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Thèse à la grecque. L'étudiante et le pêcheur.

Chapitre 6

DÉCOUVERTES

Hétéro
20 JUILLET (suite)
Il est reparti. Il a disparu. Je me suis endormie sur le marbre de la crique et il n’était plus là lorsque j’ai ouvert les yeux. Je suis rentrée à la maison. Je somnole sur le lit. Je rêve… Il va revenir. Je le sais. Il m’aime. Il aime mon corps. Il me veut… Je vais me donner. Tout. Je veux Adonis en moi. Partout. Tout le temps.
J’essaie d’écrire, tant bien que mal.
23 heures. Il est là. Sur la terrasse. J’ai laissé la porte ouverte. Je suis assise à ma table, j’écris sur mon ordinateur, tournée vers la fenêtre elle aussi ouverte derrière les persiennes à demi closes et la moustiquaire. Il peut m’apercevoir, à travers le rideau de porte, dans la lumière de l’ordinateur et de la petite veilleuse posée sur la table. Je ne le vois pas, il fait trop sombre dehors, mais je sais qu’il est là. Je sens sa présence. Son regard. Je suis vêtue de ma robe blanche légère, fendue. Rien en-dessous. Il me mate. Il attend. Sous la table, j’écarte doucement les jambes. Je les allonge. Son regard glisse, je le sais… Mon petit voyeur. Tu aimes ces visions fugaces… Mon sexe. Il est là. Pour toi. Il se cache, se montre, s’enfuit… Tu le poursuis. Tu te penches, te baisses, t’allonges. Je me lève. Je ne sais pas que tu es là. Je ne peux pas deviner ! Je m’étire, pose mes mains sur mes hanches, me cambre, tends mes seins sous le tissu blanc. Je passe les mains dans mes cheveux. Caresse lentement mon ventre, ma poitrine… Je m’approche de l’évier et me penche pour boire, directement au robinet. Mince ! Ca gicle… J’ai la poitrine aspergée… C’est agréable. Il fait encore si chaud… Je me mouille le visage, les bras… les jambes. Je décide de faire un brin de toilette. Je suis assise près du lavabo. Tu peux me voir, dans le coin de la porte. Je suis tournée vers toi. J’ai posé une bassine d’eau à mes pieds. Je me lave les bras, la poitrine… Mes seins. Blancs. Généreux. Gonflés. Mes belles aréoles, mes tétons pointés. Tu les aimes, là, maintenant ? J’ai abaissé ma robe sur les hanches. Ils sont nus. Pour toi. Lascivement, je passe et repasse mon gant de toilette et tu vois le plaisir sur mes lèvres, mon visage... Je me baisse. Je me lave les pieds. J’ai les jambes écartées, la robe remontée à mi-cuisses… Ca te plaît ? Dans l’ombre, entre mes cuisses, sous le tissu, vois-tu ma chatte luisante ? Je me relève, vais changer l’eau, puis je reprends ma place. Je me baisse et fais glisser le gant de toilette sur mes jambes. Mes cuisses… La fente de la robe s’est ouverte, le tissu tombe de chaque côté de mes cuisses… Je glisse et reviens, fais bien le tour de chaque jambe, chaque cuisse… et j’atteins la source. Elle suinte déjà. Ma main est plaquée sur mon pubis. Elle parcourt mon sexe. Le lave. Doucement. Soigneusement. Il est tout propre maintenant. J’ai envie de continuer… Je me tourne et fouille dans mon vanity près de l’évier.
J’ai les jambes largement écartées. Le sexe en avant. Je me penche. La lame du rasoir s’enfonce à travers ma toison, laissant derrière elle une trace blanche… Tu mates. Tu es là. Captivé... Je vois bouger le rideau. J’aperçois ton visage… Tu vois mon sexe de femme qui se dévoile, plus nu que jamais… Nu pour toi. Et te voilà. Tu écartes le rideau et entres…Tu es là. Devant moi. A genoux. Tu regardes mon sexe que je rase. Doucement. Tout doucement. Je fais durer. Je lave le rasoir, remets de la mousse… Ton visage est presque entre mes cuisses. Il avance, imperceptiblement. Et tu saisis ma main. Tu l’arrêtes. Tu me regardes. Tu me prends le rasoir. Je te le donne. Doucement, tu le poses sur mon pubis. Tu hésites. Je te souris. Vas-y mon amour. Ta main s’abaisse. Tu me dévoiles. Je t’ouvre mes jambes. Le rasoir glisse autour de mes lèvres… Tu fais attention. Tu es si précis… Je bascule mon bassin au maximum, tu descends, jusqu’à mes fesses… Tu passes, rinces, repasses… C’est si bon… Mon sexe si nu, pour toi, tout près de ton visage… Tu saisis le gant de toilette. Ta main approche. Elle se pose. Elle nettoie. Elle enlève la mousse, les poils noirs… Tu rinces. Tu reviens. Tu parcours mon entrejambe. Tu me laves. Tu aimes ça. Tu touches la peau, sur mon pubis, le long de mes lèvres... Elle est si blanche, si douce, si nette, maintenant… J’écarte tout. Je t’ouvre la voie… Tu glisses entre mes cuisses. Ta bouche approche. Tu l’ouvres. Tu embrasses. Mon sexe entier. Tellement nu. Sensible. Je pousse un râle… Tu me bouffes la chatte. Là, à genoux, entre mes cuisses. Tu les caresses, tu les aimes elles aussi. Elles sont si douces, si pleines, là… Tu saisis mes hanches, mes fesses… La robe est retroussée sur mon ventre. Je me penche en arrière, je t’offre mon antre, toute entière, plus nue et plus sensible que jamais... Et tu l’honores. Tu la vénères. Tu la lèches, la caresses, l’embrasses, la pénètres… Je sens ta langue qui parcourt lentement mes plis, va et vient entre mes lèvres et mes cuisses. Tu remontes, embrasse mon mont de Vénus, titille mon clitoris, replonge entre mes lèvres… C’est si bon… Je viens. Je viens vite. Je t’attends depuis si longtemps, je t’ai tellement appelé… Je jouis. Je crie. Des cris du ventre, qui remontent de mon sexe et explosent dans ma poitrine. Mon bouton dressé, baisé, honoré… Il me foudroie. Je jouis. Je dégouline de jouissance. Et tu bois. Tu lèches, tu te délectes de mon jus…
Adonis. Il a posé sa tête sur mes genoux. Assise sur la chaise, penchée en arrière, torse et jambes nues, je caresse mon bel amant. Il ferme les yeux. Moi aussi. Je parcours sa chevelure posée au-dessus de mon sexe… Il hume. Il s’enivre de l’odeur puissante de mon plaisir.Je passe ma main sur son visage, je le caresse. Doucement, je relève sa tête. Il ouvre les yeux, me regarde, intensément. Je lui souris, mais en réponse je ne vois rien sur ses lèvres. Il semble perdu, hésitant. Mais il y a encore du désir dans son regard. Je le guide. Il se redresse lentement. Il est debout, près de moi toujours assise sur ma chaise. Les yeux plantés au plus profond des miens. J’approche mes mains de son bermuda. J’ouvre. J’abaisse. Je dénude. Son sexe est face à moi. A demi bandé. Son beau sexe au creux de sa toison noire. Je m’approche. Je sens son odeur puissante. Mes mains se posent sur ses hanches. Je l’attire vers moi. Je caresse ses fesses nues. Douces. Fortes. Musclées. Je m’y enfonce. Je les pétris. Son sexe se gonfle. Il touche presque mon visage. J’approche mes lèvres. Je l’embrasse. Doucement. Abondamment. Des petits baisers, tout du long. Je descends. Je me plonge dans sa toison. Je la respire. Ma langue s’insinue, effleure son bas-ventre, son pénis, le pli de l’aine, ses testicules… Je lèche ses bourses. Avidement. Il passe ses mains dans mes cheveux. Il respire fort. Sa verge est tendue, gonflée. Il aime ça. Je le lèche, je le mange. Ses belles couilles emplissent ma bouche. Il gémit doucement. Il me tient. J’aime. Je suis à lui, plongée entre ses jambes. Prisonnière. Adoratrice du sexe d’Adonis. Je le prends. En moi. Son gland dur, tendu, entre mes lèvres, sous ma langue. Je le tiens. Il réagit. Je sens les frissons de son corps, ses soupirs, ses gémissements… Je le manœuvre. Je sais y faire. J’avance. Je lèche, je suce, je retiens, je reprends, je progresse, il s’enfonce… Il est mien. Là, toute sa belle queue, en moi, dans ma bouche, dans ma gorge… Il me presse contre son bas-ventre, me tient la tête, fouille ma chevelure, griffe mon crâne, mais je sens ses jambes qui flageolent, son corps, son être tout entier qui m’attend, qui me demande, à la merci de ma langue et de mes lèvres… Toute sa bite est en moi. Mes lèvres pressent, ma langue caresse, je suce, je vais et viens… Je le sens venir. Le goût du sperme. Ses fesses qui se tendent. Son corps arqué. Sa décharge. Puissante. Son jet qui me remplit. Je déglutis. Il se retire lentement…
Nous sommes nus tous les deux. Etendus sur le lit. Silencieux. Fourbus. Nous nous sommes embrassés. Mangés. Léchés. Il a dévoré mes seins, mon ventre, mes cuisses. Puis il m’a pénétrée. Furieusement. Il m’a écartelée. Pilonnée. Violemment. Longtemps. De plus en plus fort, de plus en plus loin. Son sexe m’a transpercé. Son bas-ventre contre ma chatte, mon bouton en extase. J’ai crié, hurlé. J’ai joui. J’ai éclaté. Il est près de moi. Il va partir. Comme toujours.
--------------21 JUILLET
Je nage. Il est sept heures. Je suis nue et je l’attends. Sa mère ne rentre que demain. Il va venir…
L’eau passe sur la peau nue de mon entrejambe, encore irritée par le feu de la lame du rasoir… Je suis entièrement épilée. Ça ne m’est plus arrivé depuis des années. Cette sensation d’être encore plus nue. Je n’ai jamais vraiment aimé ça. Impression de renier ma féminité mature, de trop sacrifier aux canons du moment, de refuser notre part d’animalité… Et pourtant… Hier, je l’ai fait. Devant lui. Pour lui. Pour qu’il me regarde. Encore. Toujours. Qu’il ne puisse plus se détacher, et qu’il n’oublie jamais mon sexe… Personne ne l’a jamais autant regardé, détaillé, jusque dans ses replis les plus cachés. Il l’aime. Il est amoureux de ma chatte… Et il est là. Ça y est. Derrière moi. Il me touche, m’enlace. Je me donne. Nous sommes sur le rocher de marbre. Couchée sur le dos, Adonis me pénètre. Il est là, je suis à lui. Il m’embrasse, je le lèche, le mordille, le saisis, plante mes doigts dans son dos, ses hanches, ses fesses… Il me baise. Nous faisons l’amour. Fiévreusement. Intensément. Le soleil nous regarde. Nous caresse. Je tourne la tête. Sur la falaise, là-bas, vers la maison, près du virage, sur le rocher en surplomb tout au bout de la crique… A contre-jour, une silhouette. Quelqu’un nous regarde ! Homme ou femme ? Je n’arrive pas à distinguer. Je ne vois rien de ses traits, mais l’ombre ne bouge pas. Tournée vers nous. Elle nous fixe, contemple l’union sauvage de nos corps. Je ne dis rien. Adonis ne peut pas voir. Je me fous qu’on nous voie. Je ne connais personne. Et je veux qu’il ou elle sache qu’il me baise comme un fou, qu’il est à moi, qu’il me fait hurler, et que je lui donne tout… C’est mon homme. Il est là. Son sexe me transperce. Mes cris résonnent dans la crique. Son râle puissant. Il s’écroule. Je convulse. Je me fonds en lui.Je rouvre les yeux. Adonis est couché contre moi, la tête sur mon épaule. Entre mes jambes. Je tourne la tête vers la falaise. L’ombre a disparu.

Il est dix heures. Je suis à la maison, à ma table. J’ai repris l’écriture. J’avance. Les exemples abondent. Tout me revient. J’exhume des chapitres écrits il y a des années. Aujourd’hui je sais que j’étais dans la bonne direction. Je les réintègre, les réhabilite, les retouche, les complète. J’aurai fini d’ici deux semaines j’espère. Mais il faudra que je laisse décanter un peu, avant de tout relire à nouveau, corriger. Il me reste un mois ici. J’espère pouvoir relire une ou deux fois avant de partir, avant de soumettre mon travail à d’autres, à Michel… Mais je ne changerai rien dans mon analyse. Je n’accepterai que les remarques sur le style, la logique, la clarté de mon argumentation. C’est fini. Je ne tomberai plus sous sa coupe. Je suis libre. Adonis m’a libérée...

23 heures 30. Je l’attends. J’ai bien travaillé aujourd’hui. Concentrée. Plus rien qui me perturbe. Je sais qu’il va venir. Il est à moi maintenant. Il ne peut plus s’échapper… Je relis ce que j’ai écrit aujourd’hui. Il va arriver. C’est son heure… Je referme l’ordinateur, range mes papiers. Je sors sur la terrasse. La nuit est sublime. Il y a des millions d’étoiles. La mer scintille. Une légère brise rafraîchit l’atmosphère. Je reste debout, face à la mer. Des pas, sur le chemin. Ca y est ! Il arrive ! C’est Adonis, mon beau pêcheur ! Il vient pour moi, pour me baiser ! Et je l’attends, je le veux, encore, encore…Il me prend. Je suis dans ses bras. Debout. Sur la terrasse. Il m’embrasse. Comme un fou. Ma robe gît sur le sol. Je ne portais rien en dessous. Il me saisit les fesses, le dos, les bras, ma poitrine s’écrase contre la sienne. Je sens son sexe dur dans son short. Je lui arrache son t-shirt. Nos bouches s’emmêlent furieusement. Il me colle contre le muret de la terrasse et le poteau de la treille. Mes mains glissent dans son short. Ses belles fesses, si douces, si fortes… Le short tombe. Son slip. Sa bite contre mon ventre. Il empoigne ma jambe droite, la soulève, me tient fermement contre lui, me porte. J’écarte. Il se colle. Ma cuisse dans le creux de ses reins. Sa longue tige s’insinue. Je suis mouillée, ouverte. Il me pénètre… Il me défonce. Nous sommes debout. Mon corps se soulève au rythme de ses reins. Je m’agrippe à lui. Je le dévore. Il est si fort, si puissant. Je sens tous les muscles de son dos, ses bras, ses fesses, ses jambes… Tendus, mobilisés, pour moi, pour me baiser… Il me pénètre entièrement. Mon vagin explose. Ma vulve subit ses coups de boutoir. Mon clitoris se consume… Mais il en veut plus. Il me saisit, me porte et s’écarte du muret. Toujours en moi. Nous rentrons. Il nous jette sur le lit. Et il poursuit… Son œuvre. De l’art. Son burin sculpte mon orgasme. Touche après touche. Subtilement, fermement, il suit son dessein… Il caresse. Il frappe. Il laisse l’ébauche reposer, s’affermir doucement. Prendre forme. En moi. Elle monte. Elle m’envahit. Je n’existe plus. Je ne suis plus qu’une jouissance, immense, permanente, qui enfle, me prend de partout…
Mais il y a un spectateur. J’en suis sûre. Silencieux, là-bas, à l’entrée. Je devine son ombre derrière les lanières du rideau de la porte, la lune l’a trahi. Adonis ne peut pas le voir, il lui tourne le dos. Une silhouette fine. Une jeune fille, ou un jeune garçon ? L’ombre. La silhouette sur la falaise. C’est lui ! C’est elle ! Oui, une fille, je crois deviner une poitrine, des cheveux longs… Je la regarde mais je ne dis rien, ma bouche ne sait que gémir, crier, hurler… Et je m’en fous. Elle nous regarde et c’est bien. J’aime ça. Qu’elle contemple l’œuvre d’Adonis… Elle est bientôt finie. Je n’en peux plus. Il me défonce. Mes jambes autour de son cou. Ses mains sur mes hanches. Mon cul qui tape… Mais non, je veux finir autrement… L’autre, là, la petite mateuse, qu’elle en ait plein les yeux ! Je fais signe à mon artiste baiseur. Il me lâche, je me tourne. Je lui offre mon postérieur épanoui… Il me pénètre. Doucement. De plus en plus. Plus loin, plus fort, plus vite… Je le sens dans mes entrailles. Sa main enveloppe mon sexe, un doigt, deux, trois, pénètrent mon con, me caressent, là, contre mon ventre, au milieu… Mon cul, mon con. La petite voyeuse est sûrement bouche bée. Elle n’en peut plus. J’imagine sa main dans sa culotte détrempée. Adonis met la dernière touche à son œuvre. La jouissance éclate, me submerge, me transfigure… Adonis m’inonde.
--------------23 JUILLET
J’écris. Depuis hier matin je n’ai pas arrêté. Adonis n’est pas revenu depuis notre folle nuit. Comme d’habitude il avait disparu au petit matin. Sa mère est rentrée, il avait trop à faire. Je m’en fous. Il est à moi maintenant. Il ne peut plus se passer de mes seins, ma chatte, mon cul. Un jeune dieu hellène me fait l’amour ! Et l’inspiration ne me quitte plus. J’écris sans arrêt, si vite, tout s’enchaîne si clairement. Ce vieux con de Michel, je vais lui en boucher un coin. Il ne faut pas que je coupe complètement les ponts, son soutien me sera toujours utile. Mais je sais comment jouer avec lui. C’est lui qui va mendier mon attention, qui n’en pourra plus d’espérer mon cul… Il n’obtiendra rien ! Mais moi, j’obtiendrai tout. Tout ce qu’il m’a toujours fait miroiter, espérer. J’ai déjà payé. Six ans. J’y ai droit à présent !
--------------25 JUILLET
Je me réveille. Il est tôt, 6h00. Je sors sur la terrasse. Le soleil va bientôt surgir sur la mer. Il fait doux. Pas de vent. Je suis nue. Je vais aller à la crique. Adonis. Il me faut Adonis. Je descends sur le chemin. J’ai pris une robe, mais je la tiens à la main. Je marche nue dans la lumière matinale. Seule sur cette falaise, au milieu de la mer Egée. Je sens le souffle marin, à peine perceptible ce matin, par tous les pores de mon corps. Sur mon dos, mes fesses, entre mes jambes, sur mon ventre et mes seins, mon visage... J’avance nue vers mon homme, mon pêcheur, mon sculpteur d’amour sauvage… Il sera là, c’est sûr, il va venir… Je suis allongée, yeux clos, dos contre le rocher de marbre. Offerte. Je suis descendue, nue contre la falaise, j’ai plongé, j’ai nagé… Je l’attends. Je l’ai entendu. Il relève ses filets. J’écarte les jambes vers le large, vers lui, là-bas sur son rocher. Un plongeon… Je souris.Je crie. Je crie.  Il a surgi d’un coup. Sa bouche sur mes lèvres, sa tête entre mes jambes, sa langue, tour à tour furieuse et câline, curieuse et timide, qui fouraille entre mes chairs, parcourt mes sillons, s’enfonce dans ma conque ruisselante de désir… Sa bouche, son nez, son visage entier… Je l’engloutis dans mon con. Ce n’est rien, l’apnée, il maîtrise. Il explore mon monde sous-marin, titille mes anémones coquines, mes doux rochers vibratiles, et se laisse submerger par mes vagues utérines… Il est là. A moi. Je me donne. Je crie. Je crie.Elle est là. Sur la falaise, au même endroit que l’autre jour. Elle nous regarde, elle nous entend sûrement aussi. C’est bien petite ! Regarde. Mate. Mate mon bel étalon marin qui me saillit ! Moi, moi !
--------------26 JUILLET
Qui est-elle, cette fille ? Elle était encore là ce matin quand il me prenait au fond de notre crique. Adonis ne l’a pas remarquée, ou en tout cas il n’en montre rien. Je ne lui ai rien dit. Je m’en fous. Ou plutôt non. J’aime qu’elle soit là. Elle le connaît sans doute, ça ne peut pas être une touriste, il y en a si peu de ce côté de l’île, et à cette heure… Elle l’a donc reconnu. Elle le surveille ? Une sœur, une cousine, une amie, une amoureuse ? Je sais si peu de lui. Nos échanges se limitent aux questions de ravitaillement, et pour le reste nous nous passons bien de paroles… Il me dit parfois des mots grecs, mais quels sont-ils ? Les mêmes que mes mots français, ceux que je lui susurre ou lui crie, des mots de désir, de jouissance, de possession, des mots d’amour et de baise ?Cet après-midi il va m’apporter les courses du marché. Je l’attendrai nue, endormie sur la terrasse. Il me prendra encore. Je l’espère…
--------------30 JUILLET
Je continue à écrire. A présent j’y passe des nuits blanches et au petit matin, nue, offerte au ciel et à la mer, je vais nager et baiser. Il revient parfois troubler ma sieste, ou mon début de soirée. Je ne le repousse jamais… J’aime trop sa belle et longue queue, ses fesses rondes et musclées dorées par le soleil, son torse tendu, ses bras forts et agiles, sa légèreté et sa puissance, sa folle virilité et cette touche de féminité dans ses gestes, dans son regard intense et les traits si fins de son visage… Bien souvent, nous ne sommes pas seuls. Même ici, j’en suis certaine. Je devine sa présence, son regard. Elle nous suit. Elle a tout vu. Toutes nos positions, nos folies… Quand il me prend dans l’eau, sur le rocher, sur la terrasse, dans la douche, la cuisine, la chambre, qu’il me dévore la chatte, les cuisses, les seins, que je suce son sexe et gobe ses deux précieux coquillages, quand son bassin pilonne ma croupe offerte, quand il s’enfonce dans mon con ou mon cul… Quand je hurle, quand je soupire, quand il gémit, quand il crie, quand la jouissance nous transperce.
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