Le site de l'histoire érotique
  • Histoire érotique écrite par
  • Fantasme
  • Publié le
  • Lue {{{NB_VUES}}} fois
  • 217 J'aime
  • 3 Commentaires

A la terrasse du "Passy Sage".

Chapitre unique

Lesbienne
A la terrasse du « Passy Sage»

Louise était en ville ce jour-là, et venait de « faire » quelques magasins, elle adorait ça... il faisait beau, et elle se sentait bien, légère. Cette belle journée de printemps, les marronniers en fleurs, les pépiements des oiseaux, les sourires sur les visages croisés au hasard lui laissaient une attente qui ne se disait pas.
Elle s’assit à la terrasse du très branché « Passy Sage», et commanda un thé citron.
A une table voisine se tenait une belle femme, la quarantaine assurée, très élégante dans son tailleur chic, un joli petit chapeau rétro à voilette, un sourire charmeur et un regard effronté qui la semblait la déshabiller.
Non, mais en voilà une qui ne manque pas d’air ! —

A la fois irritée et gênée par le regard qu’elle sentait peser sur elle, Louise feignit de s’absorber dans le spectacle de la rue jetant de temps à autre un coup d’œil furtif à l’importune espérant quelle s’était enfin décidée à lui ficher la paix.C’était vraiment une très belle femme, aux traits fins et spirituels avec un air de distinction peu commune. Au-delà de l’agacement qu’elle ressentait, Louise se sentit presque flattée de l’intérêt que cette femme semblait lui porter.
Mais, enfin...! Qu’est-ce qu’il m’arrive...?—

Au bout d’un long moment, son regard croisa celui de la belle inconnue, qui lui décocha, alors, un sourire qui surprit tant Louise par son charme qu’elle ne put qu’y répondre.
La belle femme se leva alors, et se dirigea vers sa table, et d’une voix chaude, un peu rauque:
— Bonjour, belle dame... Auriez-vous du feu, s’il vous plaît ?
Elle se tenait près de Louise qui sentait son parfum, bouleversée par un émoi incompréhensible, légèrement penchée sur la table de marbre, entre les doigts gantés de la main droite, une cigarette. Elle fixait Louise de son regard gris, magnétique.
Louise désorientée, comme une petite fille:
— Oh ! Je suis désolée, Madame... je ne fume pas ... et, je... mais... — Aucune importance, mon ange. Me permettez-vous de venir vous tenir un peu compagnie ?
Louise réalisa alors que depuis un grand moment elle ne souhaitait que cela.
— Oh ! Oui ! Très certainement, rien ne me ferait plus plaisir, Madame...— Geneviève ! Je suis absolument ravie.
Se saisissant de la main que Louise lui tendait, elle l’embrassa intensément.
Louise avait conscience qu’on avait dépassé la simple rencontre anodine, tout son monde avait basculé dans une dimension inconnue, elle foulait désormais un territoire tabou et malgré sa gêne ressentait un trouble délicieux.
— Je suis enchantée Geneviève, je m’appelle Louise. Asseyez-vous, je vous prie.
Geneviève s’installa face à elle, tout en retirant ses gants, elle avait plongé le regard brûlant de ses yeux gris dans ceux de Louise.
Elles se mirent alors à bavarder, à dire des mots, à évoquer ces choses, certaines drôles qui les firent rire, ces choses qui faisaient leur quotidien, décor lointain et flou, la pièce qui les intéressait se jouerait ailleurs.
Tout était dans leurs yeux, au bout de leurs doigts qui s’effleuraient, dans leur tension, l’une vers l’autre, qui s’exacerbait, affolante.Jamais Louise n’avait ressenti pareille excitation. La belle était dans cette délicieuse torture n’espérant plus que sa reddition.
Geneviève fixa un instant sa tendre proie de son envoûtant regard puis se saisissant de sa main, la serra.
— Viens, chérie, j’ai très envie de toi ! J’habite à deux pas.

Sur le chemin, Geneviève qui avait noué ses doigts à ceux de celle qui devenait sa maîtresse, n’y tenant plus, attira sa belle, dont le cœur battait à tout rompre, sous une porte cochère et l’embrassa dans un baiser passionné qui fit fondre la jolie Louise et la fit s’ouvrir dans un râle à la caresse que son amante lui prodigua à travers la soie de sa culotte. Le simple fait de sentir effleurer son bouton dur comme de la pierre lui arracha un feulement de désir... c’était la première fois que quelqu’un d’autre que son mari la caressait.
Geneviève sortit la télécommande et dans un claquement sec, une petite porte de bois s’ouvrit dans la vaste porte cochère, elles débouchèrent sur une courette pavée ornée d’une statue de femme se coiffant, tout entourée de verdure.
Dans l’antique escalier de bois à la rambarde de fer ouvragé, elles croisèrent une vieille femme, celle-ci leur jeta un regard peu amène qui sembla amuser Geneviève. Elles arrivèrent essoufflées, riant de leur impatience sur le dernier palier qu’éclairait chichement une lucarne rouillée et poussiéreuse.
Geneviève fit jouer la clé dans la serrure et ouvrit la porte de sa bonbonnière.Son appartement, anciennes chambres de bonnes situées sous les toits, était agencé et meublé avec un goût exquis et Louise malgré la tempête d’émotions qui la balayait en sentit le charme.
Geneviève l’entraînant dans une chambre douillette, en referma la porte et s’y appuyant du dos, attira sa belle proie à elle et l’étreignit dans un baiser passionné lui murmurant :
— Rien que toi et moi !
Elle assit Louise sur le bord du lit.
— Laisse-moi te déshabiller, ma chérie. Je ne rêve que de ça, depuis que je t’ai vue.
Elle se mit à la caresser et l’embrasser, à genoux devant elle léchant les petits seins dressés de désir, en mordillant les jolis mamelons bruns et durs. Louise, éperdue d’émotion, gémissante, tenait son amante dans les bras, et la serrait contre elle, embrassant sa chevelure, au parfum qui l’enivrait. Elle écarta ses cuisses dans un geste d’invite.
— Caresse-moi, chérie ! Oh ! Caresse-moi encore ! Je ne savais pas que ça pouvait être aussi bon. Encore, s’il te plaît, chérie !— Oui, mon amour. Embrasse-moi ! Oh ! Ta bouche... donne-la, chérie.
Elles s’embrassèrent avec une douceur infinie. Le plaisir qui étreignait Louise la faisait geindre et se disloquer dans les bras de sa belle amante.Doucement, Geneviève lui retira son chemisier, caressant ses épaules fines, son dos lisse, se grisant de son odeur, s’étonnant de la douceur de son grain de peau.
— Je ne sais quel est l’ange qui a guidé tes pas jusqu’à la terrasse du « Passy Sage »...
lui murmura-t-elle.
— Mais je le remercie. Je le remercie, du fond du cœur. Ma chérie, que tu es belle !— Tu es belle aussi, ma chérie. Je t’aime !
Lorsqu’elle prononce ces mots, Louise le fait avec toute sa sincérité. De toutes ses fibres, elle aime sa maîtresse, submergée par l’évidence que lui impose sa rencontre avec Geneviève. Elle pressentait qu’un bouleversement se préparait, quand la belle inconnue s’était approchée de sa table au café, tout à l’heure, inconsciemment, elle le désirait. Mais, rien... rien, ne la préparait à un choc d’une telle lumière.
Elles s’embrassèrent, à nouveau, avec une douceur et une tendresse émerveillées.
Louise sentait sa cyprine ruisseler sur ses cuisses. Elle ressentait un appel irrésistible, qui venait du plus profond d’elle même : dans son désir de se donner à sa belle maîtresse, c’était une pure joie qu’elle ressentait.
Elle se saisit de la main de Geneviève qu’elle porta à son entrejambe, elles se regardèrent en souriant. Geneviève passant alors sa main sous la robe légère de sa chérie, se mit à caresser son ventre soyeux et écartant la légère barrière de soie du joli string, effleura le doux petit con, ruisselant. Sentant ses lèvres dures, tuméfiées, gonflées de désir, Geneviève soupira de bonheur, alors que Louise gémissait, sous la légère caresse de son amante. Chacune d’elles n’était plus que tension vers l’autre.
— Viens ! Viens, mon amour ! Prends-moi ! murmura Louise.— Oui, ma chérie. La voix de Geneviève se fit plus rauque.
Elle picorait de baisers la petite motte de son amie, qui gémissait se tordant de tension lascive. Elle déboucla la fine ceinture de corde et déboutonna la robe légère, fit glisser le minuscule string trempé de cyprine le long des jambes fuselées de Louise, le jeta sur le tapis dévoilant la légère toison blonde, qu’elle se mit à embrasser avec dévotion. Puis écartant les cuisses de sa tendre amie, elle porta sa bouche sur l’adorable petit con tumescent, ruisselant de mouille, déclenchant un orgasme de Louise, qui la fit hurler. Caressant son ventre, et ses cuisses, elle se mit à la lécher, à en mordiller le tendre bouton, plongeant sa langue dans son antre velouté, se repaissant de sa cyprine, plus douce qu’un miel.
Ni l’une, ni l’autre ne pouvait se rassasier de volupté, et ce furent de longues minutes, au cours desquelles, Louise éprouva plusieurs orgasmes, avant que les deux amantes, momentanément assouvies, ressentissent le besoin de faire baisser leur fièvre érotique. Louise continuait à caresser la chevelure de sa maîtresse, qui achevait son affolante caresse.
— Oh ! Chérie, mon amour ! Que c’était bon ! Comme tu m’as fait du bien !— Ma chérie. Tu es si douce. Tu as un goût exquis.— Déshabille-toi, amour, je te veux nue, toi aussi. Viens !
La belle Geneviève ôta ses escarpins et s’agenouilla sur le lit, déboutonnant son fin chemisier, pendant que Louise commençait à dégrafer la jupe du tailleur.
Louise contemplait émerveillée sa maîtresse dans sa splendide nudité, s’émerveillait de ses beaux seins lourds et fermes, les caressait, y plongeant son visage, les léchait, en suçait les mamelons, durcis par le désir. Geneviève embrassait les cheveux blonds, tenant le visage de sa belle entre ses mains, baisait les jolis yeux, la tendre bouche, alors que celle-ci hasardait une main vers le sexe de son amie, qu’elle se mit à caresser d’une main timide.
C’était la première fois pour Louise, et même si les émotions que lui procurait cette expérience l’émerveillaient au plus haut point, elle n’en était pas moins impressionnée, et n’avait pas les audaces de sa compagne, qui, cela lui apparaissait comme une évidence, n’en était pas à son coup d’essai.
À genoux sur le lit, face à face, enlacées, magnifiques : Louise toute en blondeur et en fragilité, Geneviève dans sa beauté fauve et épanouie, elles étaient les deux facettes d’une même splendide féminité.
D’un geste, la belle Geneviève renversa sa conquête sur le lit, enserra ses poignets, la maintenant sans effort, et s’approcha lentement de Louise, qui fermait les yeux dans l’attente délicieuse, du contact de la belle bouche charnue avec ses lèvres... contact que la belle amazone différait, l’effleurant à peine, la faisant gémir d’impatience. Louise tendait sa bouche et sa langue, offertes au baiser qu’elle appelait, derrière ses paupières frémissantes, ses yeux se révulsaient, et c’est dans un râle, qu’elle accueillit enfin, la bouche tendre, la comblant de sa douceur conquérante.
Geneviève se coucha tout contre la peau satinée de son amie, qu’elle embrassait encore, gémissante, elle caressait les petits seins palpitants, le galbe lisse de sa hanche, la douceur de son ventre effleurant le tendre petit con, ruisselant sous ses doigts. S’immisçant dans la raie de ses fesses, Geneviève laissa ses doigts glisser sur la mignonne rosette engluée de mouille de la jolie Louise, les poussant doucement sur son anneau... les fit pénétrer... La belle poussa un cri de surprise, mais immédiatement, ouvrit ses cuisses, et écarta ses jolies fesses, et s’emparant du poignet de son amie, le poussa en elle, dans un râle, lui réclamant d’être pénétrée, plus fort encore.
Geneviève réunit alors quatre doigts, et doucement par légers à-coups, commença à distendre le charmant anneau de sa compagne, au point de les lui faire accepter jusqu’aux jointures. Louise hurlait de jouissance et même si elle ressentait une certaine douleur, ce fut elle qui supplia :
— Oooh ! Oui ! Encore ! Oui... ! Continue, chérie !
Geneviève, qui jouissait d’entendre son amante exulter de la sorte, sous sa brutale caresse, tout en continuant son intrusion, maîtrisait son excitation : elle ne voulait pas causer de douleur excessive à sa tendre chérie, et ne voulait surtout pas la blesser... elle se sentait pourtant emportée par un torrent de désir, qui lui aurait fait commettre les pires folies.Elle poursuivit son âpre caresse, jusqu’à sentir que son amante ressentait une douleur si intense, qu’elle supplantait le plaisir. Alors, elle retira doucement ses doigts du fourreau de la belle, et les lui enfonça dans la bouche. Louise se saisit, à ce moment, de la main, dont elle se mit à sucer et lécher les doigts, avec des geignements salaces de délices.
Après avoir, à nouveau, embrassé son amante, ronronnante de plaisir et de lubricité, Geneviève vint se placer au-dessus d’elle, jambes écartées, immédiatement, Louise avec un gémissement, enfouit sa bouche entre ses jambes, et, appuyant sur la nuque de sa belle, l’enjoignit de lui prodiguer la même caresse.,
Louise n’avait jamais pratiqué cela. Elle jouissait pourtant, de sentir la langue experte de sa belle maîtresse, la fouailler, lécher, titiller son bouton, et se laissa d’instinct aller. Elle se mit timidement à lécher la chatte moelleuse et ruisselante de Geneviève, un peu désorientée, tout d’abord, mais très vite, elle s’enivra de son parfum, goûta avec délices, la cyprine, qui lui inondait la bouche, coulait sur son menton, elle mordillait le clitoris, suçait les nymphes, agaçait de ses dents, les lèvres du tendre fruit juteux... et finit par faire jouir Geneviève, qui se redressant, se cambra et dans un râle profond, récompensa son amante, comblée, d’un flot de cyprine.
Apaisées, enlacées, elles se murmuraient des mots tendres, se caressant, s’embrassent tendrement, les yeux, la bouche, le ventre, le sexe. Elles n’étaient que, douceur et impatience attentive à l’autre.
Louise, émerveillée, n’était pas, tant s’en fallait, rassasiée: elle écarta les cuisses, et enjoignit sa douce amie de venir sur elle, et la charmante bacchanale reprit, accompagnée de soupirs, de geignements et de râles.
Geneviève, qui avait repris la même position, au-dessus de Louise, se saisit de la main de sa compagne, et l’approchant de sa jolie rosette brune, luisante de mouille.Fais-moi... ce que je t’ai fait !Louise comprit immédiatement. Ce que lui demandait sa ravissante maîtresse la jeta dans un état d’excitation intense, le cœur battant la chamade elle suça son médius, et le mouillant de salive l’enfonça doucement dans l’antre de la belle. Celle-ci se cambra, lui ordonnant :
— Trois !
Louise ressortant son médius y joignit l’index et l’annulaire.
Embrassant la tendre rosette, elle y darda sa langue y déposa sa salive, et doucement, enfonça les trois doigts réunis dans le doux fourreau de son amante, qui se cambra et se tendit, sur la puissante caresse. Elle râla doucement... Louise elle aussi, geignait d’excitation, au spectacle de ses doigts pénétrant et rudoyant l’antre moelleux de sa douce amie.
Tremblante d’excitation, Geneviève se redressa, se leva, chancelante, ouvrit le tiroir de la table de chevet, à côté du grand lit et y prit un flacon qu’elle tendit à Louise. Un lubrifiant.
Geneviève l’embrassa, se mit à quatre pattes sur le lit, haletante :
— Je veux... ta main ! — Tu l’as déjà fait ?— Oui, vas-y ! N’aie pas peur !— Oui, chérie !
Geneviève, le souffle court :
— Mets beaucoup de lubrifiant. Sur ta main aussi !
Louise affolée d’excitation enduisit l’œillet froncé de sa compagne, puis déposa le gel froid, au creux de sa main. Elle rassembla ses doigts en coupe, et en introduisit les premières phalanges, dans l’orifice de sa belle compagne. Doucement, elle poussa sa main en avant, qui progressa, avec une étonnante facilité, dans le fourreau lisse et doux de la belle, qu’elle entendait exhaler les profonds soupirs que provoque la pénétration anale... ses jointures venaient buter sur les sphincters de la belle.
Donnant alors un mouvement tournant à son poignet, elle l’accompagna de brefs à-coups répétés. Geneviève gémit.
— Je te fais mal, amour... ?— Non... Encore... Continue ! râla-t-elle.
Pour Louise c’était une véritable jouissance érotique et esthétique, que de voir sa main distendre la délicate armille, et s’enfoncer entre les somptueuses fesses de sa belle amie.
— Vas-y chérie... Plus fort... Oooh ! Je vais jouir... !
Alors, Louise d’une poussée plus appuyée, fit enfin céder les sphincters de la belle et, les jetant, toutes deux, dans une jouissance simultanée, sa main s’enfonça aux tréfonds du ventre de Geneviève, qui hurlait sa douleur et sa volupté.
Alors, tendrement, avec la plus grande des douceurs, Louise ramena sa main, pour l’enfoncer à nouveau, lentement, profondément, hébétée de jouissance, dans l’intimité soyeuse de sa belle maîtresse. Geneviève se cambrait, se tordait, ses orgasmes se répétant, au gré de la main qui la soumettait, qui fluait et refluait en elle. Elle gémissait, râlait, éructait, suppliait... n’en pouvant plus de jouissance, qu’elle hurla jusqu’à s’effondrer, vaincue.
Doucement, avec d’infinies précautions amoureuses, Louise ressortit sa main, de l’antre de la belle suppliciée.
Allongées l’une contre l’autre, enfin apaisées, elles s’embrassaient, se caressaient, se touchaient, de leurs regards émerveillés, s’imprégnant l’une de l’autre, prolongeant dans une infinie douceur, toute la violence et le bonheur, de la volupté qu’elles venaient de se donner.
Ses beaux yeux embués de larmes, Louise murmura :
— Oooh...! Mon amour, que j’ai eu de plaisir... Oh ! Merci ! Merci ma chérie...! Comme c’est bon...! Jamais je n’ai ressenti quelque chose de semblable. Je n’avais jamais joui comme ça ! Ça fait longtemps que tu le fais ?— Je l’ai fait une seule fois avant toi !
avoua Geneviève, qui semblait confuse.
Geneviève mentait, elle était une fervente adepte de ce genre de pratique, et adorait aussi bien donner que recevoir, habituée des soirées fines de la haute bourgeoisie parisienne elle avait eu bien souvent l’occasion de goûter à ces plaisirs ainsi qu’à d’autres, tout aussi sulfureux.
Geneviève était tout simplement une femme amoureuse et mentait comme une femme amoureuse.Ce n’était d’ailleurs pas un mensonge ou pas vraiment: toutes les autres fois avant se ressemblaient tant qu’elles auraient pu se confondre en une seule et même fois... et puis, elle la lui dirait, la vérité, mais pas maintenant, sentant confusément que celui ou celle qui énonce trop tôt une vérité est un hérétique, et on connaît la fin qu’ils font, les hérétiques. Alors la vérité attendrait son heure... et puis la vérité ! Quelle vérité ?
Pour l’heure, la seule vérité qui importait à Geneviève, c’était qu’elle était folle amoureuse de la belle gosse qu’elle venait de rencontrer et que rien ne devait venir obscurcir le merveilleux coin de ciel qui venait de s’ouvrir à elle.

Traversée par ces pensées, Geneviève, s’était interrompue et resta un instant rêveuse.
— En fait... Écoute, tu me connais maintenant ! Je vais te parler comme à une amie.— Geneviève chérie, je suis bien plus que ton amie. Je t’appartiens. Je t’aime !— Merci, Trésor ! Je t’aime aussi, et je veux que tu le saches avant que je ne te parle.
Ce que je vais te dire, je n’en ai pas honte. Au contraire. J’en suis heureuse et fière, j’ai même parfois envie d’aller le crier sur les toits : Je suis ce que beaucoup appellent une salope : je fais l’amour avec qui je choisis quand je le choisis. Je suis une femme libre et m’assume en tant que telle. Ce qui ne m’empêche pas d’être tombée raide dingue de la plus merveilleuse femme que j’aie jamais rencontrée... Je t’aime, ma Louise.Geneviève était une menteuse. Une menteuse honnête.
Louise caressa tendrement le visage de sa belle amie.
— Je sais qui tu es ma belle chérie. Je t’aime.
********************Elles passèrent, ce jour-là, toute l’après-midi au bras l’une de l’autre et firent l’amour jusqu’à la nuit.Louise émerveillée, encore embrumée des plaisirs que sa maîtresse venait de lui faire découvrir rentra retrouver son quotidien, ne vivant déjà que pour le lendemain où elle retrouverait celle par qui désormais, elle existait enfin.
Peu de temps après leur rencontre, sans ressentiment aucun à son égard, elle se séparait de son mari qui en conçut une profonde tristesse. Cela peina beaucoup Louise, mais entière comme elle l’était, elle ne pouvait tolérer demi-mesures et compromis.Elle emménagea avec Geneviève avec qui elle voulait désormais tout partager.
Diffuse en direct !
Regarder son live