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Succube

Chapitre 8

Hétéro
8 – Le retour.
Plus de dix ans après l’arrêt de sa double vie, Gaëlle menait une existence normalisée et bien remplie. Son fils Arnaud rentrait au collège et Nora, âgée de seize ans était en plein crise d’adolescence, menaçant de fuguer tous les trois jours comme le font les jeunes de son âge, se sentant délaissée par ses parents, trop préoccupés par leurs boulots. Depuis que Succube avait disparu, Guillaume qui tenait un forum sur Succube l’avait diversifié en un site internet complet. La cause : L’apparition partout en France de plusieurs Super héros qui officiaient localement chacun dans leur région.
Ainsi on pouvait y lire que dans le nord officiait Brasero, un ado aux cheveux rouge hirsutes et maîtrisant le feu. Dans les landes, il y avait Le Lancier, un type affublé d’une cape noir à l’extérieur et rouge à l’intérieur, adepte de la tauromachie et dont la lance pouvait s’allonger à volonté (un manche qui s’allonge tout seul, le rêve de tous les mecs complexés). Il y avait aussi un criminel qui, il parait, pouvait temporairement insuffler la vie à des objets et les manipuler, … Et ce ne sont que quelques exemples parmi tant d’autres.
Même si elle ne pratiquait plus, Gaëlle avait quand même conservé sa tenue, comme une relique …. Bon Ok elle servait aussi lors de leurs jeux sexuels avec son mari (Ils se sont mariés après la naissance d’Arnaud). Une fois elle avait dû rempiler ponctuellement à cause d’un accident de la circulation à proximité de leur quartier. Elle avait aidé les pompiers à désincarcérer les blessés de leurs voitures. Oui, elle a encore ses capacités.
Professionnellement Gaëlle était toujours comptable. Elle s’épanouissait dans son boulot et avait eu de l’avancement mais de plus en plus au détriment de sa vie de famille. Un soir où elle était rentrée plus tard que prévu, elle fut accueillie par un Guillaume en colère. Non il ne lui en voulait pas pour son retard ni pour ne pas avoir prévenu, ce qui l’avait obligé à faire le repas, lui qui était un piètre cuisinier. Non s’il était furieux, c’était à cause de plusieurs messages sur son site intitulés « Succube est de retour ».
— Tu m’expliquer ça ?— Quoi donc ?— Ça ! tous ces messages disant que Succube est de retour. On était d’accord pourtant. On devait en parler à deux pour s’organiser avec les mômes.— Je ne sais pas de quoi tu parles mais je te jure que je n’ai pas rempilé. Ce n’est pas moi cette fille. Regarde ne serait ce que pour la poitrine. J’en ai plus qu’elle ça se voit. Toi qui joue avec assez souvent tu aurais du le voir non ?— Oui ce n’est pas faux.— Ecoute je m’en balance de cette fille. Si elle veut prendre ma suite je lui laisse.— Le problème c’est qu’elle a causé plusieurs accidents en poursuivant des voleurs. Elle n’a pas ton talent. Cette fille est dangereuse.— Et alors ? C’est elle qui fait des conneries, c’est elle qui paie.— Sauf que si quelqu’un enquête, fait l’amalgame avec tes exploits passés, arrive à te reconnaître sur les images d’archive et nous demande des comptes …— Tu ne serais pas en train de me demander de la trouver et de l’arrêter dis moi ?— Bah en même temps elle est en train de te faire passer pour vieille décrépie qui accumule les conneries alors ….— Charmant, merci pour moi. Bon Ok je vais essayer de la choper et de m’expliquer avec elle. Par contre j’ai besoin d’un maximum d’info : secteur d’intervention, témoignages divers, … bref tout ce qui me sera utile.
Gaëlle passa la semaine à compulser toutes les infos du site de guillaume, les articles de journaux qui parlaient d’elle et se prépara pour partir à la chasse le samedi soir suivant. Dans la chambre, alors qu’elle se préparait, Guillaume la regardait avec appétit. Gaëlle était devenue l’archétype de la MILF, bien conservée pour son âge. Il faut dire qu’elle partait souvent se défouler, environs une fois par semaine pour évacuer le trop plein d’énergie. Ça lui faisait faire du sport et ça la maintenait en forme.
— Tu sais que t’es encore super sexy dans ta combi ? Tu sens comme tu m’excites ? lui dit-il en guidant la main de sa femme sur sa braguette.— En effet. Malheureusement, il va falloir que je parte si je ne veux pas la louper.— Oh allons t’as bien quelques minutes pour un petit coup rapide ? …. Avant la naissance d’Arnaud tu ne disais pas non ? Dit-il en se glissant dans son dos pour la serrer par la taille. — C’est vrai que je ne serais pas contre un petit supplément d’énergie. Ça peut faire la différence.— Alors c’est parti.
Guillaume la bascula sur le lit à quatre pattes, lui déboutonna son pantalon pour avoir accès à ses orifices et défit son haut pour accéder à ses seins. Il la prit par derrière en se penchant dans son dos pour pouvoir lui malaxer la poitrine en même temps. Même si, contrairement à Gaëlle qui sentait quand un homme allait jouir grâce à l’apport énergétique qu’elle ressentait, Guillaume avait appris à savoir que sa femme prenait son pied grâce à sa respiration qui s’accélérait et les petits spasmes incontrôlables qu’elle avait. Là elle était à la limite de la jouissance. Il tacha de terminer très vite, sachant qu’elle devait partir.
En se préparant une nouvelle fois, elle voulu s’assurer de ne pas être surprise en tenue.
— C’est bon tu t’es occupé de tout ?— Mais oui ne t’en fait pas. J’ai prétendu qu’on voulait se faire une soirée en amoureux. Arnaud est chez ma mère et Nora est chez une copine pour une soirée pyjama.— Parfait. Je n’ai pas envie qu’ils me voient comme ça.— Soit prudente je laisserai la porte de la terrasse ouverte.
Succube était de nouveau sur la brèche. Seulement cette fois, c’était pour botter le cul à cette petite arriviste qui lui piquait son image et sa légende. Elle s’est positionnée dans le quartier où elle avait été aperçue et déambula de toit en toit en espérant la repérer. Au bout d’une heure elle entendit les cris d’un couple qui appelait au secours. L’homme, un peu gringalet tentait de protéger sa femme de trois jeunes armés de couteaux. Elle était prête à intervenir quand une ombre fit son apparition : L’usurpatrice dans une tenue improvisée en cuir.
— Et si vous vous attaquiez à quelqu’un qui sait se défendre ?— T’es qui toi ? — Succube l’ange de la justice.— Rien que ça ? Ok je m’occupe d’elle, vous deux vous surveillez les tourtereaux. J’en aurais vite fini avec toi connasse.
Comme prévu, elle neutralisa les agresseurs facilement mais semblait manquer de style. Une débutante visiblement. Elle gaspillait trop de ressources par rapport à ce que Succube aurait fait. En plus, elle visait la tête quand elle frappait. Ça c’était une mauvaise chose car même si ce sont des criminels il était préférable de ne pas tenter la commotion cérébrale. Succube, elle, préférait les neutraliser en leur brisant des membres. Après avoir secouru le couple, elle se prépara à partir et en se retournant elle aperçu Succube, la vraie.
— Alors on joue les copieuses ? Ce n’est pas bien de plagier les autres. Tu le sais ça ?— Oh merde Fit-elle avant de partir en courant.
Les deux succubes se lancèrent dans une course poursuite à travers les rues de la ville à vitesse grand V. Enfin non, pas pour la vraie car son but était de la fatiguer en la faisant cavaler. Ainsi après elle serait à sa merci. Comme Gaëlle avait fait le plein avant de partir, elle imaginait bien que ce ne serait pas le cas de l’autre qui, en plus, avait dû dépenser pas mal de ressources durant son combat de tout à l’heure. Visiblement débutante, l’usurpatrice ne semblait pas capable d’optimiser sa consommation contrairement à Succube grâce à son expérience. Pensant l’avoir semé, l’usurpatrice s’arrêta une minute pour souffler un peu avant de voir, sur un mur, l’ombre de succube grâce à la lumière de la lune.
— Alors on fatigue ?— Ce n’est pas vrai, elle ne va pas me lâcher.
Et la poursuite repris de plus belle mais l’usurpatrice semblait ralentir. Visiblement, elle allait se retrouver à sec. Par erreur elle s’engouffra dans un cul de sac et se retrouva coincée. Succube n’avait plus qu’à la cueillir.
— Bon maintenant que t’es coincé on va pouvoir discuter. Qui es tu ? pourquoi tu me copies ? Comment ça se fait que tu ais les mêmes capacités que moi ?— …. Oh et puis merde ….. Tu ne reconnais pas ma voix ? Maman c’est moi, C’est Nora. Dit-elle en retirant son masque— QUOI ? Non de dieu mais comment …. Pourquoi … C’est quoi ce bordel ?— Je veux bien te répondre mais pas ici.— Ok …. T’as de quoi rentrer à la maison ?— Oui, pas aussi vite que toi mais oui.— Parfait pars devant et n’essaye pas de me semer. Je t’ai à l’œil.
Elles partirent à allure réduite pour arriver en bas de l’immeuble où ils avaient leur appartement.
— Monte en première et entre par la terrasse. Je te rejoins dans ta chambre. Quand on aura parlé, Tu vas devoir t’expliquer avec ton père.— Quoi ? Oh non s’il te plait, ne lui dit rien, il serait capable de m’envoyer dans un couvent.— Ça fallait y réfléchir avant. Allez zou.
C’est résignée quelle escalada l’immeuble, suivie de près par sa mère, jusqu’à la terrasse dont la porte était sensée rester ouverte par Guillaume pour Gaëlle. Elle essaya de faire le moins de bruit possible pensant que son père dormait et compte tenu que l’appartement était dans le noir. Au moment où elle ouvrit la porte de sa chambre, la lumière s’alluma. Au départ elle avait pensé « tiens les parents ont investi dans l’éclairage automatique ? ». « Ah non » pensa t’elle en tournant la tête et constata que son père l’attendait car la fameuse copine chez qui elle était soit disant allée dormir avait appelée pour savoir si elle voulait sortir ce soir. Il a bien compris qu’elle lui avait menti pour allez faire dieu sait quoi.
— Alors jeune fille, Tu peux m’expliquer où tu étais et ce que c’est que cet accoutrement ?
Juste après, Gaëlle arriva ayant bien compris qu’elle venait de se faire pincer.
— Guillaume je te présente Succube 2.— Pardon ?— C’est elle l’usurpatrice qui a pris mon identité.— De mieux en mieux. Bon on va s’asseoir et discuter. J’espère que tu as une raison valable pour justifier ce que tu as fait.
Nora était dans une sacrée merde, seule en face de ses parents et de leur regard inquisiteur. Elle leur expliqua que ce qu’elle appelait le « changement » était apparu peu de temps après ces premières règles. Qu’elle a cherché sur Internet des explications médicales à cette sensation de chaleur, pourquoi elle semblait devenir plus forte et plus rapide. Elle expliqua aussi que ces piètres performances au sport étaient dues au fait qu’elle se retenait volontairement, préférant plutôt passer pour une nulle que pour une athlète à qui on aurait demandé la lune. C’est plus tard qu’elle apprit l’existence de Succube qui avait arrêté ses activités curieusement six mois avant la naissance de son frangin. Elle avait tout gardé pour elle, pensant qu’on la prendrait pour une folle et avait entrepris, seule, de reprendre le flambeau s’étant affublé d’une tenue en cuir grossière qu’elle avait confectionnée elle même. En ayant parcouru le site de son père et ayant partiellement entendu ses parents lors de leurs ébats, elle avait longtemps soupçonné sa mère d’être celle dont elle avait pris l’identité. Ce n’est que ce soir qu’elle comprit que Succube était effectivement sa mère en entendant sa voix et en faisant le rapprochement avec sa vie de famille. Si elle s’était enfuie c’était uniquement pour ne pas se faire punir. Sur ce point c’était raté. Quand elle eut finie son récit, ses parents ne savaient plus quoi dire sur ce qu’ils venaient d’apprendre. Toutefois Guillaume, lui, avait une question qui lui semblait primordiale.
— Qui c’est ?— Qui c’est quoi ?— Celui qui te fait le plein, celui avec qui tu couches. Tu ne vas pas me dire que depuis toutes ces années, tu n’as pas compris d’où tout ça te venait ?— Si, ça je l’ai compris. Et pour avoir ta réponse tu n’as qu’à te regarder dans une glace. Ma chambre est juste à coté de la votre. Vous pensez bien que j’ai parfaitement capté ce qu’il s’y passait quand, aux alentours de 23h, j’entends votre lit qui couine et que je sens votre énergie à tous les deux affluer vers moi.— Euh …. Bon passons. Maintenant que tout est dit s’il y a une chose qui est certaine c’est que tu vas arrêter immédiatement tout ça.— Mais Papa …— Il n’y a pas de mais. Tu as seize ans. Tu n’as pas la maturité nécessaire. Quand tu seras majeure on verra mais pour l’instant c’est Stop.— Je savais que tu ne voudrais rien comprendre.— C’est toi qui ne comprends pas qu’on est responsable de ce que tu fais. On t’a vu à l’œuvre sur internet. Tu es dangereuse. Tu ne te maîtrises pas.— Oui et tu vas me dire que je suis consigné quinze jours à la maison sans sortie, blablabla ….— Ça c’est un minimum.
A cela Gaëlle pris la parole. Ayant traversé une période similaire dans sa jeunesse. Elle pouvait l’aider.
— Ecoute Nora, ton père a raison et je suis sur que tu le comprends. A ta majorité tu pourras faire ce que tu veux mais d’ici là tu fais profile bas.— Pfff OK, mais c’est frustrant comme situation.— Tu fais profil bas …. Et quand ta retenue sera levée, je t’entrainerai.— C’est vrai ?
Suite à cette phrase guillaume exprima un refus.
— Non mais ça va pas, t’es dingue ? T’es tombé sur la tête ?— Ecoutes, elle l’a dit, elle se sentait frustrée de ne pas pouvoir se donner à fond. Crois-moi, ce n’est pas facile. J’en sais quelque chose. Si je l’entraine déjà elle maîtrisera mieux ces capacités. Ça lui évitera de causer des accidents.— Mouais, pas faux.— Et puis si on la bride, que crois tu qu’il peut se passer quand elle sera majeure. Tu veux qu’elle décide soudainement de cambrioler des banques par esprit de rébellion ? Crois-moi que si ça arrive toute la ville a des soucis à se faire.
Même si ça ne lui plaisait pas, Guillaume accepta le compromis. Nora était ravie de pouvoir passer du temps avec sa mère, elle qui était souvent prise par son boulot, fit également des concessions de ce coté là.
Durant les premiers mois d’entraînement, Nora était larguée, sa mère faisait mieux à chaque fois. Elle était dégoûtée mais ça la motivait à se dépasser. Enfin elle pouvait se lâcher à fond, elle était contente. Afin d’essayer de grappiller plus d’énergie que sa mère et pouvoir la dépasser, Nora passait du temps au toilettes où se réunissait parfois des couples de passage (élève/élève, prof/élève, proviseur/femme de ménage, cuisinier/commis, ….) ça faisait un moment qu’elle avait repéré certains couples et elle allait pouvoir s’en servir. A cause de son âge, sur la fin de son entrainement c’était Gaëlle qui était larguée. Nora avait assimilé toutes ses astuces, ses méthodes, avait compris comment s’économiser, optimiser ses ressources, comment éviter de faire des dégâts à tout va et être discrète au maximum. La seule chose qu’elle n’avait pas testée c’était de lui tirer dessus. Elle s’en serait voulu de la blesser.
Les derniers mois d’entrainement fut également consacré à une chose principale pour elles deux : L’approvisionnement. Lui ayant raconté dans les grandes lignes comment elle avait commencé, Nora était un peu déçu de sa mère mais ravisa son jugement car elle n’avait eu personne pour l’aider. Ainsi Nora qui avait prévue de partir en colocation pour son entrée à l’université, s’était arrangé pour habiter avec un couple d’ami … en attendant de se trouver un homme car contrairement à sa mère, elle ne voulait pas écumer les bars et se faire choper par des vieux dégoûtants. Par contre pour les livreurs de pizza et les chauffeurs de taxi elle ne disait pas non….
Voyant la majorité de leur fille approcher, Guillaume s’inquiétait. Elle avait tenu parole et il avait peur, en la laissant faire ce qu’elle voulait, qu’elle ne se mette dans des galères pas possibles. Heureusement Gaëlle le rassura. Compte tenu de ses performances Elle ne craignait pas grand-chose.
Le soir de son anniversaire, une grande fête fut donnée et toute la famille était là (grands parents, cousins, …). Quand tout le monde fut partie Gaëlle arriva avec une boite. Quand Nora l’ouvrit elle découvrit alors une combinaison similaire à celle de sa mère à sa taille avec les mêmes protections et les mêmes accessoires, autant être raccord. Son père lui glissa dans sa main un trousseau de clé, celui de sa Succube-mobile. Un bolide de marque japonaise dont les performances ne sont plus à faire. Elle comprit qu’il faisait un gros effort et que ça signifiait qu’il était prêt à la laisser partir à une condition : il fallait qu’elle passe son permis.
Ça faisait deux ans maintenant que Succube avait repris du service sous les traits de Nora. Son père en était très fière car elle faisait merveille mais il était aussi frustré de ne pas pouvoir crier sur tous les toits que c’était sa fille. Il n’était pas rare qu’elle demande des conseils à sa mère. Il ne faut pas le dire à Guillaume mais parfois discrètement Gaëlle partait la rejoindre occasionnellement. Le savait il ou pas ? Mystère. Toujours est-il que pour ses 20 ans, Nora voulait présenter à ses parents, celui qui était devenu son fiancé et fournisseur d’énergie attitrée. Un beau jeune homme de 23 ans de bonne famille à qui elle divulgua son petit secret … après qu’il l’ait partiellement deviné tout seul au début de leur relation. Disposant de ressources financières conséquentes, et étant ingénieur en électromécanique, il fournissait à Nora toute une flopée de gadget Hi Tech de son invention et participait ainsi à son succès.
Même si Gaëlle a officiellement arrêté, la légende de succube perdure à travers sa fille. Maintenant la principale inquiétude qu’avaient Guillaume et Gaëlle c’était Arnaud. S’il est comme sa sœur, ça va être sportif. Il va falloir le surveiller.
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