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La tentation d'Adèle

Chapitre 6

Lesbienne
"Bonsoir Madame! Excusez-moi de vous déranger à cette heure tardive mais je crois que j’ai oublié mon mouchoir dans votre salle de bain. Vous serait-il possible de me le rapporter cette nuit encore car j’ai probablement attrapé un rhume dans votre décapotable."
Pas crédible. Je dois impérativement trouver un autre prétexte.
" Rachel! Je n’irai pas par quatre chemins. Tu es la seule femme que je connaisse qui sache me faire frissonner. Pour ne pas regretter ma décision, je te donne mes clés, mon fric et mes fringues. Je referme cette paire de menottes sur mon poignet droit. Tu accrocheras l’autre partie où tu veux."
Grosse cochonne! Tu n’es qu’une grosse cochonne Adèle. Si tu oses lui dire cela, tu m’écœureras à vie. Cool Adèle! Ne te fais pas passer pour n’importe quoi non plus!Allez! Je mange un bout et puis je verrai. L’estomac bien rempli, mon lit accapara toutes mes pensées.

    +

Dix heures du mat! Tu n’as pas honte. Je dois absolument joindre maman avant qu’elle ne se couche.Pas même le temps de me doucher que l’on sonne à la porte!Le facteur me fit signer son recommandé tout en se rinçant l’œil le décolleté de ma nuisette entr’ouverte.Changement de programme. Ma demande de job au rayon poissonnerie d’une grande surface était acceptée. Début des hostilités à quatorze heures aujourd’hui. La tuile à moins que...Dans une tentative désespérée, je touchai Marianne, ma meilleure amie au téléphone.
  - Quoi! Tu es engagée aussi et tu as refusé. Ta sœur te remplace, d’accord, mais je ne la connais pas, moi ta sœur. Bon! J’irai me présenter et je verrai.
Pour une Luxembourgeoise, se retrouver au cœur de la marée n’est pas anodin. Que dire du poissonnier en chef qui avait une tête de mérou? La sœur de Marianne, une bouille de morue et le garçon préposé à la découpe, l’air vicieux d’un maquereau professionnel.
  - Vous pouvez me certifier qu’il sont tous bien morts. Vous avez vérifié. C’est sûr. Même des trois-là qui me regardent méchamment.

  - Les lottes? Oui, elles traînent depuis trois jours sur l’étal.
  - Ah! c’est ça, l’odeur!
  - Tu as l’air de t’y connaître vachement en poissons. Tu ne serais pas née sur un chalutier par exemple?
  - En fait, j’avais postulé pour être caissière.
  - Commence toujours par transvaser les homards dans le grand aquarium! Fais gaffe à ne pas te rayer le vernis à ongles!La sœur de Marianne dont je ne connaîtrai jamais le prénom me proposa de m’aider.
  - Tu enlèves les élastiques qu’ils ont aux pinces et tu les sèches bien avec du "sopalin". Tu leur parles gentiment et puis tu les remets dans le grand aquarium.
  - Ils bougent encore. C’est normal?
  - T’occupe! Ce sont les nerfs. Occupe-toi plutôt du filet de pêche qui te sert de culotte! Quelle idée de se mettre un treillis noir sous une jupe transparente en nylon.
  - Pas faux mais je n’ai pas eu le temps matériel de me changer.
Les nerfs, les nerfs, moi je veux bien mais le mien était particulièrement nerveux. D’une pince, il m’embarqua le rouleau de "sopalin" et de l’autre, il vola une sardine sur l’étal.
  - Je suis désolée, chef, mais je crois que cela ne va pas être possible.
  - Dis toujours!
  - Les homards sont toujours vivants. Vous m’avez trompé. C’est un motif de rupture de contrat.
Je ne vous dis pas la mine déconfite du chef poissonnier qui dut se résoudre à se séparer à contrecœur d’une collaboratrice aussi douée.
Je n’eus pas à appeler maman. Elle me toucha alors que je me changeais dans local fait pour.
  - Maman! Je ne tiendrai jamais le coup à t’attendre trois semaines encore. Je ne sais pas ce qui se passe dans le quartier mais ça sent le poisson pourri à un point que c’est invivable. Le job? C’est foutu pour le job. Ils ont engagé la sœur de Marianne. J’ai rencontré sur Bruxelles une fille de doctorat qui veut bien me passer ses cours. Non pas chez elle. Madame Rachel veut bien m’héberger pour autant que je ne ramène pas de garçon chez elle. Je suis super motivée pour bien commencer l’année. Merci maman! Mes cours de conduite? Mon permis? J’avais complètement zappé que l’examen de conduite était début septembre. J’ai une idée. Je vais me faire rembourser à l’agence d’auto école et je demanderai à Madame Rachel de me faire rouler un peu. Elle me considère déjà comme sa fille. Oui, comme toi, elle a une voiture automatique italienne. Non pas une Fiat 500, une 470, je crois mais je n’y connais rien. Je te laisse. Ne te tracasse pas pour moi! Dors bien et reviens vite et en forme
Yes! Encore quelques copines à prévenir de ma disparition temporaire et ensuite, au tour de Rachel!Zut ! C’est le pompon. Sa boite vocale.J’envoyai un SMS, laconique mais explicite.
« Quand pourrai-je m’installer dans la chambre de Cécile? »
Une heure se passe et toujours pas de réponse. Ma valise était faite. Je m’étais pomponnée, maquillée et parfumée quand la sanction tomba comme une enclume sur ma tête.
« Cécile revenue. Chambre occupée pour une durée indéterminée. »
Pas question de lâcher l’affaire, je m’étais trop engagée vis-à-vis de maman.
« Je prendrai l’autre chambre. Je ne peux plus rester ici. Question de vie ou de mort. Je t’expliquerai. »Deux heures se passent sans alerte SMS. Je n’en peux plus. Ah ! Enfin !
« Tu abuses, non ? »
Ca sonne.
  - Alors, fillette! La jeune pucelle chercherait-elle à revenir chez Barbe Bleue?
  - Comprends-moi ! Je m’ennuie ferme toute seule au Luxembourg. Maman ne rentre pas avant la fin du mois. Ma cousine Elise me drague et veut m’engager dans son salon de massage comme hôtesse. Euh! Le facteur a manqué de me violer ce matin.
  - N’en jette plus! La petite fille modèle a l’imagination fertile. Où veux-tu en venir?
  - C’est à dire queeee...j’ai repensé à ce que tu m’avais proposé. Si nous pouvions anticiper les cours du premier semestre, j’augmenterai certainement mes chances de réussir brillamment ma première année.
    - L’argument est recevable. Je me sens quelque part toujours responsable de mes pensionnaires et de leur réussite. Le problème est que je suis hors circuit depuis longtemps. Il faut que j’en parle à Cécile. Elle est toujours en fonction en tant qu’assistante et pourrait t’aider bien plus efficacement que moi.
  - Ah! Elle habite toujours chez toi.
  - Oui, mais comme elle ne rentrera pas avant tard ce soir, je ne te recontacterai demain.
  - Dis-moi tout de suite que je vais tomber comme un cheveu dans la soupe.
    - Ne t’inquiète pas pour ça! Nous serons deux pour le retirer, le cheveu. Tu tiendras bien vingt quatre heures de plus, non ?  - J’essayerai mais ce ne sera pas facile et dangereux en plus.  - Si tu penses au facteur, ouvre-lui quand même la porte demain. Il devrait t’apporter un sac Delvaux.  - Non! Sérieux!  - Je te l’avais promis. Si tu n’en veux pas, je le garderai pour Cécile.
Mais pourquoi, pourquoi ai-je refusé de rentrer avec elle sur Bruxelles?
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