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La tentation d'Adèle

Chapitre 4

Lesbienne
En cette veille du quinze août, le ring bruxellois n’avait jamais été aussi encombré et surchargé de camions.Vive la boîte de vitesse automatique et merci l’alèse posée sur mon siège!Engoncée dans le siège baquet de la Maserati, j’écoutais Tata me raconter sa vie.
Elle me parlait de sa carrière consacrée à la fois à la recherche et aux cours qu’elle donnait en faculté de médecine. Rachel m’appâtait avec la possibilité qu’elle m’offrait de me superviser dans mes études comme répétitrice de luxe.Elle décrivait, une larme à l’œil, sa solitude depuis que Cécile l’avait quittée pour une autre. Son sourire revenait quand elle me parlait de ses fréquentations lesbiennes et des blagues qu’elles se faisaient.
Rachel prenait un malin plaisir à garder la bande centrale pour que les routiers puissent apprécier la plastique de sa passagère.
  - Regarde celui-là comment il te déshabille! Enlève vite tes chaussures et pose les pieds sur le tableau de bord! Nous allons bien nous amuser.
  - Rachel!
  - Oh! La petite Sainte Nitouche. Tu as déjà oublié avec quelle facilité je suis parvenue à te dévêtir dès que tu as passé a porte. Mademoiselle la mannequin en herbe, sitôt que je t’ai vue, j’ai détecté en toi des pulsions exhibitionnistes abyssales. Tu peux me mentir mais ne te mens pas, s’il te plait!
  - Rachel! Mon mini-string est trempé depuis une heure et je n’ai plus de protection.
  - Enlève-le, ma grande, et il ne te gênera plus! Obéis! J’ai grande envie de te faire suer la chatte durant les trois cents kilomètres qu’il nous reste à avaler.
    - Rachellllle! Le gros monsieur moustachu dans le camion. Il nous regaaaarde.
Depuis que nous étions montées sur l’autoroute, la Maserati n’avait pas quitté la bande centrale ni sa main, mes cuisses.
  - Freine! Un bouchon!

  - C’est un bouchon de Champagne qui va bientôt sauter si tu ne te retiens pas.
Un autocar complet de supporters du Standard de Liège s’arrêta à notre hauteur sur la troisième bande.
    - Rachel! Nous sommes cernées.
    - Ne les regarde pas et déboutonne ton chemisier! Je t’offrirai le sac à main de tes rêves si tu m’obéis. Le tien est usé à la corde.
  - Tu es sérieuse? Tu es trop gentille mais je n’oserai jamais.
L’autobus commençait à pencher dangereusement. Deux par deux, les passagers des sièges de gauche venaient se coller aux vitres de droite.
  - Prend mes lunettes de soleil! Elles se trouvent dans le vide-poche, là, devant toi.
  - Des lunettes Dior! Diantre! Tu me les offres si je me débarrasse de mon chemisier sur le siège arrière?
  - Coquine et intéressée. Tu as tort de me faire confiance aveuglément. Bon! Allez, je marche. Elles m’ont coûté une fortune mais elles te vont si bien. Prends en soin! Tu trouveras l’étui et sa lingette en microfibres au fond de la boite à gants.
A peine avais-je glissé ma main qu’elle tomba sur deux paires de menottes. Décidément, c’était une obsession chez elle.
  - Tu les as vues?
  - Quoi çà? L’étui, oui, le voilà. Il y a même encore le prix collé dessus. Tu t’es aussi payée la montre assortie. Le grand chic!
  - Remets ta ceinture! Le trafic a l’air de se fluidifier. Non! Tu l’as fait exprès ou quoi? Tu viens de jeter ton chemisier sur l’autoroute.
  - Flûte! Bof! Il était foutu d toute façon. Ma couturière est nulle. Elle a complètement foiré l’ourlet.
Rachel commença à me broyer les cuisses de sa poigne de fer. Elle n’avait pas besoin de me faire aussi mal pour que je perde totalement contenance. Que cherchait-elle? Elle savait parfaitement que j’avais abdiqué ma pudeur depuis longtemps.
  - Rachel! Je dois faire pipi. Arrête-toi!
  - Je veux bien si tu remets ton chemisier.
  - Zut! J’avais oublié. Sors de l’autoroute! Nous sommes à moins de cinquante kilomètres de chez moi. Je connais un petit bois à deux kilomètres d’ici. Tourne à droite!
Rachel me regardait pénétrer dans le bois avec les yeux de Chimène. Elle me vit en ressortir deux minutes plus tard, couverte recto-verso par deux grande feuilles de rhubarbe sauvage et l’entrejambe rongé par les orties omniprésentes dans le sous-bois.
  - Je n’ai rien trouvé d’autre pour rentrer chez moi sans scandaliser les voisins.
  - Pas question de mettre des végétaux sur mes sièges en cuir blanc! Je vais rabattre la capote et nous rentrerons plus discrètement chez toi. Allez! Jette ces saloperies dans le fossé et arrête de te gratter le minou! Ce n’est pas vrai. Tu n’es pas sortable.
  - Je ne l’ai pas fait exprès!
  - J’ai un tube dans mon sac qui pourrait te soulager. Attends! Je change l’alèse! Mince, elle pèse une tonne. Donne -moi ta jupe et ne fais surtout pas de manière!
  - Attention! Je suis allergique à tout. N’en rajoute pas! Aie! Pourquoi tu me tapes?
  - Parce que j’en ai envie. Toi pas? Ecarte tes cuisses et montre-moi le désastre!
  - Ca ne va pas, Rachel!
  - Si, mais il faut que je me ressaisisse. Tu es trop belle et trop candide, Adèle. Je n’ai jamais ressenti pareil attirance pour une fille. Tu m’as complètement ensorcelée et je me maudis de m’être laissée envoûtée par une fille qui a quarante ans de moins que moi. Les désirs d’une femme de mon âge sont aux antipodes des tiens. Que pourrais-je encore offrir à une fille de ton âge?
  - Tu m’as déjà noyée de cadeaux. Oh! Rachel! Ta pommade, ta pommade!
  - Quoi, ma pommade?
  - N’arrête pas! Surtout n’arrête pas!
Je n’ai pas vu arriver le deuxième orgasme de ma vie. Les deux suivants non plus et Rachel encore moins. Quand sa main quitta ma fente, le pare-brise était constellé de gouttes et le tableau de bord pareil.
  - Pardon! Pardon! Pardon! Oh Pardon! Rachel! Ton gilet! Il est foutu. Tu voulais savoir ce que tu pouvais encore m’offrir. C’est tout trouvé. J’accepte volontiers que tu me prêtes ton chandail malgré qu’il soit bon à jeter. Il est moche mais pour rentrer chez moi, c’est mieux, non.
  - Mais bien sûr! Tu ne le rendras dès que tu auras passé la porte.
  - Non! Dès que je serai dans ma chambre. Je me coucherai sur mon lit et je te dirai que ma foufoune est en feu. Tu m’as bien dit que j’étais irrésistible quand je me mettais nue. Ben alors!Dis! Tu m’écoutes ou tu fais le ménage. Il est nickel ton tableau de bord. Pas la peine d’insister à ce point.
  - Je t’écoute et j’enregistre toutes les conneries que tu déblatères. Je mets tout cela ensemble et j’en arrive à la conclusion que si je veux préserver un peu mon intimité, mes menottes ne seront pas inutiles. TU ES ENVAHISSANTE, Adèle.
Les derniers kilomètres furent parcourus trop rapidement pour que je trouve la solution au dilemme qui me tiraillait.L’idée de passer plusieurs semaines avec Rachel m’excitait à mort et me rebutait à la fois.Elle a dû me prendre pour une fichue ingrate quand je l’ai empêchée d’entrer.
  - Je suis désolée mais je ne retournerai pas avec toi. Il faut d’abord que j’en parle à maman. A cette heure, elle doit encore dormir. Elle travaille de l’autre côté de la planète comme tu sais. Les voisins vont s’inquiéter si je ne rentre pas dormir à la maison. Tu comprends?
Je sentis une infinie tristesse dans sa voix.
  - Comme tu voudras. Je te laisse mon numéro de téléphone pour le cas où.
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