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Stockholm-sur-Loire. (1)

Chapitre 1

Divers
Stockholm-sur-Loire. (1)
Nous nous trouvons  au cœur du pays, dans l’une de ces petites villes des bords de Loire, témoins privilégiés de l’histoire de France, dont les prospectus touristiques vantent la douceur et la qualité e vie. Aux confins d’une avenue qui descend doucement vers le fleuve, une belle maison occupée par Jean F..., un jeune homme seul d’une trentaine d’années, quelque peu mystérieux, dont les voisins et les commerçants du quartier savent simplement qu’il est traducteur pour des maisons d’éditions, que ses parents sont décédés dans un accident de voiture il y a une dizaine d’années; leurs relations ne vont pas au delà de bonjours, bonsoirs, polis. Venant de Paris Jean F... a acheté cette maison dans ce quartier calme après le décès de ses parents et depuis personne ne lui a vu le moindre ami, parent ou voisin en franchir le seuil; les langues allaient bon train, alors que personne ne savait quoi que ce soit sur ce curieux personnage. Mais depuis, au fil des ans, il est devenu partie intégrante du paysage et chacun s’en contente.Son emploi du temps est millimétré: un footing chaque matin par tous les temps de 8 à 9, achat du journal, un cappuccino au Café du Centre, retour chez lui pour travailler; chaque lundi au volant de sa voiture il franchit le porche de sa maison pour se rendre au supermarché de la ville  faire ses courses, le mardi et le vendredi, deux heures à la salle de gym le soir, c’est à peu près tout!

-14 février 2017. La petite ville est en émoi et au delà, la France entière: une lycéenne a disparu; tôt ce matin les parents désemparés de cette infortunée lycéenne ont fait une déclaration à la télé précisant que le veille elle n’était pas rentrée du lycée à l’heure habituelle et que depuis ils n’avaient plus aucune nouvelle. Ce matin là, avant d’aller faire son footing, Jean descend au sous-sol de sa maison, un plateau de petit déjeuner à la main et par une porte dérobée arrive devant un mur où un vitrage sans tain laisse apparaître une pièce confortable, faiblement éclairée, une jeune fille en larme allongée sur le lit; par un guichet il fait glisser le plateau et dit dans un micro sur un ton monocorde:
   - Bonjour Clara, je m’appelle Jean, mais ça tu le sais déjà! Je vais te garder quelques temps près de moi, mais sache que je ne te veux aucun mal, même si je comprends qu’auourd’hui tu souffres de cette situation; je viendrai te voir trois fois  par jour pour faire connaissance; je te recommande de manger et de boire, tu as de la lecture et j’ai copié sur internet tous les cours dont tu as besoin en terminale; si tu as besoin  de quoi que ce soit, n’hésite pas à  me le demander, à tout à l’heure. 
En repartant il entend Clara pleurer à chaudes larmes en réclamant sa mère, mais il reste de marbre.Dans la ville c’est la stupeur, au Café du Centre chacun y va de son commentaire et Jean F... comme chaque jour y lit son journal et y boit son cappuccino calmement dans le brouhaha ambiant.Rentré chez lui, il se met au travail comme à son habitude, son bureau est sobre, d’ne propreté maniaque, de grandes baies vitrées donnent sur l’avenue qui descend vers le fleuve, c’est de là qu’il a décidé de son plan, voyant Clara plusieurs fois par jour allant et venant au lycée. Il se met au travail: il peut observer Clara à l’aide d’une caméra branchée H 24 et réfléchit à ce qui l’a amené à cette extrémité.Pourquoi fallait-il il y a 10 ans qu’un jeune garçon écervelé et drogué, sans permis, ait brûlé un stop et provoqué la mort de ses parents  Pourquoi fallait-il qu’après ces tragiques évènements  il fasse une grosse dépression qui a fini par désespérer Audrey, sa petite amie, qui l’a finalement quitté?Profondément perturbé par ces évènements, il a élaboré un plan machiavélique: enlever une jeune fille de l’âge d’Audrey et vivre avec elle ce qu’il aurait pu vivre avec Audrey. Il a pris son temps, méticuleux à l’excès, a construit patiemment cette pièce aveugle et insonorisée dans son immense garage et semble certain d’arriver à ses fins.
Clara est une fille de bonne famille, très bonne élève, elle survole ses études allègrement; grande et joliment potelée, elle respire la santé et ne semble pas avoir de petit copain qui lui colle aux basques; physiquement elle ressemble d’assez près au souvenir qu’il a d’Audrey.  Elle ne se doute évidemment pas de ce qui se trame à son insu et profite pleinement de la vie; elle a croisé Jean à de nombreuses reprises et ils se sont salué comme des voisins; elle l’a trouvé plutôt beau gosse, mais un peu trop âgé pour elle.De son bureau Jean la scrute sur son écran et l’attirance qu’il a pour elle depuis longtemps lui provoque une légère érection, contrariée sans doute par le fait qu’elle pleure toujours; il la voit se lever pour aller aux toilettes, au retour elle grignote et boit son jus de fruits: c’est plutôt bon signe, pense-t’il. Le midi il lui prépare son repas et lui passe par le guichet et lui parle:
   - Clara, je voudrais vraiment que tu te sentes à ton aise; dis-moi quelle est ta taille et j’irai acheter le nécessaire pour que tu aies des vêtements toujours propres, tu me donneras les sales et je les nettoierai; dans la petite salle d’eau il y a tout ce qu’il faut pour ta toilette, dis-moi si tu as des marques préférées; viens me rendre le plateau du petit dejeuner et prend l’autre. S’ensuit une bordée d’injures de Clara très en colère qui envoie valser son plateau et s’assied sur une chaise et se met à pkeurer la t^ete sur la table; au milieu des sanglots, il comprend qu’elle veut savoir pourquoi elle est là et veut revoir ses parents. 
   - Clara, je vais rentrer ramasser le plateau, n’aies pas peur, je ne te toucherai pas.

Il appuie sur un bip, une porte insoupçonnée s’ouvre et Jean ramasse les ingrédients et le plateau. 
   - Ce soir, Clara, je t’expliquerai ce soir! Et il ressort.
Le soir venu il descend avec la plateau du dîner. Il remarque au travers de la vitre qu’elle a mangé celui du midi et l’a déposé sur le guichet: un progrès. Il décide de rester derrière la vitre sans tain, Clara est sur le lit et lit un document de terminale; lorsqu’elle entend la voix elle sursaute, se recroqueville et ne bouge plus; d’un ton monocorde il lui débite son histoire et termine en lui faisant comprendre qu’il aimerait pour un temps, qu’elle devienne Audrey, la petite amie qu’il a perdu. Elle ne bouge pas, ne dis rien, ses yeux cherchent desespérement à transpercer le vitrage pour voir son visage et l’entend dire: 
   - Je vais te laisser pour ce soir Clara, dis-moi simplement quelle est ta taille?
   - 38, entend-il en écho!
Il coupe le micro, la regarde un moment, ses yeux se posent sur le corps qu’il convoite depuis deux ans maintenant, sens une érection poindre et remonte dans la maison.Le lendemain après jogging et Café du Centre, il change ses habitudes, prend sa voiture et se rend dans la ville voisine à une trentaine de kilomètres sur l’autre rive du fleuve pour acheter petites culottes, nuisettes et autres vêtements, il en profite pour acheter de la nourriture ne voulant pas trop charger son caddie dans le centre commercial de sa ville; au passage en caisse la préposée a un petit sourire narquois en voyant les strings, mais rien de plus.Le midi au plateau du déjeuner s’ajoutent les achats de Jean; Clara vient prendre les affaires sans dire un mot, elle se met à table et commence à manger; Jean non plus ne dit rien et repart.Dans l’après-midi la sonnerie du porche retentit; de son bureau il répond:
   - Oui, qui  est là?   - C’est la police nationale, monsieur, pouvez-vous nous ouvrir, s’il vous plaît?   - Bien sûr, entrez! D’un clic il ouvre le portail et attend les policiers sur le seuil de la maison.   - Entrez, dit-il, il ne fait pas chaud dehors!Après les présentations le policier le plus gradé lui dit:   -Vous avez certainement entendu parler de la disparition de cette jeune fille, auriez-vous remarqué quelque chose de particulier devant chez vous avant-hier soir?   - Bien entendu je suis au courant, pauvre jeune fille et pauvres parents; non, je n’ai rien remarqué, de mon bureau j’ai une belle vue sur l’avenue, mais rien de particulier ce soir-là!   - Vous connaissez cette jeune fille?   -  Oui, bien sûr, nous sommes voisins; on se croise de temps en temps et on se salue, rien de plus; c’est  vraiment terrible ce qui arrive!   - Bien, merci monsieur, si vous entendez quoi que ce soit à ce sujet, n’hésitez pas à nous en faire part.   - Sans faute, au revoir messieurs.Il s’attendait à cette visite et trouve qu’il a été parfait.

 Clara est une fille, intelligente. L’émotion bien compréhensible après son enlèvement a fait place petit à petit à une réflexion déterminée sur la situation et la façon de la gérer au mieux. Elle étudie le caractère de son geôlier qu’elle croise depuis de nombreuses années sans toutefois savoir réellement qui il est. La façon dont il l’a enlevé (son porche entr’ouvert, feindre un malaise pour l’attirer vers lui, et lui plaquer un mouchoir imbibé de chloroforme ... , puis plus rien) dénote quelqu’un de déterminé, maître de lui, sportif, implacable. Au contraire la mise en place de la pièce qu’elle occupe, somme toute assez confortable, la promesse de ne lui faire aucun mal, lui acheter de quoi se changer, avoir pensé à ses cours de terminale, la nourrir correctement, montre un individu qui a connu la souffrance, attentionné, mais il reste tout de même un kidnappeur! Elle se demande quelle attitude adopter face à ce personnage perturbé, maniaco-dépressif; son désir le plus cher est de sortir d’ici et de retrouver ses parents à la fois si proches et si lointains. Se braquer ne semble pas être la bonne solution; entrer dans son jeu, avec tous les risques que cela comporte, est la voie qu’elle décide de suivre.Le soir même, alors que Jean vient lui porter le diner, il la trouve à table, le corps enveloppé dans la robe de chambre qu’il lui a achetée; il devine que dessous elle est nue; en venant prendre le plateau il peut apercevoir la rondeur d’un sein et l’échancrure de l’entre cuisse l’espace d’une seconde. Déstabilisé, il bredouille un "bonsoir Clara" et remonte. Devant son ordinateur il scrute les faits et gestes de Clara mais rien de notoire ne vient l’exciter. Pourtant, il bande, sort sa bite, se masturbe et gicle une grosse quantité de sperme sur un journal déplié pour éviter de tâcher quoi que ce soit.Jour après jour les relations se détendent entre Clara et Jean. Elle a décidé de ne pas parler mais de se montrer de plus en plus aguichante, puisqu’elle a compris que le but de Jean est de coucher avec elle pour effacer le souvenir d’Audrey et que c’est le prix à payer pour qu’un jour elle puisse retrouver les siens. Un soir, elle prend sa douche et décide de mettre un string et une nuisette. Lorsque Jean arrive, il la voit allongée sur le lit, lascivement, feuilletant un magazine; il est derrière la vitre sans tain, interloqué, incapable de faire le moindre geste, il se ressaisit et dit:
   - Clara, tu es superbe, depuis le temps que je t’espionne, je rêvais de ce jour!
Elle ne bouge pas, ne dis rien, attendant que Jean prenne une décision:
   - Clara, je vais rentrer, ne t’inquiètes pas, je vais m’approcher et m’asseoir près de toi sur le lit.
(à suivre).
 

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