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Thérapie familiale

Chapitre 59

A genoux sur le lit.

Orgie / Partouze
Bien entendu, lorsqu’il parle de belle Théo fait allusion à la partie de pétanque qui doit départager les deux équipes, puisqu’elles sont pour le moment à égalité. Cette fois Jade l’a compris, et étant donné qu’elle a été mise en confiance par les progrès faits dans la matinée, elle a également envie de disputer cette troisième manche. Tout comme Aurélie et Jonathan, c’est pourquoi le quatuor se dirige sans attendre vers l’arrière de la Cabane. Lorsqu’ils sont sur place la bagarre reprend, et ce sont les deux hommes qui remportent la victoire au bout d’un bon moment, parce que comme dans la matinée le score est resté serré. 
 Devant la mine déçue de Belette qui espérait bien gagner, plus grâce à la confiance qu’elle avait placée dans sa partenaire que celle qu’elle avait dans ses propres capacités, les gagnants évitent de pavoiser pour ne pas lui faire de la peine. Pouliche vient aussitôt l’enlacer pour la réconforter, et ses caresses au départ tendres se font peu à peu plus entreprenantes. La situation évolue si bien, que les deux jeunes femmes finissent par s’embrasser à pleine bouche. 
 Dans ces conditions la plus jeune des deux n’a pas tardé à oublier son humeur passagère, se laissant aller à ce baiser qu’elle apprécie énormément. Elle n’est d’ailleurs pas la seule, puisque les deux hommes qui assistent à la scène sans rien dire finissent par être pris de solides érections. Cependant ils ne bougent pas, attendant de voir comment les choses vont se passer, et s’ils seront invités à partager ce moment de grande intimité. 
 La superbe méditerranéenne s’est rendue compte la première de l’état de leurs anciens adversaires, c’est pourquoi elle interrompt cet échange de salive pour demander à sa jeune amie :
 ― Tu as envie qu’on se fasse un plan à quatre, ou tu préfères que toi et moi on aille s’isoler ?
 L’intéressée répond, tout en rougissant légèrement :
 ― C’est comme tu veux…
 Jade a préféré laisser la Bella Mora prendre la décision car si rester seule une nouvelle fois avec cette dernière ne lui déplairait pas, elle a conscience qu’elles ne doivent pas non plus négliger les bergers qui sont présents. D’autant plus que si elles n’étaient pas devenues des pensionnaires, elles n’auraient très certainement jamais eu l’occasion de se rencontrer. 
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 Après qu’Aurélie ait fait une invitation muette aux hommes ils retournent tous les quatre sur le devant de la Cabane, les deux femmes passant devant en se tenant par la main et leurs compagnons du moment les suivant, avec leurs glands qui les précédent d’une vingtaine de centimètres. Sans consulter les autres la superbe méditerranéenne se rend à l’intérieur de l’habitation, et après avoir lâché Jade qu’elle a entraînée à sa suite elle va se mettre à genoux sur le lit, invitant ensuite sa cadette à venir se placer en face d’elle d’un geste de la main. 
 Lorsqu’elles sont en position elles recommencent à s’embrasser, à la différence que cette fois Théo grimpe sur la couche juste derrière Pouliche, et bien qu’elle ne puisse pas le voir, Belette devine qu’après l’avoir attrapée par les hanches il est en train de s’introduire dans sa cousine, en entrant par la plus petite porte.  
 C’est pourquoi elle n’est pas étonnée, lorsque Jonathan lui demande non sans douceur :
 ― Tu veux que je te mette de la pommade du Vieil Ours, avant de te sodomiser ?

 Si elle rougit ce n’est pas parce qu’il a l’intention de le faire sans lui en avoir demandé la permission, mais tout simplement parce que la beauté de ce berger l’impressionne toujours autant. C’est la raison pour laquelle après avoir retiré sa langue de la bouche d’Aurélie et en faisant pivoter son buste pour le regarder, Jade répond d’une toute petite voix :
 ― Non, t’inquiète de rien. J’aime bien quand ça pique les yeux. 
 Cette réplique amène un sourire amusé sur le visage viril de l’homme, ce qui le rend encore plus craquant aux yeux de la jeune femme qui s’empourpre davantage, et pour cacher son trouble elle recommence à embrasser sa partenaire féminine qui l’a attendue patiemment. 
 Lorsque Jonathan grimpe à son tour sur le lit ce dernier proteste, à cause de cette charge supplémentaire à laquelle il n’est pas habitué, mais il se contente d’émettre un grincement qui n’a rien d’alarmant, et auquel aucun des quatre humains qu’il doit supporter ne prête attention. 
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 Alors que Théo a commencé a aller et venir lentement en Aurélie, avec des mouvements mesurés de peur de la déranger dans son acte lesbien et non pas par crainte de lui faire mal, car elle en a vu d’autres, Jade sent le gland de Jonathan se poser contre son anus, alors qu’il a lui aussi placé ses mains sur ses hanches dans le but de la maintenir.
 Ensuite et tandis qu’il s’enfonce sans aucune hâte elle sent sa rondelle s’écarteler, cependant la douleur qu’elle éprouve reste supportable, d’autant plus qu’elle sait par expérience que cette dernière va aller en s’atténuant, pour finir par être submergée par le plaisir. Elle n’a d’ailleurs même pas interrompu son échange de salive avec la Bella Mora, car forte de sa courte expérience elle savait exactement à quoi s’attendre. 
 C’est pourtant tout nouveau pour elle de sentir ensuite ce membre viril coulisser lentement dans son fondement, alors que ses seins sont collés pour ne pas dire écrasés contre ceux d’Aurélie, qui sont tout autant moelleux que les siens. Le plaisir cérébral à l’idée qu’elle est en train de vivre sa toute première relation sexuelle à quatre mis à part la valse des bergers, vient s’ajouter à celui bien plus physique qu’elle commence aussi à ressentir. Toutefois cela ne semble pas suffire à Pouliche qui doit pourtant éprouver les mêmes sensations, puisqu’elle vient glisser sa main entre leurs corps pour la poser sur la vulve de Belette, et après être restée quelques instants immobile sans doute pour s’assurer qu’il n’y avait aucune réaction négative, elle se met à la doigter. 
 Cette stimulation supplémentaire ajoutée à celle du baiser et de la sodomie, ravit Jade qui s’empresse de rendre la politesse à sa partenaire. Afin de se donner un peu de place mais également de participer avec les hommes, leurs bassins ne tardent pas eux aussi à se mettre en mouvements d’avant en arrière, augmentant ainsi la cadence de leur ébat charnel. Ce qui semble convenir à tout le monde. Les deux jeunes femmes sentent leurs plaisirs monter lentement mais sûrement, et les petits geignements qu’elles commencent à pousser sont étouffés par les bâillons de leurs langues respectives. 
 C’est ivres de bonheur que Jade et Aurélie se décident à se séparer, pour se fixer du regard au moment où l’orgasme les emporte en même temps, et elles poussent cette fois un gémissement clair et libérateur. Les deux bergers quant à eux ne sont pas en reste puisqu’ils éjaculent en grognant presque simultanément, et dans un éclair de lucidité Jade ne manque pas d’être épatée par cette synchronisation presque parfaite. 
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 Le quatuor reste quelques instants immobile puis les hommes se décident à bouger, ce que bien entendu leurs partenaires féminines n’auraient pas pu faire en premier puisqu’elles sont prises en sandwich. Ils commencent par se reculer pour se retirer, puis après être descendu du lit le premier Théo met une claque sonore sur les fesses d’Aurélie, ce qui fait sursauter puis sourire cette dernière, et le caganis quitte la cabane sans dire un mot. Comme si ce qui vient de se passer était un acte anodin ne nécessitant aucune tendresse post-coïtale, ni aucune parole quel qu’aurait pu en être le sens. 
 Ce comportement ne choque pas vraiment Jade qui a compris la différence entre le sexe et l’amour, mais elle est tout de même heureuse lorsque Jonathan au contraire se son collègue, caresse son postérieur tout en déposant un chaste baiser sur sa joue, et qu’il lui dit ensuite avec de la douceur dans la voix :
 ― J’ai beaucoup aimé partager ce moment avec toi, petite Belette, car tu es non seulement très belle mais également très attachante. Alors on recommencera quand tu voudras.  
 Bien entendu cette remarque la fait rougir jusqu’aux oreilles, pourtant le berger ne semble pas s’en rendre compte tandis qu’il sort à son tour de la maisonnette. Aurélie qui n’a pas manqué de constater que sa cadette est confuse en est amusée, et elle lui fait toujours à genoux en face d’elle :
 ― Il t’impressionne parce qu’il a un physique remarquable, mais lorsque tu auras pris conscience que de ce côté-là tu n’as rien à lui envier, tu y gagneras en assurance. Je ne suis pas inquiète pour toi, car c’est juste une question de temps avant que tu te rendes compte que grâce à ton charme, tu as du pouvoir sur les hommes et que ce n’est pas l’inverse.   ― Parce que… tu crois que sur lui aussi… ? ― N’en doute pas un seul instant, ma Toute Douce, tu le fais craquer comme tous les autres.  ― Mais je croyais que… ― Si tu penses au fait qu’il aime lui aussi être sodomisé, il est bisexuel mais pas juste homo, et il vient d’ailleurs de te le prouver. J’ajourerai que le fait de savoir ce que nous les femmes ressentons dans ces moments-là, le rend beaucoup plus sensible que les autres hommes, et ajoute au fait qu’il est déjà à la base un amant attentionné. 
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 Jade médite quelques instants sur ces affirmations tandis qu’Aurélie la regarde en souriant, et elle en arrive à la conclusion que si elle trouve Jonathan toujours aussi beau, elle n’est pas vraiment amoureuse de lui. Non pas que son orientation sexuelle la dérange, mais du haut de ses 18 ans et malgré tout ce qu’elle a vécu depuis quelques temps, elle espère toujours rencontrer le Prince Charmant qui lui fera des enfants après un beau mariage. Elle ne trouve pas cet élan de romantisme ridicule, car elle se rappelle que sa Man a renoncé pendant des années à son mode de vie libertin pour plaire à son père, et qu’elle ne l’a repris qu’après que ce dernier les a abandonnés elle et ses enfants. 
 Bien entendu, cette trahison implique qu’elle pourrait elle aussi se tromper sur le choix de son futur compagnon, mais elle a tout de même envie de croire en l’amour. De plus, elle pourrait tomber sur un homme ayant l’esprit ouvert, et qui serait comme elle désireux de tenter de nouvelles expériences quand l’occasion se présente. Ce qui ne les empêcherait pas d’avoir une vie de famille équilibrée. 
 Elle a réfléchi à tout ça tandis que son amie attendait patiemment sans bouger, à qui elle demande ensuite :
 ― Et Théo ? Il est lui aussi un peu spé dans son genre, ton cousin.  ― C’est justement un genre qu’il se donne, car il n’a pas encore trouvé celui qui lui est propre. Comme toi il est encore jeune et il cherche ses marques. Mais il faut que tu comprennes que son attitude machiste cache ses doutes, alors que toi tu affiches assez clairement les tiens, et que par conséquent tu progresseras plus rapidement que lui. Car sauf si tu tombes sur les mauvaises personnes, ce qui ne t’arrivera pas ici car nous nous régulons les uns les autres, tu trouveras toujours des âmes charitables pour répondre à tes questions, et ainsi t’aider à prendre les bonnes décisions quand tu en auras besoin. 
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 Jade hésite quelques instants, puis elle se lance :
 ― Bé justement, puisque t’en parles… tout le monde dans ma famille a l’air de trouver normal de se faire attacher, pour après être puni. Mais moi je sais pas trop…
 Aurélie sourit, puis elle caresse tendrement la joue de sa cadette avant de répondre :
 ― Si tu parles du mini-donjon de ton Papy, ce n’est pas très compliqué. Si tu n’as pas envie d’essayer tu n’y vas pas, un point c’est tout. Soit il va attendre que tu craques, car il paraît que c’est ce qui nous est arrivé à toutes avant toi, ou alors il finira par te poser la question. Il te suffira alors de lui dire que cela ne t’intéresse pas, et le sujet sera clos. Car il est assez finaud, pour savoir quand il ne faut pas insister.  ― En fait c’est pas que j’ai pas envie, mais c’est juste que ça me met les foies de pas arriver à trouver mes limites. Car y paraît que plus on mal et plus on jouit fort, alors je pourrais devenir accro. Et si au contraire je dis non, j’ai peur de décevoir comme si j’étais pas à la hauteur. ― Je ne peux pas prétendre connaître parfaitement Damien, même si j’ai passé tout un été dans sa Bergerie, mais ce que j’ai compris par contre, c’est qu’il t’aime et qu’il a envie que tu sois heureuse. Par conséquent il ne fera rien qui puisse te blesser moralement, et il respectera tes choix.  ― Mais ma Mamie et ma Man y sont allées, elles.  ― Et alors ? Tu crois vraiment qu’elles t’aimeront moins, si contrairement à elles tu refuses de tenter cette expérience ? Quelles qu’en soient les raisons ? En plus, si tu es tiraillée entre l’envie d’essayer et la peur de devenir maso, car si j’ai bien compris c’est en partie ce qui te retient, tu n’as qu’à te contenter de trucs basiques comme par exemple la fessée.  ― Ça j’ai déjà essayé avec ma Man, mais on a rien fait après.  ― Et tu l’as vécu comment ? ― J’étais excitée, et j’ai géré la douleur. Mais une cravache, c’est quand-même plus violent...  ― Oui, mais n’oublies surtout pas que tu n’es pas obligée d’aller jusque-là, car tu es la seule à fixer tes propres limites. Ici c’est la règle d’or, en tout cas en ce qui concerne les pensionnaires. 
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 Après ces paroles pleines de bon sens les deux jeunes femmes se décident à descendre du lit, puis elles sortent de la Cabane pour constater que Jonathan et Théo sont allés se baigner. N’ayant pas envie pour leur part d’y retourner elles vont voir Louve et ses petits, et lorsqu’elles sont devant le panier dans lequel sont les chiots, Jade constate à voix haute :
 ― C’est fou la vitesse où y grandissent, ces bébés.  ― C’est un peu normal, vu qu’ils ne font que manger et dormir. Ils vont atteindre leur taille adulte à l’âge de six mois, et c’est sans doute pour que dans la nature, ils soient capables de se débrouiller seuls le plus rapidement possible. Mais s’ils se développent beaucoup plus rapidement que les humains, ils vivront également sept fois moins longtemps. C’est la raison pour laquelle je refuse de prendre un chien, car on s’attache à eux puis on les voit souffrir quand ils commencent à vieillir, et après on les pleure quand ils meurent. Il y a des humains qui sont tellement masos, qu’ils recommencent le cycle jusqu’à ce que ce soit leur animal qui leur survive et que ce soit lui qui soit malheureux.  ― Moi j’aimerais quand-même bien en avoir un à moi, mais mon Papy dit qu’en prendre un de cette race c’est pas une bonne idée.  ― Et il a raison, car crois-moi il sera beaucoup plus heureux ici que dans le monde civilisé. Même si tu as une baraque avec un grand terrain autour.  ― En plus y faudrait que ma Man soit d’accord, et ça c’est pas gagné. 
 Aurélie lui ébouriffe affectueusement les cheveux, puis elle demande :
 ― Je croyais que t’étais majeure. On m’aurait menti sur ton âge, Petite Belette ? ― Non, je suis même venue ici avec ma caisse. Mais je vais entrer à la fac, alors y faudra des années avant que je sois autonome. Tant que je récolterai pas mon propre blé, y aura des choses que je pourrai pas décider toute seule. ― Même si tu trouve ça dur profites-en. Car lorsqu’on est sur les bancs de l’école on a hâte de gagner sa croûte, pour être indépendant et pouvoir faire ce qu’on veut, mais une fois qu’on y est arrivé on regrette le temps de l’insouciance.  ― Comme quoi on est jamais content… ― Je pense que c’est dans la nature humaine de ne jamais l’être. Et si tu veux mon avis, à partir du moment où on trouve le moyen de se plaindre de la météo, c’est que le reste ne va pas trop mal…
 Cette remarque les fait toutes les deux éclater de rire, ce qui renforce la complicité qui les unissait déjà.
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