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Survie à deux

Chapitre 2

Préparatif

Divers
Je me réveille la tête dans sa crinière dorée, son parfum stimule un début d’érection que j’oublie rapidement. Nous avions bougé dans la nuit et nous sommes lovés comme des amants. Je me lève discrètement alors qu’il fait encore nuit, faisant attention à ne pas la réveiller ; je descends dans la cuisine à la recherche d’une cafetière, je trouve aussi une théière, mais ni café ni thé dans les placards. Je me retrouve à parcourir dans une atmosphère à la température négative les rues de la ville à la lumière d’une bougie pour retrouver le magasin de la veille qui nous avait offert le souper. Je trouve au fond de rayon inaccessible aux tailles moyennes du café instantané et des feuilles de thé aromatisées, je rentre aux prémisses de l’aube avec un sac de course pour le petit-déjeuner, mais guère plus. Je prépare silencieusement le repas, entendant sur les coups de sept heures la porte de la salle d’eau et la chasse d’eau coulée.
Elle descend à moitié lucide pour m’adresser un bonjour timide avant de prendre une tasse de café. Son regard électrique me fait comprendre que ce n’est pas encore le moment pour briser le silence, elle avale bien peu de choses avant de débarrasser la table. Le matin est encore froid et nous cherchons un moyen de locomotion pour agrandir notre périmètre de recherche, je me retrouve à fracturer une nouvelle habitation, à la recherche de clefs de voiture ; je parviens finalement au bout de la troisième maison à trouver les clefs d’une Clio fatiguée, mais encore en état de nous emporter. Son réservoir est à moitié vide et il règne une odeur de cigarette froide, nous abandonnons cette idée qui se concrétisera peut-être plus tard.

Nous marchons plusieurs kilomètres pour trouver la sortie de la ville et la direction de la zone commerciale, nous la trouvons en début d’après-midi après de longues heures de marche. Les magasins étaient vidés de leurs substances, ni clients ni employés ; si les magasins alimentaires étaient restés ouverts, tous les autres avaient baissé le rideau. Pourtant, le plus intéressant se trouve là. Nous débutons par explorer le grand centre commercial regroupant plusieurs enseignes. Le soleil pénètre l’entrepôt par les multiples puits de lumière qui inondent d’une clarté douce, nous laissant dans la pénombre. Nous trouvons des restes d’aliments secs, des boîtes de conserve, mais la majorité des aliments frais et congelés étaient devenus impropres à la consommation. Je trouve aussi des produits d’hygiène, dont un nécessaire de rasage, ne supportant pas ma barbe hirsute, Agathe revient aussi avec des produits d’hygiènes féminins.
Nous constatons que nous avons fait le tour des rayons essentiels, je propose de repartir pour essayer d’accéder à un autre magasin. Elle souhaite passer par les rayons de prêt-à-porter pour changer des affaires que nous portons depuis la veille. À cet emplacement, nous ne trouvons qu’un rayonnage vidé par les employés. Nous avançons vers les boutiques adjacentes pour trouver une boutique de lingerie féminine, le passage n’était bouché que par une simple pancarte exposant un arrêté administratif, je la suivais dans les maigres rayonnages où elle sélectionnait un body blanc et des ensembles de sous-vêtements. Ce sous-vêtement thermique lui servira pour dormir.

Nous progressons alors que le soleil commence son déclin, je pointe à proximité un magasin de sport, si l’entrée principale était bien scellée, nous tentions l’entrée de personnel qui elle se résume à une simple porte en fer et une caméra de surveillance. J’essaie de différente façon de la forcer, mais finalement, Agathe parvient à s’infiltrer par une fenêtre en hauteur qui amène dans le local technique du bâtiment. Victorieuse, elle m’ouvre la porte pour pénétrer dans la pénombre du magasin, où nous commençons par récupérer des lampes torches et des lampes frontales, avant de récupérer dans deux grands sacs de randonnées tout ce qu’il peut nous servir ; briquets, lampes, duvets, cordes, je trouve même un réchaud à gaz avec des cartouches de butanes, alors qu’Agathe trouve dans un rayon des aliments déshydratés hypercalorique pour les grandes randonnées.
Je lui propose avant de partir prendre une tenue de marche si nous ne trouvons pas de moyens de locomotion, au détour des rayons, je récupère des chaussures de marche à ma taille, un pantalon ample, des sous-vêtements thermiques, une polaire hydrophobe et une veste imperméable ; cette configuration me permet de subvenir à la majorité des situations sur le terrain. Derrière le rayon, je peux voir sa sélection, baskets, leggings, brassières, t-shirts absorbant et une polaire. Si cette tenue convient en zone urbaine pour des activités physiques de courte durée, les tenues synthétiques ne sont pas recommandées en situation hostile, je pris en prévision un second pantalon de marche. À notre sortie, tout notre matériel se trouve dans trois sacs de voyage. Il nous faut maintenant trouver un moyen de locomotion avant que la nuit et le froid nous accueillent.
Je presse le pas vers une concession automobile, normalement les véhicules s’y échangent pour des modèles plus récents et haut de gamme, mais là, il reste moins d’une dizaine d’engins en piteux état, je fouille l’accueil à la recherche de clefs de voiture, je trouve les clefs d’une petite citadine italienne qu’Agathe démarre difficilement avant de charger nos bagages.

De retour à notre habitation de fortune, le vent commence à prendre possession des rues et le givre l’accompagne sur les vitres. Sans chauffage, nous allions rapidement perdre des degrés précieux, il nous fallait trouver un chauffage impérativement. Je descends à la cave pour chercher un chauffage d’appoint, dans cette maison sans radiateur et sans cheminée, ils devaient forcément se chauffer avec autre chose. Finalement, au bout d’une demi-heure, je trouve dans le grenier un poêle à pétrole poussiéreux avec ses bouteilles de pétrole lampant. Ça fait l’affaire pour chauffer rapidement une pièce, mais il devrait nous suivre dans la chambre et qu’on ne se sépare pas. Nous pouvons nous mettre à table autour d’un repas chaud et calorique avec une atmosphère chaleureuse, mais qui ne nous permet pas de nous mettre à l’aise. Je propose de nous coucher directement avec le poêle pour ne pas perdre de temps.
Elle refuse après notre périple du jour de rester encore une journée de plus dans la même tenue souillée, elle veut se purifier et se soulager de tous ces efforts. Il est vrai que l’on commençait à sentir fort et l’hygiène était très importante dans cette situation. Je me lance en proposant de rester tous les deux, en mutualisant l’eau chaude et le chauffage d’appoint dans la salle de bain. Elle refuse cette première idée, partager son lit lui convenait, mais partager son bain et son intimité allait trop loin ; elle accepte après un instant de réflexion de partager la salle d’eau à la condition de respecter son intimité. J’apporte le poêle dans la salle de bain alors qu’elle prépare des bassines d’eau chaude pour remplir la baignoire.
Quand je vois la taille de la pièce, je me dis que ça va être difficile à respecter sa condition ; la baignoire autoportée est adaptée pour une seule personne, elle est séparée de la toilette seulement par un rideau et l’évier complète le tout dans moins de quatre mètres carrés. La pièce est si exiguë que je ne sais pas où mettre le chauffage.

Je redescends pour apprécier la situation et je la trouve à attendre impatiemment que l’eau commence à bouillir pour que je la monte. Nous échangeons quelques mots sur la météo hostile qui nous oblige à nous adapter. Je vois en elle une femme perspicace et entreprenante, que j’aurais apprécié rencontrer dans d’autres circonstances pour échanger sur autre chose que notre situation actuelle. Je m’inquiète quand nous commençons à voir des nuages de condensation ponctuer notre conversation. La casserole sonne la fin de notre tête-à-tête, et je remonte diverses casseroles et bouilloire brûlante que je déverse dans la baignoire ; elle me suit dans la salle d’eau où nous avons à cohabiter dans la plus petite pièce de la maison. Pendant que je déverse le contenu des bassines, je vois d’un coin de l’œil ma compagne de voyage s’effeuiller, et ses affaires atterrir sur la cuvette des toilettes, parmi eux, son soutien-gorge noir rejoint son pantalon et son débardeur.
En me retournant, je peux déjà la voir de dos, mouillant sa peau lactée seulement accompagnée d’une culotte noire translucide qui souligne ses courbes qui m’hypnotisent. En sous-vêtement, je la rejoins dans la baignoire, où je n’ai pas d’autre choix dans cette espace exiguë que de me serrer contre elle ; des contacts fugaces se créent entre nos peaux, ces contacts éphémères m’électrisent, et des pensées commencent à émerger dans mon esprit. En voyant la condensation inonder la salle de bain, je décide de fermer le rideau de douche pour renfermer cette chaleur fugitive, diminuant encore plus notre marge de manœuvre et augmentant les interférences qui m’excitent entre nos deux corps.

En me retournant, je vois l’eau ruisseler sur ses formes et altérer l’opacité du tissu noir qui laissait paraître de nouveaux secrets. Moi aussi, mon boxer ne dissimule plus grand-chose de mon érection, et je ne cherche pas à la cacher. À sa demande, je lui donne le savon sec que nous avons trouvé, je remarque un coup d’œil indiscret qui réchauffe mes pensées. Quand elle finit de se savonner, je me propose de s’occuper de son dos ; sans un mot, je passe mes mains savonneuses sur ses épaules pour redescendre dans son dos. Si je ressens premièrement un mouvement de tension avant qu’elle ne se relâche doucement, je poursuis sa toilette qui se transforme de plus en plus à préliminaire. Je palpe ses côtes musclées avant de redescendre sur ses reins ; je repasse dans son dos, énumérant chaque vertèbre et chaque muscle de son corps. Je sens une envie naître.
Je prends de l’eau tiède pour la rincer et repasser sur son corps, j’essaie à chaque passage de cartographier un peu plus sa peau ferme et immaculée. Je passe mes mains sur son abdomen pour découvrir son ventre plat et athlétique de gymnaste que je veux conquérir, je remonte lentement mes mains, attendant une réaction, une limite ; j’approche inexorablement de sa poitrine sans qu’elle ne réagisse ; elle dégage un soupir de relâchement quand je m’empare de son sein pour me l’approprier. Je prends conscience de l’entièreté de son désir, elle n’attend pas plus pour désobéir à sa propre règle ; je vois sa dernière barrière tombée à l’eau, avant qu’elle ne se retourne pour entreprendre à son tour ma toilette, et faire tomber le dernier obstacle à mon érection.
Je me colle à son corps mouillé, je veux goûter chaque parcelle de son corps, j’entreprends de l’embrasser intensément alors qu’elle s’empare de mon sexe pour le nettoyer, je parcours à mon tour la pilosité douce qui habille son pubis avant de rencontrer ses lèvres délicates. Je veux brûler les étapes, mais je me contiens, je progresse sur son corps à mesure qu’elle progresse sur le mien.

L’eau devenue froide sonne le glas de nos ébats dans la baignoire. Je sors pour lui tendre une serviette que je ne lâche pas, je commence à la sécher pour justifier les caresses que je veux lui procurer. Elle me regarde d’un air dominant, elle veut orienter le jeu. Sèche, elle récupère le chauffage, quelques affaires et ma serviette, me laissant trempé avec sa serviette humide. Sa seule attention est de me laisser son soutien-gorge à mes pieds pour me sécher. Je ne sais pas ce que je vais sécher avec une aussi petite étoffe, mais je me prête au jeu ; je découvre une personnalité joueuse qui m’attire. Je me retrouve démuni dans une situation où je joue franc-jeu, il fallait que je me débrouille. Je joue le jeu en séchant ma verge turgescente avec son morceau de tissus avant de finir avec sa serviette humide pour éponger le plus d’eau possible sur mon corps. Je suis encore mouillé quand je rentre dans la chambre à l’atmosphère étouffante avec le poêle poussée au maximum.
Elle me voit nu, humide, refusant que je rentre dans le lit ; je cherche alors ma serviette, mais je ne sais pas où elle l’a dissimulée. Je vois un coin de ma serviette bleu dans son lit, mais elle veut encore jouer avec moi. Je veux la toucher, mais elle fuit mon contact.
— Je veux que tu sois sec pour me toucher.
L’ordre est donné, à moi de m’obéir. Je lui présente mon sexe rigide et sec, elle se relève paresseusement pour l’attraper, mais je refuse qu’elle le touche depuis le lit ; je veux qu’elle se lève, je l’appâte pour qu’elle sorte en dehors de sa zone de confort. Je sens le doute dans son esprit, elle ne veut pas perdre la main, mais elle veut continuer de jouer. Elle abandonne pour s’asseoir sur le lit, encore sous la couette pour attraper mon membre et commencer à le goûter, elle se dégage assez pour le laisser accès à la serviette pour finir de me sécher. J’assèche ma peau pour avoir l’autorisation d’entrer dans son territoire. Je coupe le chauffage avant de me glisser sous les draps préchauffés pour entamer le plat de résistance. Je me colle à son bassin en attrapant sa toison d’or pour stimuler son gland et poncer sa fente. Je veux me sentir au fond d’elle, explorer les tréfonds de son corps pour y laisser ma trace.
Je présente mon instrument entre ses cuisses chaudes qui s’écartent sur mon passage pour leur donner du plaisir, je vois son corps se détendre à mesure que je m’avance dans son sexe chaud et moulant, elle libère dans son soupir toute la tension qu’elle avait accumulée depuis notre rencontre. Je démarre par un rythme lent et régulier avec force et vigueur, je cherche entre ses poils l’objet de mon désir : son clitoris. J’imprime un rythme qu’elle veut accélérer, ses hanches accentuent leur mouvement, poussant mon sexe au fond de son bassin. Sans contrôle, je me libère au fond d’elle et me vide de mon énergie ; à sa réaction, je sens un mélange de déception d’avoir fini aussi vite et de douceur de lui avoir occupé l’esprit un instant loin de l’atmosphère inquiétante et oppressante qui règne autour de nous.

Elle se lève pour effacer les traces de ma médiocre performance avant de revenir sous les draps chauds. Elle se montre plus tactile que la veille suite à notre entreprise, je me couche enlacé, caressé par ses cheveux d’or, déterminé à améliorer la pitoyable performance à la prochaine occasion.
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