Dès que l’horloge de l’école sonna les traditionnels coups de midi à la manière de Big Ben, Akira Sato sortit le bentô
Panier repas
de son sac et se dirigea d’un pas pressé et peut-être un peu agacé vers l’infirmerie où Sakura s’était déjà rendue un peu plus tôt, prétextant un malaise. En entrant dans la pièce qui exhalait une odeur prononcée de désinfectant, il commença par chercher le médecin du campus qui ne semblait pas être à son bureau. « Docteur Nari ? Appela-t-il. Docteur Nari, vous êtes là ? », mais ce n’était pas la personne attendue qui lui répondit. « Je suis ici » indiqua une voix familière mais faible. Derrière un rideau, l’étudiant trouva étendue sur un lit son amie d’enfance, ses longs cheveux bleus éparpillés sur son visage. Tandis qu’il contemplait ses deux grands yeux d’émeraude, il soupira en passant une main dans ses cheveux coiffés en brosse. « Tu en as trop fait cette nuit, constata-t-il avec dépit.— Désolée, je voulais tester mes nouveaux pouvoirs, j’étais trop excitée à l’idée de les essayer, bafouilla timidement Sakura qui cherchait à fuir le regard de son ami pour cacher sa honte.— Tu dois être plus prudente, le docteur a dit que tu devais y aller doucement au début pour ne pas trop fatiguer ton corps.— Pardon Akira, tu t’es inquiété à cause de moi.— Ne t’en fais pas, promets-moi seulement de ne pas trop forcer.— D’accord.— Je vais aller chercher le médecin, elle pourra t’aider.— Attends. Dit-elle en retenant le garçon par la manche.— Qu’est-ce qu’il y a ?— Elle m’a dit que tu pouvais m’aider à retrouver un peu d’énergie.— Vraiment ? Comment ça ?— En tant qu’avatar du printemps je suis liée à l’énergie naturelle du renouveau et de la vie, je peux donc absorber l’énergie vitale de certaines personnes pour augmenter mes pouvoirs et les régénérer.— L’énergie vitale ? Comme le sang ?— Non, de la semence plutôt.— Hein ? Qu’est-ce que tu racontes ?! S’exclama-t-il dans un bond de deux mètres de hauteur.— Si tu m’en donnes, je devrais pouvoir recouvrer un peu d’énergie. » La jeune femme posa sa main sur l’entrejambe de son ami qui rougit abondamment de la situation. Par chance ils étaient seuls mais n’importe qui pouvait rentrer et les surprendre. Akira tenta de cacher son embarras en se frottant l’arrière du crâne nonchalamment. « Ce n’est peut-être pas une bonne idée tu sais. Bredouilla-t-il en riant pour masquer sa gêne.— Je ne te plais pas alors. Répondit-elle en baissant les yeux.— Non non, ce n’est pas ça. C’est juste qu’on se connaît depuis toujours et ça me fait un peu bizarre…— Justement, je te fais confiance Akira. Si c’est toi, je peux tout accepter. » Sakura déboutonna le pantalon pour en faire sortir la demi-molle de son camarade et la rapprocha de son visage. C’était la première fois qu’elle voyait un pénis, d’aussi près qui plus est, et ça avait l’air de beaucoup l’intéresser. Elle n’aurait pas su dire s’il était gros ou non parce qu’elle n’avait pas de point de comparaison mais sa main en faisait à peine le tour. Tout en le caressant elle se rendit compte qu’il enflait encore plus et devenait plus dur tout en restant doux au toucher. Instinctivement elle comprit que la prochaine étape était de le mettre en bouche, ce qu’elle fit non sans l’avoir précautionneusement décalotté. Le goût était différent de ce à quoi elle s’attendait mais ça ne décourageait pas pour autant notre héroïne qui entreprit de gober plus avant le membre palpitant de son ami d’enfance qui montrait son ébaudissement avec des gémissements étouffés pour ne pas trop attirer l’attention. Cependant le bruit de succion était plus fort encore que les râles d’Akira et de Sakura qui avait désormais glissé son autre main sous sa jupe pour se masturber. Son doigt parcourait sa fente de long en large, glissant entre ses lèvres gonflées et ruisselantes de son jus. Du liquide commençait à couler également du gland de son partenaire, il allait bientôt jouir et la guerrière du printemps s’en réjouissait d’avance. Pour aller plus vite elle avala tout le vit en l’aspirant au maximum de ses capacités et lorsqu’il explosa enfin, tout ce qu’on pouvait entendre dans l’infirmerie était un son de déglutition répété plusieurs fois. De son côté, le vagin de Sakura s’était lui-aussi laissé aller à un orgasme communicatif qui tacha la culotte de coton blanc qui le couvrait en partie. Les jeunes gens avaient à peine eu le temps de se rhabiller que la porte s’ouvrait, au risque pour eux d’être pris la main dans le sac. Fort heureusement, la personne qui venait de rentrer était le médecin du campus qui n’était pas étonné de voir ces deux étudiants en particulier débraillés. « Ah, docteur Nari, c’est vous, j’ai eu peur. Soupira Akira, rassuré.— Je vois que vous n’avez pas perdu de temps tous les deux. » La praticienne, une femme d’une trentaine d’années aux longs cheveux rose sombre, enfila sa blouse blanche accrochée au porte-manteau près de la porte, referma celle-ci et alla s’asseoir à son bureau. « J’ai vu les infos ce matin, commença-t-elle. Tu t’es donnée à fond ma petite Sakura. C’est bien de vouloir tester ses limites mais il ne faut pas non plus en abuser tu sais. Heureusement que ton petit ami était là pour recharger tes batteries.— Je ne suis pas vraiment son… voulut préciser Akira avant d’être interrompu.— Il faut néanmoins que tu comprennes que c’est une solution de secours. À l’heure actuelle vous n’êtes pas encore capable d’effectuer une revitalisation complète avec un acte sexuel. Pour ça il vous faudra d’abord maîtriser votre ki, à partir de là il sera plus simple de restaurer l’énergie de ton corps.— D’accord, reprit le garçon, mais pourquoi…— Oh, je n’avais pas vu l’heure. Les cours vont bientôt reprendre, tu devrais te dépêcher Akira et retourner en classe. Ne t’en fais pas, je vais bien veiller sur ta chérie. Allez, file. On se retrouve ce soir chez toi. »L’intéressé aurait bien protesté mais il avait été pratiquement poussé vers la sortie. Pendant qu’il rejoignait ses condisciples, il pensa que sa petite vie tranquille était finie. À suivre… Dans le prochain épisode de Swallow Kamen : Une alliée précieuse, le docteur Futaba Nari.
