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Le timide de l’école

Chapitre 1

Le travail de groupe

Hétéro
Je déteste l’école. Oh, je me doute bien que tous les ados de mon âge doivent dire la même chose, sauf qu’eux au moins ont bien une ou deux matières dans lesquelles ils excellent et adorent. Et même dans le cas contraire, ils ont au moins le plaisir de pouvoir passer du temps avec leurs amis tous les jours. Moi, je n’ai ni amis ni bonne note. C’est à peine si j’ai la moyenne, et les gens avec qui je traîne sont des losers. On passe du temps ensemble pas parce qu’on est potes, mais juste parce que personne ne veut de nous et qu’on n’a pas envie de rester complètement seuls. Je ne dis pas qu’il n’y a pas de bons moments, mais disons que l’année prochaine, lorsque l’école sera finie, ils ne me manqueront pas vraiment. Enfin, si je réussis...
On me traite d’asocial, mais cela n’a rien à voir. Je suis simplement quelqu’un de très timide avec des passions trop peu communes. Du coup, c’est difficile de trouver quelqu’un avec qui les partager. Mon truc à moi, ce sont les jeux vidéo. La plupart des gens pensent que ce n’est pas la meilleure occupation pour rencontrer des gens et tisser des liens. C’est totalement faux, c’est parfaitement possible, sauf que je suis beaucoup trop coincé même en ligne. Ma mère me fait souvent chier pour que je sorte plus souvent. Alors, OK, sortir, pour aller où ? Faire quoi ? Avec qui ? Elle est gentille, mais voilà quoi...
Certes, il y a bien les jeunes de mon quartier, mais franchement, ils ne m’intéressent pas. Ils passent leur temps à boire de l’alcool, à fumer, et à parler filles. Elle veut vraiment que je fasse comme eux ?! Après, ce n’est pas que les filles ne m’intéressent pas, au contraire, mais savoir qu’une telle a sucé untel, ou que Marie sort avec José, ou que Monica est vraiment « trop bonne », je m’en fous un peu de ce genre de discussion, je préfère clairement rester devant mon ordinateur.
Ce qui m’énerve le plus, c’est quand ils sont en couple. Ils passent leur temps à parler de leurs prouesses et à me charrier que je suis toujours puceau. Il n’y a pas besoin d’en rajouter une couche, je me sens déjà assez mal comme ça. Moi aussi j’aimerais bien rencontrer quelqu’un, putain, mais faut être honnête, je suis loin d’être un beau mec. Je suis un type banal avec un physique ingrat. Faut dire que le sport, ce n’est pas vraiment mon truc...
À l’école, il y a cette fille qui me plaît beaucoup, Jessica. Elle est grande, avec de longs cheveux blonds, et une sacrée paire de... Bref. Ce n’est pas une « pute » comme bien d’autres connasses de mon année. C’est une fille très bien, très intelligente, qui ne s’habille pas comme une traînée pour faire baver les garçons. Le problème, c’est qu’elle est TROP bien, donc forcément, les prétendants ne manquent pas et elle a déjà trouvé un mec. Même si je ne fais pas le poids, je continue pourtant à fantasmer sur elle et à m’imaginer ce que ce serait si on était ensemble. Je suis trop débile.
Comme si ma vie n’était pas assez nulle comme ça, aujourd’hui, voilà que notre prof de français nous file un travail de groupe. J’ai HORREUR de ça. Comme je n’ai pas vraiment de potes, je finis toujours avec celui que personne ne veut ; genre le grand branleur qui ne fiche jamais rien. Non seulement je dois faire tout le boulot tout seul, mais en plus, l’autre connard profite de mon travail vu que la note est partagée. Merci bien. Le pire, c’est que ce n’est pas un petit devoir cette fois, c’est un gros truc à préparer pendant des mois qui se finira à la fin du trimestre par une présentation devant toute la classe. Super, une nouvelle occasion de me taper la honte... J’adore trop. Cerise sur le gâteau, cela va compter pour un gros pourcentage dans la côte de fin d’année. Pitié, qu’on me suicide tout de suite.
Les groupes se forment. J’attends. Je me demande bien avec quel débile je vais me retrouver cette fois-ci. François peut-être ? Comme la dernière fois ? Ah, non, même ce connard s’est trouvé quelqu’un. Il finit par ne rester plus qu’une personne de libre. Je suis surpris. Lexi ? Comment est-ce possible ? C’est la fille la plus intelligente de la classe, je pensais que les gens se seraient battus pour se retrouver avec elle. Bon, bah nous voilà ensemble. Je ne sais pas si c’est une bonne ou une mauvaise nouvelle...
C’est certains que je finirais avec une bonne note, mais...Lexi est une geek, un peu comme moi. Enfin non, pas comme moi justement. C’est quoi le bon terme ? Une nerd ? Bref, c’est quelqu’un d’ultra-coincé aussi, sauf qu’au lieu de passer son temps devant des jeux vidéo comme je le fais, elle le passe devant ses cours et des bouquins. En clair, c’est une fille bizarre qui n’a pas beaucoup d’amis. OK, je sais. Je devrais la fermer. Je dis ça alors que je suis mal placé pour juger. Moi aussi on me trouve bizarre. Et puis elle, elle a quand même bien plus d’amis que moi. Elle traîne souvent avec ce groupe formé des autres filles les plus intelligentes du bahut, genre avec Jessica. Sauf qu’elles, elles sont plus... normales quoi. Des jolies filles bien dans leur peau qui font des activités normales pour des ados de leur âge. C’est peut-être pour ça qu’elle s’est retrouvée seule : c’est peut-être la plus intelligente, mais elle n’en reste pas moins la paria du cercle. On a au moins ça en commun.
Elle vient me voir à la fin du cours. On a le temps, mais elle veut déjà qu’on s’y mette. Sérieux ? Je n’ai pas du tout envie de déjà me tracasser avec ça. Je ne sais pas ce qui est le pire, de me retrouver avec un branleur, ou au contraire avec une droguée des devoirs. Hélas, comme je suis trop con, et surtout incapable de dire non à qui que ce soit, j’accepte sa proposition de venir chez moi ce soir pour bosser. Putain, ça me fait chier. Moi qui voulais profiter tranquillement de ma soirée.
C’est l’heure, Lexi sonne à la porte. Ma mère me charrie parce que c’est la première fois que je ramène une fille à la maison. Non maman, ce n’est pas ma petite amie... c’est juste pour l’école... Nous montons à l’étage pour nous enfermer dans ma chambre. L’ambiance devient rapidement gênante. Elle n’a manifestement pas l’habitude de se retrouver seule dans la chambre d’un garçon et c’est la même pour moi. Du coup, nous sommes tellement timides que personne ne parle. Nous faisons quand même une belle paire tous les deux ! Après, cela peut se comprendre. Nous sommes des étrangers l’un pour l’autre. Nous sommes dans la même école depuis des années, mais nous n’avons jamais fait connaissance.
Notre but pour aujourd’hui est de trouver un sujet sur le thème qu’on nous a donné. Ni elle ni moi n’osons faire de propositions, nous avons peur que l’autre trouve nos idées ridicules. Je décide de me lancer quand même. Forcément, c’était une idée de merde. Elle enchaîne avec d’autres. Cela continue comme ça un bon bout de temps jusqu’à ce que nous tombions d’accord. Voilà, c’est fait, nous avons trouvé. Nous nous séparons et elle rentre chez elle. Je me sens soulagé d’un poids, j’étais vraiment mal à l’aise. Je sens que cette... « coopération » va être difficile. Ce n’est pas de sa faute, j’ai juste trop de mal à parler avec une fille, c’est à peine si j’ai osé la regarder dans les yeux. Le plus drôle, c’est qu’elle aussi. Quelque part, ça me rassure, ça la rend moins intimidante.
Quelques jours plus tard, elle veut déjà qu’on se revoit pour commencer les choses sérieuses. Je soupire intérieurement : n’aurais-je donc aucun répit ? Entre ça et les autres devoirs, je ne trouve plus de temps pour moi. La communication se passe un peu mieux, je dois dire que ça aide de se concentrer sur le boulot, même si je me sens toujours très tendu. Nous nous revoyons régulièrement pour travailler. Je commence à être capable de la regarder dans les yeux. Dans un moment de distraction, je me dis qu’elle est quand même vachement mignonne. Petite et maigre comme moi, c’est une blonde à lunettes. Je pensais que je n’étais intéressé que par les filles à forte poitrine, et pourtant, je la trouve très attirante bien qu’elle soit plate. Je secoue la tête, qu’est-ce qui m’arrive ? Déjà, c’est inapproprié de penser à ça dans un moment pareil, mais en plus, elle ne voudrait de toute façon jamais de moi.
Elle est peut-être célibataire, mais c’est une fille intelligente, elle doit préférer les mecs intelligents. Et puis beau aussi. Tout le contraire de moi quoi. Encore que, je ne sais pas pourquoi je me prends la tête. Une fille comme elle doit sans doute être plus intéressée par ses études que par trouver un copain. Cela doit être la seule explication de pourquoi elle est encore seule. Parce que même si elle est super coincée, je ne peux pas croire que personne ne lui a jamais proposé de sortir avec. Or, on ne l’a jamais vue au bras d’un garçon. C’est sans doute un choix. Franchement, je me vois mal réussir là où d’autres ont échoué. Ce n’est pas grave, je pourrais toujours être son ami. M’enfin, pour ça, faudrait que je puisse apprendre à la connaître un peu mieux. À part du travail, nous ne parlons de rien.
Un jour, lors d’une pause, j’essaie de combattre ma timidité et d’engager la conversation. Ça marche ! Nous discutons un peu de tout et de rien. J’arrive même à la faire sourire ! Je me sens comme sur un petit nuage. Je suis dégouté lorsque nous reprenons le travail. J’essaie depuis de trouver des prétextes pour faire des pauses afin de lui parler. J’ai peur qu’elle me trouve lourd, mais elle ne m’a jamais fait la moindre réflexion ni ne m’a donné le moindre indice qui me dirait que ça la dérange. Au contraire, je me fais peut-être des films, mais j’ai l’impression que je lui plais. Elle a cette petite manie adorable quand elle est gênée : elle détourne les yeux en replaçant une mèche de cheveux derrière son oreille. Je me sens con vis-à-vis de Jessica. J’étais tellement obsédé par elle que je ne m’étais jamais rendu compte à quel point Lexi était super jolie. Ça y est, je stresse à mort. Elle m’intéresse de plus en plus, mais je n’ose pas le lui dire.
Comment on annonce ce genre de choses à quelqu’un ? Et si elle me rejette ? Je refrène mes sentiments au fond de moi. Ami, c’est tout, il faut que j’arrête de rêver d’autre chose.
À chaque fois que je suis en sa présence, j’ai désormais une boule dans le ventre. D’un côté, je suis super bien d’être avec elle, d’un autre, je suis frustré de ne pas pouvoir partager ce que je ressens. En tout cas, travailler sur ce projet n’est plus du tout une corvée, je suis même sans cesse impatient de nos prochains rendez-vous. Une peur surgit soudain au fond de moi : et une fois qu’on aura fini, qu’est-ce qui se passera ? Allons-nous nous ignorer comme avant ? Je ne le supporterais pas. Il faut que je fasse quelque chose, que je trouve un moyen pour que le lien qui nous unit aille plus loin que ce simple travail de groupe. Je suis vraiment trop nul, je ne sais pas du tout comment m’y prendre. Je décide de prendre mon courage à deux mains pour l’inviter carrément au cinéma. J’ai le cœur qui bat la chamade après avoir prononcé ces simples mots. Je me sens con, c’est tellement naze comme idée, mais je n’ai rien trouvé d’autre. Elle va refuser, c’est sûr :
— D’accord, me dit-elle. Tu aurais envie de voir quoi ?
Je vais m’évanouir. Elle m’a dit oui ! C’est le plus beau jour de ma vie. J’essaie de cacher mon emballement, nous fixons une date et choisissons le film.
J’ai fait l’erreur de l’annoncer à ma mère — Fallait bien quelqu’un pour nous conduire. Tout de suite, elle s’est imaginé que c’était ma petite-amie. J’ai nié en bloc en lui disant qu’elle ne m’intéressait pas du tout. Je n’ai pas besoin de ce genre d’encouragement. Cette sortie ne veut rien dire, nous sommes amis, c’est tout, je ne voudrais pas tout foutre en l’air en lui faisant penser que je souhaiterais autre chose.
Le jour J arrive, et l’après-midi que nous passons ensemble est parfaite. Le film était naze, mais je m’en moque. Nous en avons profité pour nous en moquer en allant manger au MacDo après la séance. J’ai le cœur brisé lorsque nous nous séparons. J’ai failli lui dire ce que je ressens, mais je me suis retenu. Pour une fois que j’ai trouvé quelqu’un avec qui je me sens bien, je ne voudrais pas tout gâcher.
Le temps passe et les choses évoluent. Lentement, mais elles évoluent. Nous passons de plus en plus de temps ensemble durant les récrés. Tout le monde voit bien que nous sommes devenus amis maintenant. Il y a bien quelques bruits de couloirs sur le sujet, mais je n’y prête pas attention. Je l’invite plusieurs fois à passer chez moi après l’école, pas pour bosser, juste pour s’amuser. Elle accepte et j’en profite pour lui montrer mes jeux vidéo. Je suis non seulement surpris qu’elle accepte ce côté geek de moi, mais qu’en plus, elle le partage également. J’ignorais qu’elle était du genre à jouer au pc pendant des heures. C’est une vraie gameuse, moi qui pensais qu’elle passait ses soirées à lire des bouquins d’intello...
Je me sens de plus en plus troublé. Je sens qu’il y a une certaine alchimie entre nous, cela me monte à la tête. Est-ce qu’elle attend que je fasse le premier pas ? Dois-je faire le premier pas ? Comment les gens normaux font ? Je chasse ces idées de ma tête, me disant qu’il faut que j’arrête de rêver, jusqu’au jour où je la vois traîner avec un mec du bahut entre les cours. C’est un beau gosse, du genre sportif. Il discute avec elle et la fait rire. Je me sens horriblement mal lorsque je remarque cette petite étoile qui brille dans ses yeux tandis qu’il lui parle. Je suis jaloux, horriblement jaloux. J’ai envie d’intervenir, de casser la gueule à ce connard, n’importe quoi, mais de faire quelque chose, quoi ! Au lieu de ça, je ne fais rien et passe mon chemin. Je suis vraiment trop con.
Cette scène a provoqué un déclic chez moi. Si je ne tente jamais rien avec elle, quelqu’un d’autre finira par le faire et me la volera. Il faut que je me bouge, que je prenne des risques. J’ai tellement peur... La fois suivante où nous bossons sur notre présentation de français, j’attends que nous fassions une pause pour me lancer sans filet :
— Lexi... ça te tenterait de... sortir avec moi ?— Sortir ? Tu veux dire... aller au cinéma ? — Non, je veux dire... sortir... sortir...
Je n’arrive même pas à le dire à voix haute, quel crétin. Elle semble néanmoins parfaitement comprendre ce que je veux dire vu comment elle rougit comme moi. J’aurais dû fermer ma gueule, c’est tellement embarrassant pour tous les deux :
— Tu veux dire... sortir... comme si tu étais mon petit copain ? — C’est ça...
Je n’arrive plus à respirer, je voudrais mourir de honte :
— Cela me plairait beaucoup, me dit-elle en détournant le regard tout en replaçant une mèche de cheveux derrière l’oreille.
Une explosion de joie se produit en moi. Ai-je bien entendu ? Est-ce réel ou vais-je me réveiller ?
— C’est vrai ?! fais-je avec un peu trop d’enthousiasme.— Oui. Ça... faisait longtemps que j’en avais envie. — Pourquoi n’as-tu rien dit ? — Bah, et toi ? Pourquoi n’as-tu rien dit ? Je ne savais pas si je te plaisais ou non.— Si. Tu me plais beaucoup...
Nous sourions tous les deux, gênés. Aucun de nous ne savons comment réagir. Nous devons avoir l’air de deux idiots. On est censé faire quoi maintenant dans ces cas-là ?
— Mais... et cet autre garçon ? fais-je, rongé par la curiosité. — Quel autre garçon ? — Eh bien, l’autre jour... je t’ai vu avec quelqu’un qui avait l’air de te draguer et...— Ah, tu dois parler de Stéphane. Oui, il a voulu que je sorte avec lui, mais j’ai refusé.— Ah bon ? Pourquoi ?
Mais pourquoi est-ce que je pose des questions aussi stupides ?
— Il est très charmant, mais... j’espérais qu’une autre personne me fasse ce genre de demande.
C’est à mon tour de détourner le regard, je ne sais plus où me mettre. Nous gloussons tous les deux pour essayer de nous détendre. J’ai l’impression de vivre un rêve. J’ai une copine ! J’ai vraiment une copine ! J’aurais bien envie de le crier sur tous les toits, mais ce serait agir comme un con. C’est tout nouveau, rien n’est sûr, si ça se peut, elle me larguera dans une semaine, il faut que je garde les pieds sur terre.
Dès le lendemain, tout change entre nous. Nous nous asseyons l’un à côté de l’autre à tous les cours, et passons nos récrés ensemble. Ça doit jaser dans les couloirs, mais qu’est-ce que j’en ai à foutre ? Nous sortons une nouvelle fois au cinéma, suivi d’un MacDo, et l’invite plusieurs fois à la maison afin de jouer aux jeux vidéo. Tout se passe bien, mais... il ne se passe rien. Enfin, je veux dire qu’il n’y a pas beaucoup de différence dans notre comportement entre avant et après s’être avoué nos sentiments. Je ne sais pas quoi faire. Je ne voudrais pas aller trop vite et lui faire peur. Elle est un peu dans la même situation que moi, c’est la première fois qu’elle sort avec un garçon. Nous faisons décidément une belle brochette de coincés. Peu importe, tant que tout se passe bien, je n’ai pas de raisons de m’inquiéter. Enfin, jusqu’au jour où je la sens un peu blessée et qu’elle me fasse part de ce qui la tracasse :
— Tu n’as jamais envie de m’embrasser ? me demande-t-elle en rougissant d’un ton un peu boudeur. — Je... heum... Bah, si ! Bien sûr !— Alors pourquoi tu n’as jamais essayé ? Je pensais que je te plaisais... — Mais tu me plais beaucoup ! C’est juste que... je... Je ne l’ai jamais fait... Et je ne savais pas si toi... tu en avais envie aussi. Je ne voulais pas paraitre... déplacé. — Moi non plus je ne l’ai jamais fait, mais j’en ai très envie.
Nous avons du mal à nous regarder dans les yeux tous les deux tant nous nous sentons ridicules.
— Tu veux bien alors ? lui demandé-je.— Oui. Embrasse-moi, Dominique.
J’ai fantasmé sur ce moment tellement de fois que j’en ai la tête qui tourne. Je vais le faire. Nos lèvres se rapprochent dangereusement. Un frisson m’envahit lorsque les miennes effleurent enfin les siennes. Nous échangeons un baiser, un vrai baiser, notre premier. J’ai une terrible érection dans mon pantalon. Je dois me débrouiller comme un manche, mais elle ne me fait aucune remarque, alors je continue. Je deviens ambitieux et tente de lui mettre la langue. Elle me laisse faire, je n’y crois pas. Nous n’arrivons plus à décoller l’un de l’autre, je suis excité à mort. Je la serre dans mes bras pour la rapprocher de moi et la caresse tendrement. C’est bon, c’est si bon, et dire que je pensais il y a peu que je ne connaîtrais jamais ce genre de choses...
Nous finissons par nous séparer. Nous ne trouvons pas quoi nous dire, donc nous rions, heureux d’avoir partagé cet instant. Je suis moins timide pour l’embrasser depuis. J’ai peur même d’être un peu trop gourmand. Nous ne le faisons jamais en public, mais dès que nous en avons l’occasion, je me lance à l’assaut. Je n’ai jamais osé aller plus loin que ça, même si ce n’est pas l’envie qui me manque. J’ai... envie d’elle. Je me sens tellement sale rien que de le penser. C’est une fille si douce, gentille, innocente, et moi, je suis un pervers qui rêve de lui faire des choses obscènes. J’ai envie d’admirer son corps nu, de pouvoir la caresser de partout, de jouer avec sa chatte et... d’y enfoncer mon sexe bien dur jusqu’à m’en faire éjaculer. J’ai honte de penser à ce genre de choses, surtout lorsque je suis en sa présence. Ce n’est pas une pute, c’est une fille bien, et les filles bien ne pensent pas à ça.
Pour me soulager, je me masturbe en pensant à elle. Ça a été... difficile la première fois. Je me suis senti être une odieuse personne, mais c’était tellement bon aussi... je n’ai pas pu m’empêcher de recommencer... Encore et encore... Quasi tous les soirs dans mon lit.
Notre projet de français n’est toujours pas terminé, mais il faut dire que nous avons beaucoup de mal à nous concentrer dessus. Nos « réunions » sont surtout devenues des excuses pour nous embrasser dans ma chambre. Nous sommes collés l’un à l’autre, nous nous caressons, nos langues entremêlées. Comme souvent dans ces cas-là, j’ai une énorme érection. J’ai envie d’aller plus loin, très envie, j’ai cependant aussi très peur de devenir entreprenant et de faire un geste de déplacé. Le mieux est peut-être de simplement partager ce que je ressens :
— Lexi... J’ai envie... gémis-je entre deux baisers.— De ?— J’ai... j’ai envie de toi...
Elle m’a très bien compris vu comment elle rougit. Elle s’arrête et détourne le regard. Merde, je n’aurais jamais dû lui dire ça. Quel con !
— Moi aussi, me confie-t-elle. J’ai très envie. Mais... je ne suis pas prête.
Quelle déception, pendant un instant, j’ai cru que...
— Je comprends, fais-je en toute honnêteté, ce n’est pas grave. — Mais j’ai vraiment envie aussi, tu sais. Je... j’y pense souvent. — C’est vrai ?!— Oui... Il m’est arrivé plusieurs fois de... me masturber en pensant à toi.
Elle n’ose plus me regarder dans les yeux après m’avoir avoué ça. Moi, je suis bouche bée. Je n’imaginais pas une fille se masturber. Surtout une fille comme elle. Elle a l’air tellement... innocente. Je ne pensais pas que pour elle, avoir un copain pouvait aller plus loin que de faire des bisous et des câlins. Je sais, c’est stupide quand j’y repense, nous avons tous les deux la majorité, c’est normal que nous ne pensions plus comme des gamins, mais, je ne sais pas... je la croyais trop prude pour ce genre de chose. Évidemment, je suis ravi d’avoir tort. Ça veut dire que je ne suis peut-être pas qu’un pervers et que c’est complètement normal.
— Et toi ? me demande-t-elle. Tu t’es déjà... en pensant à moi ?— Quoi ?! fais-je choqué par sa question. Non ! Bien sûr que non !
Mince, elle a l’air déçue. Moi qui pensais qu’en lui mentant, je gagnerais des points en passant pour un type bien.
— Tu... n’en as jamais eu envie ?— Je... Si, bien sûr que si, avoué-je en espérant me rattraper. — Alors pourquoi tu ne l’as jamais fait ?— Je... Lexi... c’est délicat quoi... Je ne voulais pas... te manquer de respect... — Tu trouves que c’est un manque de respect quand je me caresse en pensant à toi ?— Quoi ?! Non, non, bien sûr que non. Je trouve ça... flatteur en réalité. — Moi aussi je trouverais ça très flatteur. Alors si jamais l’envie te revient, masturbe-toi en pensant à moi autant que tu veux, d’accord ?— Je... d’accord.
Je crois que c’est la conversation la plus bizarre que je n’ai jamais eue. Elle est décidément plus ouverte sur la question du sexe que je l’imaginais. C’est con, mais ça me rassure. Je n’ai plus à avoir honte de mes plaisirs nocturnes. Par contre, cela me donne encore plus envie d’elle. Cela va m’être de plus en plus difficile de rester avec elle sans rien faire. Le soir même, je ne résiste pas, et je me branle librement en pensant à elle. Je me l’imagine plus coquine qu’à l’accoutumée, cela me fait jouir plus fort que d’habitude.
Quelques jours plus tard, nous discutons par chat sur internet. C’est plus facile pour moi de lui avouer mon méfait sans qu’elle soit en face de moi. J’ai honte de lui avouer une chose pareille, mais ça m’excite aussi. Je n’ose uniquement que parce qu’elle a dit qu’elle trouverait ça flatteur. Sur le coup, j’ai peur de sa réaction, c’est quand même un sujet bizarre à aborder comme ça. Je suis rassuré lorsqu’elle me fait un smiley souriant. Nous en parlons encore un peu, timidement, sans trop entrer dans les détails cochons. Cela reste assez pour me donner une érection. Je ne sais pas pourquoi, du coup, j’ai tapé :
— Voilà, j’ai envie maintenant, c’est malin.— Moi aussi... me répond-elle. — C’est vrai ? — Oui.— Ça te choque si je te dis que j’ai envie d’aller m’isoler pour... en pensant à toi ?— Non, reste.— ?— On pourrait... se masturber tous les deux... devant nos écrans...
Waow... c’est vachement tordu quand même. Je ne m’attendais pas à ce genre de proposition de sa part, c’est plutôt le genre de truc que moi j’aurais été capable d’imaginer. C’est sans doute bizarre, et pas très sain, mais j’ai très envie, et elle aussi, alors pourquoi dirais-je non ? J’espère juste que personne ne rentrera dans ma chambre... il n’y a pas de verrou...
— D’accord, fais-je.
Toute cette situation est surréaliste, je me sens ultra-gêné. C’est comme... une forme de sexe à distance. Je défais mon pantalon et sors ma queue déjà en érection. Je fais quoi maintenant... je le lui dis ? Bordel, j’ai tellement peur de la choquer ou d’aller trop loin. Allez, je me lance quand même :
— Voilà... je... l’ai sortie.
Elle me fait un smiley timide.
— Je suis déjà très dur, pour toi, enchaîné-je. — Moi, j’ai... glissé... une main dans ma culotte...— Hm...— Et toi ? Tu te caresses ? — Maintenant, oui... — C’est bon ? — Très... Et toi ? Tu te caresses ?— Oui... c’est très bon aussi...
Il y a un moment de silence, sans doute parce que nous nous touchons chacun dans notre coin. Je n’arrive pas à croire qu’elle soit vraiment en train de se masturber de l’autre côté de l’écran. Ça m’excite à mort.
— Tu t’imagines quoi pendant que tu te caresses ? osé-je lui demander. — Je n’ose pas le dire, dit-elle, suivi d’un smiley gêné. — Allez, n’aie pas peur.— J’imagine... que tu me prennes... — Oh la vache...— Je voudrais te sentir au fond de moi...— Moi aussi... je voudrais... te prendre...— Hmm...— Être dans ta chatte... et te faire jouir...— Hmm, je suis trempée. — Lexi... j’ai follement envie de jouir... — Attends, je vais t’aider...
Je ne comprends pas de quoi elle parle, il s’ensuit un moment de silence jusqu’à ce que je reçoive une photo. Je rougis en ouvrant le fichier, c’est un grand plan de ses seins nus. Waow ! Quel cadeau ! Je ne m’attendais pas à ça ! La petite coquine... Ils ne sont pas aussi gros que ceux de Jessica, mais elle n’est pas totalement plate non plus, elle est magnifique. Je lui en fais part, je lui dis que je voudrais pouvoir jouer avec, les lécher, jouer avec les tétons. J’ai peur de l’avoir choquée, mais elle semble au contraire prendre ça pour un compliment. Je sauvegarde l’image quelque part sur mon ordinateur, quelque chose me dit que je vais m’en resservir... Mince, cela va être encore plus difficile d’être sage en sa présence maintenant que je sais ce qui se cache derrière ses vêtements...
J’ai envie de lui rendre la pareille, mais je me vois mal la satisfaire avec une simple image de mon torse nu. Je prends mon portable et fais une photo de mon sexe en érection avant de la lui envoyer. J’attends sa réaction, elle me répond par un smiley timide et un autre gêné.
— Ça te plaît ?— Beaucoup... Elle est vraiment très belle... et d’une belle taille en plus.
Je lui réponds à mon tour par un smiley qui rougit. Nous continuons à nous masturber en nous échangeant des mots un peu cochons. J’ai très envie de me faire éjaculer, mais je me retiens. Même à distance comme ça, j’ai peur qu’elle me trouve précoce.
— Je vais jouir ! me confie-t-elle soudainement.
Waow ! Pour de vrai ?! J’essaie de l’aider en lui envoyant quelques nouveaux messages, j’imagine que cela a marché puisqu’elle me répond :
— J’ai joui...— Pour de vrai ?!— Oui...— Waow... C’était bon ?— Oui, plus que d’habitude. Merci... pour la photo, et pour le reste. — De rien. Et merci pour la tienne !— Tu as joui aussi ?— Non... pas encore...— Qu’est-ce qui te retient ?— Je... rien... j’ai très envie...— Alors, vas-y, finis-toi. — Hmm oui...
Elle m’envoie une suite de messages coquins pour m’aider :
— J’aimerais être là pour voir ça... — Te voir te branler pour moi... — J’aimerais te voir éjaculer...— Voir ton sexe déborder de sperme pour moi.
Trop c’est trop... Je viens, je sens mon jus en train de grimper. J’explose... je jouis si fort que je m’en fous partout. Raaah, c’est tellement bon... La meilleure branlette de ma vie.
Je l’avertis de mon état, elle me répond par un smiley qui sourit. Je suis tout étourdi, elle me confie qu’elle aussi. Nous parlons peu, je crois que nous nous sentons tous les deux très idiots, mais cela nous a fait tellement du bien... Nous nous quittons peu après, la tête dans les étoiles.
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