Main dans la main, nous descendons les quelques volées de marches nécessaires pour nous rendre au sous-sol du domaine où se trouve le bar. Au fil de notre descente, nous croisons de nombreux couples, trouples et groupes se dirigeant vers les coins câlins ou les chambres pour s’adonner à de multiples activités et rejoindre les coquins qui s’y trouvent déjà, dont on en entend certains s’exprimer depuis l’escalier. Je remarque que l’ambiance est nettement moins calme que tout à l’heure et que, où que nous allions et passions, de petits cris et gémissements se superposent à la musique d’ambiance. Ce qui est tout à fait logique quand on pense que la soirée a débuté il y a plus d’une heure maintenant. Je remarque également que, malgré nos tenues plus que légères, nous faisons partie des hôtes les plus vêtus, la plupart étant en tenue d’Adam ou d’Ève, dévoilant leurs attributs masculin ou féminin à qui le veut, une grande majorité ayant comme nous fait le choix d’orner leurs sexes, tétons, fessiers ou autre partie du corps de délicats bijoux parfois fort sophistiqués. Je vois que je ne dénote absolument pas dans le paysage, je suis étonné du nombre de gens comme moi que l’on croise, et je suis ravie de constater, sans prétention et tu me le confirmes à plusieurs reprises, que je suis parmi les mieux servies par Dame Nature. C’est perdue dans mes pensées que nous arrivons au bar et il me faut quelques secondes pour recouvrer mes esprits et être capable de passer commande après de la charmante barmaid. Nous trinquons, nous embrassons, goûtons à cette coupe comme si c’était notre premier champagne de la soirée, puis tu pars en chasse sur la piste de danse. Je n’ai pas envie de te rejoindre tout de suite. Je préfère rester assise là, sur mon confortable tabouret à te regarder aborder des couples, des femmes ou des hommes solitaires, que, peut-être, tu partageras avec moi ensuite si je ne suis pas occupée ailleurs. Il ne te faut pas plus de deux ou trois minutes pour te voir invité à rejoindre un couple hétéro pour une rumba torride ; où tes talents de danseurs vont être mis à l’honneur. Hélas, je n’aurai pas l’occasion de t’observer bien longtemps, voilà qu’à mon tour un couple m’aborde. Un couple lesbien... Ça fait un certain temps que je n’en ai pas rencontré de cette façon, la plupart d’entre eux semblant d’ordinaire assez réticents à l’idée de partager un moment intime avec une personne comme moi. Nous discutons quelques instants puis ils m’invitent à les suivre, juste derrière dans la piscine maritime, qui, je suppose à l’appellation, doit être à l’eau salée. Tant mieux, je ne suis pas très fan du chlore. Je te cherche pour te faire signe, mais ne te trouve plus, je suppose que tu as dû également te faire entraîner vers d’autres horizons ; nous nous retrouverons donc plus tard dans la nuit ou, au pire, au petit matin sous les draps de notre lit. Les grands esprits se rencontrent, à peine suis-je entrée dans l’eau - salée comme je le présumais, d’une température idéale et une profondeur parfaite pour pouvoir se tenir debout, se mouvoir et s’adonner à toutes sortes d’activités plus souvent réservées à des lieux intimes - que tu viens m’enlacer par derrière en me susurrant quelques mots dans l’oreille. Tes nouveaux amis sont intéressés par un échange de couples, tu me proposes donc de me joindre à vous. Ce n’est pas l’envie qui me manque, mais je suis déjà engagée avec ces deux beautés dont je te fais les présentations et auxquelles, avec ton charme habituel, tu proposes tout naturellement de se joindre à vous, à nous, comme de vieilles amies auxquelles nous aurions proposé de venir prendre le thé à la maison. À ma grande joie, elles acceptent. Tu fais signe au couple d’approcher et c’est tous les six que nous trouvons un petit coin tranquille dans cette eau divine pour faire plus ample connaissance. Nous avons donc d’un côté Léa et Maëlle, toutes les deux à peine la trentaine, en couple libre et bisexuelles depuis plusieurs années, grandes amatrices de ce club et qui sont venues passer le Week-End avec des amis ; et, de l’autre, Marie et Benoit, couple libre et bisexuel également entre trente et trente-cinq ans qui, comme nous, découvrent cet endroit du soir même. Monsieur, avec un très bel attribut même s’il n’égale pas le tien, ne semble pas des plus à l’aise, contrairement à sa femme. Celle-ci n’a en effet pas tardé à faire plus ample connaissance avec la pulpeuse Maëlle qui, comme toi et moi, a choisi de ne pas se dévoiler entièrement et porte un mini-string noir avec caches tétons assortis, lesquels n’apparaissent que plus minuscule sur son opulente poitrine, ronde, ferme, qui se tient à merveille et appelle aux caresses et jeux divers. Je m’apprête à aller faire connaissance avec notre cher Monsieur tout timide, mais tu me devances, attrapes son sexe d’une main, sa nuque de l’autre et colles tes lèvres aux siennes pour un baiser qu’il ne met que peu de temps à apprécier et à te rendre, ses mains découvrant alors ton corps, passant de ta nuque à tes cheveux, à ton dos, à ton bassin, à tes fesses. Je sens qu’il n’ose s’aventurer plus loin, mais une belle cambrure de ta part lui fait comprendre qu’il peut décemment s’aventurer dans le sillon interfessier et jusqu’à ton anus, ou, en tout cas, au bijou qui pour le moment occupe la place. Je constate que tes mains ne restent pas inactives et si l’une se met à faire des va-et-vient sur les dix-sept centimètres de chair du bonhomme, l’autre semble s’activer dans le bas de son dos et j’imagine que tu es parti en exploration de sa magnifique croupe. Je ne peux faire que des suppositions et ne pourrai pas en voir plus, car, de mon côté, je suis bien occupé avec Léa, qui, après avoir léché chaque partie non immergée de mon corps, a décidé de venir coller sa poitrine à la mienne et de m’offrir ses lèvres, que je m’empresse de forcer avec ma langue pour aller doucement caresser la sienne. D’abord la pointe, délicatement, puis de plus en plus férocement dans un mouvement de rotation qui me permet de gagner du terrain peu à peu, me permettant d’enlacer totalement son doux organe autour du mien. Je ne lui laisse aucun répit, et elle me le rend bien. Ses doigts passent dans les miens, les enlacent, les effleurent, remontent le long de mes avant-bras puis de mes bras, arrivent au niveau des épaules, de la nuque, puis redescendent sur les ongles suivant ma colonne pour venir s’agripper à mes fesses en laissant vagabonder l’un des leurs dans mon sillon. Elle me rend complètement dingue avec ses caresses et j’ai énormément de mal à me contenir, à ne pas la prendre et la dévorer là, tout de suite. En plus, nous avons quasiment une taille identique et je sens ses gros tétons titiller les miens et nos sexes se caresser mutuellement au rythme de nos mouvements. Car oui, elle a de gros tétons !! Ses seins ne sont pas spécialement énormes, je dirais même qu’ils sont de taille assez modeste, en forme de poires, bien fermes et droits ; mais ils sont surplombés de tétons majestueux mis en valeur par des pendentifs et reliés l’un à l’autre par une chaînette en argent, laquelle, hasard ou volonté, suit à l’exactitude la courbe du tatouage qu’elle arbore fièrement sur le torse et qui se prolonge en fondu vers son nombril pour se terminer juste au-dessus du clitoris, l’un et l’autre percés également et magnifiés par un bijou raffiné et soigneusement sectionné. Comme une invitation à l’exploration, je suis avec mes doigts cette ligne directrice pour partir à la découverte de son intimité que j’imagine chaude, accueillante et qu’il me tarde de goûter ...
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