Hélène est une jolie femme de 36 ans. Si elle ne s’en rend pas forcément compte, elle attire le regard des hommes qui la croisent dans la rue, avec sa silhouette longiligne et sa poitrine généreuse. Pourtant, Hélène n’y pense pas, elle ne cherche pas l’amour. Elle l’a déjà trouvé, il y a près de vingt ans. Un amour de jeunesse qui s’est transformé en une histoire d’amour qui aurait pu durer toujours… Oui, mais « les histoires d’amour finissent mal, en général » chantaient les Rita Mitsuko. C’était il y a trois ans. Alors qu’elle travaille, elle reçoit un appel de l’hôpital de Montpellier. Alexandre, son mari, vient d’être admis après un accident de voiture. Elle se rend aussitôt à son chevet, s’entretient avec les policiers avant de retrouver son époux. Un camion a dévié de sa voie et a percuté le SUV d’Alexandre. La scène est rude pour la jeune femme, qui voit l’homme qu’elle aime, branché de toutes parts, le corps plein d’échymoses. Le médecin lui explique qu’il a subi un traumatisme crânien et qu’il a les jambes brisées. Après être restée de longues minutes à pleurer, Hélène sort pour prévenir son fils, Théo. Alexandre et Hélène ont eu un enfant quand ils étaient jeunes. Ils avaient dix-neuf ans quand Hélène est tombée enceinte. S’ils ont pensé à avoir un autre enfant, le couple se satisfait de cette vie de famille heureuse, avec un enfant et une situation professionnelle confortable, Hélène étant assistante juridique et Alexandre, dirigeant d’une société florissante. Âgé de quinze ans, Théo est un adolescent plutôt casanier, qui ne jure que par ses parties de jeux vidéo en ligne avec ses amis. Lorsque Hélène l’appelle, le jeune homme décroche, contrarié : — Maman, qu’est-ce qu’il y a ? Je suis en pleine partie… Râle-t-il. — Mon chéri, c’est important. Je viens d’appeler mamie, elle va passer te chercher pour t’amener à l’Hôpital. Ton père a eu un accident. Répond-elle, des sanglots dans la voix.— Quoi ? Mais c’est grave ? Il va bien ? — Je t’expliquerais tout quand tu seras là. Prépare-toi, mamie arrive dans quelques minutes… Hélène raccroche et s’effondre en larmes. Elle ne sait pas si ce qu’elle a fait est juste. Mais elle veut le protéger et lui parler face à face. Quelques minutes plutôt, le médecin lui a confirmé que le traumatisme crânien qu’avait subi son mari était irréversible et qu’il ne répondait plus aux stimulis. Théo et Hélène se sont retrouvés et ils ont veillé le corps d’Alexandre pendant de longues heures, pour lui dire au revoir. Finalement, après plusieurs semaines de réflexion, ne voyant aucune amélioration dans son état, Hélène a pris la décision de laisser partir son mari, selon ses propres volontés… ** Trois ans se sont écoulés depuis la disparition d’Alexandre, le père de Théo. Le jeune homme a célébré son dix-huitième anniversaire il y a quelques semaines. Hélène a eu beaucoup de mal à se remettre de la mort de l’homme de sa vie. Heureusement, Théo a été présent pendant cette période compliquée et il a su la soutenir et l’aider. Elle sait que la période a été aussi compliquée pour son fils, mais cette épreuve les a aussi rapprochés.
Toujours accros aux jeux vidéo, Théo passe la majorité de son temps sur son ordinateur et lorsqu’il n’est pas en ligne, il est à la salle de sport pour entretenir son corps. Théo est devenu un homme plutôt séduisant, d’un mètre quatre-vingt-deux pour soixante-dix-huit kilos. Surtout, il est musclé, avec toute la panoplie : abdos, pectoraux et bras musclés. Assurément, s’il ne se cachait pas dans sa chambre, il séduirait des filles… Mais c’est l’autre problème de Théo, sa grande timidité. Se cacher derrière un écran pour jouer, c’est facile. Mais sortir et draguer des filles, c’est pour lui, mission impossible. Bien évidemment, comme tous les jeunes de son âge, Théo est attiré par le sexe, en parle et en rigole souvent avec ses amis. Mais il n’est encore jamais sorti avec une fille et n’a encore jamais connu les plaisirs du sexe. Il se contente des sites pour adultes sur lesquels il cherche à en apprendre davantage. De son côté, Hélène n’a toujours pas fait le deuil de son mari et elle ne s’imagine pas avec un autre homme. Elle ne se sent pas prête à s’offrir à un autre. Elle n’en reste pas moins une femme qui a des désirs et des envies. Depuis quelques mois, elle s’amuse avec des jouets, commandés sur Internet. Ce soir, elle a besoin de relâcher la pression après une longue journée au travail. Elle entre dans sa chambre, contourne son lit, ouvre le tiroir de sa table de chevet et sort l’objet de son désir pour ce soir. Un vibromasseur d’une vingtaine de centimètres de long, ressemblant à un sexe masculin et un tube de lubrifiant. Hélène se déshabille et fait tomber sa robe à ses pieds. Elle retire son soutien-gorge et libère sa poitrine généreuse puis tire son string vers le bas pour le retirer. Nue, elle s’allonge sur son lit et sans attendre, sa main vient se poser sur son sexe. Elle remonte ses genoux et écarte ses cuisses pour faciliter ses caresses. Doucement, la jeune mère de famille fait glisser ses doigts le long de ses lèvres intimes. Elle sent ses doigts se couvrir de cyprine, alors qu’elle vient de caresser son clitoris et repasse entre ses lèvres. Elle continue ainsi pendant plusieurs minutes, stimulant son petit bouton de plus en plus vite. Déjà bien excitée, Hélène décide de passer à la vitesse supérieure. Elle attrape le jouet à côté d’elle et glisse le bout du sexe en plastique le long de son sexe humide. Doucement, elle pousse le sextoy qui s’enfonce dans son vagin. Elle commence alors des va-et-vient qui la font gémir. Elle accélère progressivement le rythme pendant que sa main libre caresse son sein et titille son mamelon. Les yeux d’Hélène sont clos. À cet instant, elle imagine son défunt mari entre ses cuisses, la prenant avec amour. Elle gémit de plus en plus, en sentant ce sexe glisser entre ses chairs. Puis d’un geste, elle appuie sur un bouton qui fait vibrer le jouet. Elle gémit de plus en plus fort, alors que les vibrations varient. Elle jouit quelques secondes plus tard, enfonçant le vibromasseur au plus profond d’elle-même. Elle tente d’étouffer ses cris en mordant son oreiller. Elle ne voudrait pas que son fils l’entende. Heureusement pour elle, Théo a son casque de gaming sur les oreilles. Pourtant, il ne joue pas à un jeu. Sa main s’active sur son sexe, qu’il masturbe doucement, devant une vidéo porno. La scène qui défile sous ses yeux représente un jeune homme et une femme plus âgée. La femme est en train de sucer le sexe de son partenaire, avant de s’installer à quatre pattes pour être prise en levrette. La femme à l’écran doit avoir entre trente-cinq et quarante ans, elle est plutôt fine, avec une grosse poitrine et les cheveux châtains, coiffés au carré… Comme Hélène. Car oui, Théo fantasme sur sa maman. Il n’imagine pas passer à l’acte, mais étant l’unique femme de sa vie, elle l’inspire, elle attise ses fantasmes. Plusieurs fois, il a fouillé dans ses affaires. Il y a quelques jours, il a même trouvé des sextoys dans sa table de chevet. Il imagine le corps de sa mère qu’il ne peut deviner qu’à travers des robes ou des maillots de bain. En effet, il n’a jamais vu sa mère nue. Comme lui, Hélène est de nature réservée et timide. Elle ne s’est jamais laissé aller à se balader à moitié nue dans la maison et se montrer en maillot sur la plage est difficile pour elle. Théo aimerait surprendre sa mère dans le plus simple appareil. Il y a déjà pensé, mais sa timidité l’a toujours arrêté et surtout, il a peur de casser la relation si unique qu’il a avec sa maman… La main de Théo monte et descend sur son sexe. Le jeune homme fixe l’écran et se masturbe à un rythme de plus en plus élevé. Son sexe est dur et il sent qu’il va bientôt jouir. Il accélère encore ses mouvements et son sperme jaillit de son gland, recouvrant notamment son t-shirt. Hypnotisé par la scène à l’écran et le casque sur les oreilles, il n’a pas entendu sa mère toquer et pousser la porte de sa chambre, derrière lui. Hélène est entrée pour lui souhaiter bonne nuit au moment où son fils éjaculait. D’abord paralysée par ce qu’elle vient de voir, Hélène fait demi-tour, sans faire de bruit. Elle attend plusieurs minutes derrière la porte, laissant à son fils le temps de faire disparaître les traces de son plaisir solitaire, puis elle frappe plus fort avant d’ouvrir la porte. — Je peux entrer ? Demande-t-elle. — Oui, maman. Répond Théo. Je viens de finir une partie. Je vais aller me coucher. — D’accord. Je vais aussi me coucher. Je voulais te souhaiter une bonne nuit. Elle s’approche et vient embrasser son fils sur la joue, avant de faire demi-tour pour quitter la pièce. — Ne te couche pas trop tard, mon chéri, tu as cours demain.— Oui ! Promis, je passe à la salle de bain et je vais me coucher, dit-il. — Bonne nuit. Hélène va se coucher elle aussi, mais elle peine à trouver le sommeil. Elle repense à ce qu’elle a vu, la queue dure de son fils et le sperme qui en jaillissait. Elle ne pensait pas que revoir un sexe masculin l’exciterait autant, mais elle s’en veut d’être excitée par le sexe de son fils. Avant de s’endormir, elle se caresse en visualisant le sexe bandé de son garçon. Elle imagine sucer cette queue jusqu’à la jouissance et cette vision de son fils éjaculant dans sa bouche et sur son visage l’emporte dans un moment d’extase indescriptible. Aussitôt, Hélène se sent confuse et honteuse. Comment a-t-elle pu avoir de telles idées ? Comment penser à autre chose ? Comment passer à autre chose ? Ce soir, cela semble impossible, espérons que demain soit différent et qu’elle n’y pensera plus…
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