Nous étions donc revenus sur cette plage qui, ce matin encore, me semblait hors de portée à cause de ma timidité.Mégane m’avait bien dit que les rapports sexuels y étaient interdits jusqu’à dix-huit heures. Ce qu’elle ne m’avait pas dit, c’est qu’une fois la nuit tombée, cette étendue de sable planquée entre la mer et les dunes n’avait plus rien à envier aux plus selects des clubs libertins et échangistes (si j’en crois les petites vidéos et reportages, pornographiques ou non, sur ces lieux). De nombreux couples s’adonnaient à diverses pratiques, parfois avec d’autres partenaires. Je n’eus pas le temps d’observer plus que ça tous les groupes car Mégane me tira par la main au milieu de cette masse de sexualité débridée.Etant nus tous les deux de notre balade nocturne, nous sommes passés inaperçus parmi la foule. A ma gauche, une femme prodiguait des fellations à cinq mâles en rut alternativement. L’état de sa poitrine m’indiquait que ce n’étaient d’ailleurs pas les premiers. En regardant à droite, j’aperçus deux hommes se masturber mutuellement. L’un des deux se mit subitement à ses genoux et goba le gland de son partenaire. Un couple un peu plus loin se laissait aller à un classique missionnaire sur une serviette de plage. Encore plus loin, un groupe de trois femmes formait un triangle, de sorte que chacune reçoive un cunnilingus d’une autre.Toutes ces visions eurent bien entendu pour effet de renforcer mon érection, déjà solidement présente suite au début de fellation de Mégane dans les dunes. Dans un coin un peu plus tranquille, Mégane s’arrêta et se mit à genoux. Elle recommença à me prendre en bouche.Elle était définitivement douée dans cet art. Tandis que le bout de ses doigts se promenait sur mes bourses, sur le haut de mes cuisses et sur mon anus, sa langue dansait un ballet avec mon gland. Je sentais le moindre de ses mouvements qui tantôt faisaient des tours, tantôt menaient sa langue sur mon urètre, tentant presque de la faire rentrer. D’un coup, elle accélérait en gobant la quasi-totalité de mon sexe, puis se retirait pour me masturber.Elle me fit coucher sur le sable et vint se mettre à genoux entre mes jambes pour continuer son traitement. De nouveau, elle me prit en bouche, elle recommença ses allers-retours. Pendant ce temps, je vis d’autres couples s’installer autour de nous, et nous regarder le plus naturellement du monde... Qui aurait cru que ce matin encore, je n’osais presque pas me déshabiller sur cette plage ? Maintenant, j’étais tellement en extase par ce que me faisait Mégane que je n’y faisais même pas attention. Pour renforcer mon excitation, les quelques femmes accompagnées de leurs partenaires se mirent à imiter notre position. Nous nous sommes ainsi retrouvés à cinq couples couchés dans le sable, côte à côte, matés par d’autres hommes, femmes et couples qui se masturbaient en nous regardant.Perdu dans mon plaisir et mes pensées, je ne sentis pas tout de suite que Mégane avait décidé de me terminer de façon toute particulière. Ce n’est qu’en sentant bouger ses doigts en moi que je me rendis compte qu’elle m’avait pénétré ! Et autant je n’avais jamais imaginé pouvoir faire ça un jour, autant je ne dis ni ne fis rien pour l’en empêcher. Il faut dire qu’une fois son massage intérieur commencé, je découvris un orgasme encore jamais atteint auparavant ! Cette sensation de pénétration, de massage à l’intérieur de soi, juste derrière les testicules... ce plaisir ne peut s’expliquer qu’à quelqu’un qui l’a déjà vécu !Sans avoir eu le temps de la prévenir, je jouis au fond de sa bouche. Une petite quantité de sperme lui coula sur les lèvres, qu’une jeune femme de l’assistance s’empressa de venir nettoyer. Quant au reste... je ne le vis plus. Elle l’avala sans demander son reste.Après cela, je ne pus que la remercier comme il se doit. Elle se coucha sur le dos, écarta les jambes et je m’attelai à la tâche. Je commençai en caressant ses lèvres du bout des doigts, insistant un peu plus sur son clitoris. Une fois ce dernier bien dégagé, je m’amusai à le faire rouler entre mes doigts, ce qui eut pour effet de la faire gémir.Je posai ensuite mes lèvres sur ce petit bout de chair qui ne demandait qu’à être excité. Plusieurs minutes passèrent, avant que je sente une main taper sur mon épaule. C’était la jeune femme qui lui avait gentiment essuyé le sperme de ses lèvres. Elle me tendit un objet qui ressemblait à un micro. Ayant déjà vu le fonctionnement de ce sex-toy dans différentes vidéos, je le pris et le posai sur les lèvres de Mégane. Je bénis à ce moment l’inventeur des batteries !Ainsi, je me mis à jouer du vibromasseur sur ses lèvres, allant de haut en bas, en insistant sur son clito et en excitant ses seins. Sa respiration se fit plus rapide, ses gémissements de plus en plus audibles, elle ondula du bassin et dans un ultime cri de libération, jouit en arrosant le couple qui était juste en face de nous pour avoir le point de vue le plus intéressant.Il lui fallut un moment pour reprendre ses esprits et s’excusa auprès du couple qu’elle avait aspergé. Celui-ci lui répondit qu’il n’y avait pas de problème, qu’ils avaient beaucoup aimé.Sur cet épisode, nous nous relevâmes et reprîmes le chemin en sens inverse. Les divers groupes se dissipaient peu à peu, l’heure avancée de la nuit y étant pour beaucoup. C’est avec des étoiles plein le ventre et les yeux que nous avons quitté cette plage, main dans la main. Après nous être rhabillés, en arrivant aux voitures, chacun reprit le chemin de son lit respectif. Et dans la nuit, une seule chose me venait à l’esprit... quand la reverrais-je ? J’avais voulu lui poser la question, et pour simple réponse, elle m’avait embrassé et souhaité une bonne nuit. Après avoir dormi d’un sommeil de plomb, je me demandais si ce n’était pas un rêve... Ce doute fut vite levé alors que je m’habillais ! Dans la poche arrière de mon pantalon, je trouvai son numéro de téléphone avec le mot suivant :« Rendez-vous demain sur la plage. Si tu ne sais pas venir, appelles-moi. Mégane »
