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Thérapie familiale

Chapitre 17

Arrivée à destination.

Erotique
Damien prend le temps de sucer son pouce d’un air gourmand, puis il dit à Jade :
― Hum elle est bonne ta mouille, encore meilleure que celle de ta mère.
Sa petite-nièce est étonnée d’apprendre qu’il peut y avoir des différences à ce niveau, car elle pensait naïvement que ces sécrétions vaginales sont identiques pour toutes les femmes. Un peu comme les abricots ont tous le même goût, même s’il est vrai qu’il y en a qui sont plus juteux ou plus sucrés que d’autres. Mais en réfléchissant elle en arrive à la conclusion que si toutes les transpirations n’ont pas la même odeur, ça elle se sait parfaitement parce qu’on lui a déjà fait des remarques ironiques au sujet des rousses, il doit en être de même pour la cyprine. Or de toute évidence son grand-oncle aime la sienne tout comme elle a aimé son sperme à lui, ce qui en même temps la rassure et lui fait plaisir.
Cette nouvelle halte étant terminée les deux faux randonneurs se remettent en marche, avançant cette fois sur un terrain découvert, pourtant Jade ne se sent pas intimidée car il ne semble pas y avoir âme qui vive dans les environs. En tout cas en ce qui concerne les humains, vu que l’endroit grouille de lapins et d’autres rongeurs plus petits, ainsi que d’oiseaux de tailles bien plus modestes que le rapace qu’ils ont vu en arrivant.  Ils ont parcouru environ 500 mètres lorsque Jade a une grosse frayeur, en voyant débouler de derrière des rochers un animal au pelage foncé qu’elle prend tout d’abord pour un ours. Cependant elle ne tarde pas à reconnaître un gros chien, et en jetant un rapide coup d’œil à son grand-oncle, elle constate que ce dernier est en train de l’observer d’un air amusé pour voir de quelle manière elle réagit. Elle comprend alors qu’ils ont affaire à l’un de ces fameux gardiens de troupeaux, qui font peur même aux chasseurs, c’est pourquoi elle se sent tout de suite moins bête par rapport à sa première réaction. 
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Le canidé se déplace rapidement, et alors qu’il venait directement vers eux il change tout à coup de direction, pour se mettre à décrire un grand cercle dont ils sont le centre. Ce qui n’est pas tout à fait exact puisqu’il s’agit en réalité d’une spirale étant donné qu’il se rapproche peu à peu, pour finir par s’immobiliser en face des deux humains en remuant la queue.
Étonnée par ce comportement, Jade demande à Damien :
― Y fait toujours ça ?― Oui, car c’est dans ces gênes. Rappelle-toi que c’est un chien de berger, et il s’appelle Molosse.
La jeune femme se met alors à observer l’animal qui fait de même avec elle, visiblement curieux lui aussi. Il mesure environ 80 centimètres au garrot, ce qui en fait une grosse bête devant peser bien plus lourd qu’elle et n’est pas démenti par sa silhouette massive. Pourtant ce qui impressionne le plus Jade c’est la tête du chien, et elle n’est pas étonnée d’avoir pensé en premier à un ours, car son museau relativement court est terminé par une grosse truffe touts deux de la même teinte noire, ce qui est également le cas des iris ronds de ses yeux en amandes qui rappellent ses origines. Sa tête est entourée d’une crinière comme en ont les lions, rendant ses oreilles invisibles sauf lorsqu’il les dresse.
Après l’avoir regardée pour ne pas dire étudiée, Molosse s’approche lentement de Jade sans doute pour ne pas l’effaroucher. Cependant elle n’a pas peur car depuis le départ il n’y a rien eu d’agressif en lui, et elle trouve sa tête d’ours en peluche sympathique. Elle ne peut toutefois pas s’empêcher de froncer le nez lorsqu’il arrive près d’elle, et elle demande à son grand-oncle :
― Pouah y pue. Y prend jamais de bain ?― Qu’est-ce que tu crois, c’est un gardien de troupeau pas un chien d’appartement. Mais tu t’habitueras à cette odeur comme aux autres, d’autant plus que quand il aura fait ta connaissance, il repartira et tu ne le reverras probablement que de loin. Car bien qu’il soit le mâle dominant de sa meute, il aime sa tranquillité.
― Parce qu’il l’a pas déjà faite, ma connaissance ?― Pas à sa manière. Laisse-toi aller et tout va bien se passer.
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Jade ne comprend pas ce que Damien a essayé de lui dire, en tout cas pas sur l’instant, mais Molosse ne tarde pas à passer derrière elle et à approcher son museau de ses fesses, tout en reniflant, ce qui cette fois encore lui fait penser à un ours. Tandis qu’elle sent un frisson parcourir sa colonne vertébrale, son grand-oncle lui explique :
― Surtout pas de panique. Il s’agit d’une coutume vieille comme le monde chez les canidés, et quand tu t’y seras pliée il ne t’embêtera plus. Car même si nous avons une manière bien à nous de vivre, nous ne poussons pas la perversité au point de nous accoupler avec des animaux.
Ces paroles ne la rassurent qu’à moitié, pourtant elle ne fait aucun geste brusque et elle va même jusqu’à écarter lentement ses jambes l’une de l’autre, tandis que le chien vient placer sa truffe à quelques centimètres de sa vulve pour la flairer. Elle émet ensuite un petit cri de surprise lorsqu’une langue râpeuse vient lécher son intimité, cependant l’animal satisfait par cet examen approfondi ne tarde pas à se désintéresser de son arrière train, pour venir frotter sa tête contre sa hanche. Ce contact malgré les poils rêches n’est pas désagréable et en tout cas amical, et pour lui montrer qu’elle partage ce sentiment elle se met à caresser Molosse, qui en semble ravi.
Damien qui les regarde toujours amusé, dit à Jade :
― Ce qu’il préfère, c’est sous la gueule.
La jeune femme ne se fait pas prier même si ses doigts sont devenus noirs de crasse, et au bout de quelques minutes le chien la quitte pour aller enfin dire bonjour à son maître, qui lui prodigue la même attention. Ensuite Molosse s’en va aussi silencieusement qu’il est venu, mais bien plus rapidement puisque cette fois il ne décrit pas de cercles.
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Lorsque cet étrange gardien de troupeau s’est éloigné, Jade demande à Damien tout en frottant ses mains l’une contre l’autre, pour essayer de les nettoyer :― Y fait pareil avec les hommes qu’y voit pour la première fois ?― Non, seulement avec les femelles, car avec les autres mâles il garde ses distances.― Mais... si j’ai bien compris il est moins amical avec les chasseurs. Il les a déjà attaqués ?― Non, en tout cas pas directement. La dernière fois que ces vauriens sont venus sur le plateau, Molosse a rameuté les siens en hurlant comme un loup, ce qui n’a pas manqué de perturber les chiens des chasseurs et même leurs maîtres. Puis quand ils ont été une quinzaine nos gardiens ont avancé calmement et silencieusement vers les intrus, en pointe de flèche.― En pointe de flèche ?― Oui. Molosse était en tête avec deux autres mâles sur ses flancs mais en retrait, et ainsi de suite. Les chasseurs n’ont pas osé tirer car ils n’étaient que quatre, et n’auraient probablement pas eu le temps de recharger leurs fusils. Le seul incident qui a eu lieu, a été qu’un de leurs chiens qui n’a pas obéi à son maître est venu défier le chef de notre meute. Il a malheureusement eu l’échine brisée mais n’a pas trop souffert, puisqu’il est mort sur le coup. Son propriétaire a porté plainte une fois retourné à la civilisation, mais il se trouve qu’ici c’est une réserve naturelle, alors il n’a pas obtenu gain de cause. Les chasseurs ne sont plus jamais revenus, et à présent tout le monde évite l’endroit à cause de la mauvaise réputation qu’ils nous ont faite. Ce qui nous arrange bien, puisque nous pouvons vivre le sexe au vent en toute tranquillité.
Jade sourit en entendant ces dernières paroles car elles lui rappellent celles de sa mère quelques jours plus tôt, ce qui n’est probablement pas un hasard. Elle pose ensuite une autre question :
― Mais tu y étais, pour connaître tous ces détails ?― Non, pas moi. Mais un jeune berger qui a entendu les hurlements et vu ses chiens s’éloigner subitement de son troupeau pour répondre à cet appel, les a suivis en courant. Il a tout vu d’une crête et nous l’a raconté par la suite.
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Ces explications ayant été données Jade et Damien reprennent leur marche, et ils parcourent moins d’un kilomètre pour arriver à destination. La jeune femme découvre alors que la bergerie n’est pas composée d’un seul bâtiment mais de deux, construits tout comme la grange dans laquelle elle a laissé sa voiture en pierres bien ajustées, et coiffés eux aussi de toits à un pan couverts de tuiles d’ardoise.
Jade devine que si l’un d’entre eux doit être destiné à abriter des moutons, surtout en hiver, l’autre sert d’habitation aux humains et à l’un d’entre eux en particulier. Elle n’a pas besoin de demander lequel est quoi car il y a des différences majeures entre les deux, qui sont que si le premier a des ouvertures qui ressemblent à des meurtrières placées à un mètre cinquante du sol, sans doute pour l’aérer, le second est équipé de vraies fenêtres et il possède un étage. De plus deux cheminées, une grande placée vers son centre ainsi qu’un petite décalée sur la gauche, dépassent de son toit. Il est également entouré de dalles d’ardoise sur environ deux mètres de largeur, et si ce n’était pas encore suffisant pour les distinguer l’un de l’autre, lorsqu’ils dépassent sans s’arrêter la vraie bergerie qui est carrée et mesure dans les quinze mètres de côté, une forte odeur animale s’en dégage.
La jeune femme est par conséquent soulagée de s’en éloigner, pour se diriger vers le deuxième bâtiment se trouvant une trentaine de mètres plus loin. La maison de son grand-oncle tout en étant rectangulaire est plus petite que l’autre construction. En tout cas par rapport à sa surface au sol, car même si au premier étage seulement environ la moitié doit être habitable à cause du toit qui limite la hauteur dans sa partie la plus basse, la superficie totale doit se calculer. D’après la position du soleil et l’heure qu’elle estime être, la maison est exposée plein sud et ils s’en approchent par l’arrière.
Damien qui n’a pas manqué de s’apercevoir que Jade a froncé le nez, lorsqu’ils se sont retrouvés au plus près de ce qui est la bergerie au sens propre du terme, lui dit sur un ton amusé :
― Tu n’as pas à t’inquiéter car ici c’est la tramontane qui est dominante. Le mistral contrairement à dans la Vallée du Rhône et en Provence, est bloqué par les montagnes au nord. Par conséquent tu ne seras pas trop gênée par les effluves des moutons, en plus...― Comme pour les autres odeurs, je vais m’y habituer.
Le vieil homme ne semble pas fâché que la jeune femme lui ait coupé la parole, et il se contente de sourire avant de répliquer :
― Il n’y a pas qu’au niveau du physique, que tu ressembles à ta mère.
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Tandis que cet échange a eu lieu ils ont continué à avancer, pour contourner l’arrière de la maison qui possède cinq fenêtres pas très grandes et à petits carreaux, toutes équipées de volets en bois teinté et ouverts. Ils ne tardent pas à se retrouver sur le côté gauche et face à une porte, dont les planches ont été taillées dans le même type d’arbre que les volets et traitées pareillement. L’ensemble en comparaison de la grange qui n’était équipée que d’une seule ouverture aveugle, mais également de la bergerie qui a un aspect beaucoup plus massif, donne un air aussi bien élégant que rustique à l’habitation. C’est pourquoi Jade en complimente son propriétaire :
― Elle est fun ta baraque. J’aimerais bien avoir la même, mais dans un coin plus civilisé.― Oui, mais tu ne pourrais pas y vivre à poil en toute liberté.― Bien sûr que si, en mettant des haies assez hautes tout autour du terrain. Tu sais, depuis que Man a fait son coming-out on fait aussi du nudisme chez nous.― Je suis au courant, elle me l’a dit quand elle m’a téléphoné. Mais ici au moins, on n’est pas emmerdés par les voisins.― Puisque tu parles de téléphone, y sont où les fils ? Et pour l’électricité t’as une éolienne planquée quelque part ?― Non. Quand la commune a voulu que je sois relié au reste du monde dans les années 70, je n’ai accepté qu’à la condition que les câbles soient enterrés, pour la lumière comme pour le bigophone. Ça a été une longue discussion qui n’aurait pas lieu aujourd’hui puisque nous sommes à présent dans un parc naturel, mais j’ai finalement obtenu un compromis. Il y a des poteaux dans la forêt, là où on ne peut pas les voir, et sur le plateau ils ont fait une tranchée qu’ils ont ensuite recouverte.― Si je comprends bien, t’es un visionnaire Papy.― Disons que je ne voulais pas gâcher le paysage.― Alors en plus t’es aussi un esthète.
Damien lui fait un clin-d’œil, avant de répliquer :
― Évidemment, puisque j’aime voir de belles femmes se promener à poil toute la journée en pleine nature.
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Jade rougit légèrement en entendant ce compliment qui lui est en partie adressé, mais autant de plaisir que de gêne, ce qui est la preuve que son initiation commence à lui faire du bien. Toutefois elle n’en perd pas la boussole pour autant, puisqu’elle dit à Damien :
― Toujours à propos du téléphone, y faut que j’appelle Man pour lui dire que je suis bien arrivée. Car je la connais, elle a déjà commencé à flipper même si Enzo doit y voir que du feu.
Son grand-oncle lui répond, tout en ouvrant la porte avec une clef qu’il a tirée de sous une pierre plate :
― Bien entendu, ma Petite Belette. On rangera les commissions et je te ferai visiter mon antre quand tu l’auras rassurée.
Il lui fait ensuite signe d’entrer la première, et elle pénètre dans une pièce mesurant dans les cinq mètres de longueur sur quatre autres de large, avec deux fenêtres sur leur droite équipées de rideaux en crochet, ainsi que de trois autres portes. Une petite sur le mur qui leur fait face mais tout à gauche, une autre plus large en vis à vis de celle par laquelle ils viennent d’arriver, et la dernière encore à gauche et au fond mais sur le mur qui fait l’angle. Ils sont à présent dans une cuisine qui a l’air bien équipée, mais à quelques détails près elle semble tout droit sortie d’une autre époque.
Les fourneaux sont en effet à considérer au sens propre du terme puisqu’ils fonctionnent au bois, et doivent même servir de chauffage en hiver. Des casseroles pendues et alignées par ordre de grosseur sont en cuivre, le reste des ustensiles de cuisine ainsi que la vaisselle, étant très certainement rangés dans une série de placards muraux. Ces derniers sont fonctionnels mais très beaux, puisque les panneaux de leurs portes sont sculptés de scènes champêtres assez réalistes. Le double évier avec sa robinetterie également en cuivre a quant à lui a été taillé dans de la pierre, probablement du granit, et une table en noyer autour de laquelle se trouvent six chaises à haut-dossiers assorties, trône au milieu de tout cet agencement. Seules concessions apparentes à la modernité, il y a un gros réfrigérateur récent et parfaitement silencieux, encastré entre les placards et d’une teinte assortie à eux, ainsi qu’un lustre en fer forgé qui ne dépareille pas du reste, mais qui est toutefois équipé de six ampoules électriques en forme de flammes de bougies.
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La première chose qu’ils font après avoir posé leurs sacs sur le sol carrelé, est de se laver les mains à l’évier. L’eau est fraîche et le savon de Marseille qu’ils utilisent semble lui aussi sorti d’une autre époque, cependant le torchon qui leur sert ensuite à se sécher est d’une blancheur immaculée. Puis tandis que Jade prend cette fois le temps d’admirer cette cuisine qui lui plaît énormément, Damien en ressort par une des grandes portes, celle qui n’est pas sur le même mur que les autres. Il revient quelques instants plus tard en tenant à la main un téléphone sans fil, qui est bien plus récent que la description qu’en a faite Anne-Lise, il le tend à Jade après lui avoir souri et en disant :
― Tu connais probablement le numéro de ta mère par cœur, mais si jamais il te suffit d’appuyer sur dièse puis la touche « deux » pour qu’il se compose automatiquement. Le « un » c’est celui de ta grand-mère et tu pourras la contacter aussi si tu en as envie, car elle sait que tu es ici et pourquoi tu es venue. Car je ne te l’ai pas encore dit mais elle a été ma toute première pensionnaire, et c’est même elle qui m’a envoyé ma Renarde quand son temps est venu.― Et Mamie, tu l’appelais comment ?― Mon Agnelle mais je compte sur ta discrétion, car si elle sait que je te l’ai appris je ne donne pas cher de ma peau.
Jade sourit en entendant cette dernière phrase, tandis que son grand-oncle lui fait avant de la laisser seule :
― Je vais sur la terrasse devant la maison, et tu pourras venir m’y retrouver quand tu auras fini. Car je veux te laisser seule pour que tu puisses discuter avec ta maman en toute tranquillité, et lui raconter comment tu as vécu tes premières heures dans les Cévennes.
Tandis qu’il la quitte Jade compose le numéro en tremblant un peu, et elle n’est pas vraiment surprise quand sa mère décroche dès la première sonnerie :
― Man, c’est moi.― Tu es bien arrivée, mon Amour ?― Oui, on est à la Bergerie.― Le Vieil Ours a été gentil avec toi ?― Oui, il est sympa.― C’est tout ?― Tu veux que je te raconte les détails ?― Seulement si tu en as envie, mon Amour.
Jade prend alors une grande inspiration, puis elle se lance en parlant rapidement et en rougissant, même si personne ne peut la voir :
― À midi on a mangé dans une auberge, après j’ai garé ma caisse dans une grange pis on est montés à poil par un sentier dans la forêt. Y m’a sodomisée dans une clairière, après je l’ai sucé et j’ai avalé son jus que j’ai bien aimé aussi. Arrivés en haut Molosse m’a léché la figue, pis on est venus ici et maintenant je suis dans la cuisine.
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La suite, si vous en manifestez le désir...
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