Le site de l'histoire érotique
  • Histoire érotique écrite par
  • Fantasme
  • Publié le
  • Lue {{{NB_VUES}}} fois
  • 57 J'aime
  • 8 Commentaires

De tentation en tentation.

Chapitre 3

Le Toboggan.

SM / Fétichisme
Cette histoire est peut-être un peu difficile à suivre car elle est en quatre épisodes, avec des flash-backs et avec le vécu de la plupart des protagonistes. Nous nous en excusons.   Résumé.Agnès et Marc ont découverts par hasard que leurs voisins, Nadia et Louis, sont des libertins. Ils reçoivent régulièrement le dimanche soir des invités pour des soirées bien chaudes. Et c’est grâce à un "Velux "sur leur toit que le couple devient voyeurs des autres. Ils vont jusqu’à les filmer pour pouvoir "déguster" ces vidéos dans la chaleur de leur lit avec des résultats qui les rendent presque accros à ce voyeurisme.Mais, invités à la soirée du jour de l’an chez ces mêmes voisins, une fois que les autres invités sont partis, ils découvrent que leur espionnage avait été découvert. Petit à petit le couple se retrouve piégé par un scénario au début presque banal, mais qui va les faire se séparer pour un échange de partenaire. Marc vit assez mal la vision de sa femme avec le voisin (Le jour de l’an) d’autant que les amants ne se savent pas espionnés et que le lieu se prête à des jeux de soumission.Ce qu’il ne sait pas et que le récit de Nadia dans "Le jour de l’an" a détaillé, c’est que son épouse est depuis des mois la maîtresse de la voisine. Pire encore, son épouse aurait accepté de coucher avec Louis, le voisin, à la condition que son propre mari accepte un échange.  Voici le récit d’Agnès. Il couvre la quasi-totalité de cette aventure depuis sa rencontre au Sauna jusqu’à ce dimanche de mars ou elle a décidé de s’accorder, juste pour une fois, la liberté totale de vivre une soirée avec ses voisins.   
AGNÈS

Septembre 2018-----Mars 2019. C’est comme un toboggan, vous savez ces gigantesques structures ou vous montez marche après marche, tantôt enthousiaste, tantôt inquiète avant de vous asseoir sur le demi tube, lisse, humide, que derrière vous on piaffe d’impatience, que vous entendez tous ces cris qui sont de joie et que finalement, hésitante une main vous pousse. Alors vous dévalez ! On a pris la décision pour vous ! Mais en vérité c’est vous avez gravis ces marches et donc en portez la responsabilité.Mais ce toboggan n’est pas continu, il a des sections ou vous ralentissez, vous permettant de reprendre votre souffle, vous laissant penser que vous avec dévalé la pente la plus raide, que vous avez la possibilité de prendre une voie qui vous permet de sortir mais vous entendez ces cris de joie devant vous et vous prenez la décision de continuer. Septembre 2018.C’est après, que je me suis rendu compte que les marches avaient été dans mon cas une curiosité que d’aucuns pourraient qualifier de malsaine mais qui, sur le moment, me paraissait normale. Je suis bien élevée et si, avec le recul je suis bien incapable de dire si c’est, elle ou moi, qui a abordé ce sujet scabreux de la sexualité dans le couple, ma curiosité naturelle a fait le reste.Avec le recul, je me suis trouvé une excuse. Je sais que c’est minable mais au moins je me sens un peu moins coupable.Au printemps Marc a eu une promotion. Un poste convoité par beaucoup de ses collègues, aussi il s’est investi un maximum pour prouver que le choix de la direction était le bon. Il s’est mis à rentrer tard, à travailler après le repas sur son ordinateur mais aussi une grande partie du week-end. Si je comprenais un tel investissement, le travail nous privait, mon fils d’un père attentif et moi d’un époux que la fatigue amenait à faire passer le sexe en second plan. Cela n’aurait pu être qu’un passage à vide si l’été n’avait été lui aussi perturbé. Perturbé par les absences de Marc mais aussi par d’autres raisons.Enseignante, j’ai évidemment des vacances que Marc ne peut pas suivre. En général il nous rejoint les week-ends et passe trois semaines avec nous dans la maison de famille que je partage avec ma sœur. Il a annulé plusieurs fois sa venue, mon fils a insisté pour inviter des copains et le comble des amis se sont littéralement incrustés. Du coup nos rencontres sur l’oreillers sont restées réduites au minimum syndical d’autant que la maison a des murs en papier et que je peux avoir le plaisir bruyant. 
-------------------------------
 
 Le bug de réservation chez l’esthéticienne a créé une opportunité inattendue. J’apprécie ma voisine Nadia, elle est de bonne compagnie et malgré notre différence d’âge je me sens assez proche d’elle. Qu’elle me demande l’autorisation d’enlever sa serviette est une marque de bonne éducation. D’autres n’auraient pas eu cette délicatesse. De même sa façon de ne pas me reluquer lorsque j’enlève le mien. Je ne sais plus si c’est elle ou moi qui a parlé de son bronzage intégral. Et de fil en aiguille, de confidences en confidences… En l’espace de trente minutes je suis passée du statut de femme fidèle, mieux, qui n’avait aucune idée d’aller voir ailleurs, en gouine qu’il suffisait de mettre en condition pour qu’elle se lâche.Nadia a réveillé en moi des souvenirs que je pensais oubliés. Pourtant c’était les pauvres souvenirs d’une aventure avec une amie, une découverte de nos corps, dans l’intimité d’une cabine à la piscine. J’avais posé un mouchoir sur cette histoire, même Marc n’en savait rien alors que nous avions, aussi bien l’un que, l’autre évoqué nos aventures avant de nous rencontrer comme pour tirer un trait sur L’Avant.C’est après que j’ai compris que la confidence de Nadia n’en était pas vraiment une, mais un récit inventé pour m’endormir et me rendre accessible. Et pour être accessible, je l’ai été ! Nadia m’a fait découvrir des plaisirs que je ne soupçonnais pas. Dès notre premier rendez-vous dans sa maison, elle m’a entraînée dans son sous-sol et m’a fait découvrir un univers troublant. J’ai appris que le couple n’était pas que libertin et que des jeux encore plus particuliers les unissaient. Elle m’a dévoilé, expliqué tout ce qui pouvait se produire dans cette pièce. Chaque objet, chaque meuble, chaque miroir était chargé de transgressions. L’atmosphère de la pièce était chargée de soumission. Il y en avait pour tous les goûts.Louis qui "punissait" sa femme pour avoir été une épouse infidèle prenant son plaisir avec une parfaite indécence.Des invités, hommes, femmes, couples qui pouvaient profiter de cet endroit pour, l’espace d’une soirée, se glisser dans la peau de personnages qui subissaient ou dirigeaient. ""Parfois ce sont des invités qui découvrent. Parfois ce sont des invités qui savent, prévenus par le profil que nous affichons avec la mention" BDSM soft" bien en évidence". M’avait confié Nadia."" Je pouvais refuser. Le toboggan m’offrait une porte de sortie. Il m’aurait suffi de dire "" Non, je ne mange pas de ce pain-là" et peut être que cela m’aurait donné le courage de dire à Nadia que le Sauna avait été une erreur. Mais je ne l’ai pas fait. J’étais venue déjà toute chaude de vouloir reproduire ce qui s’était passé justement au Sauna. Cette sensation d’abandon, de perdre pied, de me laisser guider par Elle, pour me donner un plaisir si particulier et qui avait été une madeleine de Proust pour une aventure dans ma jeunesse que je croyais avoir oubliée. Mais Nadia était autrement plus experte que nous l’étions mon amie et moi. Elle a commencé par s’occuper de moi, un peu comme au Sauna mais dans cette ambiance ou tout suggérait le plaisir. Elle a appelé à la rescousse un jouet érotique, double gode qui l’a transformée en "Mâle", un Mâle différent, bien membré mais avec des attentions particulières. J’ai joui comme une folle et tout ce que je voyais autour de moi s’est mis à résonner de cris, de gémissements, d’appels. Alors, j’ai entendu l’écho de cette musique, plus loin, dans le toboggan, et ma glissade a recommencé. Je ne me connaissais pas vraiment. Comment, à mon âge, mariée, mère de famille, peut-on être aussi ignorante des aspirations profondes de votre corps. Mais pas seulement de votre corps, aussi de vos envies insoupçonnées, cachées, pire que vous auriez condamnées en temps normal. Mais rien n’était normal avec Nadia qui, d’amante s’est transformée en guide, une guide me dominant, me faisant des choses que je n’aurais jamais imaginées. Je n’ai refusé qu’une seule chose, la Croix de saint André, qui me rappelait trop une éducation religieuse qui restait sous-jacente.  Mais Nadia a remplacé la Croix par tout un jeu de suspensions, par le banc à fessées, par des jouets érotiques avec lesquels je rentrais parfois à la maison et guidée à distance par la volonté de ma Maîtresse, je ne les enlevais que juste avant que mon mari me prenne. ""Coquine, tu es drôlement ouverte ce soir"", il me disait alors que je m’arrangeais qu’il me prenne par mon petit trou, petit trou encore baillant du plug que je venais d’enlever. J’avais honte. Mais la honte était balayée par le plaisir que Marc avait de me défoncer, comme on peut défoncer une coquine, une salope qui criait encore, encore, pendant qu’elle supportait ses avancées brutales, mais, au combien, délicieuses. Et pendant toutes ces semaines, je continuais ma chute dans ce toboggan sans fin.  
------------------------------
 
 Mais, une nouvelle occasion m’a été donnée d’interrompre ma chute. Une porte de sortie est apparue. Une porte, certes particulière, mais qui aurait dû me faire prendre conscience que je filais un mauvais coton. ""Non, je ne veux pas, ce serait tromper mon mari"". Voilà la belle excuse que j’ai trouvée lorsque Louis est apparu avec l’envie évidente de se joindre à nous. Son désir était affiché haut et fort. J’en avais la preuve sous les yeux. Des yeux qui ont fait semblant de ne pas voir que l’arrivée du mari de Nadia n’avait rien d’un hasard. Souvent lors de nos ébats elle évoquait son mari, sa virilité, son inventivité, son expérience qui ne laissait jamais une invitée insensible à ses charmes particuliers.Dire que coucher avec un homme serait cocufier mon mari alors qu’une femme me faisait bien pire. Quelle mauvaise fois ! Plutôt un reste de lucidité avant de devenir vraiment une épouse qui bafoue le lien sacré du mariage dans des conditions bien pires qu’une simple coucherie. Mais les cris venant du toboggan ont ressurgi. Ils ont été suggérés par l’idée de Nadia, idée que Louis s’est empressé de mettre en forme. ""Impliquer mon mari à son insu et lui distiller, dimanche après dimanche, la vision de nos voisins dans des démonstrations "sportives" qui devaient lui donner envie.""Par moment j’avais honte de le laisser manipuler par le couple, d’autant que chaque fois je devais leur relater ses réactions. On était trois contre un. Mais la honte laissait vite la place à l’excitation, un peu comme un jeu de piste ou c’est vous qui laissez des traces afin que l’on vous retrouve.  
---------------------------
 
 Tout s’est concrétisé le jour de l’an. Nadia et Louis ont joué un jeu subtil afin que Marc se laisse séduire. Je suis intimement persuadée que lui aussi avait envie de goûter au fruit défendu avec Nadia. Avait-il aussi envie de me voir avec un autre homme ? Je pense que oui. Mais si de mon côté j’ai passé un moment inoubliable avec Louis, la panne malencontreuse de la lampe qui signale que le rideau est tiré et que donc le miroir devient transparent pour les voyeurs de l’autre pièce, cette panne donc a grandement perturbé mon mari. Jamais, si Louis et moi avions imaginé que Marc nous regardait, nous n’aurions atteint cette complicité et notre première fois aurait été bien plus sage. Sage si on peut dire sage pour deux couples qui s’échangent.Dès que j’ai retrouvé mon mari j’ai bien vu que cela n’allait pas. Sur le moment je ne savais pas qu’il nous avait regardé. J’ai donc pensé qu’il ne s’était pas senti à la hauteur avec Nadia. Mais j’avais tout faux. J’ai essayé de rattraper le coup lorsque j’ai su par Nadia qu’il avait été le voyeur de ma première fois avec Louis. Mais comment m’expliquer ? Surtout qu’a aucun moment il ne s’est confié à moi. S’il m’en avait parlé j’aurais pu chercher des excuses dans l’alcool, et pourquoi pas lui rejeter une part de la responsabilité. Après tout il n’avait pas dit non, lorsque je suis allée sucer Louis.A suivi une période très instable. L’humeur de mon mari est devenue imprévisible. J’ai essayé plusieurs fois de lui tendre la perche par un :""Je vois bien que depuis le jour de l’an tu n’es pas bien. Parle-moi ! Est-ce que tu regrettes ? Tu m’en veux d’avoir suivi Louis ? Ça n’a pas marché avec Nadia ? "". Mais il refusait par un : ""Non, non, ce n’est pas ça. Je suis fatigué. Je travaille trop. ""Au début je me sentais coupable. J’étais prête à tout lui avouer mais il se murait dans son silence. Notre sexualité se réduisait au service minimum alors que moi j’avais envie de beaucoup plus. Nadia était passée par là et Louis avait rajouté une couche qui me chauffait tout le corps dès que je repensais à cette nuit-là. Pourtant je résistais. Pourtant, l’un comme l’autre m’invitait pour reprendre là où nous avions laissé le premier janvier. Nadia me tentait par :""Tu me manques ! A Louis aussi. Il ne parle que de toi, Agnès par ci, Agnès par là. Marc va bien finir par se calmer. Après tout il est coupable. Il ne fallait pas accepter l’échange s’il ne pouvait pas assumer. Et il devrait être content de t’avoir vue avec Louis. Cela aurait pu lui donner des idées. Allez reviens… Juste une fois.""Je résistais à cette petite musique si tentante, mais cela devenait de plus en plus difficile à mesure que les jours passaient et que je vivais à côté d’un Zombie.Et puis, d’une certaine façon Marc a décidé pour moi. Sur le moment j’ai pensé à un piège. Nadia a d’ailleurs eu la même idée. Mais il avait bien prévu d’aller voir ses parents. Ce sont eux qui me l’avaient confirmé lors d’un de mes appels. .Jusqu’au dernier moment j’ai hésité. Nadia m’avait dit : ""Viens, c’est l’occasion ou jamais". Et puis il m’a téléphoné, me confirmant qu’il était bien loin de la maison. Oui il était sans le savoir, bien loin de moi, de mes questions, de mes envies, de mon impatience à retrouver ces sensations dont il me privait par son égoïsme mal placé de mâle qui a vu sa femme jouir dans les bras d’un autre. Alors tant pis…   
-----------------------------------------
 
  Heureusement qu’il fait nuit et que le dimanche soir le quartier est endormi. Pourtant la quelque dizaine de mètres qui séparent ma maison de la leur me paraissent une distance d’un monde à un autre. D’une certaine façon c’est la réalité. Je viens de laisser mon fils chez mes parents sous le prétexte qu’une amie ne se sent pas bien et que je dois l’aider. Un premier mensonge aussitôt suivit d’un autre par un : ""N’en parlez pas à Marc, c’est une amie qu’il n’apprécie pas"". J’ai eu l’impression que mon père avait un doute. Je suis une piètre menteuse !Le toboggan. Depuis Le premier Janvier je suis dans une partie plate. Devant moi pendant toutes ces semaines je voyais la sortie mais malgré mes efforts je n’arrivais pas à me diriger vers elle. Si j’essayais de me raisonner, l’attitude de mon mari m’y invitait, j’avais l’impression d’évoluer dans un milieu où chaque mouvement demandait des efforts. Pendant ce temps j’entendais tous ces cris de joie, de plaisir, mélanges de ce que nos vidéos de voyeurs apportaient, mon aventure avec Nadia mais aussi et surtout le souvenir de ce que j’avais vécu avec Louis. Un abandon total à son désir, des jouissances merveilleuses mais aussi et surtout l’impression de redevenir une femme et plus seulement une épouse et une mère. Même d’apprendre que mon mari avait regardé, si je m’étais senti coupable d’avoir déclenché cette morosité permanente depuis chez lui, rétrospectivement m’excitait. J’étais folle ! La rue est vide. Je sonne, aussitôt la porte s’ouvre. Nadia m’attendait suite au SMS que je venais de lui envoyer. Tiens cela me fait penser qu’il faudra que j’efface nos échanges, Marc pourrait tomber dessus.Elle me sourit.  —Si tu savais combien je suis heureuse que tu sois là ! Je te promets tu ne le regretteras pas.—J’ai hésité, tu le sais bien, mais avec Marc.—Oublie-le pour ce soir. Ce soir, c’est Ta soirée. La porte est refermée. Elle pose un baiser sur mes lèvres. J’avais oublié cette douceur. C’est bon. Tu es prête ?—Oui.—Nous sommes bien d’accord, tu te laisses guider. Tu verras, nous t’avons réservé une surprise.—Une surprise ?—Oui, un invité.—Oh, je pensais que nous nous serions que vous et moi.—Tu verras tout se passera bien. C’est quelqu’un de très bien, bel homme, endurant, il peut être doux ou puissant. On le connaît depuis un moment. C’est une valeur sure. Je suis toujours étonnée qu’avec Nadia parler de ce genre de chose paraisse naturel.  —Une valeur sure ! Alors ! J’essaie de faire la décontractée mais à l’intérieur je suis toute nouée. —De toute façon tu laisses Louis de guider. Ce soir ce sera un peu ton" Guide", ton "Initiateur"… ton "Maître".Elle un peu hésité avant de dire "Maître" mais je ne suis pas naïve à ce point. J’ai bien vu et surtout ressenti qu’au fil de nos rencontres, Nadia, aidée par l’ambiance particulière de la pièce au sous-sol, me conduisait vers une sorte de domination douce. Cela m’avait plus, comme cela avait déclenché des jouissances particulières avec Louis alors qu’il forçait ma gorge dans une position troublante ou qu’il me bourrait, en levrette les mains attachées. J’imagine que c’est cela qui a "dérangé" mon mari, ce que je peux comprendre. Mais il avait depuis refusé toutes mes approches et tentatives de m’expliquer. —Tu t’es habillée comme je te l’ai demandé ? Montre voir ! J’entrouvre mon manteau. J’ai suivi les recommandations de Nadia. Je ne porte qu’un serre-taille, porte-jarretelle revisité par des professionnels de la lingerie sexy, fait de dentelles arachnéennes, de lanières entrelacées dont quelques-unes descendent pour servir de "tenseurs" au bas de soie noire. Je me suis découverte devant la glace de notre chambre, glace témoin de tant de baises agréables qui pourtant me paraissent bien fades depuis que… —Parfait. Tu es magnifique. Je te croquerais bien maintenant. Mais Louis nous attend. Viens. Garde ton manteau fermé pour leur faire la surprise. Ils sont dans la véranda. Tout un symbole. Le lieu ou Marc et moi avons découvert la sexualité libérée de nos voisins. C’est moi maintenant qui… Dimanche soir… Mon dieu Chéri pourquoi n’as-tu pas su m’écouter même si mes approches étaient maladroites ?Les deux hommes sont debout et bavardent. Je les vois de profil. Je découvre que l’invité est surprenant par sa couleur de peau. Je ne m’attendais pas à ça. Je sais c’est ridicule mais… Surtout, cette silhouette me semble familière. Il me faut quelques secondes pour réaliser. Je le connais. Merde c’est un collègue de lycée. Martial, un collègue parmi d’autres, mais qui ne peut que me reconnaître.Je recule. Nadia doit voir la stupeur et probablement de l’effroi sur mon visage. —Qu’est-ce qu’il y a ? Ne me dit pas que tu es raciste. Martial est …—Non, non, ce n’est pas ça. Je le connais. C’est un collègue au lycée.—Merde. Attends-je vais chercher Louis. Je reste une minute seule. Il n’est pas question que Martial sache que je… Il a déjà rencontré mon mari… Je connais sa femme…Ils reviennent. —Agnès connaît Martial. Ils sont collègues. Dit Nadia à son mari.—Et toi tu ne veux pas qu’il …. Me demande Louis.—Pas question. Un silence. Et puis ; —J’ai une idée. S’il ne pouvait pas te reconnaître…—Euh, c’est-à-dire…—Ce serait super excitant. Lui ne saurait pas, mais toi si…—Mais comment. Dans le noir.—Bien sûr que non ma Chérie, au grand jour au contraire, mais avec un masque. Il ne connaît que ton visage, pour le reste… Il suffit d’attirer son regard ailleurs et crois-moi tu as tout ce qu’il faut pour cela. Montre-toi. J’entrouvre mon manteau. —Que tu es belle. Tiens j’ai même une idée pour… Il se penche vers sa femme et lui parle à l’oreille. Je n’entends pas, mais je la vois sourire et acquiescer. —Il faut savoir s’adapter. Ce sera même encore plus excitant. Je retourne vers Martial. Prenez votre temps, il n’en sera que plus impatient. Nadia m’entraîne au sous-sol. Elle ouvre la porte avec la clé qu’un code libère. La grande pièce nous attend, il fait chaud. —Enlève ton manteau et pense à retirer ton alliance. Je vais te trouver un masque comme il faut… Assez grand… Qui cache assez ton visage, le front, les joues… Comme celui-là. Tiens, essaye. En plus il est raccord avec ton ensemble. Il est aussi en dentelle noire, mais une dentelle plus serrée, moins transparente, qui monte assez haut, couvre le nez, enveloppe les joues tout en laissant les lèvres visibles.  —Impossible de te reconnaître d’autant qu’il ne s’y attend pas du tout. Nous lui avons juste fait miroiter une belle femme qui débute dans ce genre de soirée, mais montrant des dispositions pour le plaisir. Quel compliment. Mais elle a raison, je suis difficilement identifiable pour qui ne s’attend pas à me trouver là. —Par contre évite de parler. Il pourrait reconnaître ta voix. D’accord ?—D’accord.—Louis a suggéré qu’on attire son regard ailleurs que ton visage même si avec ce masque tu parais une autre. Ça t’excite de faire ça ?—Euh, oui, un peu, je crois.—Menteuse. Tu as encore des progrès à faire pour assumer tes envies. Dis-moi que cela t’excite de baiser avec ton collègue sans qu’il le sache.—Oui. Le pire c’est que c’est vrai. Il est beau gosse, chargé de fantasmes, et souvent je surprenais les regards des autres femmes vers lui. Des regards qui en disaient long… Long comme ce que des ragots précisaient… Ragots ou fantasmes ? Quelle importance, depuis quelques temps, je comprenais le poids de l’imagination comme jamais auparavant. —On va attirer son attention avec ça. Le "Ça" c’est un plug et un œuf vibrant.  —Laisse-moi te les mettre. Regarde-je… Elle suce avec un regard vicieux l’œuf et s’agenouille. Sans honte, j’écarte les jambes. Sans honte je reçois une longue caresse de sa bouche et de sa langue. Sans honte, je lui laisse pousser l’œuf afin qu’il pénètre en moi. Sans honte je la regarde sucer longuement le plug, me le mettre au bord des lèvres pour que j’y ajoute ma part de perversité.Sans honte et pire sans qu’elle me le demande je me penche et le miroir sans tain me renvoie l’image d’une inconnue qui pose ses mains sur ses fesses, apprécie la langue qui vient caresser sa rondelle et gronde alors que la forme oblongue, métal poli force son anneau pour bientôt ne laisser voir qu’un disque qu’une pierre rouge met en valeur. —Encore une petite chose et tu vas devenir la reine de la soirée. Une reine prisonnière, captive, qu’un conquérant réduit à l’esclavage par un collier de servitude. Un collier et une laisse et pour couronner le tout deux pinces à tétons que Nadia se fait une joie de placer après les avoir caressés pour les faire encore plus pointer.C’est moi et ce n’est pas moi. En quittant la pièce, tenue en laisse par Nadia, j’abandonne avec mon manteau la femme qui est entrée ici, la femme et surtout l’épouse puisque mon alliance est dans une poche. Un reste de culpabilité...Mais la culpabilité se fait oublier. Celle qui avance et qui ressent la présence de ce qui lui occupe chatte et cul… Déjà penser "cul" et non pas "anus" ou "petit trou" est la preuve que c’est une autre Agnès. Une Agnès libre. Une femme libre… Enfin libre d’accepter ce que Nadia et son mari lui propose. Le collier et la laisse sont plus qu’un symbole. Pour certain ce sont des accessoires de soumission, d’esclavage. Pour cette Agnès qui gravit maintenant les escaliers, qui traverse le salon et que Louis vient cueillir pour l’emmener en face de son invité, c’est au contraire la marque d’une liberté. Oui liberté de s’abandonner à d’autres. Déjà le regard de l’homme, Martial, qui la détaille avec une lueur d’envie la fait frémir. —Je te présente Anaïs. Ouf il a pensé à changer mon prénom. C’est sa première soirée avec un invité. Elle souhaite garder l’anonymat. Ne l’interroge pas. De toute façon elle n’a pas le droit de parler. Tourne-toi. Il me demande.J’essaie de ne pas les regarder. Ce serait trop humiliant. Pourtant j’obéis et je tourne lentement. Mon regard va au-dessus d’eux et balaie la véranda. Véranda, aux murs rendus opaques par des stores mais dont la verrière laisse entrer la lumière des étoiles. Une seconde, je vois le toit de ma maison et ses deux Velux. C’est comme une sorte de rappel. Tout a commencé avec eux, même si en réalité ma liaison avec Nadia avait préparé le terrain. —Montre à notre invité comment tu es préparée. Humiliant ? Oui cela aurait été le cas si j’avais été à visage découvert. Mais ce n’est pas moi. L’épouse somnole au sous-sol, c’est Anaïs dans la véranda. De ma propre initiative je m’approche de l’homme. Il découvre le fil qui sort de ma fente. Nadia lui tend une télécommande. Il comprend et l’actionne. Je sursaute, c’est très fort. Il sourit et remet à l’arrêt. Alors je me tourne et me penche un peu en avant. Le disque du plug doit être parfaitement visible.  —Bien. Maintenant sers nous le champagne. Le seau, la bouteille, les coupes sont sur la table basse. Pendant quelques minutes je ne suis qu’une serveuse si ce n’est que j’évolue nue avec des accessoires qui font de moi une esclave sexuelle et je m’imagine épouse ou favorite, Shéhérazade des temps modernes et si je n’ai aucun risque de me faire tuer à l’aube, j’ai conscience que l’Agnès qui est restée au sous-sol ne se réveillera pas indemne de cette soirée.Louis s’est assis à côté de son invité sur le canapé. Il me fait signe de venir vers eux. D’un geste m’ordonne de m’agenouiller. —Occupe-toi de nous. Je réponds de ta sécurité. Martial et moi sommes clean. Commence par lui. Je commence. Il m’aide à défaire son zip, écarte les jambes pour me faciliter le passage. Sa verge apparaît, sa verge et ses bourses dans une langueur un peu frustrante. J’avais pensé que ma simple vue aurait déclenché une érection, ou au moins un début. Mais non ! Ne suis-je donc pas assez "bandante". Son gland est découvert. Rien ne retient son capuchon. Il est circoncis. Je le découvre. C’est mon premier, même avant mon mariage mon chemin de chaude du cul n’avait pas croisé ce genre de bitte et encore moins une bitte noire. Elle est belle, bien proportionnée, pas du tout monstrueuse comme les ragots du lycée le faisait penser. Des ragots que je trouvais déplacés, autant parce qu’ils parlaient d’un homme marié qui à aucun moment ne se comportait en dragueur, que parce que je trouvais que, même si c’était considéré comme un compliment, cela soulignait la couleur de peau d’un collègue et ami.Je me sens comme défiée. Je la saisis délicatement, serpent sombre pour le détacher de ses appuis. Je me retiens de regarder le visage de l’homme de peur qu’il puisse me reconnaître par mes yeux, mais me penche pour venir poser délicatement mes lèvres soulignées de gloss rouge sur la boule de chair. Il frémit juste de ce contact. Déjà ma main sent une tension. Je gobe le gland, le titille de ma langue. La tension se confirme. Mon autre main va palper les bourses. La peau est soyeuse, lisse de tout poil manifestement objet d’un entretien attentif. La tension s’accentue. J’enlève ma main de la verge. Elle se tient seule comme si elle voulait pointer le ciel.Alors je fais tout mon possible. Avant mon mariage j’avais une "bonne" réputation. Mon mari a su m’inciter à encore plus d’audace, de technique. Louis m’a montré comment une femme pouvait prendre un sexe gonflé tout en bouche dans une position surprenante. Mais le mandrin qui se développe sous mes caresses, s’il n’est pas monstrueux, est de toute beauté. Dur, tendu avec pourtant une forme droite, sans déformation si ce n’est une veine. Une œuvre d’art ! Elle est belle. Sa couleur lui donne une puissance sous-jacente. Ma salive l’habille de filets excitants. Mes lèvres en mesure le diamètre, ma bouche la longueur. Je le suce. Il gémit et c’est bon de l’entendre. Mais une main prend la mienne. Elle me dirige à côté, pour me proposer une autre bitte, celle de Louis manifestement excité par le spectacle.Alors je vais vers lui. Je n’abandonne pas pour autant mon sucre d’orge noir que je branle doucement.Je passe de l’un a l’autre. Ma bouche laisse la place libre pour ma main. J’entretien l’un pendant que je pompe l’autre.Et puis une secousse me surprend. Nadia vient de lancer l’œuf vibrant. Elle est aussi passée derrière moi et me caresse la croupe, me claquant les fesses après de douces caresses. Mon Dieu si quelqu’un me voyait depuis chez nous. Heureusement Marc est en province chez ses parents. Fils attentif pendant que sa femme se livre à des "horreurs". Non, "horreurs" c’est un mot d’Agnès, pas d’Anaïs. Anaïs est une gourgandine, une courtisane, une prostituée, une soumise, une salope, une chienne, une chaudasse. Anaïs a jeté aux orties toute cette éducation restrictive.Anaïs, suce, lèche, pompe, branle.Anaïs gronde de cet œuf qui vibre en elle et qui résonne avec le plug de métal, transmettant à son corps des ondes de plaisir qui l’encouragent à les partager avec les deux hommes. Anaïs reçoit avec gourmandise le foutre de Martial, Martial un collègue dans une autre vie.Anaïs reçoit aussi le foutre de son Maître. A-t-elle le droit de comparer ? Comparer la puissance des éjaculations ! Comparer la qualité de la liqueur ? Son onctuosité ! Son goût ? Anaïs a bien travaillé. Son Maître, l’invité et même Nadia, celle par qui tout a commencé, ont l’air satisfaits. Anaïs n’est pas qu’un esclave ! Son Maître a pensé à son plaisir. Elle aussi a jouit ! Elle s’étonne même que sa jouissance n’est pas que de quelques vibrations, aussi bonnes soient-elles, mais aussi de ce qu’elle vient de faire. Ce qui reste d’Agnès dans cette pourvoyeuse de plaisir, cachée tout on fond de cette personnalité libérée de toute contrainte, n’est pas insensible et ne proteste pas… Le champagne offert pour "services rendus", a le goût de la victoire même s’il parait fade comparé aux liqueurs de mâle. On se saisît de sa laisse un moment abandonnée. Elle suit celui qui l’entraîne, caravane étonnante qui déambule dans un couloir pour entrer dans cette pièce ou un peu plus tôt, le temps de deux pipes, elle a laissé sa pelure et tout ce qui lui est attaché. Mais des souvenirs lui reviennent. Beaucoup d’objets la ramènent en arrière, et le miroir n’est pas le dernier, un miroir ou son mari regardait… ""Oublie-le, le temps de cette soirée. Ce n’est pas de ta faute s’il n’a pas assumé. Est-ce que toi tu aurais été choquée si tu avais assisté aux ébats de Nadia avec lui ? Bien sûr que non ! C’est la règle du jeu. Il t’en veut ! Il n’arrive pas à tourner la page ! Le mal est fait, autant en profiter, surtout qu’il n’en saura rien. Alors que toi tu n’as connu que l’entrée d’un menu que tu envisageais gastronomique. Et ce soir il y deux chefs pour t’apporter les plats… Profite… Goinfre-toi… Demain sera un autre jour. Tu redeviendras l’épouse fidèle et tu tenteras de reconquérir ton mari…"" Louis la dirige vers les menottes qui pendent du plafond. Deux menottes qui emprisonnent ses poignets et elle se retrouve prisonnière. —C’est pour qu’il ne puisse pas t’identifier si tu parles. Il me dit à l’oreille alors qu’il force mes lèvres avec une boule aussitôt fixée par la sangle qui fait le tour de ma tête.Le miroir est éloigné mais d’autres me permettent de me voir. Si la position est particulière, je n’ai pas à rougir de ce que je vois. Je suis belle. Le peu qui m’habille ne fait que souligner ma silhouette et le masque apporte le mystère. Les deux hommes se déshabillent. J’ai déjà vu, une fois, Louis mais jamais Martial. La comparaison n’est pas en faveur de mon Maître d’un soir. Son petit ventre ne fait que magnifier les abdos de Martial. Je suis injuste, si je suis là c’est grâce à lui et j’ai le souvenir magnifique de sa prestation au jour de l’an.  —Aie ! Mon bâillon a rendu inaudible ce cri. Un cri suivit d’autres alors que les deux hommes, assistés de Nadia, jouent avec moi, se jouent de moi. Leurs mains apportent caresses ou punitions, elles me fouillent, aucune partie de mon corps ne peut leur échapper. L’œuf vibre et parfois une main plaquée sur ma chatte le repousse encore plus en moi. Le plug bouge lorsque je reçois des claques sur mes fesses. Je ne me vois plus dans le miroir, j’ai les yeux embués, embués de douleur, de plaisir. La douleur n’est pas si forte. Les claques ne sont pas vraiment appuyées. Celles de Nadia dans nos jeux de découvertes étaient plus fortes, données souvent avec une sorte de tapette ou un martinet. La douleur est autant par la surprise que par cette humiliation d’être prisonnière. Oui prisonnière, mais volontaire, immobilisée autant physiquement que par l’envie de savoir jusqu’où je suis prête à aller pour que mes jouissances soient fortes, impossibles à atteindre même avec mon mari qui pourtant sait me satisfaire.Et puis cela cesse. Je découvre Nadia tout prêt de moi. Elle me fixe du regard. Ses yeux pétillent. Elle me montre le gros vibro qu’elle tient dans la main. Je le connais bien, il est d’une efficacité redoutable. Sa puissance lui vient de son branchement direct au secteur. Elle le promène sur mon corps, s’attarde sur les tétons faisant vibrer les pinces, descend lentement, me faisant languir me forçant à implorer du regard qu’elle veuille bien et …. Oh, ma chatte, mon cul, mon ventre, tout mon corps vibre avec une quasi-douleur de mon clito sollicité encore et encore. C’est bon, étrange, même la boule qui me bloque la bouche transmet une onde. Je veux qu’elle continue. Nos regards ne se quittent plus, je suis comme un lapin hypnotisé par les phares d’une voiture. Et puis cela cesse. C’est comme une trêve, mais je retrouve Martial devant moi. Ses yeux fixent les miens. La peur m’étreint, il va me reconnaître de si prêt. Le regard ne trompe pas. Pourtant il me sourit, aucun étonnement. Le masque me cache le visage, la boule déforme ma bouche, le maquillage est bien plus important qu’au travail et même mes yeux embués doivent me dissimuler.Il sourit. Il me caresse. Il s’attarde longuement sur mes seins et mes tétons prisonniers des pinces. Il en enlève une, frotte sa paume sur la pointe, puis l’autre. Sa bouche vient les gober, les aspirer, les mordiller. C’est bon. Je pousse mon corps vers lui, mais il reprend son chemin. Il s’est agenouillé. Ses mains deviennent encore plus exploratrices. Je sens une tension. Il tire sur le fil qui est relié à l’œuf. Il joue avec. Lentement il le tire jusqu’à ce que je sente ma fente s’entrouvrir. Mais au lieu de continuer il relâche la tension et l’œuf retourne dans la chaleur de mon vagin. Plusieurs fois ce petit jeu. C’est troublant. Il se relève. Il tient toujours la ficelle et cette fois-ci, les yeux dans les yeux, il l’extrait définitivement. Nadia et à côté de lui et il lui donne l’objet.Alors il se colle contre moi. Je sens sa puissance sur ma poitrine dont les tétons sont toujours exacerbés par le souvenir des pinces et des caresses. Je sens aussi une autre puissance contre mon ventre. Il est plus grand que moi, son sexe est dur. Sans me quitter du regard il se baisse un peu, son mandrin se frotte contre moi et puis je ne le sens plus. C’est contre ma fente qu’il vient se placer. Une légère poussée et je m’ouvre sans résistante. Il est gros, mais je suis humide de toutes leurs caresses. Il me regarde. Lentement son gland avance, il avance doucement alors que je vois l’homme monter tout contre moi. Je suis fascinée par cette lente ascension alors que dans mon ventre mes chairs s’ouvrent sous une poussée délicate mais irrésistible. Je le sens en moi. C’est bon. Les muscles de mon vagin l’emprisonnent. Mais cela semble sans fin. Il avance, avance, son mandrin monte, monte. Il me possède. Je gémis. Il me remplit d’autant que le plug est toujours là et que le dard le repousse dans mon conduit. —Ahhhhhhh. Ce n’est qu’un gargouillis qui doit sortir de mes lèvres. Je bave. Je dois avoir l’air vulgaire, dépravée mais… Oh mon Dieu jusqu’où va-t-il aller. Je ferme les yeux. Je ne supporte plus ce regard conquérant et ce sourire de mâle qui sait ce que son mandrin déclenche. Voilà, il m’a embrochée jusqu’à la garde. Même avec notre gros gode jamais je ne me suis sentie si "remplie" de ce bâton de chair, brûlant, palpitant.Des mains sur mes fesses me soulèvent comme une plume. J’ai le réflexe de pousser mes jambes pour m’accrocher à celui qui me tient. Je ne touche plus terre. Le pervers, il ne me retient plus autant. Son sexe est une bitte sur laquelle je glisse pour m’enfiler sans pouvoir me retenir, m’empalant de quelques millimètres de plus, mais toujours en équilibre. Il recule, m’entrainant avec lui alors que mes poignets me bloquent. S’il me relâchait je serais une balançoire, mais il ne le fait pas. Avec de grands coups de reins il me baise. Sa bitte ne quitte pas vraiment la chaleur de mon vagin mais elle y bouge, déclenchant des ondes de plaisirs, ses mains sur mes hanches ne faisant que me retenir pour ne pas partir en arrière. Cela dure… Une… Deux… Trois secondes ? Minutes ? Je perds toute notion du temps. Je ne sens si bien, disponible, réceptive, à la merci de cet homme c’est vrai, mais qui n’est pas qu’à la recherche de son plaisir, ses yeux interrogeant les miens pour que je lui confirme que son "traitement" me convient.Oh que oui. Être une femelle, juste une femelle, chasser toute retenue, toute honte, toute trace de bienséance ou d’éducation pour ne conserver que le principal. Le principal, est question de circonstances. Ici, avec lui le principal… Oh mon dieu le principal, le proviseur, s’il nous voyait !!!Oui, baise-moi, je suis toute à toi, inconnue que tu imagines, collègue que tu n’envisages même pas ! Je gronde, je crie, je supplie, je demande, mais rien ne sort de mon bâillon. Heureusement que Louis y a pensé. Il me connaît si bien et pourtant nous n’avons qu’une fois…Louis qui n’est pas loin. Que Martial invite à nous rejoindre en revenant à une situation plus stable si on peut appeler ainsi la façon dont je suis accrochée et chevillée à lui. Je sens une présence derrière moi et un miroir m’en confirme la réalité. Une présence qui cherche à retirer le plug. Mais il se défend, comprimé qu’il est par le mandrin de son colocataire. Pourtant il sort, mon œillet l’expulse, muscle s’opposant par principe à toute entrée ou sortie. Louis est contre moi. Je sens nettement son mandrin contre mes fesses, bâton dur comme une trique que mon cul connaît déjà… Oui, tu as le droit, tu as tous les droits ce soir y compris "cul". Il le connaît mais négocie pourtant. La pression est forte. Les corps des deux hommes sont mes frontières. Mais la raison l’emporte, si on peut appeler raison la loi du plus fort, d’un gland qu’une hampe pousse irrésistiblement et qui déclenche une onde de douleur. Mais ce n’est qu’une onde, aussitôt remplacée par l’étonnement, l’incrédulité alors que je le sens se frayer un chemin, repoussant le mandrin de son invité que je sens bouger.Nonnnnnnnnn. Ce n’est pas possible. Tu ne peux pas… Tu n’arriveras pas… Tu vas me déchirer… Me rendre infirme pour la vie…Je ne suis pas salope à ce point que vous pouvez m’enfiler ainsi…Mon bâillon me sauve. Sans lui j’aurais fait tout arrêter alors que déjà Louis se glisse dans mon cul, partageant l’espace avec son invité.Ohhhhhhhhhhhh. Je le sens avancer. En avançant il fait bouger la bitte de Martial qui s’était immobilisé pour laisser son complice me prendre par mon petit trou. Un sandwich ! Un vrai ! Deux corps qui me bloquent. Deux queues qui me possèdent. Rien à voir avec les jeux avec Marc ou il nous est arrivé de le faire avec un sex-toy. Ici ce sont deux bittes bien dures, brûlantes. Mon ventre doit en montrer une déformation comme lorsque j’ai senti mon cou gonfler avec la bitte de Louis et…Ohhhhh. Ils bougent. Chacun semble chercher sa place, son équilibre, se partager mon ventre. Ils bougent et c’est comme une partition. Avant de sombrer dans la folie de plaisir, j’ai la pensée que les deux hommes n’en sont pas à leur première fois et que leur complicité fait de moi une esclave sexuelle.Je suis en lévitation. Alors que jusqu’à maintenant mes mains me retenaient un peu en serrant les menottes, je m’en libère. Je ne suis qu’un corps, un vagin, un cul que deux hommes ramonent dans un concert muet, sauf leurs soupirs et halètements qui ne sont pas plus clairs que mes gémissements et cris que ma bouche ne peut expulser comme elle le voudrait. Oui je voudrais pouvoir leur dire tout le bien qu’ils me font. Martial saurait et alors ? Ce serait notre secret.Je voudrais qu’ils entendent ce que la salope qu’ils baisent veux dire, des :Encore… Plus forts… Bourrez moi… Je vous sens si bien… Toi, Martial avec ta belle queue de black, ramone-moi la chatte qui miaule en silence… Toi, Louis bourre-moi bien le cul. Je m’excuse pour tout à l’heure quand j’ai osé te déconsidérer alors que tu sais si bien m’enculer... Oui, chacun votre tour. Martial immobile et Louis qui s’active… Oui, Louis immobile et Martial qui m’enfile en jouant autant de sa queue que de ses mains qui me soulèvent… Oui, ensemble, bien synchrones, mais pas trop vite… Oui, un qui avance, l’autre qui recule… Oui… Oui…Je ne suis que plaisir. Je croise le regard de Nadia qui rayonne. La garce, elle a bien réussi son coup depuis le Sauna. Je ne suis pas dupe, du moins plus maintenant, elle avait tout calculé, semaine après semaine, même après notre crise du début d’année, amie toujours présente mais ayant toujours le bon mot pour rappeler nos rencontres, nos jouissances, ma baise du jour de l’an, pour distiller du regret, un manque, l’envie de revivre ces instants si merveilleux.Garce regarde comme c’est bon. Je jouis… Encore et encore… Je ne savais pas que c’était possible… Depuis combien de temps ils me ramonent ?  —Putain qu’elle est bonne ! Je vais jouir. Et toi Louis ?—Encore un peu… Juste… C’est vrai qu’elle est bonne ma nouvelle recrue…Tu aimes petite Salope ? Que répondre à part un oui de la tête. Oh oui que j’aime… Balancez moi votre foutre….Des crispations. Des mouvements inachevés. Les deux hommes se libèrent. Quelques secondes de différence, pas plus. Bravo pour la synchro.Pour la première fois deux hommes ont joui en moi… Pour la première fois, on m’a… Pour la première fois… ""Non, ne pense pas à l’avenir. Tu avais décidé, juste une fois ! Et encore tu n’avais pas envisagé un deuxième larron. Envisager une suite ? Tu ne peux pas. Tu es mariéeFou moi la paix, je dis à ma petite voix qui se réveille donneuse de leçon. Ne me gâche pas mon plaisir. Les remords viendront bien assez tôt !"" L’un après l’autre ils me libèrent. Louis d’abord, puis Martial qui me repose à terre. Je sens nettement une humidité sur mes cuisses. Leur liqueur doit s’échapper.Ils m’ignorent. —" Eh vous n’allez pas me laisser ainsi. Je fatigue. " Je crie en silence. —On va trinquer. Il faut fêter cet événement. Cette première avec Anaïs. D’après moi il y en aura beaucoup d’autres, elle a adoré. Je monte et je reviens. La garce elle parle pour moi. Non, il ne faut pas. Juste une fois, c’est tout… Mon fils, mon mari...Elle revient. Ils se servent à boire. Ils trinquent, ils boivent après un : —A toi Anaïs, bienvenue dans notre confrérie. Tu verras, il y aura beaucoup de soirées comme maintenant. Louis aussi ne doute pas d’une suite.Les salauds, j’ai soif moi aussi. Mais Nadia vient avec un verre. Elle défait mon bâillon. Elle a la délicatesse de m’essuyer autour des lèvres pour enlever la "bave" que la chienne a laissé échapper. Elle me donne à boire. Un verre plein. Putain que c’est bon. Mais elle remplit le verre à nouveau et au lieu de me le donner, le répand sur moi dans des coulures bien choisies. Alors elle suit les coulures avec sa bouche, sa langue. Elle met aussi un peu de champagne dans la bouche et la plaquant contre un sein, fabrique une baignoire ou mon téton est caressé d’une langue avide. Je la sens excitée. Je la comprends, du spectacle que les hommes et moi lui avons offert à deux reprises et où elle n’a été qu’une spectatrice. Elle reprend sa descente et bien vite, repoussant mes cuisses que j’avais resserrées dans une tentative infructueuse d’empêcher les écoulements qui devaient me donner, encore plus, comme si c’était nécessaire, l’allure d’une vraie Salope.Mais Nadia ne s’arrête pas à ce détail. Elle plonge littéralement entre les cuisses et d’une langue vicieuse recueille les coulures, jusqu’à venir les prélever à la source. Elle n’a pas de limites. Le pire c’est que cela m’excite. Il faut dire qu’elle ne fait pas que laper le foutre de Martial, elle en profite pour me gouiner. Je vais l’encourager, son idée est si transgressive que cela m’excite, mais je me retiens. Il me reste une once de bon sens et ce n’est pas maintenant que je vais prendre le risque de me dévoiler devant mon collègue.Mais Nadia a manifestement envie de plus. Elle se relève, fait sauter ses habits à une vitesse qui montre son impatience. La voici nue, toujours aussi désirable. Elle me détache. J’ai à peine le temps de me masser les poignets qu’elle les regroupe derrière mon dos pour m’immobiliser à nouveau.Le lit vers le miroir sans tain. Elle s’y installe en m’entraînant. Me voici à quatre pattes, sans moyen de me retenir et alors qu’elle appuie sur ma tête, je me retrouve le visage entre ses cuisses. L’invitation est évidente et je lui dois bien cela. Initiatrice, prédatrice d’une femme qui n’aurait jamais imaginé qu’un jour elle se retrouverait ici, dans cette pièce ou tout n’est que luxure, vice mais aussi volupté, plaisir, jouissance.Je la gouine. Je suis à bonne école, elle me guide. Bientôt j’ai le plaisir de l’entendre gémir. Elle me laisse la liberté de la caresser. Je prends cela comme une récompense, je suis digne de la conduire à la jouissance. Ses mains me caressent le dos…Mais d’autres viennent la rejoindre. Des mains qui caressent mes fesses. Des caresses que je sens dirigées vers un autre but.Oh ! le matelas bouge derrière moi. Il bouge et aussitôt je sens toute la dureté d’une tige de chair. Une seconde j’oublie ma maîtresse pour tourner le regard vers le miroir qui me renvoie l’image fugace d’un corps sombre. Mais Nadia me rappelle déjà à l’ordre. C’est donc Martial qui est derrière moi.Martial dont je sens sa tige se frotter au sillon de mes fesses. Elle doit y trouver du foutre de son complice et j’en comprend l’idée alors que maintenant c’est une pointe qui s’appuie sur mon anus. Il veut me prendre par mon petit trou. ""T’enculer, salope, aie au moins le courage de tes faiblesses. Pas juste une sodomie mais une vraie possession, ton cul défoncé par son gros truc, sa bitte de…"" Ma petite voix a maintenant pris le parti de la salope contre celui des remords de l’épouse infidèle. Je ne l’entends plus alors que mon anus s’ouvre sous une sollicitation qui n’envisage pas le refus. Il s’ouvre, pourtant il n’a jamais vu passer pareil engin. La chienne que je suis, aidée par le foutre d’un autre l’encourage. Je sens ce monstre me dilater, repousser ma chair, avancer, avancer…Je n’arrive plus à me concentrer sur la chatte de Nadia. Toute mon attention est dirigée vers ce qui me gonfle le ventre. —Allez Martial, on ne va pas y passer la nuit. Encule là un bon coup. La garce, c’est Nadia qui veut que je reprenne mon ouvrage. Mon enculeur obéi et si je n’avais pas la bouche plaquée contre les chairs humides la pièce retentirait de mon cri. D’un coup de rein il s’est propulsé au plus profond. Jamais mon boyau n’avait connu telle avancée. Une main m’ordonne de reprendre mes léchages. Martial commence à bouger. Chaque fois je sens son ventre alors que sa bitte est toute en moi. Il m’encule. Encore, encore. C’est assez doux. Il s’arrête un moment. Je l’entends gronder. Il jouit déjà ? Mais non, c’est comme s’il voulait encore me pénétrer un peu plus. Une pression continue et puis ses mouvements reprennent, moins harmonieux, parfois désordonnés mais je ne peux que lui pardonner si c’est parce que je le trouble à ce point.C’est bon. Mon cul s’est habitué, il a chassé toute appréhension pour ne garder que le meilleur.Nadia bouge. Je ne comprends pas. Elle se penche vers moi. —Ton téléphone sonne. Je mets quelques secondes à réagir. J’ai autre chose à penser que mon foutu téléphone sonne. —Laisse…Ahhhh Martial me pilonne. Putain que c’est bon. S’il savait que c’est moi ? Demain lorsque je vais le croiser je vais avoir du mal à rester de marbre.Nadia a bougé, mon visage s’appuie sur le lit. Je vois le miroir. Je vois la chienne couverte par un mâle noir mais je découvre aussi que Louis est derrière mon enculeur et que de la façon dont il se tient il ne peut qu’avoir glissé son dard dans le cul de Martial. C’est fou ! Jamais je n’aurais imaginé ça ! Deux hommes ! Martial que personne n’aurait pu penser apprécier se faire prendre par derrière. Il n’a pas l’air de s’en plaindre. Je comprends les va-et-vient parfois désordonnés. C’est Louis, qui part ses poussées, perturbe la cadence.  —Ça fait quatre fois, c’est peut-être grave. Je découvre Nadia qui s’est placée pour que je la vois. Elle tient le téléphone dans la main. —C’est Marc. Ma première réaction est de penser : "" Même à des centaines de kilomètres il ne va tout de même pas foutre en l’air ce moment si spécial. Qu’il me laisse apprécier ma découverte. Voir Louis enculer mon amant. Découvrir son dard sortir entièrement pour plonger d’un coup au plus profond. Maintenant je comprends, je sens lorsque c’est lui qui pousse Martial en moi, je sens sa grosse queue me bourrer, je sens…""Mais la raison me revient. —Marc. Pourquoi ? Donne !  Mais ce n’est pas si facile. J’ai la tête posée sur le lit et ne peut me saisir du téléphone.—Décroche et mets-le-moi. J’entends sa voix. —Chérie, enfin.—Marc. Qu’est-ce qu’il y a ?—Mais qu’est-ce que tu fais, cela fait dix fois que je t’appelle ?  A suivre
Diffuse en direct !
Regarder son live