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Le temps d'une douche

Chapitre 1

Divers
Anna observait, intriguée, s’étant interrompue au milieu de sa douche pour mieux comprendre l’irruption de cet homme étrange. Depuis les mouvements de personnel inévitablement liés à la (tragique) noyade de vingt-quatre fillettes le mois dernier, elle se retrouvait souvent seule à tenir le camping, a fortiori en plein milieu de la semaine. La jeune femme aimait la douce lenteur de ces soirées presque irréelles, lors desquelles elle se surprenait à observer la lumière saumonée décliner sur le fil des sapins noirs qui ceinturaient le lac. Quitte à être seule, elle s’attaquait à cette situation flottante avec l’idée ferme de ne pas la subir : c’est ainsi qu’elle partait prendre sa douche tard le soir, précisément à l’heure où elle devait habituellement tenir l’accueil de nuit, discuter avec des rapaces de mauvaise foi et faire semblant d’être fort occupée pour abréger ces pénibles échanges.
Alors, bassement satisfaite de cet écart à l’ordre figé des choses, elle jubilait et les douches s’étiraient, devenant monumentales, et la grande salle qui les abritait débordait alors de la vapeur d’une seule femme. C’est lors de l’un de ces abandons suaves, sous une eau brûlante et alors même qu’elle se frottait la face latérale de sa cuisse, qu’elle vit le type. Par réflexe, elle retira sa main et s’en servit pour cacher sa poitrine (bien qu’elle ne fût pas particulièrement pudique, du fait d’une enfance passée à détailler chaque minute des journées que lui infligeaient ses parents au sein du camping, naturiste à l’époque). Mais l’homme ne la regardait même pas : il s’était accroupi, semblant préoccupé par quelque chose qui fixait son regard au niveau du sol. La grande salle des douches communes était composée comme un damier carré de seize bacs d’environ un mètre de côté chacun, seulement séparés par un ressaut d’une dizaine de centimètres au niveau du sol.
Un espace d’une autre époque : pas de cloisons, mais seulement la pureté de la fonction, matérialisée par l’eau qui coulait mécaniquement des bouches réparties sur le plafond et qui impulsait ainsi la vie dans cet espace blanc et libre.
Ainsi, Anna observait, intriguée, s’étant interrompue au milieu de sa douche pour mieux comprendre l’irruption de cet homme étrange, désormais accroupi à quelques mètres d’elle, ruminant quelque chose. Elle comprit finalement ce qu’il faisait, alors qu’il fouillait la bonde de sa main : l’homme cherchait à déboucher les évacuations, et ce manège dura plusieurs minutes, sa silhouette courbée exhumant périodiquement de grosses boules de cheveux et de poils entremêlés. Une expression de dégoût semblait marquer son visage, et lorsque les boules étaient particulièrement volumineuses, il lui arrivait de jeter un court regard de reproche à Anna, qui rougissait alors de honte derrière la vapeur d’eau qui la masquait à peine. Finalement, l’homme, toujours à quatre pattes, mais qui avait délaissé ses habits (à l’exception d’un caleçon gris) du fait de l’humidité qui régnait dans la pièce, en arriva au dernier bac de douche, celui dans lequel Anna se tenait, droite et quelque peu décontenancée.
Il leva alors les yeux et la regarda avec insistance, semblant lui intimer l’ordre de bouger afin qu’il puisse s’adonner à la nécessité qui le tiraillait. Anna hésitait, perturbée, car elle sentait que la situation commençait doucement à l’amuser et ce visage idiot, sans autorité, ce regard presque canin planté dans le sien, tout cela lui plaisait un peu au fond. Elle avait une vue sur l’échine courbée de l’homme qui lui apparaissait alors comme un chien, comme une bête hybride, une chimère bien trop familière.
Alors, au bout d’une portion de temps marquée par le bruit massif de l’eau qui chutait sur les corps, Anna décida de ne pas bouger. Elle ne libéra pas le bac de douche. Au lieu de cela, elle planta son regard dans les yeux bruns du type, puis écarta simplement la position de ses pieds afin qu’il puisse avoir un accès à la bonde, lui signifiant avec une autorité spontanée qu’une fois franchie la limite avec le bac voisin, il rentrait sur son territoire et donc sous ses ordres. L’homme grommela, manifestement peu content de devoir officier sous l’eau brûlante qui tombait et sous le regard de cette femme étrange, avec qui il essayait autant que possible de maintenir une distance minimale. Mais il s’exécuta, tiré par le besoin singulier -mais manifestement impératif- de déboucher ces bacs.
Une fois le travail terminé et l’eau stagnante parfaitement écoulée, il leva la tête, imaginant peut-être récolter un sourire ou une approbation. Anna le fixait toujours, lentement, et d’au-dessus, et ce regard étrange, cette position des corps et l’inexplicable innocence de ces yeux déclencha quelque chose en elle, furieusement : elle prit violemment la tête de l’homme par les cheveux, et plaqua son visage contre son entrejambe, avec la ferme intention de l’étouffer de ses poils, de lui faire bouffer sa fente sans aucune douceur. Et, à sa grande surprise, passées quelques secondes de résistance sous la prise de sa main, l’homme finit par s’exécuter, donnant de grands coups de langue incontrôlés avec une puissance insoupçonnée. Il lapait désormais son sexe comme la bête qu’il semblait être, et en quelques minutes infatigables, Anna ne tenait déjà plus debout et s’allongea sur le dos, à même le carrelage, pour faire fusionner l’énorme langue avec sa chatte encore plus intensément.
Elle jouit bientôt, d’un orgasme total et brutal, mais cela ne suffisait pas. Sa poitrine se soulevait de manière incontrôlée, et ce souffle effréné semblait gonfler le délire des images mentales qui avaient pris le contrôle de son corps. Au milieu de ce cosmos de chair, elle eut alors l’intuition limpide de la suite à donner : elle se mit à genoux, retira le caleçon de l’homme à l’air hébété, en sortit un sexe long et dur et y donna quelques coups de langue qui firent grogner l’animal, de plaisir, supposa-t-elle, puis elle se mit à quatre pattes, présentant sa croupe à la verge bestiale.
L’homme, après quelques secondes de flottement, se comporta comme elle l’attendait : il se mit au-dessus d’elle, posa fermement ses paumes sur son dos et pénétra violemment son vagin ouvert, enchaînant les aller-retour avec une brutalité inouïe, sans aucune forme de ménagement, donnant des coups comme un sourd dans le sexe de la jeune femme qui criait, comblée par cette vigueur animale qu’elle ne comprenait pas, qu’elle subissait désormais pleinement tant l’homme poursuivait les à-coups avec la même intensité irrationnelle, désormais rythmée par le claquement des cuisses qui résonnait dans la pièce saturée de vapeur. Comme une évidence, ce déferlement d’énergie qui remplissait les entrailles d’Anna ne dura pas plus de quelques minutes, et le râle monstrueux fendit l’air alors qu’il jouissait dans la jeune femme et au fond de la nuit.
Passés quelques soubresauts incontrôlés, l’homme eut alors un mouvement de recul brutal, comme pris de conscience de son acte devant le tableau de ce corps désarticulé et haletant qui se tenait devant lui, devant ces genoux qui cherchaient des appuis sur les rebords carrelés et glissants, devant ces cuisses qui tremblaient et dont la jointure semblait aspirée par ce trou qui dégoulinait et qui l’effrayait désormais, ouvert comme une soif insatiable. Il vit alors la jeune femme reprendre appui sur ses deux mains, et son cou amorcer une rotation dans sa direction : pris de panique devant cet être encore bien trop vivant, il courut hors de la pièce enfumée, la peur chevillée au corps, et dans la nuit calme de cette fin d’été, ne se retourna pas.
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