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Je ne suis pas lesbienne, mais...

Chapitre 2

Lesbienne
Tout cela ne les laisse pas tranquilles.
Le lendemain, Noëlla se réveille avant l’aube pour ne pas avoir à croiser le regard de Patricia et avoir une conversation embarrassante. En repensant à ce qui s’est passé hier soir, à cette séance de masturbation à deux, aussi inattendue que soudaine, elle ne peut pas s’empêcher de revoir les paupières de sa colocataire qui se plissent, à sa bouche qui s’arrondit au moment où les sensations se font les plus délicieuses. Jamais elle n’avait vu son visage arborer une telle expression, et sur le chemin du boulot, elle glousse en se remémorant cet épisode: quelle idée ! Elles se sont comportées comme deux collégiennes... Décidément, il serait grand temps qu’elles se remettent à sortir et à fréquenter des hommes, parce que le manque de sexe leur fait faire des choses vraiment ridicules. Plus elle y pense, plus elle s’en amuse, mais elle ne parvient jamais à effacer de sa tête l’image de ce visage en proie au plaisir...
À sa manière, Patricia connaît le même cheminement. Elle se surprend à se retrouver déçue que Noëlla ne soit pas là à son réveil, alors que c’est loin d’être la première fois qu’une telle situation se produit. Cela la plonge dans une sensation qu’elle a du mal à définir, comme s’il y avait quelque chose qu’elle avait oublié de dire à son amie, ou peut-être quelque chose qu’elle aurait dû faire, pour elle ou avec elle... Sans même y penser, elle porte son index et son majeur à ses narines et en respire machinalement le parfum avant de passer sous la douche. Plus tard, au travail, elle est tentée à plusieurs reprises d’appeler Noëlla, mais y renonce à chaque fois, réalisant qu’elle n’a rien à lui dire... Elle se croyait moins prude: la jeune femme réalise que se donner en spectacle comme elle l’a fait la veille au soir a dû lui faire tourner la tête.
Ces pensées tournent en elles, encore et encore, gagnent en importance jusqu’à ce qu’elles occupent toute leur attention. Le soir, lorsqu’elles sont toutes les deux rentrées du travail, le sujet les hante à un tel point qu’elles ont toutes les deux très envie de crever l’abcès.
— Dis donc, c’était fou, non, ce qui s’est passé hier soir ? dit Patricia.
Noëlla se marre :
— Alors ça, tu l’as dit ! Complètement dingue.— J’ai pas honte pourtant. Toi si ?— Oh non, pas du tout ! On est amies, on vit ensemble, pas de fausse pudeur, hein ?
La jeune femme rousse marque une pause, comme si elle prenait son élan. À force de gamberger, toutes sortes d’idées ont mûri en elle au fil des heures, et elle sent que certaines d’entre elles doivent être extériorisées, sous peine de devenir incontrôlables... Convaincue que c’est la bonne chose à faire, elle poursuit, les doigts entortillés autour d’une mèche de ses cheveux:
— À ce sujet... dit Noëlla, "J’ai une petite demande... Maintenant qu’il n’y a plus d’hypocrisie entre nous..."
Le ton de sa voix intrigue son amie, qui la fixe: avec une introduction dans ce genre, elle s’attend à tout. Noëlla agite la main, comme si elle voulait disperser toute ambiguïté:
— C’est rien de sexuel, je te jure, mais j’ai toujours été... fascinée par... tes seins. Et...— Mes seins ? dit Patricia, les désignant du doigt en se marrant.— Tes seins, oui. Ne fais pas l’innocente, OK ? Oui, je parle de tes très très gros seins. J’ai le droit de le dire, que je suis un peu jalouse ?

Cette fois, Patricia rigole franchement. Les deux amies partagent un gros fou rire, qui s’achève lorsque Noëlla formule sa requête:
— Tu me les montres s’il te plaît ?
En demandant ça, elle ne peut pas s’empêcher de jeter un regard insistant sur la poitrine généreuse de son amie, qui, une fois n’est pas coutume, a décidé de la mettre en valeur avec un joli décolleté...Encore en train de rire, Patricia se prête au jeu et, un peu fofolle, défait son corsage, avant de retirer son soutien-gorge et de libérer sa poitrine. Les objets de la curiosité de sa coloc qui apparaissent dans toute leur plénitude impudique.
À sa plus grande surprise, Noëlla est plus émue que prévu par cet étalage. Elle contemple cette poitrine ample, qu’elle n’a pu jusqu’ici qu’apercevoir entre deux portes de douche, ces deux merveilleux seins presque trop gros pour une main, et qui, miraculeusement, restent ronds et fermes, comme deux fruits appétissants. Elle se damnerait pour que sa propre poitrine ressemble à ça. Elle éclate d’un bref éclat de rire, plus nerveux qu’amusé. Mais sa curiosité est plus forte que son embarras et lui donne de l’audace :
— Dis, tu vas me prendre pour une grosse goudou, mais ça te dérangerait si je les touchais ?
Sans même attendre la réponse de son amie, qui s’est mise à rigoler à son tour, elle pose sa main droite sur un des globes tendres de Patricia, le droit, le plus émouvant peut-être, celui qui attire son regard et qu’elle ne peut pas s’empêcher de parcourir du bout de l’index d’abord, puis du majeur, puis de tous les autres. Elle laisse ses doigts glisser sur la peau douce et blanche de seins de son amie avec le tempérament d’une exploratrice qui débarque en terre inconnue.
Sans dire un mot, les deux filles se marrent bruyamment, ce qui est leur manière à elles de communiquer qu’au fond, ce qui est en train de se passer n’a pas vraiment d’importance. Noëlla caresse les seins de Patricia et celle-ci la laisse faire ? Et alors, qu’est-ce que ça fait ? Elles s’en fichent, elles sont folles comme si elles en étaient à leur troisième mojito. Aucune des deux, pourtant, n’a bu la moindre goutte d’alcool... La rouquine emmène ses phalanges tracer des cercles autour des tétons larges de la brune, qu’elle sent se raffermir à son contact.
Lorsque les rires s’éteignent, les deux colocataires échangent un sourire doublé d’un regard qui se prolonge juste un peu trop longtemps pour être tout à fait confortable. Noëlla choisit de voir ça comme un signal: elle pose son autre main sur l’autre aréole, et elle se met à câliner les seins de son ami à pleines paumes, à les palper, à en découvrir la masse chaude et satinée, à s’émerveiller de la manière dont les pointes n’en finissent pas de durcir. Depuis longtemps déjà, elle nourrissait une infinie curiosité pour cette belle poitrine, et la réalité dépasse toutes ses attentes.
Désormais, elles rougissent toutes deux et évitent de se regarder dans les yeux, mais la caresse ne s’interrompt pas. Noëlla s’enhardit même quand elle entend sa copine étouffer un gémissement d’aise, si ténu qu’il est presque inaudible. Trop excitée par le traitement délicieux qui lui est réservé, Patricia ne réfléchit même pas: elle plonge sa main dans son pantalon, puis sous sa culotte, et commence à se masturber pendant que son amie lui tripote les seins. Son geste était dicté par une pure pulsion: elle ne s’est même pas rendu compte de ce qu’elle faisait en glissant ses doigts en elle, mais à présent qu’ils y sont, les en retirer lui réclamerait trop de volonté...
Lorsque, à la place des phalanges, c’est la bouche de Noëlla qui happe les tétons de Patricia, cette dernière laisse échapper un gémissement franc, qui échappe à tout contrôle. Émoustillée, elle est envahie par un plaisir qui fait céder toutes ses résistances, comme l’inondation qui fait rompre une digue. Elle pousse un cri et jouit magnifiquement, mais trop vite, sans doute, conquise par la double caresse dont elle vient d’être l’objet.
Les deux amies n’échangent aucun mot. Sans demander aucune permission, la brune Patricia, qui vient de connaître un moment fort agréable, se met en tête de rendre une partie du plaisir qui lui a été donné. Elle part à l’assaut des petits seins de la rouquine, sent leurs pointes se raffermir sous ses mains, et s’adonne à son tour à la masturbation, peut-être pas sans honte, mais sans aucune retenue. La fièvre monte, jusqu’à un orgasme ponctué d’un râle très sexy.
Une fois qu’elles ont toutes deux joui, les filles changent immédiatement de sujet de conversation: elles parlent de mode, de politique, de cinéma, elles regardent la télé. Tout plutôt que commenter ce qui vient de se passer entre elles.
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