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Tempérament de Feu !

Chapitre 2

Offerte ! " Offertes"...

SM / Fétichisme
Marie-Sabine Glouscari roulait à tombeau ouvert sur cette petite route de campagne.
La cigarette aux lèvres, le cerveau en ébullition, elle ne remarquait même pas ses dépassements de vitesses ni les radars qui la flashaient...elle en était au moins à son troisième ! “ Ce n’est rien”, pensa-t-elle, ce sera mon cher époux qui réglera la facture ! De plus, il se proposera obligeamment pour se signaler à ma place comme conducteur, aux autorités compétentes. Et bim, 6 points en moins sur ton permis, mon chéri ! “
Marie-Sabine détestait son mari. Lâche, veule, incapable...à part pour mener ses affaires et gagner de l’argent...mais en termes de "mâle dominant"... nitchevo !
En fin de compte, Marie-Sabine détestait tous les hommes ! Aucun n’eût réussi à la faire jouir...à part ce type dont elle était tombée amoureuse, toute jeune étudiante, après son bac. Un maître de conférences en lettre moderne qui avait su la pousser dans ses retranchements. Il en avait fait sa chose, son objet de plaisir et de soumission. Et Marie-Sabine s’était abîmée dans un gouffre sans fonds, de perversions et de luxure, qui avait régalé son être intime, son âme damnée, et avait poussé son corps dans des délices orgasmiques !
L’homme, plus âgé qu’elle d’environ dix ans, à peine trente ans donc, s’était montré un véritable Pygmalion qui lui avait fait découvrir des soirées très osées au cours desquelles elle était livrée en pâture à de vieux cochons très vicieux. Ils lui avaient fait subir maintes avanies dont elle avait joui sans aucune pudeur, sans aucune honte, elle, la petite bourgeoise de bonne famille, élevée dans le respect des Saintes-Ecritures...première communion, écoles catholiques, internat dans un lycée religieux très prisé et très sélect.
La jeune femme, toujours en corsage immaculé, la jupe froncée, reposant bien sagement sur ses souliers vernis, suivait une scolarité brillante ! Et puis la découverte du monde réel, la fac, les soirées étudiantes, les flirts de ses copines...et Marie-Sabine, toujours vierge à 19 ans, timorée, faisait la joie de ses copines, lorsque celles-ci lui parlaient de leurs parties de jambes en l’air, et qu’elles voyaient leur camarade rougir et se cloîtrer dans un mutisme indigné.
Et puis vint Albert, jeune maître de conférences qui l’avait déniaisée avant de lui faire connaître les affres d’une sexualité déviante, outrageuse et malsaine...mais tellement réjouissante pour la jeune femme !
Peut-être était-ce la lecture du martyre des saintes qui l’avait influencée ? Elle n’aurait su le dire...Mais en tout cas, quand son maître lui déposait de la cire brûlante sur le sexe, lui perçait les seins avec des aiguilles, la flagellait avec des fouets et d’autres chats à neuf queues, la faisait reposer sur des tréteaux, nue et étendue, avec des bougies en dessous d’elle, dont elle sentait les flammes lui titiller la peau, elle repensait à ses lectures nocturnes, dans le secret de sa petite chambre d’internat...
Alors, elle se voyait en Sainte-Catherine, déchirée par des roues garnies de pointes, Sainte-Blandine, fouettée au sang et mise à rôtir sur une grille d’acier, Sainte-Agathe, aux seins déchirés par des tenailles, Sainte-Barbe, déchirée par des peignes en fer, et brûlée par des lames rougies au feu...
Et ces visions qui auraient dû exercer sur elle révérence et piété pour ces femmes qui avaient donné leurs vies pour leur croyance en Dieu lui provoquaient au contraire de violentes contractions dans le ventre, ainsi que des écoulements gênants entre les cuisses. Le sexe en feu, la jeune femme s’interdisait de libérer ses pulsions manuellement.
Alors, lorsqu’elle devint l’égérie de son maître et d’un cercle de tortionnaires sadiques, elle s’abandonna à ses tourmenteurs, et connut mille douleurs et orgasmes diaboliques. Elle se révéla en une parfaite soumise, accro au sexe et à la douleur sous toutes ses formes... et puis un jour, Albert la congédia pour une nouvelle “victime”, et Marie-Sabine ne s’en remit pas !
Elle était l’Ange Déchu, chassé d’un Paradis aux teintes glauques et aux effluves fielleux ! Elle attendait de retrouver les délices abjects qu’elle avait connus, mais aucun nouveau “maître” ne parvint à la cheville d’Albert, son ancien maître et amant. Elle voua, depuis ce jour, une haine intense pour tous ces hommes qui tentaient de la charmer par leurs sourires de jeunes puceaux, et leur incapacité à refaire d’elle la créature soumise, avide de violence et de souffrance qu’elle demeurait être, dans le secret de son âme torturée !
Des amants fades, un mariage plus ou moins arrangé, et une vie sexuelle pauvre en émotions, avec des rapports de plus en plus rares... elle recherchait secrètement son bourreau, son démon à elle, qui saurait la faire renaître femme...

Elle recherchait “l’Amour”, ou du moins la vision qu’elle s’en faisait.________________________
Yann, assis confortablement contre un arbre, dans le campus de la fac, fumait son joint de "Marie-Jeanne".
Tout l’emmerdait dans la vie : ses parents, ses potes (il en avait peu), les filles (pas du tout), et la fac ! Lettres modernes de merde ! 3 ans en première année ! Il savait qu’il passait pour un gosse de riche, oisif, inintéressant, paresseux...et drogué, mais il s’en foutait ! Tout ce qui comptait, c’était cette cigarette mal roulée qui lui défonçait le cerveau, ses rêves éteints depuis longtemps, et sa volonté.
Une ombre se profila au-dessus de lui, lui occultant le soleil qui éclairait son visage...il s’en moqua et tira une "longue taffe sur son petit bédo".
— Hey, tu pourrais me renseigner s’il te plaît ? (Une voix féminine au timbre clair, avec un petit accent hollandais...)
— Bouarffff...tu vois pas qu’j’suis occupé, là ? Fous-moi la paix, tu veux ?
— Drôle de façon de répondre à une jeune fille !
— Casse-toi, tu m’fais d’l’ombre !
La personne debout lui décocha un coup de pied dans le tibia :
— Aieee ! Mais putain, t’es barje ou quoi ? C’est quoi ?
— Ecoute, petit con; moi, on me répond quand je pose gentiment "un questionnement" ? Une question ? OK ?! Et arrête de fumer cette merde !
La personne s’accroupit près de lui, et lui arracha le joint, qu’elle jeta par terre et écrasa rageusement de son talon.
— Bon, alors, maintenant tu te "élèves" ? Et tu suis "moi !”
Devant le ton autoritaire et la poigne de fer qui lui saisit le bras, Yann ne put qu’obtempérer.________________________
Marie-Sabine écarta doucement le pan de son long manteau en astrakan, et jeta un regard furtif sur le bas de son corps : son ventre nu, son sexe à la bande de poils noirs, son porte-jarretelles Aubade blanc et noir, ses bas coutures gris, ses seins aux pointes turgescentes. Elle ressentait la moiteur entre ses cuisses, et la tension dans son ventre, ainsi que le gonflement de ses nymphes...tout son corps appelait la luxure, la soumission et la violence les plus abjectes !
Marie-Sabine suivit du bout des doigts la jarretelle sur sa cuisse gauche et en remontant vers le pubis, glissa ses doigts entre ses cuisses. Elle passa un doigt entre ses grandes lèvres pour le retirer, luisant de sécrétions. Toujours en conduisant de la main droite, elle l’enfourna dans sa bouche et le suça goulûment. Au moins 15 ans, qu’elle n’avait pas fait ce geste érotique...et au moins le même temps qu’elle n’avait jamais autant mouillé !
En fin de compte, arnaquer cet artiste à la manque avait peut-être été la meilleure chose de sa vie !
Elle revoyait son connard de mari lui ordonner, à elle, de se rendre le lendemain, chez le type, à poil sous son long manteau, ou du moins, en tenue très sexe !
— Et tu vas faire tout ce qu’il te dira. Je te l’ordonne ! Le but c’est qu’il te fasse tous ses caprices...même les pires. Qu’il te viole et te torture ou t’humilie...je m’en fous ! Peu m’importe ! Fallait pas l’arnaquer ! Il connaît la moitié du gratin de la ville. Alors pour une fois, tu vas répondre de tes conneries et payer tes dettes ! Cela nous évitera peut-être un procès et une ruine possible. Alors, finis tes fringues de luxe, tes voyages, tes bagnoles à 80000 euros ! Tu comprends, connasse ! “
Elle le revoyait rouge vif, hors de lui. Jamais elle ne l’avait vu dans une telle rage ; jamais il n’avait osé la traiter comme une moins que rien.
Elle lui dit, un sourire sarcastique aux lèvres :
— J’suis pas une pute, et je fais ce que je veux ! Puis, elle s’en est allée, laissant l’autre dans son jus.
Sa décision avait été rapide...Pourquoi pas ? Cela pourrait être amusant, voire carrément distrayant, et cela apporterait un peu de piment dans sa vie sans surprise...car ce Tom Phoenix lui en voulait à mort, et était sacrément vicieux dans son genre ! Allait-elle retrouver un homme qui saurait l’avilir et la traiter comme la “chienne” qu’elle avait toujours rêvé d’être ??________________________
— Marieke, c’était le nom de la jeune femme blonde, s’occupait de Yann comme une fillette ayant trouvé un chaton tombé d’un arbre !
Elle l’avait forcé à se passer la tête sous l’eau glaciale, trois fois de suite, et lui avait ensuite fait ingurgiter de force 3 expressos brûlants à la machine du rez-de-chaussée. Il en avait les larmes aux yeux.
Et puis, elle l’avait amené à la cafette de la fac. Il l’avait suivie comme un somnambule.
Enfin, assis devant elle sur une banquette, devant un milk shake, il ne savait que dire...il était seulement en train de récupérer un processus mental à peu près efficient.
— Alors, tu vas mieux ? Je comprendrai jamais comment tu peux te mettre dans des états comme ça ? A Amsterdam, j’en ai vu des types comme toi. A 40 ans, ce sont des épaves. C’est à ça que tu veux ?
— Qu’est-ce que tu veux ? A part parler comme une vache espagnole ?
— Je pensais les français polis ? Déjà, ne remercie pas...Et je suis hollandaise...le français, c’est un peu très compliqué pour moi !
— Heu, OK. Merci, mais pourquoi t’as fait ça ? Personne s’intéresse à moi ici.
— Peut-être parce que tu ne mérites pas l’attention des autres, non ?
— Alors pourquoi toi ? Bon, écoute, merci pour les cafés et le milk, mais j’ai des trucs à faire...salut !
Et il se leva. La jeune femme donna un coup de talon contre sa chaise, et il se retrouva assis de force. Elle lui saisit le poignet, lui faisant quasiment une clé de bras !
" Ecoute, petit merdeux, regarde-moi ! Y a au moins 30 mecs dans cette cafette, et je peux t’assurer que tous seraient plus qu’heureux d’être à ta place, avec le secret désir de me mettre dans leur lit ! Regarde !
La jeune femme détourna la tête et lança un sourire désarmant à la table d’à côté. L’un des types assis se leva et se dirigea aussitôt, sourire aux lèvres, vers eux.
— Alors Yann, Tu me présentes pas ton amie ? Excusez-le, il est rarement " en forme" ces temps-ci.
— Je sais oui, c’est pour cela que j’ai décidé de m’occuper de lui. Bonne journée à toi !
Déçu, le jeune retourna s’asseoir avec ses camarades qui ricanaient de son échec patent.
" Alors, tu vois; j’en fais ce que j’en veux de tes potes à toi. Tu sais la chance que tu as ? “ lui dit-elle, avec une inflexion grave dans la voix, avec son charmant petit accent néerlandais, tout en braquant son regard dans le sien..._____________________________
Marie-Sabine sortit de sa " Merco", dernier modèle, en tournant les jambes hors de la portière. Les pans de son manteau s’écartant, elle présenta ses cuisses dénudées et son sexe à l’attention d’un éventuel voyeur...manque de bol, le grand artiste ne l’attendait pas hors de son atelier.
Ce n’était pas faute d’avoir manœuvré le véhicule en faisant vrombir le moteur pour attirer l’attention...
Alors, elle se présenta devant la porte fermée, frappa; mais nul ne vint lui ouvrir...Elle poussa alors le battant pour voir Tom Phoenix en admiration devant sa dernière sculpture : une femme en porte-jarretelles pour seul vêtement, attachée à l’envers sous un portique, tandis qu’une autre femme en guêpière lui avait porté un coup de chat à neuf queues sur l’entrecuisse offert. L’artiste avait bien rendu l’expression de douleur de la femme, la tête à l’envers, la bouche grande ouverte, tandis que sa “tortionnaire” avait un grand sourire aux lèvres. Le mouvement du bras, ainsi que les brins de cuir qui s’enroulaient autour de la cuisse, et sur la vulve étaient eux aussi parfaits !
— C’est quand même extraordinaire ce que vous arrivez à faire avec une vulgaire plaque de tôle ! Les expressions de vos créatures sont très bien réussies ! Qui aurait pu croire que le type raté à qui j’avais vendu une assurance aurait réussi à se sortir de sa fange, et à s’élever dans les plus hauts degrés de son art, malgré la petite méchanceté que je lui ai faite quelques années auparavant !”
Tom regarda la femme, sourire aux lèvres. Il se dit que même pas un an auparavant, il lui aurait sauté dessus, lui aurait arraché ses vêtements et l’aurait suspendue à un portique, pour lui faire subir le même genre de traitements qu’à la “suppliciée” de sa sculpture. Mais il se contenta d’un regard sardonique vers Marie-Sabine : le “match” avait commencé...et les deux adversaires étaient en forme !_______________________________
Yann ne put détourner son regard des yeux bleu profond aux pépites d’or qui semblaient lui dénuder l’âme. Marieke lui fit un sourire enjôleur, et Yann sut dès cet instant qu’il avait rencontré la femme de sa vie. Il en tomba amoureux instantanément. Ayant récupéré ses facultés mentales, mais ayant en même temps perdu ses moyens, il bredouilla faiblement :
— Heu...je...je m’appelle Yann...et toi ?
— Je sais, Marieke; enchantée. “ Et la jeune femme lui tendit la main au-dessus de la table pour la lui serrer comme il est d’usage dans les pays du nord de l’Europe.
— Heu, tu sais, ici, on se fait la bise.
— Ça aussi, je sais ! Mais j’ai pas encore l’habitude ! Tu dois te demander pourquoi je m’occupe de toi. Et bien, je viens de rejoindre l’année en cours, et il me fallait trouver un binôme pour les TD de français. La responsable de TD, la jolie brune coupés courts, m’a dit qu’il ne restait plus que toi...alors j’ai pas eu trop la chance ? Le choix. Elle m’a dit en rigolant que tu m’apprendrais les usages et les pièges de la langue française...si je parvenais à établir un dialogue intal...intel ?
— Intelligible !
— Oui, merci, avec toi. Tu comprends mon genre de problèmes ? Tu m’apprends le français, tu m’aides à décrypter la pensée des auteurs, on travaille chez moi dans mon appart...et moi je pourrais t’apprendre plein de trucs de mon pays...dit-elle avec une flamme dans le regard et un sourire dangereusement érotique !
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— Vous avez beaucoup de cran d’évoquer devant moi cette sinistre affaire, espèce de salope ! Vous avez envie de vous faire violer, ou quoi ?
— Oh, mon Dieu, vous n’oseriez pas ? J’en tremble déjà ? dit-elle, un sourire narquois aux lèvres.
— Ça vous plairait trop n’est-ce pas, sale petite vipère lubrique !? Votre mari vous a envoyée à moi avec ordre de satisfaire toutes mes envies...n’est-ce pas ?
— Mon mari, me demander cela ? Mon Dieu, je suis une honnête femme et épouse fidèle, moi !
— Epouse fidèle ? Oui, je n’en doute pas. Mais mal baisée ou plutôt pas baisée du tout ! Depuis quand n’avez-vous pas joui, Marie-Sabine ?
Cette fois-ci, il avait mis dans le mille ! Marie-Sabine cessa de faire la femme goguenarde et sûre d’elle. Un voile sombre passa sur son visage, ses yeux lancèrent des éclairs, et son sourire se transforma en un rictus malsain.
— Je m’étonne d’ailleurs que vous ne vous soyez pas présentée nue à mon regard ? Prête à subir mes assauts !
— Vous croyez ? Et ça alors ? dit-elle, hautaine, déboutonnant son manteau, le laissant glisser sur le sol et présentant sa nudité glorieuse à l’artiste. Alors, je vous fais bander n’est-ce pas ! Tu as toujours eu envie de me sauter depuis la première fois que tu m’as vue ! Tu en rêvais, n’est-ce pas. Prendre la jolie bourgeoise nue, en porte-jarretelles, à l’envers, penchée sur ton enclume, les seins écrasés sur le métal froid. Je sais que je suis ton fantasme ! Et après m’avoir couverte, tu aurais eu envie de me faire quoi ? M’attacher à ton portique, me hausser complètement nue, les bras liés à un palan, jambes écartées, mon sexe à ta disposition ? Et ensuite, me fouetter le sexe et les seins, et puis me posséder encore et encore ! Hein, avoue-le !______________________________
Marieke n’avait pas perdu de temps. A peine les cours terminés, elle avait emmené sa conquête dans son appartement du centre-ville, et après quelques phrases écrites pour le devoir sur Camus, elle leur avait versé deux verres de citronnade. Comme fait exprès, alors que le jeune homme lui racontait une blague salace qui la fit rire aux éclats, elle se renversa la moitié du verre sur son pull, chaussette noire, et son jean taille basse très moulant.
— Ah mince, tu vas devoir te changer maintenant, dit Yann avec le regard fixé sur les pointes de ses seins qui s’affichaient à travers le tissu très serré du pull. Tu n’as pas trop chaud, habillée comme ça, d’ailleurs ?
— Tu as raison, dit la jeune femme en passant le pull au-dessus de sa tête.
Alors je te plais ? D’ailleurs, je vais aussi défaire mon jean, il est tout mouillé, lui aussi...et pas qu’à cause de la limonade ! “
Et sous le regard ahuri de Yann, la jeune femme, qui ne portait pas de sous-vêtements, se présenta nue devant le jeune homme. Sans aucune pudeur, elle fit un tour sur elle-même, comme pour faire admirer sa superbe plastique.
" Tu sais, chez moi, on n’est pas trop pudique ! dit-elle en riant aux éclats, devant l’air consterné de Yann !
Yann " bloqua"...cette vision paradisiaque lui figeait l’esprit. La jolie Hollandaise blonde aux cheveux longs et raides, reposant sur ses épaules et le début de sa poitrine, s’allongeant sur le lit, et écartant les cuisses légèrement, fit découvrir au jeune homme "l’étendue de son pouvoir sur le Monde".
Des cuisses longues et minces, un ventre plat, des seins en forme de poire, avec de petites aréoles à peine brunes, et de tous petits tétons. Un grain de peau unique, un léger hâle de bronzage sur une peau claire. Un pubis aux poils blond cendré, bien taillés en triangle...
Marieke le regardait l’observer sous toutes les coutures, un grand sourire innocent aux lèvres, les yeux bleus empreints de gravité. Elle desserra encore les cuisses, laissant à la vue du jeune homme son petit coquillage si délicat. Doucement, elle plaça sa main sur son pubis et de l’autre, invita le garçon à la rejoindre. Fonctionnant à l’instinct, incapable de la moindre pensée cohérente, Yann se leva, quitta son tee-shirt, défit son pantalon et son boxer; et le sexe en grande extension le précédant vint s’allonger sur la jeune femme... leurs bouches s’unirent...____________________________
Marie-Sabine s’avança nue, en porte-jarretelles, les seins orgueilleux, vers Tom. Sans façon, elle lui prit l’entrejambe et sentit l’érection de l’homme. Puis elle alla s’asseoir sur l’enclume, saisit une pince de forge, écarta les cuisses toutes grandes. Sa fente était déjà entrouverte, et ses lèvres luisaient de cyprine. Une main en coupelle sous son sein droit, se passant la pince sur le clitoris, elle souffla d’un ton rauque à l’homme :
— Tu pourrais m’en faire de vilaines choses avec un instrument comme ça...Tu as déjà tordu les seins d’une de tes conquêtes avec ce genre de choses ? J’ai si froid aux fesses sur ton enclume. Tu pourrais peut-être me les réchauffer. Tu préférerais me goder avec le manche de ton marteau, ou t’enfoncer en moi jusqu’à la garde ? Je suis sûre que tu es bien membré. Tu imagines toutes les choses que tu pourrais me faire ici...avec tous ces outils, ces mécanismes...le feu ? J’ai un tempérament de feu, tu sais. Un feu brûle en moi depuis toujours, tu pourrais raviver la flamme. Je serais ta démone apprivoisée, ton esclave, ta "Lilith" ! Tu pourrais me faire tout ce qui te passe par l’esprit, même des trucs abjects. Je veux souffrir, je veux jouir, je veux être ta chose...
Marie-Sabine, prise par son propre délire érotique, se balançait de façon hypnotique sur l’enclume, faisant voyager la pince sur ses nymphes, son ventre et ses seins. Les yeux mi-clos, elle était hors du temps, imaginant mille supplices sur son corps, et mille jouissances fielleuses. Tom, la regardant, avait l’impression de voir un cobra se balançant au rythme d’une musique lancinante. Il avait là une parfaite incarnation de la Vouivre devant lui. Il savait qu’il pouvait posséder cette femme, et lui faire subir mille morts et "petites morts"...un grand frisson de désir lui traversa la colonne vertébrale jusqu’au plus profond de ses testicules. Il banda encore plus fort.
Lui aussi voyait mille images de l’Enfer, des supplices indescriptibles qu’il rêvait de faire subir à cette femme démone. Et il savait qu’il pourrait aller très loin avec elle. Peut-être trop d’ailleurs ! Que souffrances et jouissances ne seraient jamais assez puissantes pour la rassasier complètement ! Cette femme était complètement différente de toutes celles qu’il avait possédées jusque-là.
Mais c’était trop simple. Marie-Sabine devait souffrir, mais tout d’abord d’une autre façon qu’elle imaginait présentement.
Car pour elle, lacérations, brûlures, piqûres, flagellations ne seraient pas autre chose qu’une récompense. Elle devait d’abord ressentir humiliations et déceptions... et Tom avait son plan..._____________________________
Tels deux serpents en train de s’accoupler, Yann et Marieke se caressaient, s’embrassaient à pleine bouche, se griffaient, se débattaient, l’un prenant l’aval sur l’autre, et vice versa. Depuis 20 minutes, que duraient leurs ébats, Yann avait déjà éjaculé trois fois, déversant sa semence dans le corps de la jeune femme. Jamais il n’aurait cru pouvoir jouir autant, et en si peu de temps. Marieke, elle, n’arrêtait pas de s’abîmer dans des orgasmes destructeurs. Elle riait, criait, hurlait, prononçait des mots en néerlandais, sans doute très pornographiques, d’un ton rauque contre l’oreille du jeune homme. Oreille qu’elle mordait d’ailleurs avidement.
Elle lui labourait le dos de ses ongles longs et durs. Yann gémissait de souffrance et de jouissance quand elle lui tordait les testicules, et lui mordait le gland. Changeant tout le temps de positions, la jeune femme donnait le tempo. Yann se retrouva sous la jeune femme, en 69, le nez dans la touffe de son pubis. De sa source de vie, elle lui dégoulinait dans la bouche. Sa cyprine avait un goût qui le rendait dingue; il embrassait sa vulve avec ardeur; sa langue se promenant dans sa grotte, ses dents agaçant le clitoris turgescent...tandis qu’il sentait une langue experte lui caresser la tige de son sexe; et une bouche vorace, avide, l’aspirer jusqu’à la dernière goutte de sperme.
Elle se plaça alors en levrette, et avec son accent hollandais si charmant, dans une intonation rauque qui provenait des profondeurs du Temps et des forêts germaniques, elle lui cria :
— Enkuleu.____________________________
Perdue dans son délire démoniaque; l’esprit empli de jouissance, de rapports pervers, de sang, de l’odeur âcre des poils qui brûlent, la pince enfoncée dans son vagin, Marie-Sabine connut un orgasme qui la fit hurler, comme une démone. A moitié groggy, elle sentit le contact d’une fourrure sur ses épaules. Elle rouvrit les yeux...Tom lui tendait son manteau en astrakan, dont il lui couvrit les épaules.
— Très belle performance...et toute seule encore ! Vous devriez faire un numéro au Moulin Rouge...vous feriez un tabac...et je serais au premier rang !
— Mais, mais...s’écria la femme toute décontenancée.
— Oui, c’est cela, rhabillez-vous et partez !
— Mais vous...tu ne peux pas...pas comme ça !
— Continuez comme ça, et en plus de ma plainte pour escroquerie, je vous attaque pour harcèlement sexuel ! C’est aussi cela la parité ! dit un Tom Phoenix goguenard.
— Tu n’as pas le droit ! Ordure, sans couilles, petite bite, impuissant ! Je suis la femme de tes rêves, on est fait l’un pour l’autre ! Je pars, mais je t’aurai ou plutôt tu m’auras...tu t’en apercevras un jour !
Marie-Sabine, à moitié nue, faisant voler le long manteau derrière elle, claqua la porte à toute volée.
Pensif, l’artiste la regarda partir :
— Oui, je t’aurai, mais tu devras d’abord passer par une épreuve un peu spéciale. Avant de t’abîmer physiquement, je vais te détruire psychologiquement...tout est en place !______________________________
Yann, repu, étendu sur le drap tout humide, à côté de sa superbe conquête, se posait des questions sur l’absurdité de la vie...ce matin-là, il avait quitté sa maison, le cerveau embrumé par les vapeurs éthyliques du soir, et n’avait cessé de fumer des joints toute la matinée...et puis Marieke était apparue, comme un ange.
— Dire que je lui ai mal parlé, et que je voulais qu’elle se barre ! pensa-t-il avec ironie.
Jamais il n’avait connu une partenaire sexuelle plus attirante, plus folle de sexe, plus "professionnelle" dans sa façon de faire l’amour et de lui provoquer des délices paradisiaques. Il pensait bien avoir pas trop mal assuré, lui aussi, au vu des orgasmes et des gémissements et hurlements divers que la jeune femme avait poussés ! La moiteur du lit en était une autre preuve.
Alors qu’il lui recouvrait les épaules pour qu’elle ne prenne pas froid, il admira la qualité de ses traits, les courbes de ses seins...Il en était raide dingue ! Non seulement c’était un super coup au lit, mais en plus, il éprouvait un véritable amour pour elle...une passion comme il n’en avait jamais éprouvé avant ! La jeune fille se réveilla quand elle sentit le tissu sur ses épaules :
— Il faut que tu partes, Yann.
— A présent; mon amour ?
— Oh, je crois que je t’ai tapé dans l’œil, petit français...mais tu sais l’amour, ça peut être dangereux...
— Tu n’éprouves rien pour moi, à part le sexe ?
Un léger tic fit son apparition sur ses lèvres. Constatant son dépit, Marieke lui répondit :
" Un peu tôt pour moi, petit Yann; vous, les Français, êtes tellement romantiques, j’adore cela ! Mais tu me plais vraiment, même si je suis grande d’un mètre 88, et toi 75...petit Français ! Dès que j’ai vu toi, ce matin ! Mais pour me posséder, tu devras prendre certains chemins très...comment dire...quand tu suis une route dangereuse de montagne...
— Sinueux, tortueux ?
— Ouiiiii ! C’est ça ! Tortueux ! Tu verras, je suis une fille très très tortueuuuuuse !! Petit Yann !
Le regard de feu et de flammes qu’elle lui adressa, de même que le sourire enjôleur et un tantinet tentateur, voire diabolique, le mirent quelque peu mal à l’aise...
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