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Tombés du ciel

Chapitre 7

Avec plusieurs femmes
— Bérénice, heu, je voudrais... Est-ce que tu pourrais...— Quoi ? Dis-moi.
La voix douce et bienveillante de la femme aux cheveux gris lui fit du bien. Alicia rassembla son courage, ses espoirs et se lança :
— Bérénice, je repars samedi ou dimanche avec mes enfants. Je souhaiterais, s’il te plaît, qu’avec Roger vous soyez mon papa et ma maman. Je voudrais que tu viennes vivre chez lui jusqu’à mon départ. Je voudrais vous appeler, "papa" et "maman".— Mais enfin, Alicia !— Avec Roger, je l’appelle déjà, "papounet", et lui "ma grande fille". On le fait pour donner le change aux yeux des gens, mais je sais qu’on le ressent vraiment comme ça. Et même avec toi, j’ai envie de te donner du "mamounette". Tu m’as réconfortée comme l’aurait fait ma maman, jamais je n’avais ressenti ça. Et, toi tu m’as dit "mon cœur", "ma petite".— Et alors ? Tu étais mal, je voulais te réconforter un peu.
A ces mots, Bérénice se rendit compte qu’elle avait voulu lui apporter du réconfort, mais dans un acte plus profond qu’elle ne l’avait jamais fait avec ses neveux et nièces. Oui, elle avait de l’affection pour la jeune femme, mais de là à l’appeler sa "fille" et à se faire appeler "maman"... "Maman", ce mot résonna fortement en elle.
— Ecoute. Je voudrais connaître ça, une fois dans ma vie. Rien qu’une. Avoir des gens que je puisse appeler, "papa" et "maman".— Mais, et Roger ?— Je suis sûre qu’il voudra bien.— Par rapport à toi, j’en suis certaine. Mais, moi...— Vous regrettez tous les deux de ne pas avoir de famille. D’enfant à vous. Je vous l’offre pour quelques jours.— Mais, il ne voudra pas de moi, chez lui.— Si, si, je suis sûre. S’il te plaît !— Euh, euh, j’ai des obligations...— Non, tu m’as dit que tu étais en vacances... S’il te plaît... Ma... Maman.
Alicia prononça ce mot avec les yeux embués de larmes. Bérénice reçut une décharge de bien-être, dieu que ce mot faisait du bien à entendre. Elle craqua et pleura doucement :
— D’accord, ma fille. Je veux bien.
— Merci, maman. Viens, allons te préparer quelques affaires.
Alicia se leva et tira Bérénice par la main, elle se dirigea vers l’escalier mais la femme voulut ralentir :
— Mais, on est toutes nues. Ça se fait pas trop.— Oh, on s’en fiche. Viens vite.
Bérénice se laissa emporter par l’insouciance de la jeune femme, de sa fille pour quelques jours. Elles montèrent donc et préparèrent une petite valise avec tout ce qu’il fallait. Elles redescendirent, toutes gaies et rieuses. Cela avait presque ressemblé à une séance de shopping entre une mère et sa fille. Alicia avait complimenté Bérénice sur son style élégant et féminin, elle qui avait tendance à s’habiller encore comme une ado. Elle demanda si elle pourrait lui piquer quelques trucs, ce que Bérénice accepta volontiers. Elles avaient des morphologies assez proches pour que leurs vêtements leur aillent à toutes les deux.Elles se rhabillèrent et Bérénice chercha à prendre des sous-vêtements de sa valise.
— Non, reste comme ça. Ca plaira à Roger.— Mais Alicia... Oh, tu as raison.
Elles sortirent, main dans la main, et Alicia grimpa dans sa voiture et Bérénice dans la sienne. Un peu avant 19h, elles arrivèrent devant chez l’agriculteur. Le temps s’était assombri, il allait sûrement y avoir un orage. La lumière était allumée dans le séjour. Elles se garèrent et sortirent des véhicules :
— Attends-moi, je vais faire sortir Roger.— J’ai peur qu’il dise non.— Ça ira. J’espère.
Alicia entra dans la maison. Roger, Hala et Salil étaient là. Les enfants étaient déjà en pyjama.
— Ah maman, s’écria Salil.— Oh mes chéris. Vous êtes déjà lavés ?— Oui, papi nous a fait prendre une douche, expliqua Hala.— Oh, merci. Dis, tu peux venir dehors un moment ? Les enfants, soyez sages en attendant.
Mais ils n’écoutèrent que d’une oreille, l’attention focalisée sur la télé allumée. Roger se dit que la petite Alicia avait craqué en faisant les boutiques et qu’elle avait besoin d’aide pour sortir ses achats de la voiture. Il suivit Alicia dehors et alla vers le côté de sa maison où les voitures se garaient.
— Attends. Je veux te parler.— Quoi, Alicia.— Heum, je suis allé voir quelqu’un, je n’ai pas fait les boutiques.— Bruno ? Ce n’était pas la peine de faire tout ça.— Non, pas Bruno. Bérénice.— Pardon ?— Oui, Roger, elle est venue me voir.
L’agriculteur se tourna vivement, la femme qu’il avait aimée plus jeune était là, une petite valise à la main. Il la reconnut facilement, il l’avait parfois aperçu lors des marchés ou à d’autres occasions. Elle était toujours très belle. Alicia et Bérénice expliquèrent ce qui était arrivé depuis deux jours : la révélation de Myriam, la rencontre au marché le matin, la venue de la jeune femme chez son ex-amante. Tout en évitant les détails concernant les échanges sur les conditions de la présence d’Alicia ici et sur leur relation sexuelle de l’après-midi. Pris par le récit, ils ne se rendirent pas compte que la pluie commençait à tomber. Roger reçut un uppercut lorsqu’il apprit pour la grossesse et l’accouchement sous X. S’il avait été moins con, moins agressif avec Bérénice, elle aurait pu revenir vers lui avec le ventre rond. Il se maudit lui-même, il avait raté quelque chose. Un coup de tonnerre gronda, les alertant sur les conditions météo qui se dégradaient.
— Rentrons vite.— Attends. Alicia veut te demander quelque chose. Moi, j’ai déjà accepté. C’est pour ça que je suis là.
Alicia dévoila la demande faite à Bérénice. La mâchoire de Roger faillit se décrocher toute seule. Elle voulait avoir la sensation d’avoir un père et une mère pour quelques jours ? La pluie redoublait d’intensité, il fallait se décider vite. Pourtant, ce n’était pas simple. Et comment Bérénice avait-elle pu accepter ? Et lui, pourquoi accepterait-il de se faire appeler "papa" ? Papa, il en avait tellement rêvé...
— Rentrons.— Alors ?— Rentre... ma fille. Toi aussi Bérénice.— C’est vrai, papa ?— Oui.
Ils entrèrent tous les trois dans la maison. Ils étaient trempés, les légères robes d’été et aux tons estivaux collaient aux corps des deux femmes. Par transparence le fermier découvrit qu’elles étaient nues dessous. Il voyait les aréoles de leurs seins, la forme de ceux-ci. Le tissu était plaqué contre leurs pubis, leur moulant parfaitement le Mont-De-Vénus. Le quinquagénaire se mit immédiatement à bander. Les femmes s’en aperçurent. Alicia ne s’en étonna pas, Bérénice fut surprise qu’il lui accorde autant d’attention qu’à la jeune femme. Mais elles grelottèrent vite de froid, Roger aussi. Il se sépara de son t-shirt et enfila un pull qui traînait pas loin.
— Allez vite vous sécher, leur dit-il.
Hala et Salil étaient absorbés par leur dessin animé et n’avaient pas vu qu’une étrangère était là. Les deux femmes partirent vite dans la chambre de Roger. Elles ôtèrent leurs robes et se séchèrent avec une serviette qu’Alicia avait prise dans la salle de bain au passage. Bérénice s’occupa d’abord d’Alicia avant de se sécher elle-même. La jeune femme ressentit tout le plaisir que ses enfants devaient avoir quand elle les essuyait avec une serviette bien chaude. Alicia enfila une culotte et le maillot de rugby de Roger. Bérénice n’avait pris que des nuisettes. Alicia fouilla dans les affaires du fermier et en sortit un autre maillot de rugby. Elle le tendit à Bérénice qui s’en vêtit rapidement ainsi que d’une culotte. Le vêtement était enveloppant et la réchauffait bien. Elles revinrent ensuite dans le séjour. Roger avait allumé la cheminée, cela allait permettre à tout le monde de se réchauffer.
— Hala, Salil, je voudrais vous présenter quelqu’un, les appela Alicia.
Les enfants se détournèrent enfin de la télé.
— Voici, Bérénice, c’est une ancienne amie de Roger.— Bonjour Madame, dit poliment Hala.— Bonjour.— Bonjour les enfants. Je vais rester là quelques jours, si Roger veut bien.— Ah.— Vous allez être très gentils avec elle, d’accord ? demanda Alicia.— Oui, bien sûr, maman, répondit Hala.— Tu nous liras une histoire ce soir ? Comme papi ?— Oui, si vous voulez. Il fait ça Roger ?— Oui, c’est notre papi des vacances, expliqua Hala.— Oh, ça veut dire que tu vas être notre mamie des vacances ? s’enthousiasma Salil.— Oh, Sal ! s’offusqua Alicia.— Euh, si tu veux mon grand. Ça te ferait plaisir ?
Ce "mamie" si soudain avait chauffé le cœur de Bérénice aussi sûrement que le feu dans la cheminée. Roger et Bérénice sautèrent sur l’occasion :
— Si vous nous appelez papi et mamie des vacances, alors votre maman devrait pouvoir nous appeler papa et maman des vacances.
Alicia trouva le prétexte bien trouvé. Elle n’avait pas réfléchi comment amener le fait de pouvoir les appeler ainsi devant ses enfants.
— Euh, je ne sais pas si c’est une bonne idée, dit-elle.— Si, si, on veut pouvoir dire papi et mamie, supplia Hala.— Oui, oui, steuplait, maman...— D’accord mes chéris, céda en apparence Alicia.— Par contre, papi des vacances, c’est trop long. On peut juste dire papi et mamie ? demanda Hala.— Oui ma puce, acquiesça Bérénice. Alors votre maman dira simplement papa et maman.
Les enfants furent excités comme des puces. Ils dinèrent avec leurs "papi" et "mamie", oubliant un peu leur maman. Celle-ci donnait, avec un plaisir évident, des "papa" et des "maman" à Roger et Bérénice. Et eux recevaient ces appellations avec beaucoup de bonheur. Surtout, ils étaient aussi plongés d’un coup dans le rôle de parents et de grands-parents. Il fallut convaincre Hala et Salil d’aller au lit. Ils renâclèrent un moment et n’acceptèrent de s’y rendre que si Bérénice et Roger leur lisaient une histoire. Alicia s’allongea sur le canapé et profita de la chaleur de l’âtre. Elle se mit à somnoler malgré elle.Tout à coup, elle sursauta comme Roger s’asseyait dans son canapé. La jeune maman s’aperçut que Bérénice était déjà là.
— Je vais aller faire un bisou à mes enfants.— Oh, ils dorment ma chérie, lui dit Bérénice.— Déjà ?— Oui, ma grande, j’ai eu le temps de passer voir mes chèvres et de prendre ma douche, lui expliqua Roger.
En effet, Roger avait revêtu un t-shirt et un caleçon propre et ses cheveux étaient encore un peu humides. Bérénice lui expliqua que Salil et Hala s’étaient levés pour lui faire un bisou mais ne l’avaient pas réveillée. Alicia se résolut à ne pas aller voir ses enfants. Roger alluma la télé, Alicia posa sa tête sur le torse de l’agriculteur qui passa son bras par-dessus ses épaules.
— Maman, tu peux venir aussi, je voudrais vous sentir tout contre moi tous les deux.— Si tu veux ma chérie.
Bérénice se rapprocha, Alicia se lovant complètement contre Roger.
— Serre-toi bien contre moi, demanda Alicia.
Bérénice se colla encore un peu plus mais le bras de Roger la gênait. Il dut le soulever pour que la jeune femme sente Bérénice enfin tout contre elle. Roger ne savait plus quoi faire de son bras. Il changea plusieurs fois de position pour finalement le reposer sur l’épaule de son ex-compagne. Il n’avait pas trop osé le faire jusqu’à ce qu’elle lui permette d’un sourire. De toute la soirée, ils n’avaient pas repris le moindre contact physique. Ils s’étaient contentés de jouer leur rôle de père et de mère de substitution pour Alicia, chacun de leur côté. Roger ne bougea plus d’un cil, il craignait qu’un mouvement de sa part soit mal interprété. Alicia bougea un peu et sa tête glissa sur le ventre de Roger, elle posa ses pieds sur les jambes de Bérénice. Roger et Bérénice se retrouvèrent avec un espace vide entre eux. Sans qu’ils le veuillent consciemment, ils se penchèrent l’un vers l’autre pour le combler. Roger put alors passer son bras sur l’autre épaule de Bérénice.
Celle-ci se sentait bien, retrouver le contact avec son ex-compagnon était agréable. Cela lui rappelait les soirées qu’ils avaient passées ensemble. Ce souvenir la fit sourire, elle remonta sa main et vint entrelacer ses doigts avec ceux de la main qui était sur son épaule. Roger fut très surpris de ce geste intime. Il tourna son regard vers Bérénice.
— Excuse-moi, je me souvenais de nos soirées au coin du feu.
Elle voulut retirer sa main mais Roger serra les doigts.
— Non, reste. Ça me fait plaisir.— D’avoir nos doigts mêlés ?— Que tu sois là. Je ne pensais pas en être si content.— Moi non plus. Ça m’a fait plaisir de te revoir et pas de juste t’apercevoir de loin.— Moi aussi, j’ai été content de te revoir de près, lui avoua-t-il.— J’ai vu ça...
Roger leva les sourcils sans comprendre l’allusion de Bérénice.
— J’ai vu que tu as bandé quand tu as vu nos corps par transparence.— Pardon, je n’ai pas pu m’en empêcher.— En fait, j’ai été flattée que tu fixes ton regard autant sur moi que sur Alicia.— Tu as toujours été très belle. Tu l’es encore énormément.— Merci Roger. Tu es encore très beau aussi.
Alicia somnolait sur Roger mais percevait plus ou moins les mots échangés entre eux.
— Papa, maman, vous vous aimez encore...— T’as de drôles de questions ma grande, s’amusa Roger.— C’est pas une question, le corrigea Alicia.— Euh, nous évoquions simplement de bons souvenirs, tempéra Bérénice.— Non, c’est plus que ça. Vous aviez tous deux des photos de vous jeunes. Maman, tu t’es inquiétée de ne pas voir papa au marché. Papa, tu trouves maman belle et maman c’est pareil.— Mais ma chérie, tu t’emballes un peu, lui reprocha gentiment Bérénice.
Alicia ne dit plus rien et les laissa tranquilles. Ils auraient dû desserrer l’étreinte de leurs doigts pour se défendre de tout rapprochement. Mais c’était si agréable qu’ils ne voulurent pas le faire. La soirée continua ainsi, Bérénice posant même sa tête sur le bras de son ex-compagnon. Un frisson de plaisir lui parcourut l’échine lorsque Roger posa sa tête sur la sienne.
— Allez, au lit, s’exclama l’agriculteur à la fin du programme télé.
Ils se rendirent compte qu’ils n’avaient pas réfléchi à cet aspect du séjour de Bérénice.
— Roger, tu as un oreiller et une couette ou un plaid ? Je vais dormir ici...— Non, maman. Est-ce que tu peux dormir avec nous ?— Ma chérie, c’est un peu gênant...— Maman, je voudrais au moins m’endormir entre vous.— Alicia, laisse Bérénice tranquille.— Non, Roger, d’accord pour que tu t’endormes avec nous. Je reviendrais ici ensuite.
Ils se levèrent et passèrent à tour de rôle dans la salle de bain pour se brosser les dents. Alicia se coucha au milieu du lit, impatiente de se sentir entourée de ses "parents". Ils retrouvèrent naturellement leur côté de lit. Tous les trois étaient maintenant couchés mais Alicia était tourmentée, elle n’arrêtait pas de gigoter en tous sens.
— Qu’est-ce qu’il y a ma grande ?— Rien papounet.— Si, ça se voit. Alors ?— Je suis inquiète pour demain.— Pourquoi ma chérie ? demanda Bérénice.— J’ai peur que tu ne sois plus là à mon réveil ou que tu t’en ailles. Les enfants vous ont appelés papi et mamie, moi j’ai abusé de papa et maman. Bien plus que ce que je pensais faire. Tu vas vouloir repartir plus tôt que prévu, je comprendrais, tu sais. Mais j’ai tellement aimé vous avoir près de moi, vous avoir un peu comme des parents... Et puis sur le canapé, vous étiez proches ça m’a fait plaisir. J’avais l’impression d’avoir plus que deux parents mais d’être au milieu d’une famille qui s’aime. C’était tellement beau que je crains le retour à la réalité.— Oh, mon petit cœur, viens contre moi, lui dit Bérénice. Je ne vais pas partir. Tu sais, j’ai été surprise de me trouver si bien avec toi et tes enfants. Alors quand tu m’as demandé d’être ta, "maman" pour quelques jours, je ne pensais pas hériter du titre de "mamie". Mais, mon Dieu que ça faisait chaud au cœur de recevoir autant de mots doux.— C’est vrai ? Alors tu restes ?— Oui, ma fille, je reste. Allez, dors maintenant.— Bonne nuit maman, bonne nuit papa.— Bonne nuit ma petite, lui souhaita Bérénice en lui embrassant le front.— Bonne nuit ma grande fille, dit Roger en lui déposant un baiser sur la joue.— Oh, papa, reste bien contre moi.— D’accord, ma grande.
Roger se colla contre elle. Comme Alicia avait posé sa tête au-dessus du sein de Bérénice, il se retrouva pratiquement les yeux dans les yeux avec son ex-compagne. Ils se sourirent puis Alicia leur dit :
— Vous vous souhaitez pas bonne nuit ?— Bonne nuit Roger.— Bonne nuit Bérénice.— Et un bisou ?
Alicia exagérait un peu, elle en avait conscience mais un papa et une maman ça se faisait un bisou avant de dormir, comme elle et Samir avant. Roger et Bérénice étaient gênés de cette demande mais ils étaient tentés. L’agriculteur se redressa un peu et vint embrasser la joue de son ex-amante. Il fit cette bise un peu trop près de la bouche de Bérénice et leurs lèvres s’effleurèrent un court instant. Ils crurent recevoir une décharge d’électricité statique. Leurs regards se croisèrent et Roger déposa un petit baiser sur les lèvres de Bérénice. Puis, un second suivit rapidement ; Bérénice sortant légèrement sa langue, le petit bisou se transforma alors en véritable baiser. Ils rompirent ce baiser et furent très troublés de retrouver le goût et la douceur des lèvres de leur ex-partenaire.
— Ah, vous voyez, vous vous aimez toujours, souffla Alicia qui commençait à somnoler.
Ils ne répondirent mais se prirent les mains au-dessus de leur "fille". Alicia les sentit faire, elle sourit et se cala encore plus près de Bérénice pour dormir.

* * *


Soudain Alicia eut un flash, elle se redressa brusquement :
— Mince, Roger, je me suis pas occupée de toi !— Euh, Alicia, Bérénice n’est pas au courant de nos arrangements...— Si, si, elle sait très bien. Elle sait tout !— Tout ? s’étrangla Roger.— Mais on t’a pas tout dit de notre après-midi aussi.— Alicia ! s’exclama Bérénice.
Bérénice et Alicia n’avaient, en effet, parlé que de la révélation de l’accouchement sous X de la première et du passé compliqué de la seconde. Elles avaient mentionné les raisons réelles de la présence de la jeune femme chez Roger sans dévoiler l’arrangement qu’ils avaient conclu. Et elles avaient évité le sujet de leur relation lesbienne. Alors la jeune maman raconta à Roger tout ce qu’elles avaient caché lorsqu’ils étaient sous la pluie. La blondinette sentit, au fur et à mesure de son récit, la queue de Roger gonfler contre ses fesses. Bérénice devint rouge de confusion mais excitée aussi de revivre ces instants de plaisir avec Alicia. Quand elle eut enfin terminé, elle taquina l’agriculteur :
— Eh bien mon Roger, tu bandes bien dur, on dirait !— Euh, oui, vous avez vraiment fait ça ?— Bah oui, si je te le dis.— Roger, tout ce que m’a dit Alicia est vrai alors ?— Euh, je suppose. T’as parlé de tout ? Le labo, la salle de traite...— Tout Roger. Et tu sais, Bérénice aime toujours les mots grossiers.— Parce que vous vous en êtes dit toutes les deux ?!— Oui. Tu as bien vu tout à l’heure, elle était nue sous sa robe. Comme quand elle était avec toi.— Ah euh, je m’en étais douté...— Menteur, tu nous as tellement reluqués que tu t’en es fait mal aux yeux je suis sûre, le taquina Alicia.— Oui, je t’ai bien vu, Roger.— Oui, bon, c’est vrai.— Et tu as bien bandé à ce moment-là. Mais pour qui tu as bandé, au fait ? se demanda Alicia. Bérénice ou moi ?
Roger ne put répondre, il craignait de froisser l’une d’elles. Alors il fit une réponse "école des fans" :
— Mais vous êtes belles toutes les deux.— Merci Roger, répondit Bérénice.— Je crois, moi, que t’as vachement aimé revoir ton ex...— Mais ne t’en fais pas, tu restes très attirante Alicia.— Parce que pas moi ? le tança gentiment Bérénice.— Mais si, mais si.
Roger ne savait pas comment se sortir de ce traquenard. Dès qu’il disait quelque chose à l’une, l’autre se sentait vexée. Il pensa alors trouver une bonne échappatoire :
— Ecoutez, j’ai bandé pour toutes les deux. Et là, je bande aussi pour vous deux. Vous imaginer vous faire des choses ça m’a bien réveillé le machin.— Et ça te dirait pas de nous voir vraiment au lieu de te l’imaginer ? demanda la jeune danseuse.
Sans attendre de réponse ou le moindre accord, elle embrassa goulûment Bérénice. D’abord surprise et réticente, la quinquagénaire céda vite aux assauts de la jeune blonde. Elles s’échangèrent un long et profond baiser.
— Oh, j’y crois pas, répéta plusieurs fois Roger.
Les deux femmes cessèrent leur baiser et se sourirent. Puis elles se tournèrent vers le fermier.
— On dirait qu’on lui plaît vraiment, se rassura Bérénice.— On peut le vérifier autrement s’il veut.— Comment ? demanda Roger.
Alicia tira brusquement sur le drap, dévoilant la bosse du caleçon de Roger. Celle-ci était bien visible et très appétissante aux yeux de la jeune femme. Bérénice entraperçut le paquet de son ex-amant. Si lui l’avait vue nue, par transparence, elle n’avait pas encore eu ce plaisir. Elle se mordilla la lèvre d’envie de la toucher.
— Alors, c’est sûr on lui plaît. Hein Bérénice ?— Euh, euh, oui, oui.
Roger fut troublé par l’attitude de son ex-compagne. Elle matait ostensiblement son caleçon avec une lueur "gourmande", il ne trouvait pas mieux comme expression, dans les yeux. Il ne pensait plus pouvoir attiser autant les sens chez elle ou chez n’importe qui. Pour lui, l’attrait qu’il semblait exercer sur Alicia n’était pas de cet ordre.
— Il est beau notre Roger, hein Bérénice ?— Oui, très beau...— Et toi tu nous trouves belles ?— Oui, oui, évidemment.— Tu en as vu pas mal toute à l’heure. Tu voudrais en voir plus ?
Roger en voulait bien sûr plus mais n’osait pas le demander franchement, sa queue parla pour lui en gonflant un peu plus son caleçon. Avec un petit sourire en coin, Alicia se mit sur les genoux et retira son haut. Dans le même mouvement, elle prit par la main Bérénice et la mit dans la même position. Prise par l’envie de se dévoiler à son ancien ami, Bérénice ôta d’elle-même son polo de rugby. Elles se retrouvèrent toutes les deux en petite culotte et seins nus. Bérénice se tourna vers Roger avec un peu d’appréhension, allait-il la regarder aussi ? Elle fut rassurée en voyant ses yeux naviguer d’une poitrine à l’autre. Il venait d’ailleurs de poser sa main sur sa bosse pour se la masser tranquillement.
— Encore plus, Roger ? susurra Alicia.— Ah ouais, foutez-vous à poil...— Oooh, mon Roger, ça ne te ressemble pas, lui fit remarquer Alicia.— Euh, mais Bérénice...— Roger, j’aime toujours les grossièretés, on te l’a dit.— Eh bien, vous vous êtes bien trouvées mes salopes. Mais dites donc, c’est quoi ces taches humides sur vos culottes ? Vous mouillez déjà comme des chiennes en chaleur !
Se faire traiter de "salope", de "chienne en chaleur" par Roger électrisa Bérénice, cela la replongea plus encore dans leur ancienne histoire et son sous-vêtement se mouilla encore plus. Alicia et elle descendirent leurs culottes en même temps, regardant l’effet que cela produisait chez Roger. La vue de ces deux sexes épilés, et finalement assez semblables, acheva de le faire bander complètement. Sa queue décida de sortir de son carcan en faisant sauter le bouton du caleçon. Une fois en main, Roger se mit à se branler devant les deux femmes.
— Refaites ce que vous avez fait chez Bérénice. Faites-vous jouir devant moi les pétasses.
Avec une certaine timidité, les deux femmes posèrent leurs doigts sur le sexe de l’autre. Elles firent aller et venir ceux-ci le long de la vulve suintante de mouille. Elles se mirent à soupirer de plaisir, la main restée libre alla masser et titiller les seins et les tétons de la partenaire. Dans cette position, à genoux et les jambes un peu écartées, Roger pouvait parfaitement voir ce qu’il se passait. Il se rapprocha et put admirer les clitoris et les lèvres vaginales branlés par des doigts agiles. Il n’en perdait pas une miette et passait de l’un à l’autre avec délectation.
— Branlez-vous plus vite mes salopes ! Vos chattes sont trempées comme jamais je n’en ai vu. Plus vite, plus vite les chiennes, allez-y ! les encourageait-il.
Bérénice et Alicia couinaient maintenant sans discontinuer, elles durent et voulurent s’embrasser de nouveau pour masquer un peu leurs cris futurs. Car elles sentaient indéniablement la jouissance arriver. Elles ne se rentrèrent pas de doigts dans le vagin, préférant rester à l’extérieur et exciter jusqu’au bout le clitoris et les lèvres de l’autre femme. Leurs cuisses dégoulinaient abondamment de cyprine, souillant les draps sous elles. Les mots crus que leur lançait Roger les motivaient toujours autant. Alicia sentit Bérénice perdre pied, la quinquagénaire commença à jouir la première. Dans un dernier sursaut, elle réussit à pincer le clitoris de la jeune femme. Alicia se fit alors rattraper par son propre orgasme. Elles tremblèrent et frémirent, des jets de cyprine atterrirent sur le lit et atteignirent même le visage de Roger qui s’était encore approché.
— Oui, deux belles salopes ! Mes salopes à moi, rien qu’à moi. Et votre jus ! Il est bon, un bon jus de putain, de chienne, de chatte en chaleur. Donnez-moi vos doigts, je vais les lécher.
Alicia et Bérénice lui donnèrent alors leurs doigts pleins de mouille à lécher. Le fermier s’en régala avec force bruits obscènes. Celui-ci savourait la mouille de la petite blonde et il retrouvait celle de la femme aux cheveux gris. Elle était toujours aussi bonne qu’avant. Il s’astiquait le manche tout en dévorant sa friandise. Une fois qu’il n’eut plus rien à lécher, il se redressa un peu. Roger vit alors que ses partenaires s’embrassaient langoureusement. Elles se détachèrent et le regardèrent lui, enfin surtout son membre. Alicia le repoussa doucement et l’agriculteur se retrouva adossé à la tête de lit.
— Venez donc me sucer mes petites salopes. Car c’est ça que tu avais en tête, Alicia.— Oh oui mon Roger, tu connais bien ta jeune chienne.— Et ta vieille aussi. Allez, Alicia suçons-le bien comme il faut comme les deux salopes que nous sommes...
Les deux femmes choisirent chacune un côté et avancèrent leurs lèvres vers ce mat appétissant. Elles dardèrent leurs langues et commencèrent à donner de petits coups sur toute la hampe de Roger. Elles remontèrent ainsi jusqu’au gland pour venir le suçoter tout en s’embrassant. Roger était aux anges, jamais il n’avait reçu de double fellation. Jamais il n’avait fait quoique ce fût avec deux femmes. Celles-ci prenaient véritablement plaisir à le faire monter au septième ciel. Elles léchaient, suçaient, embrassaient sa queue et ses couilles. Le fermier les encourageait toujours en leur sortant des horreurs qui les excitaient un peu plus. Elles n’étaient d’ailleurs pas silencieuses, leur pipe était accompagnée de bruits de succion et de léchage, de gémissements, de geignements. Si Roger avait léché leurs doigts avec une certaine obscénité, les deux femmes n’étaient pas en reste. Roger avait trop chaud, il retira son t-shirt et demanda aux femmes de lui enlever son caleçon.
Elles le firent et en profitèrent pour lui lécher les jambes des pieds jusqu’à l’aine puis retour aux couilles et à la bite. C’était excitant et troublant mais moins que la double fellation, cela permît au quinquagénaire de faire baisser la pression et de profiter encore un moment de leurs bouches avides.
— Vous aaah êtes mes cochonnes vous savez. Mes putains de salopes à moi aaah ! Plus vite, j’veux vous gicler à la gueule !
Les femmes activèrent leurs langues et leurs lèvres sur le pieu de Roger lui arrachant de nombreux grognements d’extase. Bientôt il sentit son sperme grimper le long de sa colonne. Le premier jet arrosa le menton de Bérénice puis Alicia tira la queue à elle pour recevoir en plein visage les deux suivants. Bérénice dirigea de nouveau la queue vers elle et réceptionna les trois suivants. La queue de Roger ramollissait déjà mais il restait un peu de foutre, Alicia se frotta alors le visage avec le gland de Roger pour bien l’étaler.
— Vous êtes belles comme ça mes petites salopes. De vraies tronches de cochonnes. Léchez-vous pour me virer tout ça.
Avec un sourire plein de lubricité les deux femmes obéirent, elles avaient de toute façon une furieuse envie de le faire. Leurs langues passèrent sur toutes les surfaces souillées de foutre. Elles n’oublièrent pas de rendre rutilant le gland de Roger. Elles poussèrent des gémissements et des geignements animaux tout du long de ce nettoyage. Roger aurait été plus jeune, il aurait rebandé aussitôt. Les deux femmes rampèrent ensuite le long du corps du fermier pour venir échanger avec un lui un baiser à trois langues.
— J’avais raison...— De quoi Roger ? demanda Bérénice.— Alicia est une aussi bonne suceuse que toi.— Tu es un vilain flatteur, le taquina Alicia.
Celle-ci se mit à bâiller fortement entraînant à sa suite Bérénice et Roger. Pour lui c’était une semaine richement remplie sexuellement parlant, Bérénice en était à sa troisième jouissance de la journée sans compter les autres émotions qu’elle avait eues. Et pour Alicia, elle était certes bien plus jeune et en forme qu’eux mais elle cumulait la fatigue des deux autres. Ils n’eurent pas le courage ou la force de changer les draps ou de prendre une douche. Les deux femmes se calèrent contre la large poitrine de Roger, celui-ci les enveloppant de ses grands bras. Ils s’endormirent ainsi, dans les bras des uns et des autres, leurs corps enchevêtrés et repus de plaisir physique et affectif.
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