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"Tatie" Annick

Chapitre 2

Perte de contrôle

Hétéro
Nous sortons du village en longeant la route principale sur une centaine de mètres avant de nous engager dans un court chemin non goudronné et non éclairé. Malgré une belle clarté de lune, Annick, en talons, manque de se tordre la cheville dès l’entame.
— Oh ! C’est vrai que tu n’es pas chaussée pour ce chemin.— Il n’est pas long, je vais faire attention.
Sans un mot, je prends sa main et Annick la serre fermement.
— Merci, ce sera plus simple comme cela.
Nous atteignons le barrage sans autre encombre. Il est allumé et l’effet est assez joli en cette nuit claire. Nous avançons dessus en nous tenant toujours par la main, bien que le risque de chute n’existe plus. Il n’y a pas d’autre bruit que celui à peine perceptible du fleuve en dessous de nous. À la moitié du barrage environ, Annick s’arrête à la hauteur d’un petit promontoire et s’y engage. Je la suis à la balustrade. Sans me regarder, Annick dit :
— Ce promontoire est un endroit particulier pour moi. J’ai commencé à y venir avec mon père lorsque j’étais toute petite. J’ai fait tous les chemins le long du fleuve des milliers de fois, à pied ou à vélo. En famille et uniquement avec lui parce que Maman ne voulait pas toujours venir. Ce promontoire, c’était un lieu de passage obligé des balades. Je me sentais comme une géante en haut de ce barrage. Adolescente, j’ai commencé à y venir seule aussi, en vélo. Et parfois de nuit, comme aujourd’hui. La nuit, c’est silencieux, calme, serein, mais toujours différent. La brume au-dessus du fleuve transforme le lieu en une scène de film d’épouvante ; une nuit sans lune fait quasiment perdre les repères sensoriels et donne l’impression de flotter dans l’air ; une nuit claire, comme ce soir, dévoile une palette de multiples gris.
Une pause puis elle reprend :
— Malgré ces venues solitaires, j’y passais toujours de temps en temps avec mon père tant qu’il a pu marcher. Quelques jours avant sa mort, nous étions là et il m’avait raconté qu’il avait demandé la main de ma mère ici même.
Elle soupire avant de poursuivre.
— Adulte, mariée, j’ai continué à venir ici, parfois après le travail, parfois après des soirées. J’y puise de l’énergie quand je ne vais pas bien, quand je suis fatiguée, stressée. Je viens y réfléchir, me ressourcer. Je m’y sens juste bien, quelle que soit l’heure du jour ou de la nuit. Je reste cinq minutes, une demi-heure, une heure, c’est très variable. A l’automne, c’est une explosion de couleurs plus merveilleuses les unes que les autres.— Giovanna aime cet endroit ?
Annick sourit et ne répond pas tout de suite. Elle regarde ses mains posées sur la rambarde et dit :
— Giovanna y est déjà venue, à l’occasion de promenades, de la même manière que Sandro.
— Que dois-je comprendre ?— Ni l’un ni l’autre ne connaissent la symbolique de cet endroit. Et jusqu’à ce soir, personne ne savait que j’y venais aussi la nuit.— Oh...
Je pose ma main sur la sienne. Le regard désormais perdu dans le lointain, Annick pleure en silence. Je me tourne vers elle et l’enlace tendrement. Elle murmure :
— Cette soirée, Florent... Ta bienveillance, tes mots motivants, doux, attentionnés... Ta compréhension, ton écoute, l’intérêt que tu me portes, ta gentillesse...
Ses sanglots sont plus marqués.
— Je n’attendais plus cela de la part d’un homme.
Ses pleurs se mélangent d’un rire.
— Un homme que j’ai connu tout bébé en plus !
Elle me serre contre elle, ses mains se baladent le long de mon dos, caressent ma nuque.
Annick desserre ensuite lentement son étreinte, recule la tête et me regarde. Elle approche peu à peu son visage et pose ses lèvres sur les miennes. Nos bouches s’entrouvrent, nos langues se mêlent. Ce n’est pas le smack du canapé, non. Car ce baiser nous emporte soudain dans un tourbillon puissant, extrême, incandescent. La fougue et l’ardeur de notre baiser me font suffoquer. Mes mains glissent rapidement sur son cul que je pelote furieusement, attirant les hanches d’Annick contre mon sexe dur. La belle quinqua gémit.
Sa main tremblante, frénétique, comme perdue sur mon corps, glisse alors à mon entrejambe. Annick caresse ma queue, mais s’occupe rapidement de ma ceinture puis des boutons de mon pantalon qu’elle peine à ouvrir tant elle tremble. Mais elle parvient à ses fins et je frémis lorsqu’elle plonge la main dans mon boxer pour s’emparer de mon sexe. Elle le secoue, me masturbe maladroitement. Puis, très vite, elle s’agenouille et me prend immédiatement dans sa bouche.
L’extrême vivacité de sa fellation me fait chanceler et je dois me tenir à la rambarde. Annick semble possédée, sa pipe est insensée, elle me fait presque mal. Son ardeur à me sucer est irréelle. Hors d’haleine, elle se redresse ensuite et soulève tant bien que mal sa jupe.
— Prends-moi ! Prends-moi vite !
Elle dit cela alors que son string blanc tombe à terre. En ce lieu si intime pour elle, je pénètre brutalement Annick qui souffle des “Oui !” plutôt qu’elle ne les prononce alors que je vais et viens en elle avec vivacité.
— Encore ! Encore, Florent, encore !
Agrippé à ses hanches, je bombarde son arrière-train avec beaucoup de vigueur désormais. Le claquement de mes hanches contre son cul résonne bruyamment dans la nuit. Annick apprécie :
— Oh ! Oui ! Oui ! Comme ça, oui !
Je suis incroyablement excité et très vite aux portes de l’orgasme.
— Je vais... Je vais...— Oui !
Mon orgasme est intense, très long ; mon sexe est ultrasensible durant plusieurs secondes et je continue à bouger avec délectation dans le sexe d’Annick. La belle s’affale contre la balustrade et elle est soudainement secouée de puissants sanglots. Je la prends dans mes bras. Elle se redresse, nous nous enlaçons longuement.
Annick se calme petit à petit. Son visage est défait. Alors qu’elle se mouche, je ramasse son string et le mets dans une de mes poches. Quelques instants plus tard, nous repartons vers le village sans dire un mot. Mais en nous tenant par la main. Nous prenons la voiture et allons chez elle. Devant son immeuble, elle dit :
— Tu montes ? Ce serait mieux qu’on parle de ce qui vient de se passer.
Je me gare.
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