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Je suis un jouet entre ses mains

Chapitre 5

Un prince presque charmant

Hétéro
Un frisson me gagne en pénétrant dans la chambre. C’est tellement glauque !  Je vois une feuille de papier posée sur le lit. Comme dans le parc Migalon, l’écriture est informatique.
Déshabille-toi et allonge-toi sur le lit, entièrement nue. Ensuite, attache l’une de tes mains au montant du lit à l’aide des menottes près de l’oreiller. N’ai crainte, je ne te violerai pas. Il te suffira de crier si je ne respecte pas les termes du contrat, nous sommes dans un hôtel et la chambre n’est pas verrouillée.
  Je frissonne de peur, j’hésite. Puis-je vraiment me mettre nue et m’attacher sur le lit ? En aurais-je la force ? Mais ai-je le choix ?  Doucement, en luttant à chacun de mes gestes, je commence à me déshabiller. J’ai beaucoup de mal lorsque je me retrouve en sous-vêtements. Est-il en train de me regarder ?  Je n’ai pas le choix, je suis allée trop loin et je le sais. Je retire donc mon soutien-gorge, en me masquant instinctivement les seins, puis ma culotte.  Je m’approche du lit en tremblant, la chair de poule me traversant tout le corps. Je m’allonge, attrape les menottes, hésite encore un instant… puis en passe une boucle à mon poignet gauche. J’attache ensuite l’autre boucle au montant du lit et j’attends.  Je suis allongée sur le dos, totalement vulnérable, mais j’essaye de me masquer comme je peux. Je croise les jambes pour rendre mon sexe invisible et inaccessible, et j’utilise ma main valide pour masquer ma poitrine. Pour une fois, je suis heureuse qu’elle soit relativement petite, ça me permet presque de la cacher d’un seul bras…  Il s’écoule bien une minute durant laquelle rien ne se passe, ce qui met mon pauvre cerveau en ébullition. Que va-t-il se passer ?  Soudain, la porte de la salle de bain s’ouvre et une personne en sort. Il a toujours été là ? Mais quelle idiote, je n’ai même pas vérifié !  Je me tords le cou pour essayer de le voir, mais c’est inutile. Il porte une combinaison de moto complète, jusqu’au casque avec visière teintée.   La sensation que j’éprouve à cet instant, nue et attachée sur le lit, totalement vulnérable, avec un inconnu dans la pièce, est indescriptible. La terreur me submerge, je me replie tant bien que mal en position fœtale pour me masquer au maximum.  Sans dire un mot, l’inconnu commence à s’approcher de moi. Je suis à deux doigts de crier lorsqu’il arrive à mon niveau, mais je parviens à me retenir. S’il fait quelque chose de déplacé, je hurle.  Il sort alors quelque chose de sa poche, un morceau de tissu me semble-t-il, puis il se penche sur moi.— Non ! ne puis-je retenir en tournant la tête, instinctivement.
  Mais il parvient à m’attacher le morceau de tissu autour des yeux. Être aveugle n’améliore pas ma situation. Je le sens près de moi, mais je ne le vois pas. Mon sentiment de vulnérabilité n’en est que renforcé.  Soudain, il s’empare de ma main libre, ce qui me fait sursauter. Il la tire légèrement pour la placer au-dessus de ma tête. Que fait-il ? Dois-je l’arrêter ?  Le temps que je comprenne, il est trop tard. Il m’attache la deuxième main au lit à l’aide de menottes, me laissant complètement à sa merci. Dois-je crier ?  Tandis que mon cerveau tourne dans tous les sens, je l’entends à côté de moi qui retire son casque. Son visage est libre, désormais, mais je ne peux pas le voir. Il retire ensuite sa combinaison, veste, chaussures, pantalon… Va-t-il se mettre nu ? Que compte-t-il faire ? S’il va trop loin je hurle.  Je sens un mouvement sur le lit, il vient d’y monter. Une main se pose sur ma jambe, au niveau du genou, ce qui me fait sursauter de nouveau. Est-il nu ? Que va-t-il faire ?  Je deviens folle à force de me poser ces questions.  Pendant ce temps, sa main remonte le long de ma jambe, atteint ma cuisse. Il me caresse, tendrement, si bien que j’aurais sans doute pu apprécier en d’autres circonstances. Mais pour l’heure, je suis dégoutée, terrifiée.  Sa deuxième main se pose sur mon autre cuisse, la droite. Lentement, avec douceur, il commence alors à les écarter. Je résiste, mais il insiste. Il est plus fort que moi, et de toute façon je ne suis pas en position de lui résister.  Il a donc une vue plongeante sur mon intimité tandis que je suis aveugle et attachée. Je commence à être gagnée de nausées, mais je me reprends rapidement.  Soudain, je le sens contre mon vagin !  Je sursaute, me débat.  Il essaye de me pénétrer !  Je suis à deux doigts d’hurler, mais je comprends au dernier moment que ce n’est pas son sexe que je sens, mais sa langue. Il veut seulement me lécher. « Je ne te violerai pas. Jamais. » Ces mots me reviennent en mémoire et m’aident à me calmer. Peut-être n’est-ce que de ça dont il a envie ? Par rapport au reste, ce serait acceptable.  Et effectivement, je sens de nouveau ses lèvres se poser sur mes parties intimes, tandis que je me calme lentement.   Il est très doux. Il se contente dans un premier temps de déposer de tendres baisers sur ma fente, puis il y fait glisser sa langue avec douceur. Il prend son temps, comme s’il cherchait à me tranquilliser, à m’apprivoiser. A me domestiquer.  Le bout de sa langue commence à se montrer plus insistant, il glisse doucement à l’intérieur de mes lèvres. Maintenant, il me lèche du vagin au clitoris, toujours sans brusquer les choses.  Moi qui étais toute sèche au départ, je commence maintenant à être bien humide.  C’est sa salive.  Mais est-ce bien sûr ?  Je peine à le reconnaître, mais il est très doué, et je commence presque à ressentir du plaisir. C’est impossible, il est quasiment en train de me violer !  Pourtant, je me laisse complètement aller. Ses mains sont sur mes hanches, il les tient fermement, comme pour me montrer que je suis à lui. Puis sa langue accentue encore sa pression, jusqu’à me pénétrer légèrement. Il insiste, l’introduit. Les mouvements en moi sont exquis.  Lorsqu’il la retire, je dois me retenir pour ne pas lui demander de revenir. Mais il revient bientôt, se concentrant maintenant sur mon clitoris… qui est très réceptif !  Des décharges électriques parcourent tout mon corps. Ses petits coups de langues répétés m’excitent tellement qu’inconsciemment, j’élève légèrement mon bassin pour rapprocher mon sexe de ses lèvres…  Soudain, je sursaute de nouveau. Il y a quelque chose d’autre à la frontière de mon vagin !  Mais je me calme vite, il ne s’agit « que » d’un doigt. Il l’insère, très doucement, et je remarque au passage qu’il a pris soin de le lubrifier à l’aide de sa salive avant. La progression n’est donc pas du tout douloureuse, mais au contraire très agréable.  Et sa langue recommence à me lécher le clitoris. Je me dandine sur le lit, complètement possédée par le plaisir et le désir. Il ne peut que sentir mon extase, et ce succès accroit encore son contrôle sur moi. Mais peu m’importe sur le moment, je ne songe qu’à la jouissance que m’apportent ses attouchements.  Sa langue fait de nouveau place à ses lèvres, mais il ne se contente plus d’embrasser, il pince maintenant mon bouton de plaisir entre ses lèvres humides. Il le tète, puis le garde en bouche pour le titiller avec sa langue. Pendant ce temps, son index poursuit sa lente masturbation en moi.  S’en est trop.  Mon corps se soulève, malgré moi, pour accentuer encore la pression de ses lèvres. De nouveau, je ne me contrôle plus du tout, je ne sais pas ce qui m’arrive. Des décharges de plaisir se répandent en moi, me submergent totalement.— Prends-moi… S’il te plaît, fais-moi l’amour… murmuré-je, incapable de me retenir.  Suis-je devenu folle ?  Il ne tient aucun compte de ma demande, poursuivant son œuvre avec application. Mais je n’en peux plus, je suis folle de désir. Je suis prête à tout pour qu’il me prenne, là, maintenant.  Je décide donc de rentrer dans son jeu.— Pitié, monsieur, prenez-moi !  Pas de réaction.— Je suis à vous, monsieur, je suis toute à vous. Prenez-moi, faites-moi l’amour !  Mais il poursuit encore, comme s’il ne m’entendait pas. J’en deviens folle, j’en pleurerais !  Les larmes viennent en effet, mais c’est l’orgasme qui les amène. Sa langue continue de rendre fou mon clitoris, qui arrive au point de rupture. Je me cambre, je me trémousse en tous sens pour échapper à cet ouragan de plaisir qui me submerge totalement. Je hurle ma jouissance, je l’appelle mon maître, mon Dieu…
  Puis je me calme.
  Les émotions qui m’envahissent alors sont atroces, violentes.  J’ai tellement honte, je me suis humiliée comme la dernière des trainées.   Mais qu’ai-je fait ? Qu’ai-je dis ?   C’est comme si je n’avais plus eu le contrôle de mon corps, de mon esprit. Ce n’est pas moi qui viens de vivre tout cela dans cette chambre d’hôtel.  Et pourtant si.
  Il ne prononce toujours pas un mot, se rhabille en silence. Je ne dis rien non plus. Que pourrais-je dire ?  Au bout d’un petit moment, je sens sa main contre la mienne, il me détache une menotte. Puis je l’entends sortir.  J’utilise alors ma main valide pour retirer le bâillon qui me cache les yeux, puis pour enlever l’autre menotte (il a eu la prévenance de me laisser les clés).  Je me jette ensuite sur mes habits, mais impossible de retrouver ma culotte. Ce pervers l’a sans doute gardé.  Tant pis pour ma culotte, j’enfile le reste et m’apprête à sortir, lorsqu’une feuille de papier sur le lit attire mon attention.  Je ne l’avais pas remarquée.
  Mon amour, Merci pour ce délicieux moment. Je crois savoir que tu l’as apprécié autant que moi. Je savais que tu avais tout pour devenir une esclave très douée. Je serai très heureux de t’accompagner dans les tréfonds de la déchéance sexuelle. Nous vivrons encore de belles choses ensemble. Ton Maître.
  Si j’avais encore des doutes sur ma capacité à dire non à cet homme, ils sont maintenant balayés.  Mais qu’est-ce que j’ai fait ?  Plus le choix, je suis à lui maintenant.
  Une nouvelle fois, cette idée me fait fondre en larmes.
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