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Thérapie familiale

Chapitre 55

Le corset noir.

SM / Fétichisme
Après ce baiser qui n’avait rien de chaste Jade ne voit plus sa Mamie de la même manière, puisqu’elle la considère à présent comme étant une femme encore belle malgré ses 58 ans, et qui contrairement à d’autres personnes de son âge continue à s’épanouir dans sa sexualité. Ce constat fait par rapport à une proche parente ne la choque pas, d’autant plus qu’une fois leur plaisir assouvi sa grand-mère est redevenue comme elle la connaît depuis toujours, c’est à dire pleine de petites attentions affectueuses.  Toutefois la jeune femme ne voit pas ce comportement comme étant une dualité, ce qui impliquerait des troubles de caractère, mais elle considère tout simplement que Nadine Roux qui a selon elle une vie saine et très équilibrée, s’offre de temps en temps de petites récréations d’un genre particulier. Puisqu’elle va jusqu’à pratiquer l’amour en groupe, et qu’elle considère que l’inceste est une chose tout à fait normale.  Bien entendu Jade n’est pas arrivée à ces conclusions en cinq minutes, puisqu’après la douche sa Mamie et elle se sont rendues dans la cuisine pour préparer ensemble le repas du soir, ce qu’elles ont l’habitude de faire quand elles se retrouvent à Manosque, tandis que Damien a disparu sans leur donner la moindre explication. Le vieil homme est probablement allé développer des photos au sous-sol, dans lequel sa petite-nièce n’a pas encore mis les pieds. C’est d’ailleurs par curiosité que cette dernière demande, tandis que sa grand-mère et elle sont toutes les deux en train de cuisiner des truites meunières, puisqu’il a finalement été décidé que pour changer les poissons ne seraient pas grillés au barbecue :

― Elle est grande la cave, Mamie ?― Presque autant que le rez-de-chaussée, et je ne suis pas surprise qu’il ne t’y ait pas emmenée, car il n’y a pas grand-chose à y voir mis à part son matériel de chasseur d’images.― Tu pensais vraiment ce que t’as dit, à propos des photos qu’il fait de nous ? Que c’est de la pornographie ?― Bien sûr que non, ma Nine, je voulais juste le taquiner un peu. Car même si certaines d’entre elles ont un caractère nettement sexuel, ça n’est pas bien méchant à partir du moment-où on ne peut pas les retrouver sur internet. Je trouve même le fait qu’il continue à travailler à l’ancienne plutôt sain, alors qu’il aurait pu depuis longtemps passer au numérique. Ce qui serait pourtant bien plus simple pour lui. 
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Cette remarque fait sourire Jade, qui précise :
― De toute manière, pour le net ici c’est mort. On a même pas de réseaux pour les téléphones...― Et ça te manque tant que ça ?― Pas vraiment. En partant de Meyreuil j’étais convaincue que j’allais pas y survivre, mais en fait avec tout ce qui m’est arrivé depuis que je suis ici, j’ai pas trop eu le temps d’y penser.
C’est au tour de Nadine de sourire mais elle ne fait pas de commentaire, puis sa petite-fille continue la conversation, en changeant de sujet et en rougissant :
― On a parlé de la cave, mais pas de l’étage. Tu y es déjà allée, je veux dire pour te faire attacher ?― Évidemment. Au départ ça nous fout à toutes la trouille, car la première fois qu’on voit cet endroit ça nous fait plus penser à des séances de tortures qu’autre chose. Mais une fois le choc initial passé ça nous fait fantasmer, et pour finir c’est la curiosité qui devient la plus forte. Grâce en grande partie je pense, à la littérature et au cinéma qui décrivent souvent la chose comme étant romantique, malgré la violence physique qu’elle implique. À ma connaissance aucune des pensionnaires n’a résisté à l’envie d’essayer, mais chacune s’est arrêtée quand elle a su qu’elle avait atteint ses propres limites. Même si ces dernières peuvent changer parfois en cours de route, surtout si au départ on ne connaît rien à l’affaire, et que c’est par conséquent une découverte.

Nadine continue, après une courte pause :
― Car le plus important que tu doives savoir avant de tenter toi-même cette expérience, c’est que tu seras la seule à décider jusqu’où tu voudras aller. Damien est très attentif à ce sujet, tu peux me croire sur parole. Et il met un point d’honneur à ce que les femmes qu’il attache pour leur tanner le cuir, y trouvent leur compte et par conséquent ne puissent pas lui reprocher quoi que ce soit par la suite. Car derrière ses airs de vieil ours mal léché, il est tout de même une personne attentionnée à la recherche d’amour et de reconnaissance.
Ces informations donnent à réfléchir à la jeune femme puisqu’elles ressemblent à une invitation, avec la garantie que quoi qu’il puisse lui arriver c’est elle qui l’aura voulu. Ce qui n’est pas nouveau en soi puisque cela fait partie de la règle numéro un sur le plateau, mais cela sonne à ses oreilles comme un rappel, alors qu’elle n’avait pas vraiment pensé au musée des horreurs depuis le soir de son arrivée.
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Ensuite, tentant sa chance sans vraiment y croire, Jade demande à sa grand-mère :
― Et Man, tu sais jusqu’où elle est allée ?― Eh bien je n’ai jamais été présente, figure-toi. Car pour pouvoir conserver son statut de femme de tête, elle a toujours tenu à ce que ses séances se déroulent sans aucun témoin. Contrairement à d’autres qui apprécient d’avoir du public. Mais je me suis tout de même laissée dire que c’est elle qui est allée le plus loin, au point qu’elle aurait atteint non pas ses propres limites, mais celles de son tourmenteur.― Pour de bon ?!? Elle est maso ?!?― Je ne pense pas que ce soit réellement le cas, sinon vous vous en seriez aperçus bien avant son coming-out ton frère et toi. Non seulement par rapport à son comportement car qui dit soumise dit maître, mais également à cause du fait que pratiquer le masochisme de manière hard, laisse des traces physiques qui heureusement sauf en cas d’accident ne sont pas permanentes. Il est donc plus probable qu’elle a un seuil de tolérance à la douleur assez élevé, ce qui n’a rien de surprenant puisque nous les femmes de notre famille, contrairement aux hommes nous ne sommes pas douillettes. La seule exception en ce qui la concerne a été la fois où elle s’est faite tatouer entre les fesses, mais comme je n’ai pas vécu moi-même cette expérience, je ne peux pas affirmer que ses larmes n’étaient pas justifiées.
Pour le confirmer et peut-être détourner l’attention de Jade de sa mère, car elle n’a pas vraiment envie de s’étendre plus avant sur ce sujet, Nadine pince l’avant bras de sa petite-fille qui bronche à peine, et confirme :
― C’est vrai que le crains plus les chatouilles.
Puis elle ajoute en devenant carrément écarlate, car elle n’est pas encore à l’aise pour avoir ce genre de conversations avec sa Mamie :
― Mais y paraît que plus on a mal et plus on jouit fort. Alors ça veut dire que nous, on est handicapées de ce côté là ?
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La bonne grand-mère éclate de rire, puis elle répond à sa petite-fille en caressant affectueusement ses fesses nues :
― Tu te feras ta propre opinion à ce sujet. Mais si tu veux mon humble avis, il vaut mieux prendre son pied normalement et souvent, qu’avoir un orgasme exceptionnel de temps en temps. C’est d’ailleurs la conclusion à laquelle doit en être arrivée ta mère, puisqu’à ma connaissance elle n’est pas devenue une adepte du Divin Marquis.― C’est qui ça, le Divin Marquis ?― C’était le surnom du Marquis de Sade, un écrivain du 18éme siècle qui a fait l’apologie du sadisme. Ses textes choquants pour son époque lui ont valu plusieurs séjours en prison, mais si j’étais toi je me contenterais de lire Esparbec, qui non seulement est plus contemporain mais également plus soft.
Jade se souvient qu’elle a un livre de cet auteur en sa possession, qu’elle n’a d’ailleurs toujours pas ouvert, et étant donné qu’elle n’a rien à ajouter Nadine conclue cette discussion :
― Bien entendu, tout ce que je t’ai dit sur ta mère devra rester entre-nous. Car si c’est bien que tu tu sois au courant de certaines choses, il vaut mieux que pour sa part elle ne sache pas que tu les as apprises. Je ne pense pas qu’elle se mettrait en colère, mais ça te donnera un petit avantage sur elle. Ce qui comme tu le sais aussi bien que moi, n’est jamais facile à obtenir.
La jeune femme sourit à nouveau car elle sait que sa Mamie a raison, et leur conversation s’arrête là.
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Pendant leur repas du soir, après une salade composée ils mangent les truites arc-en-ciel, qui sont tout simplement délicieuses. D’autant plus qu’elles sont accompagnées d’un verre de côte du Ventoux blanc, et que Jade est assez fière de faire profiter ses parents du produit de sa pêche, qu’elle a en plus aidé à cuisiner. Ces derniers ne manquent d’ailleurs pas de la féliciter, ce qui la fait rosir de plaisir, et pendant cette dégustation Nadine annonce à Damien le plus naturellement du monde :
― Notre Pitchounette est curieuse, à propos de ce qui se passe en haut.
Tandis que le vieil homme sourit béatement, convaincu que la graine qu’il a semée a germé dans la tête de sa petite-nièce, et qu’elle est enfin prête à vivre une nouvelle expérience, celle qui l’est à part entière douche légèrement son enthousiasme, en ajoutant :
― Alors je me suis dit qu’après le souper tu pourrais me donner quelques coups de badine, histoire de lui montrer que ça n’a rien de monstrueux.
S’il est déçu parce qu’il s’attendait à pouvoir attacher Jade pour la toute première fois de sa vie, pensant que la présence de sa grand-mère la mettrait en confiance, Damien n’en montre rien et il réussit à faire bonne figure. D’autant plus que les deux femmes qui de toute évidence sont de connivence, l’observent pour voir de quelle manière il réagit, et que la plus jeune contrairement à son habitude n’a pas rougi. Ce qui démontre que contrairement à lui, elle s’attendait à cette demande. Il réussit même à prendre sa nièce à contre-pied, en répondant :
― Je ne voudrais surtout pas faire mentir le dicton, qui affirme que dans notre famille ce sont les femmes qui décident quand, où et comment. C’est pourquoi nous monterons dès que vous serez prêtes.
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Bien entendu ils prennent le temps de finir leur repas, et lorsqu’il ne reste plus que des arrêtes dans leurs assiettes, ils se régalent d’un fromage d’époisses que Nadine a amené de la civilisation, et qui est accompagné cette fois d’un verre de vin rouge. Ensuite ils terminent avec le reste de tiramisu, qui n’a rien perdu de son onctuosité malgré la chaleur qu’il a dû endurer. Puis ils débarrassent sans aucune hâte, et tandis que la bonne grand-mère se rend dans la chambre dans laquelle elle a dormi la nuit précédente, autrement dit celle de Damien, ce dernier va sur la terrasse en compagnie de Jade. Une fois sur place il allume sa pipe qui était déjà bourrée, et il se met à tirer tranquillement dessus après s’être installé dans une chaise longue.
Contrairement à sa petite-nièce le vieil homme est très calme, comme si ce qui va suivre était quelque chose de tout à fait naturel, et il finit par lui dire alors que pour sa part elle ne tient pas en place :
― Tu devrais aller boire un deuxième verre de rouge pour te détendre un peu, car franchement, on dirait que c’est toi qui vas être mise au pilori.― Bé peut-être que pour vous c’est normal, mais moi j’ai encore jamais vécu ça. Surtout que c’est à ma Mamie que tu vas donner des coups.― Bien entendu, mais quoi qu’il puisse se passer rappelle-toi que c’est parce qu’elle en aura envie, et que j’arrêterai dès qu’elle me le demandera. Tu dois voir ça comme un jeu et pas autre chose, car ça va rester du sadomasochisme soft.― Oui mais quand-même...
Jade s’interrompt toute seule, lorsqu’elle entend des clic-clac qui lui rappellent ceux que font les escarpins maternels lorsqu’elle est chez elle, ce qui lui paraît incongru dans la Bergerie de son grand-oncle. Ce dernier devant son air surpris sourit et encore plus devant la tête qu’elle fait, en voyant apparaître sa Mamie dans une tenue qu’elle ne se serait certainement pas attendue à trouver ici.
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La mise de Nadine n’a pourtant rien d’extraordinaire, puisqu’elle s’est contentée de ceindre autour de sa taille un corset laissant ses énormes seins libres de leurs mouvements, et s’arrêtant en bas au niveau de ses hanches. Il est composé d’un tissu noir satiné, lacé dans le dos, ce qui lui permet de s’adapter aux gabarits de celles qui le portent. Car il semble évident qu’il a déjà servi de nombreuses fois, même s’il reste en parfait état. De plus une rose écarlate a été brodée sur son devant, finement réalisée, et ressortant parfaitement grâce à la couleur très sombre du reste du vêtement.
Quant au bruit qui a annoncé l’arrivée de la future suppliciée, il a été provoqué par une paire de mules à talons aiguilles hauts d’une douzaine de centimètres, et si fins qu’ils semblent menacer de se briser à tout instant sous le poids de celle qu’ils soutiennent. Pour compléter sa panoplie la bonne grand-mère a attaché ses cheveux dans un des chignons stricts, que sa petite-fille lui a toujours connus avant son arrivée dans les Cévennes.
Même si Nadine s’est probablement coiffée de cette manière pour des raisons pratiques, le fait que cela mette en superposition les deux images que Jade a d’elle depuis ce matin, provoque chez cette dernière un sentiment de malaise et d’excitation mélangés, qui la font devenir aussi rouge qu’une pivoine. Interprétant parfaitement la raison de son émoi, son aïeule lui dit :
― Je comprends que tu sois troublée, mais je ne vais pas me démonter pour autant. Par contre, si tu préfères ne pas assister à notre petite séance, cela restera ton choix et personne ne t’en voudra.
Après une brève hésitation, sa petite-fille lui répond :
― Non, je suis ici pour vivre des expériences alors je vais pas non plus me débiner. C’est juste que... j’ai encore du mal a accepter le fait que la gentille Mamie que j’ai toujours connue, celle des tiramisus et des moussakas, est aussi une femme qui aime donner et recevoir du plaisir sexuel. Car si pour vous c’est déjà de l’histoire ancienne, pour moi c’est encore tout nouveau.
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Cette affirmation amène un doux sourire sur le beau visage de Nadine, qui prend Jade dans ses bras afin de la cajoler tendrement quelques instants, puis la sentant rassérénée elle lui dit pour la taquiner :
― T’inquiète de rien, ma Nine. Quand tu auras entendu ta gentille Mamie supplier le Vieil Ours de l’enculer, alors qu’elle aura le cul tout rouge pour avoir reçu des coups de cravaches, tu craindras plus dégun (ndla : personne) et seule la colère te fera encore monter le rouge aux joues.
Visualisant la scène, la petite-fille qui est collée contre les gros seins nus de sa grand-mère se met à pouffer de rire. Cette dernière sentant que sa descendante a retrouvé tout son allant se détache d’elle, et elle annonce à son oncle :
― Bon, si tu n’as rien de mieux à faire on va y aller. Car j’ai hâte de retirer ce fichu truc, qui m’empêche de respirer normalement.
Le vieil homme se contente de sourire, ne faisant pas de remarque bien qu’il n’ait pas fini de fumer sa pipe, puis une fois qu’il s’est levé il tend le bras comme pour l’inviter à retourner dans la Bergerie, tout en répliquant :
― Après toi, Brebis.
C’est ainsi qu’ils montent tous les trois sur la mezzanine, Nadine la première Damien la suivant et Jade fermant la marche, puis une fois à l’étage celle qui est en tête néglige le grand lit pour traverser la passerelle, et se rendre directement dans la pièce du fond. Là elle désigne du menton le pilori qui se trouve au centre, puis elle attend patiemment que le propriétaire des lieux en ait soulevé la partie supérieure, pour aller y placer son cou et ses poignets en se penchant en avant.
Lorsque le clapet a été rabattu et qu’il est venu heurter la partie basse en faisant un bruit clair, le bois cognant contre le bois, et qu’une cheville de la même matière a été enfoncée pour verrouiller l’assemblage, Nadine se retrouve prisonnière.
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Jade à ce moment-là, même si elle sait que tout ça n’est qu’un jeu, a une petite boule au ventre. Elle a beau se dire que l’appréhension qu’elle ressent n’est pas raisonnable, étant donné que sa Mamie ne court aucun danger, elle n’arrive pas à la chasser. Ne sachant pas trop ce qu’elle doit faire, et étant donné qu’il n’y a aucun fauteuil dans lequel elle pourrait s’installer pour assister au supplice, elle va s’asseoir sur la chaise d’éducation anglaise qui se trouve toujours dans un des coins de la salle.
Bien évidemment elle s’est mise dans la position inverse de celle que l’on adopte habituellement, puisque son dos est appuyé contre le montant, ce qui n’est pas très confortable mais a le mérite de lui donner une vue imprenable sur la scène. Elle est en effet placée à quarante-cinq degrés par rapport au pilori, ce qui fait qu’elle a en gros plan les fesses charnues de sa grand-mère, avec sa vulve épilée parfaitement visible en dessous et au centre. Elle voit également très bien ses énormes seins qui pendent sous son buste, à présent que ce dernier est à l’horizontale, par contre son visage lui est caché par la planche de bois. Ce qui lui convient parfaitement, car elle sait que si elle voit sa Mamie pleurer sous l’effet de la douleur elle va elle-même craquer, et que ce sera déjà bien assez de l’entendre.
C’est ce qui ne tarde d’ailleurs pas à arriver, puisque cette dernière demande avec de l’impatience dans la voix :
― Qu’est-ce que tu attends, vieux mécréant, que la nuit tombe ?
Damien qui est effectivement resté immobile jusqu’à ce que sa petite-nièce trouve sa place, lui répond sur un ton agressif :
― Ferme ta grande gueule, connasse !! Tu connais les règles, et ici ce n’est pas toi qui donnes les ordres !
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Tout en s’exclamant Damien a fait un clin-d’œil à Jade, sans doute pour éviter qu’elle ne prenne peur car elle le connaît encore depuis peu, et par conséquent elle ignore de quoi il est capable. Pourtant il est en train de jubiler car effectivement dans ce lieu il est le maître incontesté, et il prend certainement du plaisir à pouvoir enfin inverser les rôles. C’est sans doute ce que doit également penser son sexe, qui bien qu’il ne se soit encore rien passé d’important prend lentement du volume, pour finir par se dresser en devenant bien raide.
Si ça petite-nièce en est amusée, sa grand-mère qui par contre ne peut pas le voir ne partage pas ce sentiment, puisqu’elle reprend la parole :
― Tu te crois fort parce que je ne peux plus bouger, mais même comme ça tu n’es pas foutu de me montrer que tu es un homme !
Cette petite provocation loin d’agacer celui qu’elle vise amène un sourire sur son visage hâlé, puis il réplique en feignant la colère :
― C’est la schlague que tu veux ?! Eh bien tu vas la recevoir !
Puis il ajoute en imitant sa voix, pour se moquer d’elle :
― Sauf qu’ici ce ne sont pas les femmes de la famille qui décident quand, mais moi.
Jade est de plus en plus divertie par ce petit sketch, et elle comprend que c’était le but recherché puisqu’elle n’éprouve plus aucun sentiment négatif, lorsque son grand-oncle va prendre une cravache sur un des râteliers. La badine mesure dans les quarante centimètres de long, avec un manche rond en cuir tenant parfaitement dans la main, et elle se termine par un triangle isocèle fait de la même matière, dont le plus petit côté qui se trouve à l’extrémité fait dans les cinquante millimètres.
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Damien prend le temps de tester la souplesse de l’instrument en le pliant, alors qu’il sait que cette fois Nadine peut l’observer du coin de l’œil ou en pliant le cou, mais Jade se dit que cette attente doit faire partie du jeu, et ressentant un début d’excitation elle pose sa main sur sa vulve. Car elle pense qu’elle va pouvoir se caresser en jouant la voyeuse, et elle espère même avoir le temps d’arriver jusqu’à la jouissance.
Son grand-oncle vient se placer derrière la croupe de sa Mamie, et comme de bien entendu il se positionne de manière à ce que sa petite-nièce ne manque rien de ce qui va suivre. C’est à dire sur l’arrière et la droite de sa prisonnière, mais également pratiquement en face de leur spectatrice. Cette dernière constate qu’il va par conséquent être obligé de se servir de sa main gauche, alors qu’elle a remarqué qu’il est droitier.
Mais elle se dit que pour ce genre d’exercice cela n’a probablement pas d’importance, ce qui lui est confirmé lorsque le vieil homme fait plusieurs mouvements amples avec son bras, pour prendre la mesure de la distance qui le sépare de sa cible. Car cette gestuelle lui apparaît comme étant assurée, et même d’une certaine manière gracieuse.
Lorsque ça grand-mère ouvre à nouveau la bouche, probablement pour témoigner son envie que les choses aillent plus vite, ce que bien entendu ils ne peuvent pas voir et que seul un « Al... » se fait entendre, elle est aussitôt coupée dans son élan par un premier coup qui est suivi d’un « Ouch ». La cravache a vrombi, au moment de l’impact il y a eu un clac sonore, et ce dernier a laissé une marque rouge sur la fesse droite, parfaitement visible malgré le teint de sa peau bronzée par le soleil.
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Pendant quelques instants il règne un silence total dans la Bergerie, puis une deuxième tentative de prendre la parole commençant par un « Mé... » est également sanctionnée. Seulement cette fois elle n’est suivie d’aucune autre exclamation, car Nadine devait s’attendre à ce que les choses se passent de cette manière. Peut-être même qu’elle a voulu que ça aille dans ce sens.
Bien que leur oncle l’empêche systématiquement de s’exprimer, Jade a conscience que sa grand-mère est plus que consentante. Car loin de vouloir abaisser son bassin, dans le but de se dérober aux coups qui ne vont pas manquer de pleuvoir, ses jambes sont toujours bien tendues, ses mules à talons aiguille bien plantées sur le sol, et il lui semble même que ses reins se sont un peu plus cambrés, comme pour exprimer une invitation.
Par conséquent le début d’excitation que ressentait la jeune femme n’est pas retombé, il s’est au contraire accru et à présent elle commence à se masturber, regrettant juste de ne pas être assise dans un siège qui aurait été plus confortable, que la chaise d’éducation anglaise contre laquelle elle est appuyée. Tout en se caressant elle assiste à la suite du spectacle, en remarquant au passage que la cravache maniée avec adresse ne s’abat jamais au même endroit, et que les fesses de sa Mamie sont en train de devenir d’un rouge uni et peu à peu intégral.
Chose surprenante, cette dernière qui semble enfin avoir ce qu’elle demandait est devenue muette, puisque pas même une plainte ne sort de sa bouche, et seuls les cinglements de la cravache ainsi les bruits des impacts qui les suivent, troublent le silence. Sa première exclamation, ayant tout simplement été poussée sous l’effet de la surprise.
Damien qui bien qu’étant occupé, a parfaitement interprété l’analyse que sa petite-nièce vient de faire tout en se donnant du plaisir sans aucune vergogne, lui explique :
― Elle fait la fière, car elle ne veut pas s’abaisser à me demander de m’arrêter pour l’enculer, même si elle en crève d’envie. Mais à chaque fois elle en arrive là, et si elle a horreur d’être obligée de s’humilier, cela ne l’empêche pas de redemander à être attachée la fois d’après.
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Ces commentaires qui sont faits sur le ton de la conversation, comme s’il s’agissait d’un simple constat, ne manquent pas d’épater Jade. Cependant elle n’a pas le temps de réfléchir sur la complexité de la nature humaine, car une nouvelle tentative de la part de sa Mamie voulant donner son avis, est aussitôt sanctionnée par un coup de badine plus appuyé que les précédents. Ce qui cette fois encore ne la fait pas broncher. Sa petite fille loin d’en être choquée s’en amuse car elle est convaincue que cela fait partie du jeu, et son excitation s’en trouve encore accrue.
La correction continue jusqu’à ce que la bonne grand-mère demande grâce, alors que ses fesses charnues sont devenues écarlates. Selon un signal sans aucun doute établi à l’avance, elle tape deux fois du pied sur le parquet avant de parler, ce qui lui permet cette fois de s’exprimer sans être interrompue, et elle demande :
― Tu vas te décider à m’enculer, espèce de vieux saligaud ?― Seulement si tu me le demandes gentiment, grosse cochonne.― Tu en as envie autant que moi, alors ne fais pas l’enfant.― Sauf que cette fois je pourrais baiser ma Petite Belette à ta place, et même devant toi alors que tu seras toujours attachée. Alors c’est à toi d’arrêter tes gamineries.― Bon ok, encule-moi s’il te plaît.― Tu m’as habitué à mieux que ça, Brebis.― Humph. Après avoir été punie pour son impertinence, votre petite chienne vous supplie de bien vouloir l’enculer, Maître.
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La suite, si vous en manifestez le désir...
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