platine, une coupe de cheveux semblable à celle d’Amélie Poulain, empalée sur un homme, elle était nue à l’exception d’un petit gilet de laine ouvert, sans rien dessous pour ne serait-ce qu’essayer de cacher sa peau d’une blancheur immaculée.
Mathias était bouche bée, ce n’était pas seulement une question d’excitation, c’était beau. Hilda fit une pause en constatant sa fascination.Soudain la jeune fille sembla remarquer les deux inconnus qui la toisaient depuis la porte, son regard était gris, à la fois glacial et perçant. Elle tendit son bras vers eux, et d’un geste de la main, les invita à rentrer dans la pièce.
— Ma foi très cher, une telle invitation, ça ne se refuse pas, elle te plaît non ? — Beaucoup, mais... — Mais quoi ?
Mathias réfléchit, il était descendu pour Hilda à l’origine, mais celle-ci ne semblait guère s’en soucier, alors la question se posait : mais quoi ? Rien ne l’empêchait de rentrer.Hilda fit le pas décisif dans la pièce.
— Fermez la porte derrière vous, dit la fille d’une voix autoritaire.
Hilda s’exécuta, la pièce ressemblait à une vieille chambre d’hôtel des années soixante-dix qui aurait survécu au passage du temps. Des lampes accrochées aux murs éclairaient la pièce d’une lueur jaunâtre, juste assez pour s’harmoniser avec le reste de la demeure, légèrement rosie par leurs abat-jours rouges.Cette fille, qui semblait avoir été taillée à même la glace tant sa peau semblait sculptée et son visage aussi froid que la terre Adélie. Une froideur qui paradoxalement semblait sensuelle.Elle se retira de l’homme qu’elle chevauchait, descendit du lit, et s’approcha de Mathias.
— J’ai parfois vu des gens timides, mais tous étaient résolus, on rentre rarement ici par hasard après tout...


Elle approcha son nez du cou de Mathias, toi tu sens la crainte, tu ne sais pas dans quoi tu es tombé, cela faisait longtemps que je n’avais pas eu de telles proies...
Dans sa vision périphérique, Mathias pouvait voir Hilda se faire déshabiller par le jeune homme éconduit, toutefois, il eut peu l’occasion d’observer ce spectacle tant les yeux gris de sa prétendante le fixaient intensément.
Celle-ci, désormais entièrement nue, s’approcha de lui, et, délicatement, commença à ouvrir sa chemise. Tout en poursuivant ce geste, elle s’approcha soudain de lui pour lui embrasser le cou.Mathias aurait aimé agir, ce n’était pas sa timidité qui l’empêchait de le faire, c’était... autre chose. Il aurait aimé serrer ce corps contre lui, sentir encore plus cette chaleur corporelle, mais il était comme figé dans le marbre. La femme approcha sa main de ses attributs, et lentement, commençait à le caresser au travers du tissu. Son membre était déjà dur depuis longtemps, elle désirait simplement jouer, ses doigts passèrent sur le gland, jouant une partition à la fois légère et subtile, qui mit le jeune homme en émoi. Cette femme savait y faire, elle semblait connaître le tempo qui était celui de l’intimidé.

D’un geste brusque, qui tranchait avec la douceur dont elle avait fait preuve dans ses caresses, Mathias fut projeté sur l’immense lit double, encore froissé des ébats précédents.
— Déshabille-toi, s’il te plaît.
Mathias s’exécuta, faisant tomber sa chemise ouverte, son pantalon, et finalement son boxer.Elle sembla l’inspecter méticuleusement pendant un instant puis dit finalement.
— Bien, allonge-toi à tes aises, je suis à toi dans un instant.
Tandis qu’il se mettait sur le dos et que la jeune femme cherchait dans un tiroir ce qui se trouverait plus tard être un préservatif, Mathias put observer que le jeune homme éconduit en plein acte n’avait mis longtemps à retrouver chaussure à son pied : Hilda était actuellement en train de se faire prendre en levrette, les mains sur la table de nuit. Elle jeta un coup d’œil à Mathias, et, voyant que celui-ci l’observait, lui fit un clin d’œil.
Cela ne fit que renforcer l’érection du jeune homme. Il allait coucher avec ce qui lui semblait être la huitième merveille du monde devant une fille qui honnêtement, n’avait pas grand-chose à envier à la mystérieuse jeune femme, si ce n’est un soupçon de mystère justement.
Une main se posa soudain sur sa joue, une main froide. Il tourna la tête et ses lèvres se retrouvèrent collées à la belle inconnue. Rapidement, langues, corps, et chaleurs se mêlèrent. Elle était douce, presque trop douce pour l’image qu’elle renvoyait.
Rapidement, les doigts de la jeune femme retrouvèrent la queue de Mathias, celle-ci ayant perdu la protection du tissu, Mathias put sentir chaque mouvement, chaque coup qu’elle mettait. Dans le même temps, les lèvres de la jeune femme déposèrent quelques suçons sur son torse, chacun plus bas que le précèdent. Quand la tête de la jeune femme fut proche du pénis de Mathias, elle stoppa ses suçons, et, le plus délicatement du monde, souffla sur l’engin.
Mathias tressaillit. C’était une telle chaleur... Si éloigné de l’apparente froideur de cette beauté. Celle-ci toutefois ne semblait pas disposée à offrir sa bouche. Elle se releva, presque mécaniquement, et se mit en position pour chevaucher Mathias.Contrairement à sa précédente performance, elle se plaça cette fois-ci de manière à pouvoir avoir un contact visuel avec son partenaire. Son regard avait légèrement perdu de ses teintes glaciales. Elle regardait Mathias avec un petit air mi-hautain mi-maternel. Elle prit les mains du jeune homme et les posa sur ses hanches.
Sortant de sa torpeur, celui-ci se mit à agir, et de ses mains, fit s’enfourcher l’inconnue sur son pieu. Celle-ci réprima un soupir.Profitant quelques secondes de la chaleur et de l’humidité qui soudain enserrait son membre, Mathias se contenta de bouger tout en maintenant l’entrejambe de sa partenaire contre le sien pendant quelques instants avant de finalement, la laisser prendre les commandes de leur jeu.
L’instant semblait irréel. Elle maintenait un contact visuel constant, emprisonnant son regard dans le sien, comme si le regard de Mathias ne devait sous aucun prétexte chercher à percer les mystères de son corps.
Elle respirait doucement, comme si elle n’avait pas envie de se laisser aller. Quand Mathias brisait le rythme, elle ne pouvait réprimer quelques bruits caractéristiques de son plaisir. Le jeune homme y prenait donc un malin plaisir.
Soudain, la jeune femme posa sa main sur son torse, exerçant une pression ferme. Une pression qui signifiait « ça suffit, tu ne bouges plus ».La jeune fille sembla alors comme rentrer en transe, ondulant son corps dans un rythme inconnu que seul le diable aurait pu comprendre. Mathias profitait pleinement, c’est comme si cette danse avait été pensée pour lui, pour le faire jouir. Il se sentit venir, la sève montait, il allait jouir, c’était inéluctable.
A l’instant où il allait atteindre l’orgasme cependant, alors que rien ne semblait pouvoir retenir sa jouissance, la femme s’arrêta. Et, comme ensorcelé, Mathias se retrouva bloqué, bloqué sur ce bord de précipice. Une jambe déjà dans le vide, certain de tomber, et pourtant maintenu sur la terre par une force obscure.
Mathias sentit son membre sortir de la cavité de la jeune femme, celle-ci s’était retirée.
— Tu es amusant, dit-elle simplement, on va te faire un petit spectacle.
Le « on » auquel elle se référait fut rapidement trouvé en la personne d’Hilda, qui, après avoir satisfait l’amant précède de la diablesse, s’était simplement mise à les regarder.Poussé sur le côté du lit, Mathias observa gentiment les deux langues de ces si belles demoiselles se lier, sans qu’aucun mot ne soit prononcé. Rapidement elles s’allongèrent sur le lit, se caressant mutuellement, des petits soupirs s’échappaient de la bouche d’Hilda tandis que son amante lui suçotait le mamelon gauche. Rapidement, cette bouche qui lui offrait du plaisir descendit jusqu’à son sexe ruisselant, la faisant presque crier.
Mathias, ne pouvant se contenir, tenta de s’amuser seul en observant la scène, toutefois la belle sut lever les yeux de à temps de la vulve qu’elle léchait pour lui taper violemment la main.Une fois qu’elle eut vu que le message avait été reçu, elle prit la main de Mathias, et la posa sur le sein gauche d’Hilda.Ce message fut reçu également, et Mathias se mit aussitôt à pétrir les deux seins de la serveuse. Délaissant son propre plaisir, il approcha sa bouche de celle d’Hilda, qui gémissait à n’en plus finir, et d’un long baiser, la fit taire.
Si ses gémissements s’étaient bel et bien éteints, Mathias pouvait sentir sa guide bouillonner intérieurement, se crispant sous les coups de langue de l’inconnue. Il sentit que comme lui, elle devait faire ce trajet vers l’abîme, et il sentit, au moment où son corps arrêta de vibrer, suite à la fin du jeu de lèvre de la mystérieuse, qu’elle aussi avait pu entrapercevoir le précipice, sans pour autant tomber dedans.
La belle se releva, se délivrant de l’entrejambe d’Hilda, et les toisa.
— Bon eh bien je vais vous laisser, j’espère vous retrouver plus bas.
Hilda ne put s’empêcher de s’esclaffer.
— Eh c’était trop bon, tu ne peux pas me laisser comme ça !
D’une posture droite, et aussi froide qu’elle était apparue au premier abord, son interlocutrice se mit à rire.
— Oh si... je peux, je vais le faire même. Mais ne t’en fais pas, nous nous reverrons plus bas, et puis..., elle plaça son bras autour du cou de Mathias, tu as ici un merveilleux amant qui se fera un plaisir de te faire jouir.
Elle embrassa Mathias une dernière fois, puis repartit en fermant la porte derrière elle, sans plus de vêtements qu’elle n’en avait à leur rencontre.
Hilda et Mathias se regardèrent, côte à côte sur le lit... Un peu hébété au premier abord, Mathias regardait à nouveau le corps de cette serveuse qui lui avait fait plaisir – pardon, l’avait masturbé – plus tôt.
Elle dut s’en souvenir aussi, car leurs lèvres se joignirent rapidement. Leurs corps étaient déjà nus, aussi les mains du jeune homme se retrouvèrent rapidement sur les seins, le sexe, ou encore le fessier de cette si désirable guide. Elle lui rendait ses caresses, passant ses mains sur son torse presque imberbe, sur sa joue, ou plus bas, sur son sexe, de la tige aux bourses.
N’y tenant plus, Hilda se mit sur le dos et fit signe à Mathias de la prendre en missionnaire. Le jeune homme, enivré par la boisson du début de soirée, et probablement plus encore par l’ambiance sensuelle et sexuelle dans laquelle il avait été plongé les dernières heures, ne posa aucune question et, après avoir changé sa capote, se plaça sur elle, rentrant dans cette si accueillante et souriante demoiselle d’un seul coup de reins.
On aurait pu penser qu’après la prestation de sa précédente partenaire, une partie de jambes en l’air avec Hilda n’aurait pas eu toutes les faveurs de Mathias. Il n’en fut rien.Là où la belle avait fait la mystérieuse, la froide, avait dans une union avec lui fait exalter la beauté des corps et l’esthétisme que l’acte pouvait contenir, renvoyant le jeune homme dans les tréfonds de lui-même dans une frustration immense, Hilda, elle, criait son plaisir, son plaisir de prendre ce pieu au fond d’elle, attribut qu’elle n’hésitait pas à nommer vulgairement, pourvu qu’il la fasse crier plus fort.
Avec Hilda, Mathias se relâchait, ou plutôt s’activait aussi vite que ses instincts le lui demandaient. Il se sentait en osmose avec cette fille. Ils étaient semblables à deux rouages d’une machine, s’activant en rythme à la même cadence. Une machine qui allait vite. Mathias sentait sur son torse la poitrine chaude d’Hilda, ils transpiraient tous les deux, respirant bruyamment.
Tous deux sentirent la jouissance proche, virent à nouveau le précipice. Cette fois-ci, rien ne les empêcha de franchir ce Rubicon de plaisir.Ils restèrent un moment qui leur sembla être à la fois une instantanéité et une éternité l’un à côté de l’autre. Reprenant leurs souffles et leurs esprits.
— Merci, hasarda Mathias, ne sachant que dire. — Quitte à casser la magie de l’instant, tu aurais pu trouver plus original. Enfin bon, merci à toi aussi, c’était... une bonne baise.
Toujours ce ton cru, Mathias n’aimait pas ça, mais dans sa bouche à elle, ces mots semblaient prendre un nouveau sens. Marquant la frontière entre l’érotisme et l’instinct, les préparatifs et le passage à l’acte.
— Oui, une bonne baise...
Hilda se mit à rire.
— On sent le courage, mais on sent que tu es toujours... gêné. Tu es mignon, tu sais... Cette fille était vraiment spéciale au fait... Diiiis-moiiiii, t’as préféré laquelle ?
Le ton faussement innocent de la question indiquait qu’elle prenait ça comme un jeu, ce qui n’empêcha pas Mathias de réfléchir le plus sérieusement du monde. Il avait peu réfléchi en passant de l’une à l’autre, ne réalisant pas sur le coup à quel point cela était nouveau pour lui.
— Mhhh... elle avait un voile de mystères des plus envoûtants, toi un naturel des plus piquants.— Quel beau parleur dis donc. Tu es douillé pour te sortir des embrouilles.
Ils se relevèrent. La capote finit dans une poubelle prévue à cet effet.
— Pas la peine de te rhabiller, on donnera les vêtements au portier, au fait j’ai une question avant qu’on passe la porte : tu es plutôt... Non tu sais quoi oublie, avec toi la question ne se pose même pas, tu auras la surprise.
Mathias, qui deux minutes avant ne se serait pas vu remis d’un tel effort avant la semaine d’après se surpris à regarder le corps devant lui avec un désir encore plus grand que précédemment. Ne lui laissant pas l’occasion de la mater, il se rapprocha de la lourde porte de fer qui menait au troisième sous-sol : l’étage de la cire.
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