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"Tatie" Annick

Chapitre 1

Retrouvailles

Hétéro
Ce mercredi soir, je vais manger chez mes parents. Ils ont invité Annick et sa fille, Giovanna.
Annick et Sandro, son mari, sont de vieux amis de mes parents et plus globalement de ma famille. Je les connais depuis que je suis petit et bien qu’il n’y ait aucun lien de sang avec eux, je les ai toujours considérés comme des membres de ma famille, une tante et un oncle. Et Giovanna comme une cousine.
Annick, Sandro et Giovanna sont partis vivre en Sicile il y a maintenant cinq ans. Si Sandro s’est vite réadapté à la vie sicilienne où il a vécu de sa naissance à ses vingt-deux ans, cela n’a pas été le cas d’Annick : la vie sur place lui a plu, mais elle n’y a pas trouvé sa place. Pas simple de recommencer une vie à l’étranger après 40 ans. Il y a deux mois, Annick est revenue à Genève, sa ville d’origine. Elle est revenue seule, car un retour n’était pas une option dans l’esprit de Sandro.
Leur couple si solide a commencé à se fissurer après l’arrivée en Sicile. Sandro a commencé à changer en étant de retour “chez lui”. Les difficultés d’Annick n’ont pas aidé. Depuis deux ans, ils font chambre à part. Ainsi, la séparation liée au retour d’Annick n’est pas que physique puisqu’ils ont parallèlement engagé une procédure de divorce. Quant à Giovanna, 18 ans, elle est en vacances chez sa mère et repart terminer son année scolaire à Catane. Elle ne sait pas encore si, par la suite, elle va rester là-bas où elle a ses amis et son copain, ou si elle va revenir vivre à Genève. Elle veut se laisser du temps.
Je suis heureux de les revoir toutes les deux. Ces cinq dernières années, j’ai dû les revoir à trois reprises. Annick a toujours cette élégance naturelle en elle et Giovanna est devenue une sublime jeune femme.
Nous passons une très bonne soirée, Annick parle beaucoup de la Sicile. On sent qu’elle l’aime profondément, qu’elle aurait aimé s’y intégrer, mais il n’y a pas de regret dans sa voix. Néanmoins, ses mots donnent vraiment envie de découvrir l’île. Elle dit qu’elle y retournera en vacances.
Ma présence à cette soirée a également un intérêt professionnel, car Annick est en recherche d’emploi. A 21 ans, je travaille depuis dix-huit mois dans une agence de placement et j’ai besoin d’en savoir un peu plus sur le profil professionnel d’Annick. Nous en parlons quelques minutes durant l’apéro, mais ce n’est pas le lieu adapté pour cela. Annick me donne son nouveau numéro et m’envoie son dernier CV via smartphone.
Le lendemain, au travail, j’étudie plus en profondeur le dossier d’Annick. A 48 ans, elle a un parcours très intéressant. Une solide formation accompagnée d’expériences qui lui ont permis de développer des compétences recherchées sur le marché du travail actuel. Surtout, je sais que son profil pourrait intéresser l’un de mes gros clients, une chaîne hôtelière, qui doit me transmettre sous peu un poste à pourvoir. Je les appelle. L’annonce m’est transmise le vendredi matin. Je téléphone à Annick dans la foulée : j’ai un poste à lui proposer. Elle me dit qu’elle a déjà un entretien d’embauche en fin de journée, mais elle est intéressée. Elle m’invite à passer chez elle à 18 heures pour en parler.
Quelques minutes avant l’heure de rendez-vous, je sonne à la porte, personne ne répond. Je patiente quelques minutes, elle ne m’avait pas indiqué l’heure de son entretien. J’essaie de l’appeler, mais elle ne répond pas. 18h10... 18h15... 18h20... Je m’apprête à partir quand mon téléphone sonne :
— Je suis là dans deux minutes, je suis désolée !
Annick arrive finalement, essoufflée, et s’excuse platement. Nous nous faisons la bise sur le pas de la porte puis elle me fait entrer.
Je découvre sa tenue lorsqu’elle enlève son trench-coat : chemisier blanc et jupe crayon anthracite. Accompagnée de talons, cette élégance simple me plaît énormément. Je ne l’avais jamais vue ainsi vêtue et il me semble alors la découvrir sous un autre jour. Je suis sous le charme. Elle m’indique le salon et le canapé :
— Installe-toi, je vais me mettre à l’aise.
— Pourquoi ? Cette tenue te va si bien.
Alors qu’elle se dirigeait déjà vers la porte, Annick se fige et se tourne, souriante :
— Merci. Merci beaucoup. Ton compliment me touche, car j’ai eu de la peine à me plaire tout à l’heure dans ces vêtements. Je n’avais pas mis de tailleur depuis des lustres. — Ta perception certainement, car tu es très belle et très élégante.
Annick rougit un peu et ajoute, visiblement émue :
— Ces mots sont très importants pour moi, Florent, merci beaucoup. Ça me fait chaud au cœur.
Elle force un sourire et me demande ce que je désire boire.
Quelques instants plus tard, nous trinquons. Annick a apporté quelques chips.
— Comment s’est passé ton entretien ?— Moyennement. Le recruteur n’avait pas l’air emballé par mon profil. Mais pour une première, je me suis trouvée plutôt pas mal. J’étais très à l’aise sur mon parcours, mes expériences, mais je dois mieux exercer les questions de base d’un entretien d’embauche. Je ne suis donc pas très optimiste, mais ça m’a permis de remettre un pied à l’étrier, comme on dit.— Tu verras bien, parfois l’impression est parfois totalement différente entre le recruteur et le recruté.— C’est vrai, mais je ne veux pas me prendre la tête après un entretien. Je me considère en phase de réapprentissage de l’exercice.
Nous rions.
Je lui explique ensuite brièvement le poste qui est à pourvoir chez mon client et lui tend la description. Annick la parcourt rapidement et le petit rictus sur son visage ne présage rien de bon. Elle ne le sent pas. J’essaye de savoir pourquoi. Avec son expérience et son bagage, le poste lui conviendrait à merveille. Elle estime qu’elle n’a pas les capacités, que cette proposition arrive trop tôt pour elle. Certes, il y a quelques processus secondaires qu’elle ne connaît pas, mais son parcours prouve qu’elle est capable de s’adapter et d’apprendre. De plus, il s’agit d’un client avec qui j’entretiens d’excellents rapports. Je lui dis que je peux négocier une journée d’essai pour voir si cela lui convient, le cadre, les personnes du département, les conditions de travail, etc.
J’insiste un peu et en la motivant, je pose machinalement la main sur son genou. Annick me pose encore quelques questions et finit par accepter. Je suis super content. Nous nous enlaçons. Elle murmure :
— Merci, Florent, merci du fond du cœur. Ce n’est pas simple en ce moment : le retour ici, les démarches administratives qui m’ont pris du temps et de l’énergie, le compte bancaire qui ne fait que diminuer, la procédure de divorce, la séparation avec Giovanna. Je me suis sentie seule parfois...— Ne t’inquiète pas, Annick. Avec ton CV, ton expérience, tu ne resteras pas longtemps sans emploi. Si celui de cet après-midi ou celui que je te propose ne fonctionnent pas, il y aura d’autres opportunités. Et la vie va reprendre un cours plus confortable lorsque tu auras un job. Et pour la solitude, tu as mon numéro désormais, alors n’hésite pas à l’utiliser.— Tu as ta vie, tes amis, peut-être une copine avec laquelle tu vis, je ne veux pas te déranger. — Annick... Je n’habite pas loin, huit à dix minutes en voiture, et je vis en couple avec un chat.
Elle a un petit rire.
— Tu es adorable, mais tu ne vas pas t’occuper des états d’âme d’une vieille quinqua, ou presque, à ton âge.— Est-ce que je peux t’inviter au restaurant ce soir ?
Annick relâche son étreinte et me regarde d’abord avec curiosité. Il faut dire que si je la considère comme une tante, nous ne sommes pas proches pour autant. Sortir manger ensemble est une proposition tout à fait inattendue. Les yeux d’Annick s’emplissent de larmes. Elle prend mon visage entre ses mains et pose rapidement ses lèvres sur les miennes. Surpris, je n’ai pas le temps de répondre à son baiser.
Un instant plus tard, alors que nous nous enlaçons à nouveau, je dépose un baiser dans le creux de son cou. Annick frémit et fait de même dans le mien. Je lui dis que ça va aller. Elle caresse mon dos. Son odeur, le contact avec sa peau, je ne sais pas, mais je commence soudainement à bander. Je relâche alors mon étreinte, inspire un grand coup et me lève. Par chance, Annick ne semble pas avoir remarqué et elle se lève à son tour quelques secondes après moi.
Dans le hall d’entrée de l’appartement, je prends le trench-coat d’Annick et lui enfile. Je tiens son sac pendant qu’elle éteint les lumières et lui ouvre ensuite la porte. Ces détails semblent la toucher.
Nous prenons ma voiture et arrivons au restaurant en une dizaine de minutes. Cuisine simple et locale, comme souhaitée par Annick. Son premier restaurant depuis son retour à Genève. Elle est toute contente de manger là et choisit des plats régionaux qu’elle n’a pas eu l’occasion de manger depuis longtemps. Il est environ 22 heures lorsque nous sortons du restaurant. Annick me remercie pour la cinquième fois en trois minutes. Je dis :
— Ça m’a fait plaisir de manger avec toi. On remet ça quand tu veux.— Oh non ! Hors de question tant que je n’ai pas les moyens de payer moi aussi. — OK, je comprends.
La température est douce pour la saison. Nous marchons tranquillement en direction du parking. Annick demande :
— Il y a le barrage par ici, non ? — Il est tout près, oui, à droite après la sortie du village.— Est-ce que ça te dit qu’on y aille ? Il fait bon et j’aimais beaucoup me balader dans le coin.
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