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The fucking dead

Chapitre 1

Divers
Lena tient Martha par la main. Avec fierté. Il fait beau ; elles portent toutes deux des robes d’été, légères et colorées. Les longs cheveux de Lena attachés en queue de cheval caressent le haut de son dos à chaque fois qu’elle tourne la tête. Ce qu’elle fait souvent, ne serait-ce que pour admirer le visage parsemé d’éphélides de Martha. Il y a bien toujours quelques abrutis pour leur lancer des commentaires peu amènes, mais l’air chaud imprègne les rues d’une atmosphère insouciante. Elle n’a pas plus envie de répondre aux propositions de toutes sortes, qu’aux remarques que leurs deux silhouettes sublimes ne manquent pas d’engendrer. Elles s’en fichent, tout simplement.  Elles s’arrêtent devant une vitrine dont elles achèteraient tout si elles en avaient les moyens. Regarder, rêver ne coute rien. Toutes à leur contemplation, une explosion les surprend, elles et tous ceux qui se promènent. Des fenêtres s’ouvrent par curiosité. Des têtes apparaissent, tels des périscopes, à la recherche d’une explication au phénomène. En vain. Malgré les regards qui scrutent aussitôt le ciel, personne n’aperçoit quoi que ce soit. Un vrombissement sourd suit. Nombreux sont ceux qui pressent leurs mains sur leurs oreilles pour atténuer le bruit. Une seconde explosion ne laisse par contre aucun doute sur son origine. Quelque chose s’est écrasé. Lena et Martha sentent le sol trembler lors de l’impact. Au loin, par-dessus les toits, un panache de fumée s’élève. Certains passants partent en direction de l’impact, curieux de découvrir le fin mot de l’histoire, d’autres s’empressent de retourner chez eux. Ils espèrent obtenir sur les chaînes spécialisées des informations sur l’événement. Mais la majorité des gens reste abasourdie, hésitant à continuer l’activité qui était la leur avant cette étrange interruption. Martha remarque l’absence de bruit. Comme si tout le monde se retenait. Puis des cris retentissent. Les fenêtres se referment dans un concert de claquements. Une foule affolée se précipite, se rue sur la place, un nuage de poussière à ses trousses. Les deux jeunes femmes, tétanisées, tournent le dos à cette vitrine qui n’a plus aucune importance. La nuée les rattrape, les engloutit. En quelques secondes la place baigne dans un brouillard épais que des particules de terre teintent d’un brun sale. Les deux femmes s’abritent dans l’embrasure d’une porte ; une multitude de grains de tailles diverses crépite tout autour, contre les murs, le verre des vitrines.Un silence de mort occupe les lieux. La poussière retombe, aussi lentement que des flocons de neige. Le brouillard s’effiloche, prend une teinte plus jaune que brune grâce au soleil qui tente de percer cette ouate infâme. Lena risque un regard furtif ; quelques passants réduits au simple état de silhouettes désorientées divaguent alentour. Le silence laisse place à quelques sons diffus. Le son assourdi d’un pas traînant sur le trottoir recouvert de poussière, des raclements de gorge. Ceux de Martha d’abord ; quelqu’un tousse à une vingtaine de mètres. L’opacité du nuage perturbe la notion de distance, le sens de l’orientation. Un effort de concentration lui permet d’entendre des alarmes qui retentissent au loin, puis viennent les sirènes des services de secours.  Martha respire avec difficulté. Lena se souvient de l’avertissement de son amie. Martha est sujette aux crises d’asthme. Elles sont rares et sans gravité, mais cette poussière amplifie les effets. La porte contre laquelle elles s’abritent est fermée ; Lena sonne à l’interphone pour qu’on lui ouvre. Un couloir offrirait un abri contre les particules irritantes qui affectent la rousse. Personne ne répond. Elle fait une autre tentative, appuie sur tous les boutons en même temps. Toujours rien. Lena observe autour d’elles. Elle entraîne son amie vers la porte de l’immeuble voisin. Une plaque vieillie y indique la présence d’un médecin. Lena cherche sur l’interphone le bouton qui correspond au cabinet. Elle appuie ; la porte s’ouvre. L’atmosphère dans le hall est plus respirable. Elles soufflent toutes les deux. Lena se rend compte que la panique avait commencé à la gagner lorsqu’elles s’étaient retrouvées bloquées face à la première porte.  Lorsque sa respiration retrouve un semblant de normalité, Martha sourit. En guise de remerciement de l’avoir tirée de cette mauvaise passe, elle se blottit contre Lena qui la dépasse de trois bonnes têtes. Elle adore coller une oreille contre sa poitrine ferme ; le battement régulier du cœur l’apaise. — J’ai envie de toi. — Là, dans ce hall ou n’importe qui pourrait nous surprendre ?— Pourquoi pas ? Histoire de se remettre de nos émotions… Déjà Lena palpe d’une main le fessier de la rousse, tandis qu’elle s’évertue à immiscer la seconde entre les cuisses. Martha persuade sa partenaire de chercher un coin moins exposé. Il doit bien y avoir un accès à des caves ou des garages ! Elles trouvent leur bonheur. Une grille bloque les escaliers qui descendent vers la partie inférieure, mais elles entendraient quiconque avant d’être vues. Leurs robes seraient bien vite remises en place. Martha se campe face à Lena. Elle tend le cou pour réclamer ses lèvres comme une couvée d’oisillons la becquée. Tandis que leurs bouches s’unissent, la femme à la peau blanche retrousse la robe de son amante. Elle tire sur le string de sa compagne, libérant la verge convoitée. Lena soulève puis plaque Martha contre la grille. Les jambes ceintes autour de la taille de sa partenaire, la rousse se trémousse sur le dard que la transsexuelle a planté dans son con d’un coup de reins énergique, semblable à un coup de couteau. Martha accueille avec délices les assauts, les bras en croix. Telles des menottes, les mains de Lena se referment autour des poignets de Martha et des barreaux. L’urgence de la situation dans ce coin sombre qu’une odeur de bois humide en provenance des caves imprègne, aiguise leur désir. À chaque poussée, le dos de la rousse cogne contre un barreau de la grille, tandis qu’à l’inverse, ses fesses claquent contre les cuisses de Lena. Quelqu’un frappe contre la porte d’entrée ; quelqu’un qui souhaite certainement s’abriter des retombées de poussières. Elles iront lui ouvrir mais pour l’instant elles ont mieux à faire. Lena suggère qu’il prenne son mal en patience, déjà elle sent les prémices de sa jouissance. Dans un ultime élan, Lena s’épanche ; elle réduit au silence d’éventuels débordements sonores en unissant leurs bouches. Elles réajustent leurs robes, ôtent leurs sous-vêtements. La sensation de l’air entre ses jambes et celle de la semence qui ne manque pas de s’écouler égayent Martha. Lena savoure le bien-être procuré par le libre balancement de son service trois pièces, que sa jouissance récente prévient toute velléité de redressement. Les heurts contre la porte redoublent. Lena commente l’empressement virulent que manifeste l’individu derrière la porte. — C’est bon, on arrive ! Pas la peine de démonter la porte… Lena ouvre. Elle n’a pas le temps d’exprimer son effroi. Une meute cadavérique bascule vers l’avant. Dans leur chute, les macchabées enchevêtrés entraînent Martha au sol. Certains rampent sur le corps des autres, tous tendent une main décharnée pour agripper une des femmes. Ils déblatèrent quelques mots obscènes. Un de ces morts, frustré de ne pouvoir avancer, les pieds entravés dans la masse, exhibe sa verge putréfiée. Il se masturbe si brusquement que le membre menace de se détacher.  — Puute, sssalope, ssexsse, Fiiille, chaatte, baiser, cuuul, fffoutre, bouuufffer cchaaatte sssperrme ! éructe la horde grouillante. Gênée par les mains les plus proches, Martha ne parvient pas à se relever. L’instinct de survie de Lena la sort de sa sidération. Elle attrape la main de sa compagne mais la poigne des cadavres ne faiblit pas. Le plus prompt glisse une main entre les cuisses de la rousse qui crie d’effroi. Le mort‑vivant bave de satisfaction ; sa langue gluante se tord tel un serpent agité. Un ignoble chuintement sort de cette bouche dégoûtante. Il hume sa main ; l’odeur qu’il y sent l’encourage à poursuivre. Il exprime sa satisfaction par un gargouillis guttural. Lena change d’option. Elle distribue de grands coups de pied dans les têtes à sa portée, mais à chaque tête qui tombe, il en vient trois. Parmi les assaillants, elle reconnait un des crevards qui les avaient draguées une heure plus tôt. Elle faillit tomber lorsque deux mains saisissent ses chevilles. — Enfuis-toi ! Il faut que tu ailles retrouver ton fils. Laisse-moi là. — Hors de question que je t’abandonne !— Si tu insistes, aucune de nous ne s’en sortira. Ton fils a besoin de toi ! Le cadavre qui avait glissé la main sur le sexe de Martha revient à la charge. Il s’accroche maintenant à sa robe qui menace de se déchirer. Derrière, d’autres s’agrippent à lui. Il tente de s’arracher à cette masse qui le freine. Il se hisse à la force des bras. Son corps ne résiste pas ; le tronc se sépare des jambes. Ses viscères se répandent. Libéré de ses poursuivants, il reprend de plus belle son avancée, attiré par les effluves de sexe qui émanent de l’amante rousse.           Lena continue en vain d’écraser des têtes comme on le ferait de scorpions. Les jambes de Martha sont déjà ensevelies sous un mélange de charpie d’os, de cervelles et de corps putréfiés. Derrière, la troupe n’en finit pas ; de nouveaux arrivants, qui eux tiennent encore debout, empêchent toute fuite par cette voie-là. Deux autres cadavres ambulants rampent maintenant sur Martha ; l’un d’eux frotte son sexe contre ses jambes tel un chien qui aurait étreint le membre inférieur de son maître. Martha se fige ; elle crie. Lena reste interdite. Elle comprend qu’un des monstres a réussi à introduire sa verge.  — Non ! — Casse-toi ! Tu ne peux plus rien pour moi. File avant… avant que…que je…te bouffffe ta queue pleine de juuuuhhhs. Ssssaloooope ! En larmes, Lena assiste à la métamorphose de son amante. Réalisant le sort qui l’attend, elle se rue dans les escaliers. Encore faut-il qu’elle puisse entrer dans un appartement. Et après ? Comment se tirer de cette souricière ? Au troisième étage, une fenêtre donne sur le toit d’une maison voisine. Lena se lance. Ne pas regarder derrière. Elle prend garde à ne pas glisser sur les tuiles. Puis plus de toit. Elle scrute le jardin en contrebas. Personne. Lena cherche un moyen de remonter en vitesse si un danger surgit. Elle descend.
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