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Vu du toit

Chapitre unique

Voyeur / Exhibition
—‌Après un orage estival qui avait fait quelques dégâts deux jours plus tôt, Hubert voulut monter sur son toit pour inspecter l’état des tuiles et voir si elles étaient toujours bien en place. Son inspection terminée, il ne résista pas à l’envie de porter un regard panoramique sur son environnement urbain, sans obstacle à sa vue, ce qui ne pouvait être réalisé que sur ce perchoir. C’est alors qu’il découvrit dans un jardin non pas mitoyen mais proche une de ses voisines qu’il connaissait et fréquentait depuis vingt ans en train de bronzer nue sur un bain de soleil. Il ne put s’empêcher de sourire en la regardant allongée, avec un chapeau et des lunettes noires, offrant aux UV un corps dont il avait toujours considéré qu’il résistait aux atteintes de l’âge en répartissant harmonieusement ses rondeurs adipeuses. Il aimait la regarder marcher de derrière pour admirer le louvoiement d’une croupe à ses yeux parfaite. Fausse blonde coiffée au carré, yeux émeraude, il l’avait toujours trouvée sexy. Et il la voyait maintenant à poil...
Il descendit de son toit pour aller chercher sa paire de jumelles et remonta afin de détailler, en pur voyeur, ce que la voisine, prénommée Corinne, lui offrait sans le savoir. Ses seins étalés sur son torse, son pubis taillé en ticket de métro, son ventre à peine arrondi sous son nombril. Il se serait vite lassé de cette observation frauduleuse si elle n’avait pas mis sa main entre ses cuisses et entamé une masturbation, un doigt posé avec précision sur sa vulve. Son rictus témoignait du plaisir qu’elle se donnait. Vision aussi étonnante qu’incroyable ! Alors, Hubert eut une impulsion qui allait engendrer des événements imprévus. Il saisit son téléphone dans sa poche arrière de son jean et composa le numéro de portable de Corinne car elle avait son appareil posé à côté d’elle. Sans cesser de se masturber, elle prit le téléphone et répondit :
— Allo ?— C’est Hubert. Je viens juste prendre de tes nouvelles.— Ah, c’est gentil. Oui, ça va et toi ?— Bien, bien. Tu es toute seule ? Je ne vois pas ton cher et tendre depuis quelques jours.— Il est parti voir sa mère, qui n’est pas bien en ce moment. Je ne sais pas quand il va rentrer.— Ah. Désolé pour lui. Et toi, qu’est-ce que tu fais ?— Oh rien pour le moment. Je prends le soleil dans mon jardin.
Hubert nota que tout en lui parlant, elle n’avait pas cessé de se toucher, alternativement le clito et les seins.
— Tu te fais du bien, en somme.— C’est ça, je me fais du bien.— Et même beaucoup de bien. — Que veux-tu dire ?
Corinne avait cessé de se caresser, visiblement interdite par la réflexion de son voisin.
— Je vais arrêter les cachotteries. Je suis monté sur mon toit pour vérifier l’état de mes tuiles et j’ai vu que tu bronzais à poil.
Corinne sursauta, regarda vers la maison de son voisin, l’aperçut et s’exclama :
— Eh oh, à quoi tu joues ? Espèce de voyeur. Tu veux que je parle à ta femme de ton comportement ?— Et toi, tu veux que je dise à Christophe que tu te branles dans ton jardin ?— Oh bon, ça va, descends de ton toit et laisse-moi tranquille.— Tu penses à quoi et à qui, quand tu te branles ? A ton mari ?
Cette fois, Corinne esquissa un sourire qu’Hubert put constater à travers ses jumelles.
— Tu ne veux quand même pas entrer dans ma tête.— Dans ta tête, non, mais ailleurs, quand je te vois comme ça, j’aimerais bien.— Voilà que tu me dragues maintenant.— Avoue que tu avais envie de baiser avant que je t’appelle.
Corinne marqua un temps de silence avant de lâcher :
— J’ai toujours envie de baiser lorsque je suis nue au soleil.— Donc, tu es frustrée.— Pas plus que toi. Avoue que tu bandes.— Affirmatif. Vingt centimètres au moins.— Pfff... Tu te vantes.
Hubert nota que Corinne avait recommencé à se caresser. Visiblement, cette conversation l’excitait.
— Attends, je te le prouve direct.
Alors, il baissa son pantalon et prit sa queue en photo, en pleine érection, avant de la transmettre au portable de Corinne.
— Regarde, je t’ai envoyé l’objet de ton désir.— Hou ! Tu m’avais caché ça. Elle doit être heureuse, Martine (le prénom de la femme d’Hubert). Elle est où d’ailleurs, en ce moment ?— Partie au cinéma avec une copine. Bon, parlons clair. J’ai envie de te baiser.— Ta ta ta. Calme-toi. Même pas en rêve. — Tu es archi mûre. Personne n’en saura jamais rien. Allez, j’arrive.— Mais... non... arrête... allo allo...
Hubert avait accroché et à peine cinq minutes plus tard, il sonnait à la porte de sa voisine. Celle-ci lui ouvrit sommairement vêtue d’un paréo qui lui arrivait en haut des cuisses et découvrait ses épaules et une partie de ses seins. Elle était pieds nus, sans chapeau ni lunettes de soleil. Gaillard, Hubert poussa la porte entrouverte sans se voir opposer une résistance autre que verbale :
— Tu es complètement dingue. Rentre chez toi.
Mais déjà, Hubert enlaçait sa voisine et lui faisait sentir sa raideur à travers le mince paréo, lequel tomba comme une corolle aux pieds de sa propriétaire, devenue soudain toute molle.
— Non, s’il te plait, je...
Mais Hubert lui avait pris la main et la posait sur sa braguette. Non seulement elle ne la retira pas mais elle exerça une petite pression alors qu’ils s’embrassaient déjà à pleine bouche. Jouant sa chance à fond, Hubert poussa Corinne vers son canapé et glissa son visage entre ses cuisses avant de coller sa langue sur une vulve juteuse d’avoir été bien préparée par la masturbation. Elle poussa un gros soupir où on pouvait entendre à la fois de la résignation et du désir. Corinne avait toujours eu la chatte très sensible et sa vie n’avait été qu’un éternel combat entre le besoin de l’organe mâle et les pesanteurs d’une éducation rigide. Il suffisait de la bousculer un peu pour qu’elle capitule et sans le savoir, Hubert l’avait fait capituler. Elle lui tenait maintenant la nuque en roucoulant sous son cunni et s’il avait alors décidé de prendre ses cliques et ses claques, elle l’aurait sans doute insulté. Il avait désormais l’obligation de la baiser.
Quand il se releva, le visage huilé de son jus, elle avait les cuisses largement ouvertes et tout son être, ses yeux, ses seins, son ventre, lui disait : viens.
Il se dévêtit en hâte, exposant à sa vue son pénis tendu, totalement décalotté, lu dans son regard émeraude l’étincelle du désir et il la pénétra d’une seule poussée, elle affalée dans son canapé, lui debout en appui sur le dossier, les yeux dans les siens, jusqu’à la garde. Ce fut le début d’une sarabande intense qui leur fit utiliser toutes les possibilités de ce meuble dont ses concepteurs n’avaient sans doute pas pensé qu’il était fait pour le cul. Tantôt allongée, tantôt à genoux, tantôt sur ses pieds dos à lui assis, Corinne manifesta tout l’enthousiasme sexuel d’une femelle en chaleur, totalement oublieuse de sa conjugalité, seulement préoccupée de savourer cette bite inattendue qui révolutionnait ses hormones un peu endormies par la routine. Elle piaillait, roucoulait, couinait, hoquetait, livrant à son voisin l’image inoubliable d’une vraie femme qui baise. Certaines, plutôt introverties, font l’amour en silence, toutes à leur ressenti.
Corinne, au contraire, avait besoin de s’extérioriser, de manifester son adhésion et son plaisir, de conforter son partenaire dans le pouvoir de sa bite. Celui-ci était évidemment enchanté de découvrir sa voisine dans l’extase. Il n’en était plus du tout au stade de mater son cul dans la rue. Il la baisait et la regardait baiser avec la même ardeur que lui. Et tout ça parce qu’il l’avait vue nue dans son jardin, sa main entre ses cuisses. Bienheureuse vérification du toit !
Il avait bien conscience que l’occasion ne lui serait peut-être plus jamais offerte ne l’honorer de sa queue et qu’il fallait en profiter un max. Combien de fois avait-il maté et admiré le roulement de sa croupe dans la rue, qu’elle moulait savamment dans des pantalons serrés. Ce cul était maintenant devant lui, charnu sans excès, bien fendu, épanoui. Il mit un doigt dans son anus, puis le pouce, sans rencontrer d’opposition, tout en continuant à limer en levrette. C’était le moment où jamais de monter d’un étage. Le moment ou jamais de sodomiser ce cul de rêve. Mais accepterait-elle ?
Corinne n’était pas rompue à l’exercice. Christophe n’avait jamais osé et elle n’avait jamais osé demander. Quand elle sentit le gland tenter de forcer le passage de son anneau, elle pensa à des discussions intimes avec des copines où le sujet sodo avait été abordé. Elle s’était sentie un peu cruche d’être la seule à n’avoir jamais essayé. C’est pourquoi Hubert fut le bienvenu et elle creusa les reins. D’abord douloureuse, la pénétration devint jouissive et Corinne monta encore dans les décibels.
— Tu aimes ça, te faire enculer ? osa Hubert à son oreille.— Oui oui, répondit-elle entre deux gargouillis.
Elle avait l’impression d’être prise comme une chienne par un clébard en rut et ça l’excitait prodigieusement. Son orgasme anal fut si puissant qu’Hubert ne put retenir son sperme. Elle sentit ses couilles battre contre sa chatte lors de ses ruées, sensation inouïe dont elle allait se souvenir longtemps. Ils restèrent encore unis, immobiles, tandis qu’il expulsait ses dernières giclées et se ramollissait. Et ils se retrouvèrent assis dans le canapé, nus, en sueur, stupides, laissant des traces de leur coït sur le cuir qu’elle aurait ensuite à coeur d’effacer, non sans inquiétude.
Le retour à la réalité fut progressif, mais culpabilisant. Sur une simple et puissante pulsion mutuelle, l’un avait fait cocu son épouse, l’autre son mari. Ils convinrent l’un et l’autre de ranger ce moment de folie dans le tréfonds de leur mémoire, comme un secret partagé. Mais ils étaient bien obligés de reconnaitre l’un et l’autre qu’ils avaient pris un pied d’enfer. Corinne avait trouvé "fabuleuse" la bite d’Hubert et celui-ci avoua à celle-ci la réalisation d’un vieux fantasme qui avait dépassé toutes ses espérances, tant elle avait mis du coeur à l’ouvrage. Corinne reconnut qu’il ne l’avait jamais laissée indifférente mais qu’elle était du genre à refouler ses envies. "Je ne me suis jamais lâchée comme ça", concéda-t-elle, à la fois honteuse et ravie.
Mais les meilleures choses ont une fin. Elle raccompagna son amant provisoire à la porte après avoir regardé dans la rue si personne ne venait et celui-ci s’échappa subrepticement en rasant les murs, comme s’il venait de cambrioler sa voisine. Et tous deux se retrouvèrent dans leur vie ordinaire, se demandant s’ils n’avaient pas rêvé.
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