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Un apéro surprise

Chapitre 1

Lesbienne
Ce samedi soir, Christine et Denis arrivèrent à l’heure prévue, c’est-à-dire 19 heures 30...C’est quand j’ouvris la porte que je fus abasourdi... Ils étaient là, ce qui n’avait rien d’étonnant, mais Christine était littéralement habillée... en salope de première classe. Un haut très moulant noir avec un blouson de cuir très court, une jupe de cuir, des bas résilles et des bottes à talons aiguilles noires de toute beauté... A vue de nez de spécialiste, au moins dix centimètres, tout en cuir souple, elles devaient valoir cher, au bas mot plus de deux cents euros, elle avait fait des frais... Mon ex-femme arrivait quasi à ma hauteur...Ce n’était pas tout, son gloss était plus que provocant, rouge écarlate et ses yeux maquillés comme jamais... Ma bite ressentit d’un coup le choc et se redressa dans mon caleçon...
— Merde, pas sûr que ça plaise à Julie, cette affaire-là...
Sur ce, elle m’embrassa à pleine bouche et rentra, suivie par mon pote Denis à qui je fis la bise et qui me fit un petit geste qui voulait dire "Je ne comprends pas ce qui se passe..." Je les suivis dans le salon :
— Ma Julie n’est pas là, demanda faussement naïve Christine ?— Si, répondis-je, elle arrive, elle termine de se préparer... Tiens, vous voulez voir notre nouveau parquet ?— Avec plaisir !
Nos deux invités me suivirent et à chaque pas de mon ex sur le bois des escaliers puis du nouveau parquet, ses talons claquaient de façon très sonore et me faisaient toujours plus bander... En redescendant, j’entendis Julie qui nous disait qu’elle arrivait, qu’on n’avait qu’à commencer l’apéro... Christine et Denis s’installèrent sur le canapé en face de moi, je partis chercher le plateau et débouchai la bouteille de champagne. Christine était bien en face de moi, son opulente poitrine peu cachée derrière le décolleté de son haut...
Je n’arrivais pas à détacher mon regard de ses bottes...
Mais je fus « réveillé » si je puis dire, par l’entrée de Julie qui me souffla quasi autant que celle de Christine quelques minutes auparavant... Elle aussi s’était habillée plus que sexy, plus encore que lors de nos petits jeux... Elle avait mis du cuir, sa robe que j’avais achetée à Carrefour il y a quelques années, des bas –on voyait les jarretelles - et les bottines noires très hautes que j’avais achetées sur Vinted sans jamais penser qu’elle les mettrait un jour en public... Ouahh, mais que se passait-il ? Elle portait même trois bagues, un collier et des boucles d’oreilles, je n’en revenais pas.Elle s’approcha de Denis, lui fit la bise et ensuite vint faire de même à Christine... Leurs deux mains se joignant rapidement pendant les bisous. Elle poussa ensuite mon partenaire de tennis en lui disant :
— Laisse-moi à côté de ma copine, s’il te plaît.
Denis s’exécuta et vint s’asseoir près de moi sur une chaise que je lui apportai. C’est ainsi que l’apéro se poursuivit, Julie se servant une grande coupe de champagne et trinquant avec sa « copine ». Elles étaient magnifiques, un peu en chair toutes les deux mais ultra-sexy... Je remarquais que plus la soirée avançait, plus elles se rapprochaient... Elles étaient maintenant quasiment collées et à chaque fois qu’elles se parlaient ou buvaient, il ne devait pas y avoir plus de vingt centimètres entre leurs lèvres respectives...
Alors qu’on en était au troisième verre, Julie dit, tout en regardant sa voisine :
— Bon, on leur dit ?
Christine acquiesça et mon épouse continua :
— Alors, Kiki et moi, on s’est appelées plusieurs fois ces derniers jours, au départ pour parler couture et puis, nos discussions ont dérivé doucement, mais sûrement vers le cul, les expériences à lesquelles nous avions participé... et il faut bien dire que ça m’a excitée pas mal...— Moi aussi, ça m’a redonné des envies... et si j’y avais pensé il y a quelques années, je ne pensais pas que ça puisse arriver encore...
En finissant sa phrase, Christine prit les mains de Julie doucement et vint poser ses lèvres sur les siennes... Au bout de quelques secondes, on vit, un peu stupéfaits, mais ravis, leurs deux langues commencer un ballet très sensuel tandis que leurs doigts se caressaient doucement...
J’hallucinais, ma femme et mon ex-femme en train de s’embrasser langoureusement, quel pied !Deux minutes passèrent, qui me semblèrent durer dix secondes tant la tension m’envahissait. Les bouches se séparèrent et les filles nous regardèrent en souriant :
— Ça vous a plu, on suppose ?— Oh, oui, répondis-je immédiatement, vous savez toutes les deux mon amour pour les câlins entre filles...— Oui, reprit Julie, Eric adore les gouines, Denis, et surtout adore quand c’est moi qui me gouine... Et toi, ça t’excite ?— Bien sûr, rétorqua mon pote, je ne connais pas beaucoup de mecs qui ne fantasment pas sur les relations lesbiennes... c’était votre premier baiser ?— Oui, répondirent-elles en chœur !— Eh bien, dit Denis en me regardant, ça nous promet quelques jolis moments...
Franchement, j’étais comme fou et quand Julie me demanda de mettre de la musique douce, je m’exécutai, lançant un CD de slow... les deux femmes se levèrent, s’enlacèrent et commencèrent à danser, juchées sur leurs hauts talons. Les mains se baladaient, les deux poitrines se pressaient et on pouvait les entendre :
— Ce que tu es douce, ma chérie, commença Christine.— Toi aussi, et je sens tes gros seins contre les miens, c’est très agréable...— J’adore aussi les tiens et j’ai très envie de les sucer déjà... c’est mon truc quand je couche avec des femmes, je veux leur sucer les seins...— Pas de soucis, j’adore ça, Eric me suce parfois une heure...— J’adorerais... mais ça, on se le gardera pour un jour où nous ferons l’amour toutes les deux... Les mecs attendent autre chose aujourd’hui, n’est-ce pas ?
Christine cessa de danser, prit la main de Julie et l’emmena direction la chambre :
— Si on essayait ton lit à eau... ? Ça doit être top !— Oh oui, répondit mon épouse en lui souriant.
Les deux femmes s’éloignèrent, les talons claquerent sur le parquet et juste avant de rentrer dans la chambre, Christine cria :
— Vous, les gars, vous attendez un peu avant de venir, on a des choses à faire avec ma Julie... On vous appellera, ajouta-t-elle en riant.
Les deux filles entrèrent dans la chambre, claquant la porte, nous laissant Denis et moi pantois...
— Incroyable, dis-je, je n’en crois pas mes yeux...— Tu m’étonnes, me répondit Denis, quand j’ai vu comment elle s’était habillée pour venir chez vous, j’ai déjà halluciné et ensuite, je t’avoue que je me suis mis à bander...— Y a de quoi, et là, moi aussi, je suis aussi tendu...— Pareil ! — Bon tu veux reboire un coup après cette danse incroyable ?— Oh que oui, faut de l’énergie, car j’ai l’impression qu’on va en avoir besoin...
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