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La tendresse peut mourir.

Chapitre 1

Mise en place de ce qui précède la rencontre.

Divers
Je vais tenter ici de raconter quelque chose. Un bout de ma vie, le plus joyeux, mais aussi le plus triste, dans le même temps. Dans cette suite de chapitres, il y aura du sang, du sexe, mais aussi moi, sans filtre, le moi de l’époque. C’est mon premier écrit ici. Contrairement à certaines personnes, je ne souhaite aucune indulgence, bien que j’ai perdu ma capacité à écrire d’il y a quelque temps... C’est ici une occasion pour moi de pouvoir évoluer, et de m’améliorer, même si j’ai le plan des chapitres en tête bien entendu. Bien à vous, Ashogan.
J’ai jamais été attirant.
Rarement attiré.
On me trouvait gentil, mignon. Pas le mec viril non, ça, c’est pas moi. Le mec viril, il fait mouiller, il paraît. Le brun ténébreux aussi. Y a des roux lumineux vous croyez ? En plus j’ai du ventre, et même pas bu à la bière ! Et 2 couilles et demie ! Mal foutu le gars oui ! En fait, je me trimbale avec des bombes à retardements, sur moi, en permanence, c’est un petit plaisir personnel, des épées de Damoclès au-dessus de la tête, mi- prudent, mi- débile !
J’ai été, roux, châtain et blond en même temps, à différents endroits du corps. Les années passant, le roux s’estompe, le blond n’est là toujours qu’à cet endroit, bien que ce soit moins visible qu’avant. Étonnant corps que le mien.
Jusqu’à mes 20 ans, mes relations avec les femmes ont étés bien compliquées.
Je vivais dans Jardiland, le pays des râteaux, j’y étais habitué, et j’ai d’ailleurs souvent été "connu" pour cela dans les différents établissements scolaires que j’ai fréquentés.
Cela m’allait, car le but n’était pas que je sois accepté par une femme, mais par la société, faire rire, c’est ça qui comptait. Bon nombre de choses sont bien différentes désormais, mais mon passé fait forcément ce que je suis et je suis fier de la moindre petite miette de ce que j’ai pu vivre. D’échec en échec, je me suis forgé, une carapace bien solide, si bien que peu de choses m’atteignent réellement.
Reprenons. 20 ans. Aucune petite amie. Un rencard foiré, avec un repas préparé par mes soins, un repas constitué de viande, face à une jeune végétarienne, car oui, je suis aussi un boulet à mes heures perdues. Point positif de ce rencard ? Elle m’a fait connaître mon film actuel préféré !
J’ai rencontré L., j’étais dans une mauvaise passe, bien loin de la personne actuelle que je suis.
C’était par le Net. Des envies suicidaires en tête. La tête pas nette. Deux TS, ponctuées de drogues et d’alcool pas vraiment méchant, juste de quoi faire passer le temps, pas d’addictions. Enfin, si, mais je m’en détache aussi vite que je m’y attache. Pratique pour moi.
Et pourtant, ce qui m’a le plus détruit c’était le coca. Ouais, le coca. C’est quand même vachement con à écrire, mais c’est le cas. Deux litres par jour, dans une chope dégueulasse où se formaient des bulles de coca vieilli... Mon estomac est forgé, encore hier, une intoxication alimentaire me pendait au nez, mais non, j’ai eu juste un peu mal au ventre. D’ailleurs, il paraît que le sucre est plus addictif que la cocaïne. Faudrait que je vérifie un jour...
Revenons à L.

Première discussion. Premiers échanges. Tiens, quelqu’un d’intéressant. Alors, non, ce n’est pas ce que je me suis dit, trop obnubilé par une amie d’enfance qui s’est amusée avec mon cœur aujourd’hui porté disparu et recouvert par quelques conquêtes. Une amie d’enfance derrière qui j’ai couru presque 10 ans. Un pathétique petit bonhomme !
L., n’était pas de France. Elle était d’Afrique Centrale de son père, et d’Asie de sa mère. (J’évite trop de détails, vous m’en excuserez.)
Nos échanges étaient chaleureux, sincères, et nous nous entraidions, nous apaisions nos quotidiens, parlions de tout, de rien, de philosophie comme de shopping. Chose rare, mon physique ne semblait pas la rebuter. Nous parlions jusqu’à 10 heures par jour, entrecoupés de séquences de tirs entendus depuis l’extérieur de sa maison. Elle avait la chance de pouvoir aller à l’école en véhicule blindé, de par le métier de son paternel.
Nous sympathisons, franchement. Sa découverte m’était agréable. Je dois reconnaître que la première fois que j’ai vu son visage j’ai été surpris. Parce qu’elle me trouvait attirant alors qu’elle était elle-même jolie. Autant vous dire que ce n’était pas vraiment le genre de choses qui rentraient dans ma vie à cette époque.
Une belle nana, d’un métissage opposé au mien, ce qui m’a toujours attiré, qui n’est pas rebuté par moi ? Surprenant.
Un soir où elle avait bu, pas mal bue, elle se mit à me parler sexualité. Chose qui ne lui était pas habituelle du tout, de par son éducation. Pas mal bu ? J’ai appris quelques années après que ce n’était qu’une technique qu’elle qualifiera de "féminine", pour aller sur ce terrain avec moi.
Ce n’était qu’une discussion, mais ma non-connaissance des femmes à cette époque, faisait que ce début de sexualité en dehors des nombreuses branlettes pratiquées, m’émoustillait grandement. Discussion notamment sur "Qu’est-ce que ça fait de ne pas être circoncis ?", ou bien sur la taille chez "les blancs".
Au fil des semaines, le feeling étant présent, les discussions sexuelles de plus en plus fréquentes, les discussions tout court d’ailleurs, ont permis de créer un lien pas forcément très solide malgré mes croyances de jeune homme fragile, mais intense, et passionnel.
Nous avions commencé à parler en mars, en septembre, elle arrivait en France, à 3 heures de chez moi, pour ses études.
A cette époque, j’habitais alors chez une tante, parce que j’étais un gros branleur, qui ne bossait pas, ni dans quelque boulot que ce soit ni dans mes études, où j’avais tendance à sécher. Que de changements depuis cette époque.
L’envie de se voir était présente bien sûr. Nous échangions par caméras interposées, quelques séances de masturbation, nous imaginant caresser le corps de l’autre. Corps magnifique que le sien. Faut dire que même si ce n’était pas le cas, je ne suis pas me permettre d’être difficile physiquement. Peut-être que je ne peux pas me permettre d’être difficile ? Sûrement.
Est-ce que notre attirance physique a été la première attirance ? Non. C’était mental. Amical aussi au début. Je suis un demi-romantique, un demi-sexuel, enfin, je crois. Je n’en suis plus aussi sûr actuellement. Mais à cette période, sans certaines choses, cela ne marchait pas. Ou rarement.
Nous avions convenu d’une rencontre. Une semaine chez elle, dans un studio d’étudiante.
J’étais ravi d’aller la voir, car même si nous étions devenus proches au fil des mois, la rencontre déciderait de ce futur relationnel. Un plan cul ? Une amie ? Une compagne ? Une sex-friend ? Qu’allait-elle devenir pour moi ? Je mettais la charrue avant les bœufs. Est-ce que la première rencontre se passerait bien ? Est-ce que le visuel la rebuterait au final ? Je me posais, mille questions. Bien que j’avais le sentiment qu’on se sauterait dessus dès que la porte de son appartement serait refermée, je préférais faire attention. Mon esprit pouvait transformer de petites choses en de grandes sagas dignes de films hollywoodiens !
Site de covoiturage connu, me voilà, vers quelque chose qui n’a pas été prévu au programme de ma vie... Ni de la sienne.
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