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Sur la plage ensoleillée…

Chapitre unique

Erotique
La lumière de cette lampe m’éblouit. C’est celle qui surplombe le siège du dentiste, ampoule qui éclaire ma bouche afin que l’instrument atteigne la dent à soigner. Mais si je reconnais le lieu, je ne vois pas le dentiste. Il est où ? Et c’est quoi cette chaleur, cette impression, ce plaisir ? Oh, c’est humide. C’est intime, troublant, surprenant dans un tel endroit.Je soulève la tête. La lampe m’éblouit encore, mais j’arrive à distinguer. Oh, pas un visage, mais…Mon Dieu, je suis nue et entre mes cuisses une chevelure et deux mains qui maintiennent mes cuisses écartées. Un homme, quoique… Si, un homme, sa tonsure le dénonce, comme celle que le dentiste…Mon Dieu c’est lui qui me mange le minou. Cette chaleur… Cette humidité… Ces lèvres qui enveloppent mon clitoris… Cette langue, serpent qui ondule et se glisse au plus profond. C’est bon. J’aime, c’est si bon… Je repose ma tête. La lampe m’éblouit, mais ce n’est rien à côté de ce qui me chauffe le ventre. Je suis nue, mes mains me le confirment alors qu’elles cherchent mes tétons pour les tordre.C’est bon, mais cela cesse. Je vais protester, demander, supplier, implorer, mais si la lampe me fait un mur de lumière, je vois bien qu’en face de moi, une ombre apparaît. Une ombre imprécise, diffuse, mais qui fait sentir contre ma fente, une pointe que j’imagine de chair, gland brûlant, goutte suintant du méat, avant-garde de ce qui me possède. Alors tout s’accélère. Il me baise avec vigueur. La lampe oscille. Mon ventre est brûlant. Je martyrise mes tétons. Je gronde. Je respire fort. Il fait une chaleur insupportable. Mon corps est brûlant et… Le soleil. C’est le soleil, pas une lampe. Mes lunettes ont glissé et l’astre du jour m’éblouit, même les paupières fermées. Je me suis endormie. Si j’ai chaud, ce sont ses rayons qui en sont la cause et pas… J’ai rêvé… Un cauchemar, non, plutôt un rêve érotique. C’est toujours surprenant comme un rêve peut se construire à partir de tranches de vie, parfois juste une pensée. Le dentiste c’est évident, j’y suis allé hier. Une couronne capricieuse. Nouveau dentiste dans la station balnéaire et en le voyant je me suis dit qu’il allait avoir du succès. Délicat, prévenant mais beau garçon et un beau petit cul que j’ai apprécié du regard alors qu’il me tournait le dos. Le dentiste ! Le soleil ! Et des envies nos satisfaites. Grégory revient aujourd’hui. Il est obligé de faire des allers-retours cette année, car il a pris du temps en début d’été pour venir faire des travaux dans notre petite maison. Il me manque. Je l’attends avec impatience. On doit se retrouver ici, sur la plage. Ils annoncent, pas terrible à partir d’après-demain, alors il veut en profiter.Il me manque. J’espère que le soleil va lui faire le même effet qu’à moi. On ne peut pas dire que ces derniers mois notre sexualité ait été un festival. Usure du couple ? Manque d’imagination ? Fatigue ? Maîtresse ? Je ne pense pas vraiment que Grégory a une maîtresse. Je le sentirais. De mon côté, si j’envie certaines amies qui s’éclatent dans des relations adultérines, je ne me vois pas tromper mon mari. Je l’aime comme au premier jour. Il me manque, mais ce rêve érotique est de bon augure. J’espère que le soleil, la vision de corps nus, vont le réveiller. Je ne serais pas jalouse si de regarder une autre sur la plage, ou dans la rue, au restaurant, au dancing, lui ravivait la flamme. Moi j’ai fantasmé sur le dentiste mais c’est avec Grégory que je veux éteindre cette chaleur qui est toujours en moi. J’espère que cela va fonctionner. J’ai bien une idée pour autre chose, mais ! Il ne devrait pas tarder. Son dernier SMS m’annonçait son arrivée pour bientôt. Je l’attends. Je suis dans un endroit que nous avons découvert la dernière fois que nous sommes venus. Le vent, les tempêtes d’hiver, ont remodelé la plage et la dune. Je suis confortablement installée, un peu en hauteur, dans une vague de la dune qui forme un creux confortable et surtout qui protège du vent toujours assez fort en plein Ouest. Mais surtout, c’est un endroit accessible par un chemin du côté forêt et qui évite ces marches épuisantes dans le sable mou. Je ne suis pas particulièrement pudique, mais je n’aime pas me mettre nue devant les autres, aussi c’est l’endroit idéal.Je m’assieds pour attraper le thermos d’eau fraîche et la crème à bronzer. Tiens, il y a des gens sur la plage, juste un peu plus loin. C’est assez rare. En général ce sont ceux qui, comme nous, aiment bronzer nus et loin des autres. Ce sont des habitués car ils ont déployé un coupe-vent qui les protègent.Ils sont allongés. Côte à côte. Une femme, un homme. L’homme est trapu, poilu. La femme, mince. En les regardant il me semble reconnaître la femme. Pas avec certitude, les lunettes lui "mangeant" la figure et avec cette vue de haut et à l’envers, je ne saurais dire avec certitude. Une ressemblance ! Mais je dois me tromper, car si cette femme ressemble à ma voisine, celui qui est à côté d’elle n’est pas son mari. Le mari d’Emma, ma voisine, est grand et plutôt bel homme. Rien voir avec l’autre.Ils somnolent. Ils ont dû arriver alors que je dormais, bien cachée dans cette cuvette. Le coupe-vent les isole, du vent mais aussi de la plage, bien que si loin, le passage soit assez rare et lorsque c’est le cas, ce sont des amateurs de calme.Je vois la main de l’homme qui se pose sur le ventre de la femme. Celle de la femme semble répondre comme à un appel et se pose aussi sur le ventre de l’homme. Chacune caresse, qui le sexe, qui la fente.Ils tournent la tête pour se faire face. Ils se regardent alors qu’ils se caressent. Elle a ouvert ses cuisses pour lui laisser libre accès. Lui bande déjà et la main qui l’enveloppe commence un lent mouvement. Je me sens indiscrète et m’allonge. Ils disparaissent derrière les rares tiges de végétation et le bourrelet de sable. Mais la curiosité est la plus forte. Je reste allongée, mais me tourne vers la plage. Tel un guetteur, seul le haut de la tête dépassant du sable, je les regarde. Ils ont changé de place. L’homme s’est déplacé entre les cuisses de la femme et lui fait un cunni. Elle s’est ouverte pour lui, elle a plié ses jambes, faisant un écrin de son intimité. Manifestement il lui fait du bien. Le roulement des vagues qui déferlent m’empêchent de les entendre, mais à la façon dont la femme réagit, elle aime. Sinon pourquoi ses mains sur la tête de l’homme. Sinon pourquoi elle avancerait son ventre vers lui, prenant appui sur ses pieds et ses épaules pour faire un pont de son corps. Oui, pourquoi ? —Alors, on joue à la voyeuse. La phrase a beau avoir été prononcée dans un murmure, j’ai failli crier.  —C’est moi. C’est moi. Me dit Grégori que je découvre allongé à côté de moi. 
 Je n’ai rien entendu, rien remarqué, plongé dans mon observation. Il doit être arrivé depuis un moment, car il est nu. —Je n’ai pas voulu te déranger, ni eux… Il montre du menton le couple sur la plage. Je les ai vus en arrivant, avant même de te voir. Coquine tu te fais discrète. J’ai décidé de faire comme toi et me voici…—Tu m’as fait peur.—J’ai bien vu. Mais je n’allais pas rester à attendre, tout seul, là-bas. Moi aussi je veux en profiter. Ils ne savent pas que tu regardes ?—Bien sûr que non. Je dormais lorsqu’ils se sont installés. Sinon…—Il y a des gens qui aiment qu’on les regarde. Dis donc, la femme, elle ne ressemble pas à Emma ?—Oui, c’est la réflexion que je me suis faite. Mais lui, n’est pas Enzo. —C’est vrai. En tout cas il a l’air de lui faire du bien.—Chut et cache toi. S’il levait la tête il pourrait nous voir. Nous regardons en silence. Deux sentinelles qui jouent aux voyeurs. La femme jouit, c’est évident. Elle doit parler, elle a les lèvres ouvertes. Elle parle ou elle respire fort, un peu comme moi lorsque…L’homme quitte la chaleur de son amante. Il s’allonge à côté d’elle. Il bande. Son sexe est un bâton allongé sur son pubis. Alors la femme bouge. C’est à son tour d’aller entre les cuisses de l’homme. Lui aussi fait un écrin en pliant les jambes. —C’est elle. Regarde il n’y a pas de doute. Grégory a constaté comme moi, que cette femme qui s’est tournée vers nous en plongeant vers le sexe en érection, oui ce visage, même avec les lunettes, est bien celui d’Emma.—C’est Elle, en effet… Mais alors, lui, c’est qui ? Ma question ne nécessite pas de réponse. Une fois qu’on a constaté que l’homme n’est pas le mari… —Je ne sais pas, mais en tout cas elle n’est pas manchote.—Gregg, c’est sérieux.—Elle fait Enzo cocu. Ce n’est pas notre problème. Tu veux faire quoi ? On se lève et on va lui dire que c’est qu’elle fait n’est pas bien ?—Ben, non.—Alors on ne bouge pas. On ne bouge pas, mais on continue de regarder. On la voit sucer son amant… Le branler… Lui lécher les testicules… Lui… —Elle se débrouille bien. Je me sens visée par cette remarque.—C’est pour moi que tu le dis ?—Pas du tout. Chérie toi aussi tu… Mais tu as perdu l’envie, j’ai l’impression.—Je te renvoie le compliment. Ces derniers temps tu manques d’imagination. On se reproche le… Mais je remarque : —Dis, le gars qui approche ce n’est pas Enzo ? Un homme arrive à grands pas et se dirige manifestement vers le couple.—Si. Oh ! On dirait qu’il sait. Il vient directement vers eux. Oui, Enzo avance aussi vite que le sable mou lui permet. Le coupe-vent doit lui cacher le couple, pourtant c’est son but, le doute n’est pas permis. Il arrive. Il ne peut que découvrir le spectacle de son épouse en train de sucer un homme. Pourtant il regarde, c’est tout. L’homme le voit et… Il lui fait signe de la main. Un signe amical, pas du tout celui d’un amant surpris par le mari. Emma ne se rend compte de rien. Elle est plongée dans son doux labeur. Elle suce et pompe son amant alors que son mari regarde. Il regarde et pourtant il enlève son tee-shirt et son short. Il est nu. Son sexe se balance alors qu’il fait les quelques pas qui l’amène vers l’homme et s’allonge à côté de lui.Alors Emma le découvre. Pas de scène de ménage. Pas de drame. Je comprends et Gregg aussi qu’ils sont complices. La preuve, c’est vers lui qu’elle rampe. C’est le sexe de son mari qu’elle "butine" puis lèche, puis gobe et tout cela sous le regard d’un amant abandonné. Mais l’homme se relève. Son sexe est une tige bien raide et horizontale. Il va se placer derrière Emma. Ses deux mains sur les fesses, elle comprend son but.Nous regardons. Oui, ce trio complice. Le mari, l’épouse, l’amant. L’épouse qui suce son mari alors que l’amant la possède à grands coups de rein. Je remarque que l’homme ne s’est pas protégé et c’est une preuve supplémentaire qu’ils se connaissent bien.L’océan couvre, par ses roulements, les gémissements et bruits de l’amour. Il a tout son temps. Les vagues déferlent avec régularité même si certaines s’amusent à rompre le bel agencement de la nature. L’amant rythme la fellation du mari. A chacune de ses avancées, la gorge de l’épouse gobe la queue d’Enzo. Mais le fracas des vagues n’altère pas notre vision. Nous voyons distinctement le moment ou l’amant éjacule et ou Enzo balance sa crème dans la gorge de sa femme.Ils reprennent leur souffle.Ils se lèvent et avancent vers l’eau. —Hé bien. Si je me doutais. Dit Gregg tout en se collant contre moi.—C’est vrai. Quelle surprise. Tu te rends compte ? J’ai un peu honte de jouer la surprise. Mais je ne peux pas lui dire que, réflexion faite, je le suis à moitié. Mais je sens aussi le désir de mon mari contre ma hanche. Moi aussi je suis excitée. Qui ne le serait pas ? Je me tourne en lui offrant la chaleur de mes reins gorgés de soleil. Sa main soulève ma cuisse. Son sexe se glisse. Il pointe. Il entre sans effort. —Toi aussi tu es excitée. Pas plus. Je suis humide et son sexe avance dans un vagin parfaitement ouvert, impatient et lubrifié.Il me baise. Il n’y a pas d’autres mots. Pas de caresses, pas de paroles tendres, juste son pieu qui s’active en moi avec ses mains sur mes hanches qui me retiennent. Il me baise et j’aime ça. Comme lui, j’ai une envie animale, du mâle qui possède sa femelle à grands coups de reins. Je ne vois plus le trio. Le sable me les cache et nous protège.Il gronde. Il crache son sperme. J’aurais aimé qu’il tienne plus longtemps. Je me surprends à penser que ces derniers temps je suis plutôt impatiente qu’il finisse vite. Pas ici. Je prie pour que cette découverte soit le petit plus qu’il nous fallait pour nous retrouver. —Qu’est-ce qu’ils font ? Je le questionne alors que Gregg s’est avancé en position "guetteur".—Ils sont revenus. En effet ils se sont assis. Mais l’eau, pourtant un peu fraîche, ne semble pas avoir diminué leur ardeur. Ils nous offrent un autre spectacle. Une combinaison particulière que je connaissais mais n’avais jamais vu, ni bien entendu vécu. Même l’autre fois ce n’était pas…Que peut ressentir une femme dans cette position ? Déjà bien à cheval sur son mari et ne refusant pas, au contraire même, se plaçant pour le favoriser, que son amant se glisse derrière elle et pousse sa queue vers son petit trou. Elle a quitté ses lunettes qui lui mangeaient la figure. Le bruit assourdissant des vagues me prive de ce qu’elle exprime alors que l’homme avance en elle…Comment peut-elle accepter ces deux bâtons de taille respectable ? Comment peut-elle encore en vouloir plus en se tortillant alors que deux chevilles de chair la "crucifient" ? Comment… ? Comment… ?Et pourtant c’est le spectacle d’une femme comblée que le trio nous offre. Ils sont partis. On voit encore leurs silhouettes. Nous restons seuls. Seuls et bizarrement silencieux, comme "sonnés" par ce que nous venons de voir. J’imagine que Gregg est surpris de la liberté de nos voisins. Ils ont acheté la maison l’année dernière. Ils l’occupent à l’année alors que nous, juste pour les vacances. Nous avons sympathisé. Ils sont de notre génération et nous nous entendons bien. Je les ai retrouvés avec plaisir et je crois qu’eux aussi. Gregg m’a dit que lors de son passage pour les travaux ils l’avaient invité. Oh, invités et si jamais il avait… Mais non, sa surprise était flagrante. Il ne se doutait de rien alors que moi… On  fait l’amour dans l’eau. J’adore de cette façon. Sous la douche, dans la baignoire, dans la mer. L’eau me porte. Je ne pèse rien, ou presque. Je suis accrochée à mon mari. Mes bras autour de son cou, mes jambes autour de sa taille. Et de façon perverse, c’est la vague qui le fait bouger en moi. En déferlant elle nous soulève et lorsqu’elle est passée nous retrouvons une" gravité" qui fait que je redescends sur lui. 
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—Salut. J’ai vu que la voiture de Gregg est dans la rue. Il est revenu ? C’est Enzo qui appelle depuis le jardin. Nos maisons sont jointives. A la mode du coin, collées l’une à l’autre par le garage. D’un côté sur la rue, rue peu passante, et de l’autre sur le jardin. Nous avons la chance d’être en lisière de forêt avec personne en face. Cependant les jardins ne sont séparés que par une haie, interdiction de clore "en dur" et les fenêtres de l’étage ont une vue plongeante. Mais nous nous entendons bien. Il faut dire que nous occupons la maison, au mieux, trois mois par an. —Oui, cet après-midi. Tu veux lui parler ?—Non, enfin, c’est pour vous proposer de faire une sortie ensemble.—Ah et où ?—Un petit resto qui vient de s’ouvrir. C’est plutôt sympa et tranquille.—Attends je lui demande et je te dis. —Tu as entendu ? Je questionne mon mari qui était dans le salon.—Oui.—Qu’est-ce que je réponds ?—Ben, oui. A moins que tu aies quelque chose de déjà prévu.—Non, rien, c’est juste que…—Que quoi ?—Tu sais bien. Tout à l’heure.—Tu as peur qu’ils… Mais non, regarde, on ne savait pas. On n’aurait jamais imaginé. Rien dans leur attitude peut faire penser. J’imagine que s’ils sont libertins, ils cloisonnent. Tu te doutais de quelque chose ? —Non, pas du tout. Et toi ? —Non, pas plus que toi. Difficile de refuser. A moins que cela te dérange. Ils font ce qu’ils veulent. Tu as peur qu’Enzo cherche à te séduire ? Il est beau gosse et d’après ce qu’on a vu pas manchot.—Tu es bête. Je peux te retourner la question.—Mais tu peux Chérie. Enzo n’est pas du tout mon type.—Idiot, je parle d’Emma.—Ah ! Emma ! Je dois reconnaître qu’après l’avoir vue à l’œuvre, ma foi, si Enzo était d’accord et toi aussi Chérie, ma foi, une petite pipe…—Cochon.—Tous les hommes sont des cochons, c’est bien connu. Bon, sérieusement, c’est moi qui vais lui répondre. J’ai un truc à lui demander. On dit oui ?—Ben oui. Quelques minutes plus tard il revient. —On ne prend qu’une voiture. Départ 20h.—Entendu. Et il faut s’habiller comment ? On mange dehors ou dedans ?—J’ai compris dehors.—D’accord. Rien d’autre.—Ah si. Il se penche vers moi et me susurre à l’oreille. Ne mets pas de culotte. Cela évitera de la perdre.—Ah, c’est malin.  Il fait allusion ou une fois, prise d’un fou rire chez des amis, j’avais taché ma petite culotte, et donc enlevée discrètement. Mais de retour à la maison je ne l’avais pas retrouvée et on avait bâti tout un scénario sur la tête de notre amie lorsqu’elle avait trouvé une culotte de femme…Mais je suis aussi pris d’un doute.  —Vous n’avez pas parlé de tout à l’heure sur la plage ?—Mais si, pourquoi ? Il ne fallait pas ? A propos de culotte, je dois dire que c’est lui qui m’a parlé de ce fantasme, te savoir sans culotte.—Tu plaisantes j’espère.—Mais oui, rassure-toi, rien de ce genre, je plaisante. —Avec toi on ne sait jamais.—Tu me vois parler avec Enzo de cela ?—Vous les hommes vous êtes capables de tout.—Et vous les femmes… rappelle-moi qui était prise en….—Bon, ça va. Arrête je sens que tu vas fantasmer.—Et pas toi ? ---------------------------------------------------- Restaurant entre plage et forêt. Repas délicieux. Ambiance feutrée même si le bruit des vagues est toujours présent. Clientèle d’un certain âge probablement attirée aussi par la piste de danse et une musique rétro. Nous dansons. Lorsqu’Enzo me prend dans ses bras, j’ai des flashes de la plage. Mais s’il se fait tendre et m’enveloppe, aucune tentative de séduction. Mon mari et Emma sont aussi tendrement enlacés. Elle est belle. Je comprendrais qu’il ait envie de la séduire ou de se laisser séduire. Elle est belle et n’a pas froid aux yeux. Mais non, Tout s’est bien passé. Ils cloisonnent, c’est évident. Avec nous, couple de voisins. Avec d’autres, libertins.Nous rentrons.  —Il n’est pas tard. Enzo propose de vous montrer un endroit que vous ne connaissez probablement pas. Dit Emma en se tournant vers nous alors que la voiture démarre.—Dans quel coin ?—C’est une surprise, mais vous devriez apprécier. Alors, d’accord ?—Il faut vivre dangereusement. Ah, Grégory et ses phrases toutes faites.  —On connaît. C’est la plage de la Pointe. Enzo s’engage sur une route qui plonge dans le bois en direction de l’Océan.—Oui, mais la nuit c’est encore plus beau. On s’arrête juste à l’entrée du parking. On voit qu’il y a d’autres voitures garées plus loin. J’ai l’idée que… —On vous doit la vérité, toute la vérité. Nous vous avons menti, par omission, mais aussi par calcul. Tous deux sont tournés vers nous. On devine plus qu’on ne voit leur visage. —Gregg, tu te souviens de ton arrivée début Juin ?  C’est Enzo qui parle à mon mari. La question est étrange. Mais mon mari semble frappé de stupeur. Il me regarde. Son regard est étrange. C’est comme s’il cherchait dans sa mémoire et avait trouvé. Mais trouvé quoi ? Pourquoi cette mise en scène ? Pourquoi ici ?  Grégory. Début juin. Je suis parti tard et donc arrivé dans la nuit. Début juin, le quartier est calme, peu de maisons sont occupées toute l’année. Je bataille avec le disjoncteur qui ne veut pas rester sur "On". Je fais le tour de la maison pour débrancher chaque appareil accessible. A l’étage j’ouvre le volet qui donne sur le jardin. C’est à ce moment-là que je remarque que c’est allumé chez les voisins, en particulier leur jardin avec des lampes solaires. L’éclairage n’est pas fort mais suffisant pour découvrir qu’ils ne sont pas seuls. Je ne peux, à cette distance, sous cet angle, avec le peu d’éclairage, reconnaître qui est qui, mais une chose est certaine c’est qu’ils ne sont pas autour d’une table. La table est utilisée par un couple, une femme allongée dessus et un homme qui s’active. Un peu plus loin dans un transat occupé par ce que j’imagine être un homme, une femme chevauche. Contre le poteau qui sert de support au grand parasol, une femme en appui, tourne le dos et offre sa croupe à celui qui la bourre. Cette femme, dont le visage est dans ma direction, je la reconnais, c’est Emma, Emma ma voisine…Une seconde j’ai l’impression qu’elle me voit, mais il fait sombre. Merde le volet. Elle a dû voir le volet. Peut-être pas… ----------------- Si, elle l’a vu et moi avec. En croisant son mari, le lendemain matin, il me le confirme d’une façon sans ambiguïté. Je ne savais pas que vous aviez prévu de venir si tôt dans la saison.Oh, je suis seul. Je viens pour finir la salle de bain. Armelle n’est pas avec moi. Elle garde ses congés pour cet été.Ah, d’accord. Un silence.J’espère que tu n’as pas été choqué cette nuit.Cette nuit ? Je ne vois pas. J’ai eu un problème électrique.Emma t’a vu. Je suis désolé, nous pension être seul. Sinon on serait resté à l’intérieur. Mais il faisait si doux.Je comprends. Écoute je ne suis pas coincé à ce point. Je peux comprendre une attitude plus, plus libertine comme la vôtre. Je ne juge pas. C’est votre choix.Merci. Nous aurions été désolés de vous perdre comme ami. Merci. Tu sais, c’est assez récent. Avec Emma on a réalisé que nous nous laissions envahir par les habitudes et que cela perturbait notre relation. Le sexe c’est important dans un couple. Alors on a découvert le libertinage. Nous revivons. Tu ne peux pas imaginer comme… Excuse-moi de m’épancher. Vous n’avez pas ce genre de problème vous. On sent une complicité entre Armelle et toi.Merci de ta confiance. Je comprends votre choix. Nous aussi nous sentons un peu d’usure.Alors il faut sauter le pas. Je t’assure que cela change tout. Un coup de fouet à la libido. Parles-en à Armelle.Sûrement pas. Elle se fâcherait. J’aurais droit à une grande scène de jalousie.Mais Emma est jalouse. Moi aussi. Pourtant ce n’est pas la même chose. On ne trompe personne.Merci, mais non.C’était pour vous. Un silence et puis il ajoute : Si tu es là pour quelques jours, on pourrait se revoir. Samedi prochain on organise à nouveau une soirée. Quelques amis libertins. Tu pourrais venir…Merci. Mais j’aurais l’impression de vraiment tromper mon épouse. Et je veux lui rester fidèle. Dommage 
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Un long silence. Je regarde Gregg. Il a tourné son visage vers Enzo. C’est comme s’ils partageaient un souvenir. Que s’est-il passé début juin lorsque mon mari est venu pour les travaux ? Est-ce qu’il aurait ? Avec eux ? Mais mes réflexions sont stoppées par la question d’Emma : —Et toi Armelle, tu te souviens de la nuit dans le jardin, la semaine dernière ?  Mon Dieu. Évidemment que je m’en souviens. De cela et de notre discussion le lendemain. Chaque fois que je vais dans le jardin, je me souviens. Et aussi ce rappel a été encore plus fort lorsque j’ai vu le trio sur la plage, cet après-midi.  Armelle.Début Juillet. Il est tard, mais je n’arrive pas à dormir. Il fait encore une chaleur insupportable dans la chambre. C’est le défaut de cette maison. Gregg n’a pas encore eu le temps d’isoler la toiture et la pièce accumule la chaleur sans pouvoir vraiment bien l’aérer. Je décide de chercher le sommeil dans le jardin. Le matelas de secours fait l’affaire. Je respire. Alors c’était comment avec ce gars ? Je t’ai perdue de vue très vite. Cela vient de juste derrière la haie. C’est la voix d’Enzo, notre voisin. Ils ont dû revenir de leur soirée. Emma m’avait dit qu’ils étaient invités.Bien, très bien même. Je ne l’avais jamais vu, et toi ?Non plus. Tu ne lui as pas demandé s’il était du coin.Tu sais, on n’a pas beaucoup parlé. Et toi ? Quand je suis partie tu étais avec cette grande blonde avec des gros seins.Cela faisait une éternité qu’on ne m’avait pas fait une cravate de notaire. Pas plus ?C’était juste un apéritif. Et toi tu es restée tout le temps avec le gars ?Non, bien sûr que non. Un autre est venu nous rejoindre. Puis un autre.T’es vraiment une cochonne. Raconte-moi, tu sais que cela m’excite.On a commencé par nous balader. Tu as remarqué comme il y avait du monde ? Les vacances. Cela va renouveler un peu. C’est notre premier été. Tu te souviens l’été dernier ?Si je m’en souviens ? Évidemment. Quelle tristesse. Heureusement que tu as eu cette idée. J’en suis encore étonnée, toi qui étais si jaloux.Ce n’est pas la même chose. Tu sais bien. Je le suis encore. On est toujours d’accord ? Jamais sans que l’autre ne soit présent ou soit informé.Jamais mon amour. Tu me redonnes de l’eau ? Un silence.Donc on s’est baladé. L’ambiance était particulièrement chaude. On s’est arrêté pour regarder des femmes qui se gouinaient devant leurs maris. Il s’est assis dans un fauteuil. Je l’ai sucé. Il en avait une très fine, très longue et très dure. Je suis monté sur lui.Plus de détails.Pervers.Cochonne.Tu bandes déjà. Tu n’en as jamais assez. Je vais te montrer comment je lui ai fait.Non, raconte.Alors lèche-moi. Pendant de longues minutes j’entends Emma raconter sa soirée. L’évidence est là, ils étaient dans un club échangiste. J’entends Emma donner des détails alors que son souffle devient court et qu’elle gémit du plaisir que lui donne son mari. La haie est opaque. Je ne vois rien, d’ailleurs c’est une nuit sans lune et leur véranda est dans le noir.Je ne vois pas, mais j’entends. J’entends Emma raconter sa soirée. L’homme qu’elle a sucé. L’homme sur lequel elle s’est empalée. La rencontre avec un autre.Lorsqu’elle explique comment les deux hommes ont fait d’elle leur jouet, Enzo la prend en levrette. J’entends le claquement des chairs, la voix d’Emma qui chavire et qui pourtant a encore la force de dire à son mari, alors qu’elle lui conte comment le deuxième homme l’a sodomisée :Prends-moi comme lui. Oui, dans mon cul… Encule-moi… Vide-toi en moi. Je n’ose bouger. Je dois rester jusqu’à ce qu’ils cessent, manifestement repus. Mais ils s’attardent. La nuit se fait fraîche. Et, sans prévenir, sans avoir le temps de réagir, j’éternue. Il me semble que tous le pâté de maisons m’a entendue... Je suis pétrifiée. Je m’attends à une remarque des voisins. Ils sont aux premières loges.Mais non, juste un :Il commence à faire frais. Rentrons.Je reste comme une conne. Évidemment qu’ils ont entendu et doivent se douter que j’étais là avant leur arrivée. Mon Dieu, comment je vais faire ? ---------------- Bonjour Armelle. Gregory va bientôt venir te rejoindre ? Ouf, je suis soulagée. Ils ont dû décider de faire comme si personne ne savait.Pas avant une semaine.Tu ne trouves pas le temps long toute seule ?Un peu.Je te paie un verre ?J’ai tout mon temps. Il y a beaucoup de monde. Personne ne fait attention à nous. Je vois bien qu’Emma est mal à l’aise. Je comprends qu’elle veut me parler. Aussi je décide de prendre les devants. Je m’excuse pour cette nuit. Il faisait si chaud que je me suis installée dans le jardin. Je devais somnoler lorsque vous êtes arrivés. Ensuite je n’ai pas osé bouger.C’est ce qu’on a compris. Tu nous as entendu ?Oui.Tu as… Vraiment tout ?Je crois. J’ai envisagé de mentir, mais elle doit bien se douter.Tu as été choquée par ce que nous avons dit ?Non, je comprends. Je ne vous juge pas. Je peux comprendre une attitude plus libertine comme la vôtre. C’est votre choix.Merci, tu me rassures. C’est fou comme…Pourquoi tu souris ? J’ai dit une bêtise. Non, c’est parce que je suis rassurée. Nous aurions été désolés de vous perdre comme ami. Merci. Tu sais, c’est assez récent. Avec Enzo on a réalisé que nous nous laissions envahir par les habitudes et que cela perturbait notre relation. Le sexe c’est important dans un couple. Alors on a découvert le libertinage. Nous revivons. Tu ne peux pas imaginer comme… Excuse-moi de m’épancher. Vous n’avez pas ce genre de problème vous. On sent une complicité entre Gregg et toi. Pourquoi ai-je l’impression qu’elle lit un texte déjà écrit ?Tout n’est pas rose tous les jours. Nous aussi nous ressentons un peu de lassitude. Elle sourit. Elle me prend la main. Vraiment j’ai dû la rassurer. Ils devaient être inquiets. J’ajoute : Je n’en parlerai pas à Gregg. Tu crois que lui serait choqué ? Probablement que non. Alors il faut sauter le pas. Je t’assure que cela change tout. Un coup de fouet à la libido. Parle lui en.Sûrement pas. Même si j’en avais envie, il n’accepterait pas. Il est très jaloux.Mais Enzo aussi. Moi aussi. Pourtant ce n’est pas la même chose. On ne trompe personne. Toujours ce sourire. Pourquoi tu ne viendrais pas avec nous. On a prévu d’aller dans un club. On pourrait t’emmener.Merci, mais non. Merci. Mais j’aurais l’impression de vraiment tromper mon mari. Et je veux lui rester fidèle. Dommage.  
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Mon Dieu ! Gregory me fixe. Je sens dans son regard toutes les questions qu’il se pose. Et moi, moi aussi je me pose des questions. Que s’est-il passé début Juin ? —Maintenant vous pouvez comprendre le cheminement de nos pensées à Enzo et à moi. Vous avez eu exactement la même réaction lorsque vous avez découvert notre liberté. Vraiment vous confirmiez que vous étiez un couple très lié. Lié et fidèle. Pourtant vous aviez reconnu que, comme nous, votre sexualité était au calme plat.—Alors il m’est venu une idée. C’est Enzo qui continue après Emma. Je reconnais que c’était une idée un peu limite en vous imposant notre présence sur la plage.—Mais… Tu… C’était …—Organisé, oui. Et je m’en excuse. Mais nous voulions vous montrer combien la liberté est agréable. Elle ne fait que raffermir nos liens, notre amour…—Voilà, vous savez tout. Emma, prend la suite. La plage de la Pointe est, la nuit, un lieu de rencontre pour des couples comme nous. Enzo et Moi serions heureux de vous montrer… On va vous laisser. Parlez-vous. Nous attendons un peu plus loin. Si vous décidez de nous rejoindre nous serons heureux de vous guider, si vous le souhaitez. Si vous ne venez pas, nous rentrerons et je vous promets que plus jamais nous aborderons ce sujet. Nous redeviendrons, si vous le voulez encore, des amis, des voisins… Ils sortent. Ils nous laissent seuls et s’éloignent comme Emma l’a dit.Un long silence. —Toi aussi tu sais ? Me questionne Gregg.—Oui, la semaine dernière. Il faisait très chaud et je m’étais installée dans le jardin.—Ils faisaient une soirée ?—Non, ils parlaient de leur soirée au club. Et toi ?—Juste à mon arrivée. Il faisait nuit. Dans le jardin. J’ai tout vu par la fenêtre. —Et Emma t’a abordé ?—Pas Emma, Enzo.—Moi, c’est Emma. A toi aussi ils t’ont proposé de… ? Et tu as accepté ?—Bien sûr que non. Et toi ?—Non plus, j’ai répondu que j’étais fidèle et…—Moi aussi. Et j’ai ajouté que tu étais jalouse.—Moi aussi. Que toi tu étais jaloux. Nous rions, complices. Mais, si ce moment de complicité détend l’atmosphère, il n’en reste pas moins qu’ils attendent notre réponse. —Tout de même. Organiser ce "spectacle " sur la plage ! D’ailleurs comment ils savaient ?—Oh, par moi. J’avais dit à Emma qu’on devait se retrouver là-bas et je lui avais même expliqué où exactement.—D’accord. Ils n’ont pas froid aux yeux. Tu leur a donné de l’espoir pour qu’ils pensent que nous…—Pas du tout. Et toi ?—Pas plus. Un silence et puis : On fait quoi ? —Je ne sais pas.—Donc tu ne sais pas que choisir ? Donc, tu ne refuses pas d’office, l’idée de les rejoindre.—Je ne sais pas, et toi ?—Je pense qu’on pourrait essayer. Au moins une fois. Ils ont l’air si enthousiaste et il faut dire que ce que j’ai vu en juin et cet après-midi sur la plage, peut donner envie.—Tu as envie d’elle ?—Ma foi… Et toi tu le trouves comment.—Efficace… —Au moins cela a le mérite d’être clair. Coquine. Je te propose qu’on aille les rejoindre. Chacun fait selon son envie et on verra après.—Quartier libre donc.—Oui, moussaillon… Nous rions.  —Oh vous avez fait le bon choix. Leur satisfaction fait plaisir à voir.—Viens je vais te montrer. Me dit Enzo tout en prenant ma main et m’entraînant. Les autres suivent. Il me montre. A mesure que nous rejoignons les voitures stationnées plus loin, la réalité apparaît. L’intérieur parfois allumé, même les phares ou les veilleuses permettent de bien voir. C’est le royaume du voyeurisme. Mais encore faut-il qu’il y ait de quoi voir. Et cela ne manque pas. Cette femme en levrette sur la banquette arrière, qu’un homme possède tout en restant dehors, bien droit, les mains agrippées aux hanches généreuses et qu’on entend dire, comme une litanie : "Tes couilles, oui, tes couilles", font imaginer que c’est par son petit trou qu’il l’enfile.Cette autre qui, toujours sur la banquette arrière, mais portière fermée chevauche un homme en masturbant et suçant ce qu’un voyeur lui propose par la vitre abaissée. Et elle ne risque pas de manquer, alors que d’autres se proposent.Et ce capot sur lequel une très plantureuse est allongée…Et cet homme qu’un autre suce.Et cette femme en 69 sur une autre.Oui il y a de quoi voir. A voir mais aussi à entendre. Le roulement des vagues ne cache pas tous ces cris de plaisir.Enzo me guide. Il veut me montrer tout ce que cette liberté peut offrir. Il est silencieux mais se colle tout contre moi lorsque nous regardons l’espace d’un instant. Ses mains savent trouver leur chemin sur mon corps. Sans même que je m’en aperçoive il a détaché mon soutien-gorge et ses paumes se font enveloppantes. Je vois dans le reflet des vitres que ma poitrine est visible. Quelques boutons ont "sauté". C’est bon. Je sens sa respiration dans mon cou, ses lèvres qui déposent de délicats baisers. Je sens aussi ce qui se frotte contre mes fesses, manifestement la copie conforme de qu’il a proposé à Emma sur la plage. Je cherche Grégory. Je ne le vois pas. Pourtant ils nous suivaient. Je me suis laissée distraire au point d’en oublier mon mari.  —Ils sont où ? Je questionne celui qui vient de me tourner face à lui et qui cherche mes lèvres.—Là-bas. Il me montre une direction après avoir cherché une seconde. Le "Là-bas" est une table de pique-nique comme il y en a plusieurs dans la clairière. Gregg est assis sur le banc et devant lui je vois Emma qui enlève sa robe. —Tu veux qu’on aille voir ?—Je ne sais pas. —Comme tu veux. Mais je te propose de nous approcher un peu. Ce n’est pas comme dans la vie normale, la jalousie n’existe pas à partir du moment que vous êtes d’accord. Au contraire, si tu aimes Gregg tu seras heureuse pour lui, comme lui le sera pour toi.—Alors sans nous faire voir.  De toute façon le couple est trop occupé pour nous voir. Emma se charge de déshabiller mon mari. Il se laisse faire avec complaisance. Je le comprends, il a devant lui une belle femme, une femme qu’il sait libertine, qu’il a vue il y a seulement quelques heures se livrer à deux hommes, les sucer… Est-ce qu’il se souvient ou bien reste dans l’instant présent. Regarder sa partenaire se saisir de son mandrin déjà plus que vaillant. Le branler lentement. Se pencher pour y déposer un baiser. S’agenouiller pour que son visage soit bien en face, à la hauteur de l’engin. Reposer ses lèvres, les entrouvrir, les ouvrir, les faire coulisser, descendre…Elle le suce.Sans vraiment que j’en aie conscience, Enzo m’a poussée vers la table. Nous arrivons de côté. Gregg ne peut nous voir que s’il tourne franchement la tête et pour l’instant il est bien trop concentré pour le faire.Nous approchons encore. Je crois qu’Emma nous voit, mais si c’est le cas elle ne dit rien.Nous sommes si près que j’entends le clapotis. Oh, pas celui des vagues mais celui que fait une gorge lorsqu’elle pompe un sexe. Je réalise que ma robe est ouverte et qu’Enzo la guide pour me l’enlever. Il la dépose sur le banc, celui de l’autre côté de la table. Le reste suit. Je suis nue. Il me quitte le temps de se déshabiller aussi.Emma suce mon mari. Oh, je ne vais pas tomber dans le mélo. "Ciel une salope pompe mon homme." Mais tout de même c’est troublant. Inquiétant même. La voyant si efficace, si experte, je me demande si je pourrai le satisfaire une fois revenu au "quotidien". Mais ces pensées sont chassées par Enzo qui me caresse. Déjà sa main se plaque sur ma fente et je sens un doigt se glisser.Emma s’est relevée et sort de ses affaires un préservatif avec lequel elle recouvre le dard de mon homme. Elle nous a vu, bien sûr, comment pourrait-elle ne pas nous remarquer ? Puis elle monte sur le banc pour venir s’empaler avec un gémissement qui ferait bander un eunuque ou couler une femelle. Déjà elle bouge. C’est à ce moment qu’Enzo me prend dans ses bras pour me déposer sur la table. Gregg ne remarque rient. Il m’a oubliée. Il ne s’inquiète même pas pour moi. Pourtant il doit bien se douter que… Enzo a probablement raison, la jalousie est mise entre parenthèse.De toute façon Emma le chevauche avec vigueur qui lui tire des soupirs de plaisir. Moi je me mords les lèvres alors qu’Enzo s’est glissé entre mes cuisses et me lutine. Je m’allonge. La lune est mon témoin. Je me fais lécher juste à côté de mon mari qui…Qui remarque tout de même que quelque chose se passe juste à côté de lui. Il tourne la tête. Encore un peu plus et il me voit et entre mes cuisses un crane qui s’active.Il a bougé. Emma s’est soulevée. Il se lève. Il découvre toute la scène. Une drôle de lueur dans son regard. Il ne devait pas s’y attendre. Avait-il chassé de ses pensées l’idée que son épouse aussi avait le droit ? Quelques secondes. Enzo n’a rien remarqué, il me fait du bien. Je n’ose laisser échapper une preuve de mon plaisir. Et puis un sourire. D’abord légèrement forcé puis, plus franc avec un visage qui se relâche.Je ne sais si c’est lui qui pousse Emma ou elle qui choisit de le faire, toujours est-il qu’elle lui offre sa croupe, agenouillé sur le banc. Il l’enfile. Il me regarde, mais je vois bien qu’il aime ce qu’il fait. C’est le moment que choisit Enzo pour revenir à la lumière, attraper une capote, en recouvrir son dard et s’avancer vers moi.Je peux suivre le regard de mon mari qui découvre qu’un bâton glisse sans effort dans la fente de son épouse. Alors c’est comme si le monde changeait. La lune bouge, les étoiles dansent une farandole. Une main saisit la mienne. C’est Emma. Nous nous regardons. Le ciel se couvre. Mais non, ce sont mes yeux qui s’embuent. Le plaisir est si fort. 
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Le trajet du retour est silencieux.Le bonsoir, la bonne nuit, une formalité.Mais c’est seul dans notre chambre que tout revient. Ni lui, ni moi, n’osons aborder le sujet. Pourtant l’expérience a été concluante. Mais peut être que mon mari pense que j’ai été trop "facile" et que j’ai bien facilement jouis par un autre. —Il faut qu’on parle. Voilà, le debriefing risque d’être douloureux.—Je ne sais pas comment, mais…—Tu regrettes ? —Euh… Et toi ?—Toi d’abord.—Non, toi.—Tu m’en veux ?—De quoi ?—De ce qui s’est passé. Je t’ai laissée seule avec Enzo. J’ai été égoïste. Je ne sais pas ce qui m’a pris, mais Emma…—Est une séductrice. Non, je ne t’en veux pas. Au contraire, cela nous a laissé un peu de temps pour nous adapter.—Adapter ? Je ne sais pas si c’est le bon mot. Moi je dirais plutôt "libérer".—Tu as raison. On s’est libérés.—Comme des libertins.—C’est ça. Un long silence. Il se rapproche de moi. Il se tourne vers moi. Je sens son sexe dur. Je dis comme une provocation. —Tu penses à elle.—Bien sûr que non. Je pense à toi.—Il y a longtemps que tu n’as pas pensé à moi de cette façon. Je rétorque tout en prenant sa verge dans ma main.—C’est-à-dire que…—Que quoi ?—Que je te vois avec Enzo.—Oh et… C’est ça qui…—Oui. Tu étais si belle. Il te prenait si bien. Il t’a faite jouir. C’était si troublant. —Eh bien ! On dirait qu’ils ont raison.—Et ce n’est que le début. —Donc on continue.—Si tu as un doute laisse-moi te montrer… Il me retourne comme une crêpe. Il enduit mon anus de salive. Il m’enfile. Il me baise. Il me laboure. Je crie mon plaisir. Mon Dieu mon mari m’est revenu et j’en suis tout excitée. —Tu crois que je pourrai… Comme Emma…—Quoi ? Il souffle comme un bûcheron. Il est d’une puissance folle.—Comme sur la plage… En sandwich…—T’es une cochonne. Putain que c’est bon.—Oui mon Chéri. Ta cochonne. Ta salope. Et je te sucerai aussi si un homme me prend. Dis tu crois qu’on pourra éviter les capotes.—Tu veux te faire remplir par leur semence. Cochonne… Salope… Je viens… Je viens… Tiens voilà un acompte.
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