Tandis que Clara a la gentillesse d’aider Jade à ranger la cuisine et qu’Enzo a disparu, sans doute pour aller se recomposer une attitude parce qu’il a été troublé en voyant sa fiancée caresser le sexe de sa sœur, la première demande à la seconde : ― Dis, tu me donneras l’adresse de ton esthéticienne ? Parce que j’aimerais bien essayer.― Si tu veux, mais il faut que je te prévienne d’un truc à son sujet.― Lequel ?―Eh bien après m’avoir épilée, elle m’a caressé la rondelle.―Pour de bon ?― Oui, mais après elle semblait plus emmerdée que moi et elle ma dit qu’elle avait pas pu résister. Alors je pense pas non plus que c’est dans ses habitudes.― Mais toi tu l’as déjà fait ? Je veux dire avec une meuf.Jade rougit légèrement, avant de répondre : ― Non, et avec un mec non plus d’ailleurs.― Mais t’as aimé ce qu’elle t’a fait ?― Au départ j’ai surtout été surprise, mais au final c’était pas désagréable.Puis Jade ajoute en s’empourprant un peu plus : ― Comme quand toi tu m’as touchée. C’est au tour de Clara de rougir, puis elle réplique : ― Tu sais je pensais pas à mal, j’étais juste curieuse.― Comme quand tu m’as demandé si je l’avais déjà fait avec une meuf ?― Oui.
― Et toi, t’as jamais envisagé la chose ?― Pas vraiment, en plus je crois pas qu’Enzo serait d’accord.― C’est marrant, car il m’a dit à peu près la même chose à ton sujet. Que tu serais contre mais que lui ça lui déplairait pas de te mater avec une autre nana. Clara semble soudain troublée et elle s’exclame : ― T’es sérieuse ?! Il a vraiment dit ça ?!― Plus ou moins. Si tu veux mon avis et si c’est le genre d’expérience qui te tente, vous devriez en discuter tous les deux.― Mais à propos, il est passé où ton frère ?
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Tandis qu’elles discutaient les deux jeunes femmes ont fini de mettre la cuisine en ordre, c’est pourquoi elles partent à la recherche d’Enzo qu’elles trouvent dehors à l’arrière de la villa, confortablement installé sur une chaise-longue. Clara lui dit en haussant la voix : ― Dis-donc le macho, t’aurais pu nous aider au lieu de t’esquiver en douce !― Vous étiez assez de deux pour le peu qu’y avait à faire, et pis les taches ménagères c’est un taf de meuf. Bien qu’il ait dit ça pour plaisanter il reçoit une tape sur la tête de la part de sa copine, qui réplique en maronnant : ― Je t’en foutrais moi des tafs de meufs. Quand on aura des petits c’est toi qui te lèveras la nuit pour leur donner le biberon, ou les rendormir si y font des cauchemars. Et si t’es pas d’accord avec ça, faudra te trouver une autre bonniche.― Mais d’abord qui te dit que j’en veux des petits, parce que moi je suis très bien comme ça.― On en aura parce que moi j’en veux, et que c’est dans l’ordre des choses d’avoir des enfants, qui en auront eux aussi quand leur tour viendra.― Ça c’est de la philosophie de catho, et moi je suis athée.― T’iras expliquer ça à mon père si t’as des couilles, et pas seulement une queue pour tringler sa fille. Cette petite chamaillerie qui est à présent terminée parce que Enzo vient de se faire clouer le bec, a énormément amusé Jade qui sait que son frère est très amoureux de Clara, et qu’il ferait n’importe quoi pour ne pas la perdre. Par conséquent c’est un combat qui est pour lui perdu d’avance, car lorsqu’ils vivront ensemble il apparaît comme une évidence que c’est elle qui portera la culotte. Cependant elle ne dit rien et elle va s’installer dans un siège à côté de lui, avec un petit sourire aux lèvres, tandis que sa future belle-sœur prend place de l’autre côté. Les trois amis après la gêne des premiers instants sont tout à fait à l’aise dans leurs nudités, au point qu’ils ont oublié qu’ils ne portent aucun vêtement, et leur après-midi se déroule au rythme des baignades et des moments de farnientes, dans une insouciance propre aux jeunes de leur âge.
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Cette fois Clara est encore dans la villa lorsque Anne-Lise rentre de son travail, alors qu’ils sont tous les trois retournés sur leurs chaises-longues pour discuter de tout et de rien. La Bella Mora devient subitement nerveuse, en entendant le bruit du moteur de la voiture de la mère de son copain. Jade qui en a compris la raison, tente de la rassurer : ― T’inquiète de rien. Enzo a dû te dire que les choses ont beaucoup changé ici depuis deux jours, et Man fera rien pour te mettre mal à l’aise parce qu’elle t’aime bien. Elle va même faire semblant de pas remarquer que t’es à poil. Son frère opine du chef pour leur faire comprendre qu’il est d’accord avec elle, et au bout d’environ cinq minutes ils entendent les clic-clac des sabots maternels venir dans leur direction. Celle qui en est chaussée ne tarde pas à apparaître, ne portant rien d’autre et ses cheveux attachés en queue de cheval haute. Elle leur demande sur un ton enjoué : ― Alors les jeunes, la vie est belle ? Tandis que le frère et la sœur se contentent de hocher la tête pour signifier que oui, Clara qui n’est pas surprise en voyant le piercing ornant le nombril de sa belle-mère parce qu’elle a été prévenue, dit en rougissant : ― Bonsoir, Madame Pasquier. Anne-Lise lui sourit en retour, avant de répliquer : ― Salut ma toute belle. Mais tu sais tu peux m’appeler par mon prénom et me tutoyer. Ou si tu préfères me dire Man comme le font mes petits, pour moi c’est pareil. Après tout tu fais partie de notre famille à présent. Puis elle demande, tandis que sa future belle-fille a opiné du chef pour répondre qu’elle est d’accord : ― Tu dînes avec nous ?― Si vous voulez. Il faut juste que je prévienne mes parents.― C’est la moindre des choses. Ce soir ce sera spaghettis bolognaise, et même si je gage qu’ils seront moins bon que ceux de ta mère, Enzo et Jade ne s’en sont jamais plaints. Puis elle fait demi-tour, laissant à Clara le loisir de découvrir son tatouage en forme de croix ansée, placé au creux de ses reins.
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Une fois que Anne-Lise a disparu, Jade demande à Clara : ― Alors, comment tu trouves la métamorphose ?― Elle m’a bluffée. Avant je la croyais plus stricte que ma mère, mais maintenant je la trouve super-cool. Pis il est trop top son tattoo, à la fois simple et mystérieux, parce qu’on peut pas s’empêcher de se demander jusqu’où y descend.― Enzo se pose la même question, mais il a pas encore osé se renseigner ou aller vérifier. L’intéressé réplique, légèrement vexé : ― Parce que toi t’en es capable, peut-être ?― Tu me donneras quoi, si je le fais ?― Je te prêterai ma caisse pour aller te balader.― Je suis privée de sortie jusqu’à mon départ pour les Cévennes, au cas où tu l’aurais oublié.― Oui mais tu vas revenir dans un mois, et t’auras pas ta propre bagnole avant la rentrée.― OK, mais tu me fileras les clefs dix fois et sans poser de questions.― Cinq fois.― Sept.― Marché conclu.― Clara t’es témoin, et je compte sur toi pour lui rafraîchir la mémoire au cas où il ferait semblant de pas se rappeler.― Pas de problème Sœurette, en attendant je vais aller téléphoner à mes vieux, pour leur dire que je rentre pas manger. Mais à propos, votre mère vous demande jamais de cuisiner ? Parce que ça serait cool pour elle, de se mettre les pieds sous la table en revenant de son boulot. C’est Jade, qui a souri en s’entendant appeler de cette manière pour la toute première fois par sa belle-sœur, preuve que leur relation s’est considérablement améliorée, qui répond : ― Elle nous a appris et le midi comme elle rentre pas, on s’y met quand on est en congé. Mais le soir elle préfère le faire elle même, parce qu’elle dit que ça lui change les idées par rapport à son taf.
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Leur repas se passe comme d’habitude dans la cuisine, et comme plus récemment à la mode nudiste. Enzo qui s’est habitué à voir sa mère sans aucun vêtement, reste détendu dans tous les sens du terme, ce qui est heureux pour lui étant donné que sa copine est présente. Toutefois il est en alerte, se demandant quand Jade va se décider à poser la question qui le travaille depuis la veille, à condition qu’elle ose le faire. Clara pour sa part semble à son aise, elle réussit à appeler Anne-Lise deux fois par son prénom de manière assez naturelle, même si elle n’arrive pas encore à la tutoyer alors que l’intéressée le lui a demandé. Tandis qu’ils mangent le fromage, après qu’Enzo ait englouti plus que sa part de spaghettis, la maman pose une question à sa fille : ― Au fait mon Amour, tu ne m’as pas dit comment s’est passé ton rendez-vous chez l’esthéticienne ? Car même si je ne t’ai pas encore fait de remarque à ce sujet, j’ai bien vu que ta figue est à présent aussi lisse que la mienne. Jade rougit légèrement, avant de répondre : ― J’ai eu affaire à une fille qui s’appelle Léa, tu la connais ?― Bien sûr, même si le plus souvent je me fais épiler par sa patronne, qui soit dit en passant est une lesbienne patentée. Elle a les mains un peu baladeuses, mais ça ne me dérange pas plus que ça. Après tout une caresse est une caresse, et que ce soit un homme ou une femme qui la donne, n’a pas vraiment d’importance. Alors que Clara et Enzo sont stupéfaits par cette affirmation et se regardent sans rien dire, Jade réplique en s’empourprant un peu plus : ― Bé justement... Léa elle est comme ça aussi...― Ah bon ? Parce qu’avec moi elle est toujours restée très pro. Ça ne t’a pas dérangée au moins ?― Non Man, même si j’ai été très surprise parce qu’elle a pris un risque. J’aurais pu l’engueuler ou pire aller porter plainte.― Bien, je suis contente que tu aies réagi de cette manière, car comme disait Coluche : « dans la vie il faut tout essayer pour savoir ce qu’on aime. »
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Ces paroles ne manquent pas d’étonner les trois jeunes adultes, qui se demandent quelles nouveautés leur réserve encore leur Man. Mais pour l’instant c’est Jade qui surprend sa mère, en lui posant une question tout en rougissant : ― Dis, avec Enzo on se demande jusqu’où y descend ton tatouage.― Hé-hé-hé. Vous voulez savoir s’il va jusqu’à ma rondelle, espèces de petits polissons ?― Bé oui, mais aussi si t’as eu mal. Parce qu’y paraît que ça dépend des endroits où on se les fait mettre. Après les avoir regardés tous les trois chacun leur tour, Anne-Lise se lève pour leur tourner le dos. Puis tout en se penchant en avant elle pose ses mains sur ses belles fesses, qu’elle écarte très lentement sans doute pour faire durer le suspense. Ses enfants voient apparaître juste au dessus de son sexe ainsi exposé le fond de sa raie culière, qu’ils découvrent d’une teinte identique au reste de sa peau. Au milieu se trouve son anus fripé du même rose-foncé que ses tétons, avec en son centre un petit trou noir pas plus gros qu’une tête d’épingle. Ce qui démontre que sa propriétaire est parfaitement détendue, et pratique probablement la sodomie de manière régulière. Mais cela seule Jade le remarque avant de reporter son attention sur le bas de la croix ansée, qui s’arrête quelques millimètres seulement au dessus de l’œillet maternel. Cette dernière toujours de dos, lui dit d’une voix égale : ― Pour répondre à ta question mon Amour, ça fait effectivement plus ou moins mal selon l’endroit où l’aiguille s’enfonce. Dans mon cas, le plus douloureux n’a pas été comme tu pourrais le penser lorsqu’elle s’est approchée au plus près de mon trou du cul, même si je suis convaincue que j’aurais joui comme une chienne si elle l’avait touché, mais quand elle est venue au dessus de mon coccyx. Car à cet endroit il n’y a pas grand-chose entre la peau et l’os, mais c’était aussi le cas dans le creux de mes reins. Surtout qu’à l’époque j’étais beaucoup moins grosse que maintenant.
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Alors que les mains maternelles se rapprochent l’une de l’autre, les trois jeunes voient les fesses se resserrer aussi lentement qu’elles se sont écartées, et Jade en lançant un regard à son frère constate amusée qu’il semble le regretter. Heureusement pour lui, Clara absorbée par le spectacle qui lui est offert n’a rien remarqué. Une fois qu’elle s’est redressée Anne-Lise se retourne, puis elle leur demande : ― Alors, votre curiosité est satisfaite ? C’est à nouveau sa fille qui répond, en rougissant encore une fois : ― Oh oui Man. Tu me donneras l’adresse de l’artiste ?― Pourquoi, tu as l’intention de te faire tatouer mon Amour ?― Disons que j’y pense, mais que je me suis pas encore décidée... Tandis que Anne-Lise esquisse un petit sourire, Clara pose à son tour une question : ― On sait tous que la croix égyptienne symbolise la vie éternelle, mais votre piercing il a aussi une signification ?― Une ancre de marine est en général synonyme de l’attachement. Celui que j’ai pour vous mes Amours, et qui m’a parfois évité de partir à la dérive. En particulier lors de mon divorce et de la vie dissolue que j’ai menée ensuite. Car comme vous l’avez sans doute deviné, je n’ai pas toujours été aussi sage que ce que vous l’avez cru jusqu’à présent.― Tu t’es faite tatouer et percer quand vous vous êtes séparés avec Papa ? C’est Enzo qui vient de prendre la parole en rougissant, car contrairement aux deux filles il n’est pas vraiment à son aise dans cette discussion, et sa mère lui répond après lui avoir souri : ― L’ancre oui mais la croix ansée non. On me l’a faite avant même que je le rencontre et il l’aimait beaucoup, même s’il détestait que d’autres personnes que lui la voient. C’est d’ailleurs à cause de ça que je suis devenue pudique, ne mettant que des maillots une-pièce couvrant sagement mes rondeurs, alors qu’avant j’en portais qui étaient très minimalistes. Car comme il était d’un naturel jaloux, il voulait que je ne dévoile mes charmes que pour lui.
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Anne-Lise marque une courte pause, avant de continuer ses explications : ― Si votre père avait été comme moi vous m’auriez vue à poil bien avant cette semaine, et suivant mon exemple vous auriez grandi le sexe au vent. Mais quand il est parti c’était trop tard, vous étiez à la fois trop grands pour que je vous donne de nouvelles habitudes car j’avais peur de vous choquer, et trop petits pour comprendre que la nudité est un état naturel.― Puisque tu parles de nudité, comment ça se fait que t’as pas de marques de maillot alors qu’on t’a toujours vue en porter un ? Tu te fais bronzer à poil en cachette ?― Exactement ma fille. Ce matin tu n’as vu qu’une petite partie du salon dans lequel tu es allée te faire épiler, car non seulement plusieurs esthéticiennes peuvent travailler en même temps tout en préservant l’intimité et l’anonymat de leurs clientes, mais il y a en plus un solarium et même des tables de massage. Si tu veux tenter ces expériences, nous irons ensemble lorsque tu reviendras des Cévennes.― Justement, j’y vais quand ?― Je me suis dit qu’il fallait battre le fer tant qu’il est chaud, alors si tu es toujours d’accord ton départ est prévu pour ce dimanche.― Et je vais y aller comment, dans le trou du cul du monde ?― Tu n’as pas à t’inquiéter mon Amour, car tout est prévu. Et souviens toi que tu as promis de ne pas poser de questions. Jade se met à rougir non seulement à cause de ce rappel à l’ordre, mais aussi parce que son voyage qui jusqu’à présent lui semblait à la fois abstrait et lointain, vient tout à coup de prendre des dimensions bien réelles.
