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Je suis un jouet entre ses mains

Chapitre 8

Révélation et sodomie

Hétéro
Je prétexte un soudain malaise pour ne pas retourner au travail l’après-midi (de toute façon, j’aurais été très en retard, vu le temps que j’ai mis à me remettre), et je rentre donc tout de suite chez moi. Je passe tout le temps dont je dispose avant le retour de Thomas à préparer ce que je vais bien pouvoir lui dire, mais c’est parfaitement inutile : quand il arrive, je n’ai rien trouvé. Il m’embrasse, puis file à la douche. J’éprouve un lâche soulagement.« Je lui dirai quand il sortira. »Le répit est court, mais mon cœur battant la chamade apprécie le sursis. Lorsqu’il revient, il me raconte rapidement sa journée en s’installant à table.
« Je ne vais pas le couper au milieu de la conversation. »
On commence donc à manger sans que je trouve comment le lui dire. Dès qu’il s’arrête de parler, une possibilité s’offre à moi, mais je me vois maintenant mal le lui dire au milieu du repas.
« Et on travaille demain. »
Si je le lui dis, il va y avoir une énorme scène. Peut-être va-t-il me quitter. Dans tous les cas, on risque de ne pas dormir de la nuit, et nous travaillons tous les deux demain.
« Je le lui dirai demain soir. »
C’est sans doute plus sage.Nous finissons donc de manger comme si de rien n’était, puis il file dans son bureau tandis que je fais la vaisselle. Je suis soulagée, mais je sais que je n’ai pourtant pas vraiment de raison. Je ne lui ai encore rien dit ; je n’ai fait que reculer pour mieux sauter.Le lendemain, la journée est atroce. Je n’arrive à me concentrer sur rien, et le temps passe à une allure folle. Lorsque je monte dans ma voiture pour rentrer chez moi, je réalise que je ne suis toujours pas prête à l’affronter.
« Je n’y arriverai pas ce soir. Mais y arriverai-je un jour ? Ne serait-ce pas plus simple, finalement, de ne jamais rien lui dire ? »
L’idée ne me quitte plus.
« J’ai joué la comédie, hier ; je peux recommencer tous les jours à venir. »Nous formons un couple parfait avec Thomas, et je ne veux détruire ça pour rien au monde. Il ne comprendrait pas que j’ai pu fauter ainsi. Alors le mieux, dans l’intérêt de notre couple, c’est de ne rien lui dire.
« Dans l’intérêt de notre couple ? Ou dans le mien ? »
Bien sûr que je suis partiellement de mauvaise foi, je le sais bien, mais qu’importe.
« Cette histoire n’a jamais existé...»
Mais en arrivant devant chez moi, une surprise m’attend : la voiture de Thomas est déjà sur place.
« Tiens, il devrait rentrer plus tard que moi. Que se passe-t-il ? »
Curieuse, je regarde mon téléphone pour voir s’il m’a envoyé un texto pour me prévenir, ou même s’il m’a appelée (quand je suis au boulot, mon téléphone est en général en mode silencieux dans mon sac). Je n’ai pas de SMS de lui, mais j’en ai en revanche un d’un expéditeur inconnu. Je l’ouvre avec une pointe d’appréhension : « Je pensais que tu aurais au moins la décence de dire à Thomas ce que tu as fait. Puisque ce n’est pas le cas, je m’en suis chargé, photos à l’appui. »Je le relis trois fois en espérant comprendre le texte différemment.
« Ce n’est pas possible ! »
Des larmes commencent à rouler sur mes joues, mon rythme cardiaque s’accélère. Il m’avait promis qu’il ne dirait rien !
« Et Thomas est là, à m’attendre ! »
Je suis morte de peur, au point que j’en ai mal à l’estomac. Je ne pourrai jamais assumer ce que j’ai fait. Il ne comprendra jamais que j’ai pu désirer un autre homme, moi qui lui dis toujours que je ne songe qu’à lui.« Je vais lui dire que je ne comprends pas, que j’ai perdu la tête. »
Ce n’est pas très satisfaisant comme explication, je le sais bien, mais que puis-je lui dire d’autre ? Que j’ai ressenti un tel désir, sur le moment, que j’ai oublié tout le reste ? Impossible, il me quitterait sur-le-champ.Si je veux le garder, il va falloir mentir finement.Lorsque j’ouvre la porte, je sens presque une chape de plomb me tomber dessus. Thomas est dans le salon, assis sur le canapé. Il lève les yeux vers moi, et je sais immédiatement que mon bourreau ne m’a pas menti. Dans son regard, la colère le dispute au chagrin. Je vois qu’il a pleuré, même si maintenant ses yeux sont secs. Je m’approche de lui à pas lents et m’assieds à son côté. J’ai la gorge sèche, je suis incapable de parler.
— J’ai quelque chose à te dire, murmuré-je d’une toute petite voix.— C’est ça, j’imagine ?!
Il me montre son téléphone. On y voit une vidéo de moi en gros plan en train de supplier mon bourreau de me faire l’amour. Évidemment, on ne le voit pas, lui : il est bien trop malin pour ça. Je baisse la tête de manière éloquente.
— C’est qui ?
La question me prend de court. Que répondre à ça ?
— Je ne sais pas, bafouillé-je finalement.— Pardon ? s’exclame-t-il, contenant manifestement difficilement sa colère. Tu te fous de moi ?
Je hoche la tête de gauche à droite.
— Tu ne sais pas qui c’est ? Tu couches avec un type sans savoir qui c’est ?
Je fonds en larmes, mais ça ne l’apitoie évidemment pas beaucoup.
— Pourquoi ? me demande-t-il.— Je ne sais pas, parviens-je difficilement à articuler.— Tu ne sais pas ?
Il se met à rire, mais d’un rire nerveux qui me fait peur.Soudain, il explose. Il se lève d’un bond et se met à arpenter la pièce en criant.
— Tu te fous de moi ! hurle-t-il. Tu couches avec un type sans savoir qui c’est, ni même pourquoi tu le fais ?! Et tu ne me le dis pas ? Ça fait longtemps ? C’est arrivé combien de fois ?— Juste une fois, ça n’a duré que cette semaine, je te le jure !— Comme par hasard... Tu me prends vraiment pour un con ?! Et moi qui te faisais confiance ! J’aurais tout donné pour toi, tout fait ! Et tu me trompes en te foutant de moi ?! T’es vraiment qu’une salope !
Les mots me blessent, ils me font atrocement mal. Non pas parce qu’ils sont crus ou durs, mais parce qu’ils sont vrais. Ce que j’ai fait est inqualifiable.
— Laisse-moi te raconter, le supplié-je.— Parce qu’il y a une explication satisfaisante à ça ?
Il me montre de nouveau la vidéo.
— Non, admets-je.
Il s’assied néanmoins à côté de moi.
— Je t’écoute, me dit-il en se calmant un peu.
Alors je lui raconte tout. Le chantage, ma détresse, les épreuves. Je suis honnête, je ne cache pas les parties les moins glorieuses pour moi, lorsque j’ai accepté. Je pourrais lui faire croire qu’il m’a forcée à faire ces choses, ou même à les dire, mais je ne veux plus lui mentir. Je lui dois bien ça.
« Qui sait ? Il a peut-être d’autres vidéos montrant d’autres choses. Lui mentir serait de toute façon trop risqué. »Lorsque j’ai fini, il se prend la tête dans les mains. Il sanglote.
— Je suis désolée, murmuré-je à nouveau.— Comment tu as pu ne pas penser à moi ?— Je ne sais pas ; je suis tellement désolée...— Et tout ce que tu as fait...
Je vois ce qu’il veut dire. J’ai accepté de faire des choses avec cet homme que je n’accepte pas avec lui. Comment pourrait-il comprendre ça ?
— Il ne t’a rien fait d’autre ? me demande-t-il sèchement.— Non, je te jure.— Mouais... grogne-t-il.— Je suis tellement désolée... Je te ferai tout ce que je lui ai fait, je te le promets !
Il ricane de nouveau, de cette manière si terrifiante.
— Tu me laisseras passer derrière lui ? Comme c’est gentil !— Non, ce n’est pas ce que je veux dire...— Je m’en branle de ce que tu voulais dire ! Fous-toi à poil, salope !— Thomas, s’il te plaît...
Il me fait peur.
— Fous-toi à poil ou je me casse.
« Non, je ne veux pas le perdre ! »
En larmes, je commence à me déshabiller. Lorsque je me retrouve en sous-vêtements, il juge manifestement que je suis trop lente puisqu’il se jette sur moi et me les retire en les arrachant presque. Sa violence m’effraye. Il me soulève comme un cageot pour me retirer ma culotte.
— Lève-toi ! m’ordonne-t-il dès que je suis nue.
Je m’exécute, la tête baissée. Il se lève à son tour, me tourne autour. Comme s’il m’inspectait.Soudain, il me décoche une grande claque sur les fesses. La douleur et la surprise me font pousser un petit cri.
— Ta gueule ! Si t’es pas contente, casse-toi !
« Je ne veux pas partir... »
— À genoux ! m’ordonne-t-il en me désignant le canapé.
Là encore, je m’exécute sans un mot. Il attrape un tube de lubrifiant qu’il avait apparemment sous la main (il avait préparé son coup ?) et m’en tartine copieusement le vagin (délicate attention).
— Tu la fermes ! gueule-t-il alors que je n’ai encore rien dit. Tu ne peux ouvrir la bouche que pour jouir !
Il m’insère alors deux doigts dans la chatte, comme ça, sans prévenir. La douleur est à deux doigts de me faire crier, et la surprise m’empêche de me retenir. Je crie donc.La claque punitive est brutale.
« Qu’est-ce que j’ai dit ? »
Je me mets la main sur la bouche pour ne pas me plaindre, car ses doigts me masturbent sans aucune tendresse. Le procédé finit toutefois par me faire mouiller. À ma grande surprise, je sens alors un contact froid sur mes fesses. Il est en train de me les lubrifier !
— S’il te plaît, Thomas, pas ça ! Je suis vierge d’ici...— Ta gueule ! Fallait y penser avant ! J’ai envie de me vider les couilles par là, et si ça te plaît pas, tu te casses !
Je ne dis rien, mais mes larmes redoublent. Vu son état de fureur, j’ai d’autant plus peur de cette sodomie qui me terrifiait déjà auparavant. Heureusement, il ne lésine pas sur le lubrifiant.Soudain, je le sens contre moi. Son gland se présente à l’entrée de mon orifice... et il s’insère brusquement ! La violence de l’action me provoque une vive douleur ; j’ai l’impression d’être ouverte en deux ! Néanmoins, cette sensation ne dure que deux ou trois secondes avant de laisser place à une douleur très limitée. Puis bientôt, je n’ai plus mal du tout.
Thomas, lui, apprécie. Il me donne de grands coups de bite en me tenant par les hanches, comme si j’étais un objet. Je ne sais pas pourquoi, mais ça me plaît, maintenant que la douleur est passée. J’adore l’idée qu’il m’utilise ainsi. Au bout d’un moment, je finis même par ressentir physiquement du plaisir. Je sens monter l’excitation tandis qu’il continue à me tringler, et je meurs de désir de me caresser. Je n’ose toutefois pas : je ne veux pas qu’il sache que je m’autorise à prendre mon pied. Je suis en train d’être punie, je dois l’accepter comme tel.
Je prends quand même le temps de me dire qu’en une semaine, j’ai beaucoup changé. Malgré l’amour que j’éprouve pour Thomas, je ressens habituellement très peu de désir sexuel, alors que maintenant, je ne pense plus qu’à ça ! Je prends même du plaisir à me faire prendre par-derrière, alors que ça m’aurait semblé totalement inconcevable dix jours avant !
« Mais qu’est-ce qui m’arrive ? »Thomas ne dure pas très longtemps, que ce soit à cause de l’étroitesse de mon orifice ou du fait de l’excitation due à la situation : il se déverse en moi avec prodigalité, sans se retenir de montrer sa jouissance par des râles bestiaux.
Lorsqu’il a fini, il se retire, simplement, se rhabille puis file dans le bureau en m’abandonnant comme une vieille chaussette. Je sais que je le mérite, mais j’espère que cette situation ne durera pas, qu’il ne m’en voudra pas durablement, et surtout qu’il ne me quittera pas.Je prends aussi le temps de me dire que j’ai été bien stupide de ne pas tester plus tôt la sodomie, moi qui avais toujours eu si peur de la douleur... alors que ce n’est finalement pas si mal !
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